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Critiques de Ann Leckie (87)
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Un début difficile pour se livre à cause du style sans genre (homme ou femme) sur les personnages et des incompréhensions sur des événements et des personnages qui rend un peu difficile la lecture. Mais au fur et à mesure de la lecture, on s'habitue au style et les incompréhensions se résolvent petit à petit. L'univers décrit par l'auteur est très riche, ca fait plaisir de lire un tel livre. En résumé, je recommande. Si vous avez quelques difficultés au début du livre, persévérez, vous prendrez de plus en plus de plaisir à le lire.
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La tour du Freux

Intéressant, mais j'ai largement préféré sa trilogie sur "l'Ancillaire" qui m'avait tenue en haleine. Celui-ci est peu "mou" malgré, encore une fois, une narration propre à l'auteur et un univers très original.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

En bref, ce livre a été une un plaisir à lire, je me suis vraiment attaché aux personnages et j'ai trouvé la situation très intéressante, mais j'ai été déçue que tout se finisse si vite.

Avis complet sur le blog.
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

L'intelligence artificielle d'un vaisseau de guerre est capable de s'incarner dans des" auxiliaires", espèces de zombies décérébrés obtenus à partir de prisonniers.

Une fois possédés par l'AI, ceux-ci font partie d'une conscience collective.

Justice of Toren se retrouve pensionnaire d'un seul corps suite à la destruction du vaisseau.

Un roman passionnant parvenant à faire ressentir cette impression de conscience répartie coincée dans un seul corps.

Beaucoup de finesse dans un univers d'une rare cruauté et d'un profond cynisme.
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Les chroniques du Radch, tome 2 : L'épée de l..

Ancillary Sword est un tome 2 assez différent dans le ton et les thèmes d'Ancillary Justice.

Suite aux évènements du premier tome, Breq s'est vu nommer par le Tyran Capitaine du vaisseau Mercy of Klar, ainsi que Capitaine de la flotte dans le système Athoek, là où vit la sœur du Lieutenant Awn, dont le meurtre a été à l'origine de sa destruction et de sa quête de vengeance.

A la tête d'un vaisseau qui peut partiellement lui permettre de retrouver la sensation de ce qu'elle était - mais qu'elle ne sera plus jamais -, Breq doit encore faire le deuil d'elle-même, tout en naviguant les enjeux politiques, les inégalités et les pièges qui l'attendent sur la station Athoek... et des membres d'équipages dont la loyauté est douteuse.



Les enjeux de ce livre sont moins importants au niveau émotionnel et personnels pour Breq, et même au niveau du scénario il semble être une mise en place pour le tome 3, qui s'annonce plus explosif. Cela n'en fait toutefois pas une lecture désagréable pour autant. On y retrouve les éléments créatifs de l’univers qui faisaient déjà la force du premier tome, et la narration est toujours aussi solide, épicée par la division occasionnelle des points de vue de Breq sur ses divers Lieutenants... Et par quelques tentatives de meurtres, puisque la manière peu conventionnelle de procéder de Breq et son attention aux citoyens les plus démunis -une tendance que l'on devinait déjà dans le premier tome et qui prend là toute son ampleur - ne lui font pas que des amis.





Un second tome solide, pas révolutionnaire mais plutôt honorable, et qui met en place les éléments pour le troisième et dernier tome.



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Transitions

Transitions se situe dans l’univers de la trilogie « Les chroniques du Radch », saga multi primée de Ann Leckie et dans ma wishlist depuis longtemps.



Présenté comme étant indépendant de la trilogie, c’est donc l’occasion de découvrir la plume de l’autrice.



Ce sont trois personnages que nous allons suivre via une alternance de chapitres. Qven, Enae et Reet. Humain ? non humain ? Le début reste assez nébuleux et avare en description.



Difficile de se représenter alors le contexte ainsi que les caractéristiques liés aux protagonistes et à leur environnement.



Nous sommes dans un système bien loin de la Terre et les personnages, selon leur origine, utilisent des pronoms et accords non genrés ou au contraire représentant les deux genres (pas forcément masculin/féminin d’ailleurs) ce qui ajoute de la complexité à la lecture.



C’est un texte introspectif, avec peu de rythme (à l’exception des 80 dernières pages qui apportent plus de tension), cependant je me suis accrochée car les trois histoires qui se mettent en place ont été suffisamment intrigantes pour me donner envie de m’investir dans ce roman.



Les thématiques de l’identité, des libertés individuelles ainsi que les réflexions autour de la notion de famille sont celles qui m’auront le plus marqué. J’ai encore plus envie à présent de lire la trilogie afin d’en apprendre plus sur l’univers du Radch et notamment sur les redoutés Presger.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Un récit mettant en scène trois personnages touchants, dans un contexte assez confus mais qui offre une approche de l’identité très intéressante même s’il m’a manqué des clés de compréhension (n’ayant pas lu Les chroniques du Radch), pour être à même d’appréhender totalement les différents axes de l’histoire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les chroniques du Radch, tome 2 : L'épée de l..

Il est rare qu'un ouvrage introduise une problématique complètement nouvelle en science fiction. C'est ce que parvient à faire Ann Leckie dans son univers du Raatch. J'ai adoré toute la série.

Caveat : lu en VO, c'est extrêmement bien écrit. Je n'ai pas idée de la qualité des traductions, donc mes ***** sont pour la vo
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

babelio_id:Leckie-Les-chroniques-du-Radch-tome-1--La-justice-de-la/782764
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Les chroniques du Radch, tome 3 : La misérico..

isbn:9782290111413
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Les chroniques du Radch, tome 2 : L'épée de l..

mobi-asin:B01DMOSGO2
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Une grosse déception pour moi.

Je ne ferai pas mieux que d'autres critiques, je vous invite à lire celle du membre de la communauté Apophis, que je partage totalement.



Moi qui ai généralement du mal à m'arrêter, j'ai du me forcer mon finir le livre, essentiellement par obsession à vouloir finir les livres que je commence, mais je n'en ai retiré aucune saveur.



Abordons directement le point le plus important, source de la plus grande frustration ; le fait d'enfreindre délibérément les règles grammaticales d'accord entre les genres dès lors qu'on considère des individus.

Les mots se suivent et certains sont au masculin, d'autres au féminin, puis on revient sur le masculin. Les mots invariables sont féminisés. Des déterminants féminins sont suivis de noms masculins...

Le rationnel derrière ce choix est que dans la civilisation radchaaïs, le genre n'a pas d'importance, et l'usage du genre féminin prévaut.

Mais alors, pourquoi ne pas tout mettre au féminin ?

Pourquoi nous infliger un lecture qui sera immanquablement hachée, le regard bute sur les mots, le fil de la pensée est interrompu, on sort en permanence de l'imaginaire pour s'énerver sur les choix grammaticaux.



Il est certain que cette problématique prévaut pour la version française, étant donné que la langue anglaise est beaucoup moins sensible au genre, ce qui explique certainement que le livre soit bien plus agréable à lire.

Il est perturbant que le traducteur et la maison d'édition aient retenu cette construction de texte, tant cela handicape la lecture.



Alors quoi, essayons de trouver une raison positive pour ce choix.

-Cela a-t-il un sens pour le roman ? Après avoir fini ce tome 1, je n'y vois aucun intérêt. On peut très bien envisager l'absence de genre ou même l'usage systématique du féminin, sans pour autant faire systématiquement une obstruction aux règles grammaticales. Ce choix n'a aucun impact dans la narration.

On ne peut donc que porter l'hypothèse que ce choix profond relève plutôt d'une volonté en-dehors du livre, de vouloir faire réfléchir sur l'impact du genre. Bah... En ce qui me concerne, ça détruit le livre, clairement c'est la raison principale (mais pas la seule) pour laquelle je n'achèterai pas la suite.





Changeons de sujet.

Au bout de la moitié du livre environ, j'accepte de lâcher prise sur les règles d'accord des genres, mais cela se fait au prix d'une lecture plus superficielle, avec toujours une perte de fluidité.



Ce que j'aime dans un bon roman de SF c'est déjà le caractère scientifique et plausibles des éléments du texte.

Et là, plusieurs gros points noirs, sans entrer dans les détails ;

-la protagoniste principale est une IA vieille de plus de 1000 ans. Néanmoins, le personnage, dans ses actes et ses raisonnements, n'a absolument rien qui concorde avec un tel passé. Par exemple elle ne sait toujours pas distinguer le genre des individus (alors que les autres y arrivent) malgré son âge et le fait que jusqu'à 20 ans auparavant, elle connaissait toute la physiologie poussée des individus qu'elle surveillait. Ses choix sont basés sur les émotions, elle se lance dans des actions sans trop réfléchir à la suite...

Est-ce une volonté de voir une IA comme une intelligence humaine? Rien dans le texte ne permet de pousser la réflexion sur la différence entre intelligence humaine et artificielle. Finalement j'ai plutôt tendance à estimer que l'autrice donne un statut d'IA à un personnage mais sans aller plus loin. Cela donne à l'intrigue un caractère très superficiel.

-Régulièrement plusieurs éléments sont choquants, par exemple la protagoniste est sur une station spatiale (ou planète?), et en montant dans une navette spatiale, la gravité disparait subitement en franchissant le seuil... (ce n'est pas que la gravité a disparu sur la station, mais simplement que pour l'autrice, il est normal que la gravité disparaisse en franchissant un seuil). Encore une fois, rien ne cherche à donner une validité à ce fait, et il faut s'en remettre à une évaluation négative du roman sur la plausibilité scientifique des évènements.



Dernièrement, le roman peut être divisé en 2 parties.

Les 2/3 du début sont obscurs, on comprend mal où l'autrice veut en venir. Le récit n'avance pas, les dialogues sont redondants et n'amènent pas grand chose (au mieux on dira qu'ils servent à approfondir les personnages).

Le 1/3 de la fin est beaucoup plus fluide, et pour le coup le récit avance. On a l'impression de le roman commence à ce moment.

Dans tout le récit, on regrette cependant le manque de repères. Repères temporels, repères spatiaux, descriptifs des endroits... toute cette structure de l'environnement est quasi inexistante, ce qui a tendance à nous perdre.

Le monde est très insuffisant. Des 2 espèces aliens évoquées, pour tout dire, l'une s'appelle les Rrrrrrrrrr (!!!), reflet que l'autrice préfère une écriture fantasque plutôt qu'un univers réaliste où on se rappelle que le langage est les mots ont une fonction de communication, une telle espèce aurait déjà été depuis longtemps renommée pour la rendre facilement prononçable dans des discussions...



En résumé c'est ma 2e grosse déception des prix Hugo, mais j'en retire un gros bénéfice ; celui d'avoir découvert le site Babelio et la qualité des avis postés, qui me réconforte dans le fait que les problèmes avec ce livre malgré tous ses prix littéraires n'est pas (uniquement) de mon fait.

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Les chroniques du Radch, tome 2 : L'épée de l..

Le premier tome de ce cycle nous présentait une aventure originale basé sur une IA qui devient "humaine", le tome 2 ici présent poursuit cette aventure ou nous suivons le justice de toren.

L'aventure que nous suivons ici laisse à penser que nous reprenons un peu les base du 1er tome, à savoir une capitaine qui va reproduire ce qu'elle a vu/vecu à travers les millénaires, et se rebeller pour instaurer un ordre plus juste.



L'impression d'une répétition du contenu du 1er tome mais avec une ou deux nuance pouvant infléchir cette impression, cependant il y a peut être des erreurs de traductions/maladresse car ce changement/absence de genre d'une page à l'autre rend la lecture par moment laborieuse.

Il manque surement des profondeurs à certains passage qui pourrait rendre cette lecture plus attractive.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Le meilleur bouquin de sf depuis longtemps. Le genre des personnages ne doit pas vous arrêter,puisque si vous réfléchissez une minute, on regarde là des IAs et des robots biologique et qui est assez malin pour donner un sexe à un ia ou une logicielle ou un/e clone.

Autrement c'est l'habituel lutte pour le pouvoir entre nazis brun ou noir et pour les humains, c'est circulez il n'y a rien à voir.

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La tour du Freux

Je mets rarement de mauvaises notes aux livres mais là je n'ai pas aimé celui-ci. J'ai pensé abandonné souvent durant le premier tiers, tout en continuant car j'espérai une amélioration (sans succès).



C'est pourtant tout à fait le genre de livre et le type d'univers que j'adore mais la lecture est compliqué. Le livre alterne entre une partie à la première personne où le narrateur relate son passé et une partie à la deuxième personne où est relatée l'histoire présente via le personnage d'Eolo (Exemple : "Tu a eu l'air surpris quand on t'a dis ..."). Ce style est très déroutant et les deux récits n'étant pas séparés de signes distinctifs, il est dur de s'y retrouver au début.



Le récit comporte de nombreuses longueurs, notamment des passages du passé du narrateur dont je n'ai vraiment pas compris l'utilité. J'ai aussi été très déçue par la fin qui part un peu dans tout les sens pour aboutir, à mon sens, à rien.



Le concept est pourtant très intéressant mais je pense que c'est le style d'écriture qui manque de pertinence et d'accessibilité.
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La tour du Freux

En apprenant qu'Ann Leckie se penchait sur le berceau de la fantasy, je m'attendais à quelque-chose d'original. Je n'ai pas été déçu.



Il y a d'abord la proposition d'une économie du miracle et de la magie. Pour savoir comment, grâce à deux ou trois postulats de base, un dieu peut faire des miracles, mais pas tous les jours, et pas n'importe lesquels, et pourquoi il a besoin d'adoration et de sacrifices, et comment fonctionne un objet magique, ou comment il communique avec les mortels, pourquoi les dieux ont tendance à être liés à des lieux, comme des grottes ou des bosquets, mais pas tous, et comment ils peuvent disparaître, ou comment ils se mêlent à la politique, vous trouverez ici une réponse. Une proposition à la fois simple et séduisante. Pour ce tour de force, surtout, je ne regrette pas ma lecture.



Il n'y a pas ce côté qui oblige à la remise en question du lecteur comme l'était la généralisation l'usage des pronoms dans La Justice de l'Ancillaire, mais quand même The Raven Tower entre dans le club select des romans écrits à la deuxième personne, en distordant légèrement la proposition romanesque du narrateur omniscient.



Ce n'est pas le récit d'une quête, ou de la lutte contre un ennemi, mais plutôt celle de l'énigme d'une crise religio-politique et de son élucidation. Rien d'héroïque dans cette fantasy, un peu lente, et la fin se liquéfie un peu en soupe de caillou.



Lu en anglais. The Raven Tower.
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La tour du Freux

Avec ce roman, Ann Leckie semble vouloir imposer aux lecteurs un tour de force narratif qui ne fonctionne pas vraiment.

Malgré des bases prometteuses, on se perd vite en cours de route et je ne suis pas parvenu à raccrocher les wagons, les personnages falots n'arrangeant rien.

Célébrée pour ses romans de SF, l'auteure ne m'a pas convaincue avec ce détour par la Fantasy.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Chronique datant de 2018 des 3 tomes des Chroniques du Radch : La justice de l'Ancillaire, L'épée de l'ancillaire, La Miséricorde de l'ancillaire.



Un space-opéra délicat et singulier



Cher imagineur, chère imagineuse, chers explorateurs de l’imaginaire, navigateurs et navigatrices des histoires, vous êtes un peu lassé, rêveuse, mélancolique. Vos dernières lectures ne vous ont pas assez fait voyager, vous n’avez pas entraperçu un rivage incertain dans la brume, vous ne vous êtes plus plongé dans un univers subtilement étrange depuis longtemps. Chère Alice, voilà trop de temps que vous n’êtes plus passée de l’autre côté du miroir. La rentrée vous a happée, un quotidien sympathique mais dénué de poésie ne vous laisse plus l’interstice de liberté après lequel toutes vos fibres soupirent.



Alors, poussez la porte de l’étrange empire du Radch.



Ce n’est pas un endroit fait pour les pragmatiques, ni pour les machistes. C’est un lieu où la distinction de genre n’existe plus. Plus personne ne s’inquiète de votre sexe, tout le monde est une « quelqu’une », en une œuvre grammaticale de haute voltige : « sa cousin ». Les prénoms sont féminins, les noms peuvent rester masculins, comme un neutre étonnant. Ne vous fiez pas aux terminaisons féminines de la suite de cette chronique, j’ignore tout du sexe des protagonistes.



C’est un monde dont seules les habitantes, les radchaaïs, sont civilisées, « radchaaïe » et « civilisé » étant le même mot. C’est un monde où l’on boit du thé, à la japonaise, avec moult rituels et spiritualité. C’est un univers où l’on tire les augures, y compris chez les militaires et les politiques. C’est un monde où l’on porte des gants, où le contact direct des mains est intensément outrageant – ou érotique.



C’est un monde composé de milliers de mondes, un empire intergalactique immense, dominé depuis trois mille ans par l’unique et éternelle Annaander Mianaaï, dictateur immense et infinie, représentée par des milliers de clones sur tous les mondes conquis – annexés – et devenus depuis radchaaïs, civilisés. La force militaire est centrale. Les stations spatiales et les vaisseaux sont opérés par des IA. Et comme une IA peut investir de nombreux corps, une partie des habitantes des planètes annexées sont stockées pour servir de corps aux IA des vaisseaux et de troupes d’annexion. Ces corps, qui étaient des gens non radchaaïs et sont devenues des troupes, des appendices des IA, sont les ancillaires.



C’est un livre où rien n’est amené frontalement, où l’auteur tisse une histoire comme les peintres impressionnistes peignent leurs tableaux : par touches de couleur, en créant une œuvre qui n’est compréhensible que lorsque l’on s’en éloigne, lorsque l’on recule de quelques pas pour apprécier un ensemble, un sens. Lecteurs, lectrices, vous n’êtes pas radchaaï. Vous n’êtes pas civilisées. Alors soyez patients, laissez faire Ann Leckie, laissez-vous imprégner par les coutumes radchaaï, laissez infuser les étrangetés. Vous voyagerez bien plus loin avec ces quelques touches de délicatesse et ces trames de lenteur qu’avec certains romans plus rapides et frontaux !



Brecq en est le personnage principal. C’est un ancillaire, et le dernier réceptacle d’un vaisseau, le Justice de Toren, détruit bien avant le début de la trilogie, suite à une machination politique unique en son genre. Le vaisseau n’existe plus, tous ses ancillaires n’existent plus, il n’en reste qu’un, Breq. Et Breq/Justice de Toren est animé par un but : tuer Annaander Mianaaï.



Je ne vais pas vous mentir, ces romans sont loin de faire l’unanimité, malgré la pluie de prix remportés par le premier, notamment de par leur style et les partis-pris (non)grammaticaux. Moi, je les apprécie beaucoup – de façon légèrement anticipée, puisque je finis de lire le 2e tome à l’instant où j’écris ceci.



[Ajout tardif après avoir fini la trilogie] Autant le premier tome vaut bien son 4/5, autant les deux autres s’endorment quelque peu sur les acquis de premier et souffrent d’une boursouflure de pages : deux tomes auraient probablement suffi. Ce serait donc plutôt un 3,5/5 ! Cela m’amène quelques réflexions sur les trilogies dans les littératures de l’imaginaire, dont je vous ferai sans doute part quand j’aurai mûri ma réflexion (= quand l'aurai lu encore plein de trilogies de 3000 pages !)
Lien : https://lesmecaniquesimagina..
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La tour du Freux

Original et bien construit.
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La tour du Freux

Le lecteur n’assiste pas à une déconstruction du roman de fantasy épique - mais avec tout de même une bonne dose d’inventivité. Bref, une entrée en fantasy plus que convaincante mais pas renversante.


Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Les chroniques du Radch, tome 2 : L'épée de l..

Je viens de finir la trilogie des "Chroniques du Radch". J'ai créé mon compte Babélio afin d'écrire mon avis sur cette trilogie.

Je précise que je lis régulièrement de la science-fiction et que j'ai lu les Chroniques de Radch car elles étaient classées comme telle et qu'elles ont emporté quelques prestigieux prix littéraires. La note sur babélio (3.5/5) n'est pas fabuleuse mais reste à priori correcte.



Quelle déception !

J'apprécie d'être emmené dans un univers différent du notre en lisant de la SF mais alors là j'attendais juste de savoir quand l'histoire commencerait. J'ai trouvé le livre long, pauvre en idées, très répétitif. Il ne se passe rien. 3 tomes pour arriver à une fin qui n'en est pas une selon moi.



Des originalités (le mélange des genres féminins/masculins) qui n'apportent rien selon moi. Des personnages auxquels on ne s'attache pas. Quelques questions soulevées intéressantes mais si peu traitées (personnalisation d'un IA, motivations des non-humains, origines du Radch).



Je vous déconseille de lire cette trilogie, c'est selon moi une perte de temps.
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