Citations de Ann Brashares (612)
"Si tu sèmes des épines, évite de marcher pieds nus"
Il n’osait toujours pas la regarder. Il ne savait plus quoi dire. Il avait envie de partir. C’était clair.
- Je suis désolé.
Alors qu’il s’éloignait, elle lui lança son stylo dans le dos. C’était nul de dire ça.
quand il n'y avait pas le choix, il fallait faire un choix. quand il n'y avait pas de solution, il fallait en trouver une. on ne pouvait pas laisser le monde imposer sa loi. cela faisait trop longtemps que Daniel la subissait.
" All your life, you were only waiting for this moment to be free "
( Toute ta vie, Tu n'attendais que ce moment pour prendre ta liberté )
Il y a deux tragédies dans la vie. L'une est de voir ses désirs insatisfaits. L'autre est de les voir satisfait
"- Il n'y a pas de place pour moi dans ta nouvelle vie. Tu as une nouvelle famille, de nouveaux enfants...m-mais et moi ?
Ça y est, elle était lancée à pleine vitesse, emportée par des émotions qu'elle n'avait jamais voulu s'avouer.
- Qu'est-ce que tu fais de moi et de maman ?
Sa voix se brisa. Les larmes se mirent à rouler sur ses joues. Elle se fichait de savoir si il écoutait encore, elle ne pouvait plus s'arrêter maintenant.
- Ton ancienne famille n'était pas assez bien pour toi, c'est ça ? Pourquoi tu es parti ? pourtant tu m'avais promis que... qu'on serait toujours aussi proche...
Elle s'interrompit pour essayer de reprendre sa respiration
-P-pourquoi tu disais que c'était toujours comme avant alors... alors que ce n'était pas vrai ?
Elle hoquetait. Ses mots tanguaient sur des flots de larmes. Elle ne savait même pas s'il comprenait encore ce qu'elle disait.
- Tu v-vois, même Paul rend visite à son ivrogne de père tous les moi alors que toi, tu ne viens me voir que deux ou trois fois par ans. Je n'ai rien fait de mal, pourtant, si ?
Elle se tut et resta au téléphone à pleurer, perdant la notion du temps.
Au bout d'un moment, elle finit par se calmer. Était-il toujours à l'autre bout du fil ?
En pressant le combiné contre son oreille, elle entendit un bruit étouffé. Une respiration haletante. Entrecoupée de sanglots.
- Carmen, je te demande pardon. Pardon.
La chance ne donne pas, elle prête.
Son père n'arriverait peut-être jamais à lui parler franchement de ce qui s'était passé avec sa mère. Il resterait toujours un peu maladroit en sa présence, n'osant pas lui poser de questions. Il ne connaîtrait sans doute jamais son numéro de portable.
Mais il y avait des petits pois dans le congélateur, alors qu'il n'y en avait pas eu depuis longtemps. L'amour ne prenait pas forcément la forme qu'on attendait.
Elle se rendit dans la salle de bains, se débarrassa de cette horrible jupe, puis passa rapidement sous la douche pour ôter l'épaisse couche de maquillage et de laque. Elle regarda l'eau qui s'écoulait en ayant l'impression d'enlever un costume, de quitter un personnage qu'elle avait joué trop longtemps. Elle enfila avec plaisir ses vêtements tout doux, à elle.
C'est à toi de mettre de la magie dans ta vie.
Les gens laissaient des tas de choses derrière eux en entrant dans l'eau. [...] Certains perdaient même leur personnalité, mais c'était sous l'eau que Riley se sentait le plus elle-même. Elle savait que l'eau était censée symboliser le renouveau, mais quand elle nageait - coupée du monde, seule et inaccessible - c'était comme si elle replongeait vers son moi profond.
Laisse-moi t'aimer, mais ne m'aime pas en retour. Aime-moi et laisse-moi te haïr quelquefois. Laisse-moi l'illusion de contrôler les choses, parce que je sais bien que tout m'échappe.
C'est parce qu'elle était si belle qu'il l'aimait. Et c'était aussi pour ça qu'il la détestait. Il appréciait qu'elle se mette du truc brillant sur les lèvres pour lui et il la méprisait pour la même raison. Il avait envie qu'elle rentre chez elle. Il avait envie de lui courir après pour la rattraper et la serrer dans ses bras.
"Laisse moi t'aimer mais ne m'aime pas en retour. Aime-moi et laisse moi te haïr quelquefois. Laisse-moi l'illusion de contrôler les choses, parce que je sais bien que tout m'échappe."
Il ne faut pas juste rêver il faut agire des fois
on pouvait decider de se fermer , pour se protéger , mais dès qu'on s'ouvrait aux émotions , il n'y avait plus moyen de faire le tri . c'était quand on les laissait entrer , elle mettait une belle pagaille .
les difficultés vous rendent plus fort, mais visiblement pas plus heureux .
Elle jeta un regard à sa sœur qui s'était levé, tendant le cou, les mains sur les hanches, dans sa pause de sauveteuse en état d'alerte
Alice attendait Paul sur le quai. Il avait laissé un message inaudible sur le répondeur, pour prévenir qu'il arriverait par le ferry de l'après-midi. C'était tout lui. Il ne pouvait pas préciser s'il prenait celui de 13 h 20 ou celui de 15 h 55. Elle était là depuis une éternité, plantée devant le panneau des horaires, à essayer de deviner ses intentions.
En se maudissant intérieurement, Alice s'était postée sur le ponton dès 13 h 20, sachant pertinemment qu'il ne serait pas à bord du premier bateau. Elle avait vaguement regardé défiler les visages des passagers qui en descendaient, en se répétant que, de toute façon, elle était venue pour rien. Elle s'était assise sur un banc un peu à l'écart, pieds nus, son livre sur les genoux, pour éviter d'avoir à entrer en contact avec quiconque. En pensée, elle le détrompait : «Je sais que tu n'es pas dans ce bateau, Paul ! Ne va pas t'imaginer que je me fais des idées.» Mais même là, sous son contrôle, il restait taquin et imprévisible.
Avant l'arrivée du ferry de 15 h 55, elle étala du baume sur ses lèvres et se brossa les cheveux. Le suivant était à 18 h 10, ce que Paul aurait raisonnablement appelé «le soir». À moins qu'il n'ait raté le «ferry de l'après-midi», comme il disait, ce qui était fort possible.
l'amour était une rose, disait la chanson, et il ne fallait pas la cueillir.
Elle l'avait cueillie et se retrouvait avec une poignée d'épines.