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Critiques de Ann Leckie (87)
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Un roman original tant par l'histoire que par le style utilisé. J'avoue avoir lu ce livre en VO il y a quelques temps et avoir eu un peu de mal avec l'écriture. L'auteur a choisi de ne pas donner de genre à une partie de ses personnages et l'on passe donc constamment du masculin au féminin dans un savant mélange… plus facile à appréhender en français qu'en anglais ou le genre est indiqué généralement par le pronom et non par la féminisation du nom. Au départ cela m'avait gêné car cela ajoutait de la confusion et une certaine difficulté de compréhension (pour donner un exemple on parle de "La première inspecteur" ou de "La grande prêtre"). Excepté certains des principaux personnages que l'on considère féminins, pour le reste vous avez le choix du genre et j'avoue que c'est très déstabilisant. Si la VO compliquait un peu la compréhension, je trouve que la traduction n'est pas formidable non plus car cela alourdit le style de l'ensemble sans rien ajouter à l'histoire (exemple : c'était la cousin…).



Passé cette difficulté, j'avoue que l'histoire m'a beaucoup plu. On suit l'un des éléments composant le vaisseau Justice de Toren, qui quelques années auparavant, a réussi à échapper à la destruction. On parle d'éléments car ce ne sont pas des humains mais une partie à part entière du vaisseau, ce dernier étant une sorte d'IA connectée aux autres éléments du même genre, des sortes de marionnettes directement contrôlées par le Justice de Toren. Suite à un complot le condamnant à la destructon, l'IA de ce dernier va réussir à s'échapper en s'incarnant dans l'un des ancillaires qu'il dirigeait, va prendre son indépendance et mettre en place sa vengeance contre ceux qui ont donné l'ordre de sa destruction.



Les chapitres alternent son histoire et sa quête présente avec le récit des éléments déclencheurs de ce complot. C'est intelligemment construit et cela rythme particulièrement bien l'histoire qui alterne avec les deux époques. Les personnages sont assez troublants car bizarrement, la froideur de Breq au départ, volontaire pluisque Breq est l'IA du vaisseau, semble s'humaniser au fur et à mesure que l'on progresse dans le récit. Sa relation aux autres devient alors plus complexe et moins formatée, et donc moins attendue. J'ai aussi beaucoup aimé le monde construit par l'auteur et les problèmes soulevés par l'histoire : la religion, la place des êtres humains dans une société qui n'est plus vraiment faite pour eux, l'évolution de la technologie… C'est un bon premier tome qui donne vraiment envie d'en savoir plus sur ce monde et sur l'évolution des personnages. Le récit peut sembler complexe et déstabilisant mais passé les premières pages on rentre très facilement dans l'histoire et l'ensemble est vraiment prenant. J'ai passé un très bon moment de lecture.



Je remercie Babelio et Les Editions J'ai Lu pour ce partenariat de lecture et je poursuivrai la série avec plaisir.
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La tour du Freux

Une lecture assez mitigée.

La faute en revient sans doute à cette première moitié d'une incroyable longueur, qui s'attache à des petits détails, voire à la genèse de l'univers (racontée par une pierre dressée au sommet d'une colline).

Pourtant l'idée de départ est intéressante, tout comme la narration. Tout est narré à la deuxième personne du singulier, par un narrateur dont on ignore tout et qui s'adresse en secret à l'un des protagonistes. Vraiment, cela change et c'est très agréable. Malheureusement, c'est aussi ce qui induit les longueurs. Il faut aussi signaler ce personnage qui ne parle pas couramment la langue et dont les dialogues sont extrêmement difficiles à lire (et il se trouve qu'il parle énormément !). Cela n'aide pas à se plonger dans le récit.

Le récit décolle un peu dans la seconde moitié, avec une ampleur géopolitique intéressante. Mais les longueurs initiales ont aussi parfaitement présenté l'univers, comme les enjeux, ce qui rend les révélations assez peu surprenantes (il est facile de deviner où l'on va).

Je retiendrai donc de cette lecture le système narratif vraiment original, mais malheureusement des longueurs.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Je pouvais passer sur l'écriture médiocre et confuse (ce moment d'incertitude où tu te demandes bien ce que ça raconte et tu dois remonter des pages pour s'assurer que tu avais bien tout lu, hélas oui) mais l'accumulation de détails superflus (les personnages boivent du thé toutes les deux pages, les personnages n'ont pas de genre, "La" cousin, "La neveu", "La" lieutenant...), desservant une histoire molle (pas d'action avant les 50 dernières pages) et sans relief, a définitivement fait de ma lecture une épreuve assez pénible.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

J'ai adoré La Justice de l'ancillaire.

Premier point , assez critiqué ici : cette écriture au féminin. J'ai trouvé ça assez déroutant au début, mais vraiment passionnant, et très bien traduit en français : écrire "la cousin" plutôt que "la cousine" oblige à se poser la question du genre de chaque nom. Est ce normal que, en français, chaque terme soit à priori masculin, puis qu'on ait à le féminiser ? C'est la structure de notre langue, on y est habitué, mais dans une autre société où le féminin est le genre dominant (grammaticalement en tout cas) , ça parait normal d'avoir autre chose. En tout cas c'est une idée originale, et lourde de sens.



Deuxième point : l'univers , vraiment intéressant. C'est l'empire romain (séparation civilisé/barbares, religion, expansionnisme, etc..) dans l'espace. Je l'ai trouvé très réaliste, pas starwarsy pour un sou. Pas tout à fait de la hard SF mais presque.



Troisième point l'histoire : le plus important bien sûr, une structure cependant assez classique.



Dernier point, le meilleur : la héros. ( ^^ ). Une IA, incarné dans un corps humain, en quête de quelque chose. Et comme dans tous les bons livre de SF, la même question; qu'est ce qu'être humain ? Pourquoi agir ainsi ? Pour éclaircir cela , quelques flash backs bien amenés, et le contrepoint amené par la maitre du Radch , fascinant.



Donc voilà pour moi un prix Hugo très largement mérité par son univers et sa héros.Je précise que je suis fan de Vernor Vinge et que "ancillary justice" est un des meilleurs livre depuis "au tréfonds du ciel" et "un feu sur l'abîme"
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

La Justice de l'Ancillaire, premier tome de la trilogie du Radch, a été multiprimé outre-atlantique (prix Hugo, Locus, Nebula...)



Breq est une soldat ancillaire (soldat humain-marionnette contrôlé par une intelligence artificielle) et seule survivante du Justice de Toren, vaisseau de guerre de l'empire Radch. Depuis vingt ans, Breq cherche un moyen de tuer Anaander Minaai, le Maître du Radch, responsable de la disparition de son vaisseau.

Tout commence sur la planète Nilt, où Breq, sur le point de mettre la main sur l'arme capable de tuer le Maître du Radch, retrouve dans la neige un de ses anciens lieutenants qui a passé près d'un millier d'années en animation suspendue. Vingt ans plus tôt c'est à bord du vaisseau Justice de Toren, que l'on découvre le fonctionnement des ancillaires, cet éclatement du "je" en divers corps, l'utilisation de ces soldats infaillibles obéissant aux ordres sans hésitation. C'est aussi pendant cette période que l'on va découvrir les limites de la multiplicité du "je" unitaire et comment on arrive à la disparition totale du Justice de Toren.



La mise en place de l'univers et la présentation des personnages sont intéressantes mais on tombe vite dans du bavardage, ça manque de punch, de vie. Quelques longueurs et répétitions parsèment ce roman comme ces innombrables séances du thé. Nous avons donc un space opéra on ne peut plus classique, sans grand relief et à la conclusion attendue.

A noter cette petite particularité du roman; l'absence de distinction de genre dans l'empire du Radch, tout est féminin quel que soit le sexe... particularité un peu déroutante qui ajoute de la confusion et n'apporte rien à l'histoire !!!
Lien : http://les-lectures-du-maki...
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Une oeuvre assez complexe qui ravira, séduira les amateurs de singularité. Un roman particulièrement humain, tout en étant une quête froide de vengeance, de justice. Justice ou vengeance, cet éternel dilemme ...

L'auteure réussit un vrai tour de force en nous mettant dans la peau de cultures vraiment étranges et en parvenant à nous faire partager, par exemple, les ressentis d'une Intelligence artificielle partagée en "segments".

C'est un livre à vivre, où les ambiances, les dits et non dits sont essentiels à la trame (musclée) dur récit.

Ne vous trompez pas, c'est un space opéra et pas un bouquin mièvre.

Accrochez-vous cependant au début, car trouver ses marques n'est pas chose aisée dans cette aventure.

Juste un petit tuyau : Justice et Mercy sont des classes de vaisseaux.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

J'ai bien failli abandonner ce livre à plusieurs reprises, mais j'ai tenu bon et heureusement la deuxième moitié s'est révélée plus intéressante et plus captivante que la première. Malgré cela, je ne suis pas sûre que mes efforts aient valu la peine. Je crois que si j'ai tenu jusqu'au bout, c'était uniquement pour voir si cette histoire trainante et alambiquée allait s'éclaircir à la fin, mais je n'ai été que déçue (et bien peu éclairée).



En fait, ce livre m'a donné l'impression d'être en présence de très bons ingrédients qui auraient pu en faire un chef d'oeuvre de SF, mais qui sont arrangés de manière trop hâtive et trop peu inventive, de sorte que le plat final manque franchement de saveur.



Les idées de départ sont excellentes. Un empire intergalactique expansionniste et autoritaire, avec une manière particulière d'envisager le genre, la spiritualité. Des planètes subordonnées aux cultures multiples, la présence d'espèces extraterrestres... on a envie d'en savoir plus !



Et cette idée fascinante, une I.A. qui s'incarne à la fois dans un vaisseau et dans des dizaines de corps reliés entre eux et présents en divers endroits : voilà une image saisissante, qu'on a envie de voir déployée dans tous ses aspects et conséquences.



Malheureusement, Leckie ne s'aventure vraiment pas loin dans ces questions et fait de Breq, l'héroïne de l'histoire, un personnage tellement lisse et peu développé que je me suis demandée à quoi servait d'avoir fait d'elle une I.A.



Autre exemple, Leckie (et son traducteur en français) nous impose une féminisation par défaut des noms et pronoms, et des accords de genre plus qu'étranges, car l'I.A. aurait beaucoup de mal à identifier correctement les genres masculin et féminin. Ce procédé prête à confusion au point que j'ai dû plus d'une fois m'arrêter pour relire des phrases pour comprendre de qui on était en train de parler. Je n'ai tout simplement pas réussi à me faire une image mentale des personnages, ne sachant jamais s'il s'agissait en fait d'hommes ou de femmes ni même à quoi ils ressemblaient.



Alors soit, je ne suis pas contre être confrontée à mes préjugés en matière de genre, c'est une démarche intéressante. Mais si ça dure 500 pages et provoque une telle difficulté de lecture, il me semble qu'il faudrait au moins que ça soit accompagné d'une réelle nécessité narrative, d'une réflexion un peu poussée. Or, la problématique du genre n'est en fait jamais abordée dans le livre (à part un demi-paragraphe qui explique en vitesse, comme pour se débarrasser de la question, les différentes manières de se reproduire des Raadchaï). Pire, cette confusion des genres de la part de Breq semble vraiment tirée par les cheveux, car par ailleurs on nous explique que l'I.A. est capable d'apprendre tout un tas de choses extrêmement complexes, alors on ne comprend pas pourquoi c'est si difficile pour elle d'utiliser un pronom correct dans une interaction.



Et tout est comme ça dans ce livre : maladroit, peu crédible.



Alors qu'il y aurait eu tellement de manières de nous placer au coeur de l'action pour exploiter au maximum les particularités de l'univers qu'elle tente de créer, l'auteure nous perd dès le début et pour plus de la moitié du livre dans des histoires de pêche dans les marais bourbeux d'une planète reculée, ou dans de longues conversations autour d'interminables tasses de thé (j'avais l'impression d'être dans "Amour, gloire et beauté"), et le puissant empire galactique dans lequel se situe l'histoire n'est pratiquement pas décrit. Une des espèces extraterrestres n'est décrite, là aussi, qu'en un seul paragraphe et de manière tellement bâclée que je me suis demandée si l'auteur nous faisait une blague (mais non, je ne crois pas).



Et si le traitement des personnages et de leur monde m'a semblé pour le moins un peu léger, il en a été de même pour la trame de l'histoire, présentant nombre de coïncidences et de raccourcis vraiment trop faciles (sur toutes les planètes de toutes les galaxies possibles Breq et Seivarden se retrouvent par hasard exactement dans le même endroit reculé? Breq, sans trop savoir pourquoi, décide de le/la sauver et de l'emmener avec elle et oh, quel hasard, Seivarden se révèle essentiel à son plan? Et l'histoire du pont sur Nilt, quelle utilité, à part remplir un ou deux chapitres ? Et je n'aborde même pas le plan de vengeance de Breq, digne du meilleur James Bond, mais pas vraiment ce à quoi on s'attendrait dans un futur aussi avancé...)



Le style est, quant à lui, totalement plat. Même quand elle décrit des lieux qui pourraient être magnifiques ou fascinants, Leckie arrive à le faire d'une manière tellement... soporifique que j'arrivais à peine à me les représenter.



Ah, et si vous êtes fan de science et de technologie, passez votre chemin, parce qu'ici on nous présente des armes et des outils aux capacités vraiment incroyables, sans une once d'explication sur comment ils peuvent bien fonctionner.



Ma critique semble sans doute sévère, désolée, mais quand on a lu Asimov, Dan Simmons, Ursula Le Guin et quelques autres, on devient un peu exigeant ! Surtout quand on est en présence d'un livre qui a reçu tant de prix, et qu'on s'attend à être un minimum impressionné, pour se retrouver au final avec un livre qui ressemble plus à une ébauche avec pleins de faiblesses qu'à un roman abouti.
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Provenance

La Chronique Fantôme de Marianne pour Collectif Polar

Le pitch : Une jeune femme, Ingray Aughskold s’apprête à réaliser quelque chose d’un peu fou pour assurer son avenir : extraire un authentique criminel Pahlad Budrakim, de Tyr Siilas, une planète-prison ultra-sécurisée et læ ramener sur sa planète d’origine. Mais les choses ne se déroulent pas vraiment comme prévu et bientôt c’est à un complot interstellaire qu’elle doit faire face …

Cette histoire se déroule dans le même univers que les Chroniques du Radch – mais elle peut se lire indépendamment. On retrouve son art de présenter l’imbroglio des relations internationales interplanétaires, le poids des protocoles et des enjeux économiques, les contrastes entre les planètes au centre ou en périphérie du système, tout comme les rivalités familiales et locales. Elle questionne le genre mais aussi la définition du vivant et des êtres intelligents ou «intels ». Les individus ne sont pas seulement il ou elle mais parfois iæl, le traducteur ayant choisi de rendre ainsi l’indétermination des genres pour les androïdes ou pour les populations refusant la différenciation sexuée – ce qui est moins déroutant que le choix de traduction de la série sur l’ancillaire. Dans le roman, est aussi imaginée la coexistence et cohabitation entre des formes de vies très éloignées les unes des autres, par exemple une espèce intel qui ne s’exprime pas avec des mots, entre poisson et bouillie originelle qui a donc besoin d’une interface robotique (les « mechs ») pour interagir avec les autres espèces…

La particularité du monde d’Ingray est de donner une grande importance aux objets-souvenirs, aux vestiges associés à des épisodes de l’histoire de la planète ou de leur vie, un fétichisme historique moqué par le reste de la galaxie que les initiatives de l’héroïne vont bousculer méchamment, ainsi que la pesante hiérarchie sociale et politique locale.

Le roman s’avère beaucoup plus léger que la trilogie de l’Ancillaire. Centré sur l’héroïne et quelques personnages qui gravitent autour d’elle, c’est avant tout un roman d’initiation et d’aventure, avec une héroïne qui multiplie les bévues, tout en réussissant à s’en sortir de façon souvent inattendue, une reine des plans farfelus. Evasion rocambolesques, rivalités fraternelles peut-être fratricides, enquête criminelle, attentat à déjouer les rebondissements s’enchaînent… et l’intérêt de toutes ces aventures improbables est surtout d’apprendre à l’héroïne à mieux se connaître, et à assumer ses propres choix.

Un livre divertissant, avec des airs de littérature Young adult .
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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La tour du Freux

Attention, OVNI !



Déjà, le narrateur écrit à la seconde personne, à Eolo, l'aide de camp de l'héritier du Bail du Freux Mawat. Et puis on met un certain temps à comprendre QUI est ce narrateur !



Ce qu'il nous raconte alterne entre ce qu'il décrit de la vie d'Eolo à leur arrivée à Vastaï et des anecdotes (semble-t-il, à première vue) d'un lointain passé.



Et puis peu à peu, ça s'éclaircit, ça prend forme, mais jusqu'à la dernière ligne, impossible de deviner les intentions du narrateur !



Un vrai bijou !



Et difficile d'en dire plus sans spolier, mais je vais essayer quand même. Ici, ce qui apparaît à première vue, c'est l'intrigue d'un complot politique. A Vastaï, le chef est le Bail du Freux. Freux, c'est le Dieu, qui prend la forme d'un corbeau. Quand l'instrument du Freux meurt (le piaf quoi !), le Bail titulaire se suicide en sacrifice, et son héritier sera le bail de l'instrument suivant, prêt à éclore un mois environ après la mort du précédent.



Mawat, héritier du Bail du Freux en poste aux frontières pour assurer la défense contre les Tells, rentre donc à Vastaï en apprenant la mort de l'instrument pour assister aux funérailles de son père, et prendre sa place sur le Banc en tant que nouveau Bail. Mais quad il arrive, on lui dit que son père a fui (impensable !) et que c'est son oncle Hibal qui a été nommé Bail. Le jeune aspirant au pouvoir ne le prend pas bien du tout, et, après avoir boudé de longs jours enfermé dans sa chambre, fait un sitting de protestation à poil au milieu de a grand place. Et pendant ce temps, c'est Eolo qui va mener l'enquête, qui manquera plusieurs fois de lui coûter la vie. Eolo est un être droit et pur, intègre et courageux, je pense que c'est pour ça qu'il plaît tant au narrateur.



Mais au-delà de ces luttes de pouvoir, il y a un autre combat qui fait rage dans l'ombre, entre les dieux celui-ci. Là pour le coup, vraiment, impossible de dire quoi que ce soit de La Myriade ou de la Force et Patience de la Colline sans trahir le plaisir de la lecture et de la découverte, alors je n'en ferai rien. Ceci dit, dans l'univers décrit par Ann Leckie, on retrouve une conception des Dieux et des Petits Dieux proche, très très proche même, de celle de Terry Pratchett dans son roman... Les Petits Dieux, justement !



Bref, j'ai adoré me faire balader par Ann Leckie dans les méandres des luttes de pouvoir et de vengeance tant humaines que divines et j'ai vraiment un gros coup de cœur et pour le narrateur et pour son protégé, Eolo.



Pour le moment, il semble bien que ce roman soit mon coup de cœur de l'année !
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Les chroniques du Radch, tome 3 : La misérico..

Et voilà une trilogie de terminée. Ça a commencé très fort avec le premier tome mais j’avoue que mon intérêt a un peu vacillé pendant la lecture des deux tomes suivants.



S’il se passe plus de choses dans ce dernier tome par rapport au deuxième, il n’en reste pas moins que le rythme est toujours assez inégal. Certaines parties sont passionnantes bien sûr, mais d’autres ont vite fait de paraître un peu longuettes.



En toute objectivité, je pense que c’est en grande partie dû à ma volonté d’enchaîner les trois tomes sans interruption. Bien que les romans soient assez courts, ça reste quand même une lecture assez dense qui ne se prête pas tellement au binge reading. Peut-être que ça a un peu entaché mon impression globale.



Au-delà des histoires de rythme, j’ai beaucoup été embêté par le fait que les enjeux paraissaient énormes dans le premier tome, que la fin du second tome annonçait des menaces supplémentaires, mais qu’au final on a l’impression pendant la lecture que le scope de l’intrigue s’est vraiment réduit pendant la trilogie et qu’on n’aura pas de vraie résolution…



Et puis viennent les deux derniers chapitres. Et par une pirouette assez magistrale (d’après moi), l’autrice parvient à proposer une résolution inventive qui m’a énormément plu. Est-ce qu’absolument tout est résolu ? Loin de là. Est-ce que la fin est quand même satisfaisante ? Absolument !



La série se finit sur une situation qui laisse entendre qu’il y a encore énormément de choses à faire et à découvrir dans cet univers, et ça donne vraiment envie !



Bon et quelques infos plus générales en vrac : j’aime toujours autant les personnages, les traducteurs sont des personnages géniaux (sans contexte c’est bizarre mais peu importe), mais je n’en peux plus d’entendre parler de thé toutes les trois pages ! Sinon les thématiques sont toujours aussi intéressantes puisqu’on parle toujours de colonisation, on parle de privilège et même un peu d’addiction.



Au final, cette série n’est vraiment pas un coup de cœur pour moi mais il y a trop de choses intéressantes dedans pour passer complètement à côté je pense. Je ne recommande simplement pas forcément d’essayer de lire la série d’une traite, ça peut être un brin contre-productif.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

ur fond de trahison, complot et revanche interstellaires, si ce premier volume de la trilogie des chroniques du Radch écrit en 2013 par Ann Leckie mérite un détour pour qui aime le genre fantasy / SF, il m’aura laissé un sentiment mitigé.



Les radchaaïes conquièrent les mondes grâce à leur puissante technologie et l’usage avancé de l’intelligence artificielle- AI. Un traître….Une revanche planifiée sur près de 20 ans….



Le roman ne renouvelle pas le genre, le scénario est solide, l’emploi de l’AI est intelligent, l’écriture reste compliquée et les situations parfois alambiquées. Le roman est annoncé comme un chef d’œuvre. Il ne l’est pas. Certains accuseront la traduction de Patrick Marcel. Je ne partagerai pas leur opinion. D’une part l’homme est expérimenté et sa traduction du Trône de fer fut saluée, d’autre part il a bien rendu cette idée de l’auteur de supprimer la notion de genre dans une des langues parlées avec de belles idées.

C’est un honnête bouquin dont je ne lirai pas la suite.
Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
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Transitions

Lu en VO, c'est une perspective originale dans l'univers original du Raatch et mérite bien ses 5*.

En français, ça commence mal, le titre perd plusieurs dimensions de l'original, en commençant et c'est un comble par le premier degré !

Cela dit, traduire de la SF intelligente est excessivement difficile, et je n'ai guère de meilleur titre, même si je suis tenté par Adaptation.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Breq est une ancillaire. D’apparence humaine, elle n’est en fait qu’un corps humain qui a été réanimé pour contenir l’IA d’un vaisseau. Elle a cependant une particularité qui la différencie des autres ancillaires : son vaisseau n’existe plus et elle en est la dernière incarnation. Que s’est-il passé il y a 19 ans, et comment Breq va-t-elle se venger de ce qui lui est arrivé ? C’est là tout l’enjeu de ce premier tome.



J’ai vraiment passé un excellent moment avec ce début de trilogie, même si je dois reconnaître que ça n’a pas toujours été simple. L’histoire commence avec une alternance entre deux périodes : le présent où Breq tombe sur un personnage de son passé qu’elle pensait mort depuis mille ans, et un passé où elle était encore complète, où son vaisseau était intact et où elle était incarnée dans de nombreux corps.



Si je n’ai jamais eu le moindre souci avec la première timeline, la seconde m’a semblé beaucoup plus ardue puisque c’est celle où l’autrice met vraiment en place son univers, sans jamais tenir la main des lecteurs. Ainsi, il n’est pas forcément très facile de comprendre l’organisation des différentes classes de vaisseaux, et encore moins l’organisation militaire à bord de ces vaisseaux. Par exemple, la dénomination des soldats est assez compliquée (en VO, Breq est initialement appelée Justice of Toren One Esk Nineteen) et ça demande à la fois du temps et un peu de lâcher prise pour assimiler tout ça. Cependant, le reste de l’univers est bien plus abordable et on finit par s’y faire.



Une des grosses particularités de cet univers, et plus spécifiquement de l’Empire Radch est un rapport au genre complètement différent de ce qu’on connaît dans notre société. Pour les Radchaai, la notion même de genre ne semble pas exister et l’on utilise systématiquement des pronoms féminins pour tout le monde.



J’ai trouvé ce concept d’autant plus intéressant qu’on voit régulièrement Breq interagir avec d’autres peuples, dans d’autres langues, pour lesquels cette notion de genre existe, et on peut voir la difficulté qu’a Breq à genrer ces personnes correctement, et les réactions que cela suscite quand elle se trompe.



Au-delà de cette approche très moderne de la question du genre, cette série aborde allègrement des questions de colonialisme puisque l’entièreté de l’Empire Radch se fonde sur une suite d’annexations permettant, selon les Radchaai, d’apporter la civilisation à d’autres peuples. On peut vite constater l’élitisme, le mépris et le sentiment de supériorité du colonisateur (ou plutôt la colonisatrice dans cet univers) sur les peuples autochtones.



Je ne tiens pas en dire plus sur l’intrigue, et j’ai l’impression d’avoir déjà beaucoup dévoilé du worldbuilding mais je ne savais honnêtement pas trop comment parler de ce livre sans aborder ces différents points qui sont quand même très structurants pour cet univers.



Cette trilogie peut sembler un peu intimidante de prime abord mais elle est bien plus abordable qu’il n’y paraît, et les thématiques sont trop intéressantes pour passer à côté (d’après moi). En plus, les tomes sont plutôt courts !
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La tour du Freux

À l’annonce de la mort imminente de son père, Mawat, l’Héritier du Bail, quitte la ligne de front au sud du pays d’Iradène pour rejoindre Vastaï, l’un des deux ports à veiller sur le détroit entre l’océan et la Mer d’Épaulement, dont les enjeux sont à la fois politiques et économiques. Pourtant, lorsqu’il parvient à la Tour du Freux en compagnie de son aide de camp Éolo, une surprise de taille l’y attend : le père de Mawat demeure introuvable et un usurpateur règne à sa place. Pire encore, le Bail n’ayant pas offert sa vie en sacrifice à leur dieu – le Freux – comme il est de coutume à chaque fin de règne, l’avenir de l’Iradène tout entier est compromis. Le pacte est sur le point d’être rompu alors que le peuple en dépend pour repousser les envahisseurs et les protéger de la maladie.



Pour interagir plus facilement en gestes et en paroles avec leurs serviteurs, la plupart des dieux se choisissent une enveloppe charnelle, animale. Ainsi, le Freux d’Iradène a opté pour le corbeau. Mais chaque fois que cette enveloppe meurt, s’ensuit une période d’incertitude où le dieu peine à communiquer avec les hommes en attendant la naissance du prochain hôte. C’est sur cette transition instable à bien des niveaux qu’Ann Leckie a préféré concentrer son histoire.



Le pitch de départ repose grandement sur les préceptes du genre : un jeune héritier en prise avec des comploteurs, accompagné de son fidèle serviteur, parcourt un univers médiéval-fantasy pour récupérer ce qui lui est dû, et se heurtera de plein fouet aux ambitions d’autrui, dans un monde où chaque nation essaie de tirer la couverture à soi. Pour s’attirer les bonnes grâces des dieux et voir ses requêtes exaucées, les hommes ont recours à des offrandes, allant du lait aux fruits, du bétail au sacrifice humain. Ce postulat on ne peut plus classique n’empêche toutefois pas le roman de posséder son lot d’atouts.



Pour commencer, la plume d’Ann Leckie. Les phrases sont riches, travaillées, peaufinées. Il m’a fallu quelques pages pour m’habituer à la narration, car le style se révèle parfois alambiqué et une majeure partie se fait à la deuxième personne du singulier. Au départ, ce choix du tutoiement s’est avéré aussi étrange qu’audacieux, mais au fur et à mesure que l’autre moitié de l’histoire en « je » nous en apprend davantage sur l’identité du narrateur, il n’en devient que plus pertinent. Ce que j’avais d’abord pris pour un point faible du récit en est en réalité une force. La familiarité induite par le « tu » me poussant à chercher un lien entre lui et Éolo auquel il semble attaché.



Le traitement des personnages m’a paru en revanche un peu léger, avec ce « tu » à double tranchant qui place une sorte de barrière invisible entre le protagoniste et le lecteur, privilégiant les suppositions du narrateur au détriment du cheminement de pensée d’Éolo et de ses émotions. On peine à s’identifier aux personnages et reste relativement extérieur aux évènements, sans pour autant y être indifférent. Il manquait cette petite étincelle qui fait redouter le pire, palpiter le cœur quand le danger vient frapper à la porte.



Pour moi, la grande force de ce récit réside dans sa façon d’aborder la mythologie. Les dieux ne sont pas invincibles et les plus impulsifs sont les premiers à tomber, puisque leurs pouvoirs sont soumis à certaines règles, qui dépendent elles-mêmes de la manière dont la divinité va formuler sa requête. Il y a tout un lien de cause à effet développé dans « La Tour du Freux » qui vaut le détour, mais demande aussi à rester concentré sur sa lecture pour en saisir toute l’ampleur. Le verbe pouvant à la fois mener chacun à la gloire tout comme le plonger vers une fin précipitée, tant du côté des dieux que de celui des hommes. Le Freux ayant récemment perdu son habilité à communiquer clairement avec ses serviteurs, ces derniers ne cesseront de tomber en désaccord sur la façon dont ils doivent interpréter ses propos, et par conséquent sur la conduite à adopter en attendant l’éclosion de l’œuf au sommet de la tour. Tout ceci va venir entretenir un suspense sous-jacent.



La chronologie est également assez atypique puisque les parties en « tu », centrées sur l’accession – ou non – de Mawat au trône d’Iradène, ne se déroulent que sur quelques journées, alors que celles en « je » ramenant notre mystérieux narrateur au rang d’observateur traversent les âges depuis des temps immémoriaux. Nous nous retrouvons aux premières loges de la création de ce monde tout en essayant de comprendre comme les choses en sont arrivées là où elles en sont, entre Vastaï et Ard Vukstia au nord, la Forêt des Silences à l’est et les Tells au sud-ouest. Le rythme du récit se fait souvent aussi indolent que la nature profonde du narrateur, et plus d’un lecteur pourrait se perdre dans ses digressions et ses réminiscences. Pour ma part, ça m’a fascinée. Ann Leckie a tellement creusé ses réflexions autour de la notion même de divinité, de leurs aspirations, alliances et inimitiés, que j’ai adoré découvrir le rôle qu’Éolo aurait à jouer dans cet imbroglio… même si j’aurais aimé la voir développer une certaine de ses caractéristiques au lieu de n’en parler qu’à demi-mots.



En conclusion, je dirais que cette œuvre se révèle à la fois classique et unique en son genre. Elle a ce petit quelque chose qui fait dire que « ça passe ou ça casse », ce choix audacieux, cette prise de risque que je recherche de plus en plus dans mes lectures. Un roman parfois dense que j’ai eu plaisir à dévorer en deux jours, ne quittant les différents personnages qu’à regret.
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La tour du Freux

Lorsque j'ai pris connaissance du résumé de la tour du Freux, j'ai été fortement intriguée. J'avais bien envie de me laisser tenter par ce roman de fantasy qui s'annonçait particulièrement sombre et assez original. Depuis plusieurs années, le royaume de l'Iradène est protégé par un dieu, le Freux. D'un commun accord et en échange d'un sacrifice, le Bail gère la province avec son aide. Mais à la mort du Bail, c'est Mawat, l'héritier du trône et fils du précédent Bail qui doit prendre sa place. Mais en arrivant sur place, il va vite se rendre compte d'un complot en découvrant son oncle sur le trône. Qu'est-il arrivé à l'ancien Bail ? A qui faire confiance et pourquoi le Freux n'agit-il pas ?



La tour du Freux, est un roman fantasy (mêlant parfois de la science-fiction) assez riche et autant vous dire qu'il faut s'accrocher. D'autant plus que le choix de l'auteure concernant sa narration est assez déroutant. D'abord nous avons deux points de vue. Celui du dieu et celui d'Eolo, l'aide camp de l'héritier, Mawat. Autant dire qu'il est assez étrange d'avoir le point de vue d'un dieu qui, semble plus observer d'un oeil lointain que faire quoique ce soit suite aux événements. Moi qui pensait me raccrocher sur celui d'Eolo, j'ai été assez déçue car il n'a rien de très intéressant ni d'accrocheur.



Mais le plus compliqué, c'est de se faire à l'utilisation de la seconde personne du singulier. Et autant dire que je sais dorénavant que ce n'est absolument pas pour moi. Honnêtement j'ai trouvé que cela mettait une certaine distance entre le lecteur et l'histoire. Un peu comme si on se tenait à l'écart de tout cela et dans ses conditions il est difficile de se sentir véritablement dedans.



La première moitié de la tour du Freux a été assez horrible pour moi. D'abord, au bout d'à peine 50 pages, je n'avais plus envie de poursuivre ma lecture. Il faut dire qu'on est ensevelie par des informations pas toujours très utiles, avouons-le, sur le monde, la politique et j'en venais à me demander où voulait en venir l'auteure. Honnêtement, je me revoyais quelques années en arrière, à suivre des cours d'histoire, qui n'étaient clairement pas ma tasse de thé. Alors certes le mystère autour du Bail, du Freux avait de quoi intrigué le lecteur mais trop de longueurs tuent les longueurs.



Je me suis demandée s'il ne valait pas mieux arrêter ma lecture en cours de route car honnêtement plus j'avançais et plus l'envie de faire autre chose, même glander semblait plus intéressante. Et cette narration me dérangeait tellement... Finalement, j'ai lu en diagonale une bonne partie du milieu car sans cela, je n'aurais pas été au bout de la tour du Freux. Et arrivée à la fin, je me suis faite la réflexion que ça n'en valait pas forcément la peine.



En conclusion, je n'ai ni accroché aux personnages, ni au style de l'auteure ni même à l'histoire. C'était une grosse déception et je doute retenté l'aventure avec un autre roman de l'auteure qui a pourtant de très bons avis sur ces autres romans.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

C'est un livre déroutant au premier abord : l'utilisation du genre est souvent erronée, le narrateur est l'IA d'un vaisseau spatial qui pourtant possède un corps et certaines tournures de phrases m'ont laissée perplexe. J'ai mis un certain temps à entrer dans l'histoire et je me suis aidée au début d'une liste avec le numéro de certaines pages pour pouvoir y revenir.Tout ça s'éclaircit heureusement au fil de la lecture.

Le récit est construit sur l'alternance de 2 périodes distantes de 20 ans racontées en parallèle. On y découvre l'empire Raddchaaï, qui se développe aux dépens de toutes autres civilisations. Et ce qu'est un ancillaire : le corps d'un vaincu qui sert ensuite aux Raddchaaï de soldat ou de servant (en français, c'est un adjectif qui signifie "relatif aux servantes").

Ce tome est suivit de deux autres mais représente une histoire finie que vous pourrez poursuivre si vous avez suffisamment aimé le premier. Je ne pense pas que ce soit mon cas.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Un univers cohérent mais complexe en première lecture. Les tenants et aboutissants de l’histoire sont assez difficile à décrypter. Toutes les clés ne sont pas données, il faut les rechercher. Mais l’effort vaut la peine d’être fait. Une histoire qui ouvre d’intéressants possibles pour les tomes suivants.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Je viens de finir la trilogie des "Chroniques du Radch". J'ai créé mon compte Babélio afin d'écrire mon avis sur cette trilogie.

Je précise que je lis régulièrement de la science-fiction et que j'ai lu les Chroniques de Radch car elles étaient classées comme telle et qu'elles ont emporté quelques prestigieux prix littéraires. La note sur babélio (3.5/5) n'est pas fabuleuse mais reste à priori correcte.



Quelle déception !

J'apprécie d'être emmené dans un univers différent du notre en lisant de la SF mais alors là j'attendais juste de savoir quand l'histoire commencerait. J'ai trouvé le livre long, pauvre en idées, très répétitif. Il ne se passe rien. 3 tomes pour arriver à une fin qui n'en est pas une selon moi.



Des originalités (le mélange des genres féminins/masculins) qui n'apportent rien selon moi. Des personnages auxquels on ne s'attache pas. Quelques questions soulevées intéressantes mais si peu traitées (personnalisation d'un IA, motivations des non-humains, origines du Radch).



Je vous déconseille de lire cette trilogie, c'est selon moi une perte de temps.
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

Je suis assez stupéfait que ce livre ait totalisé autant de si grands prix: On sent le marketing marchand pour faire vivre les tomes suivants

C'est du space opéra comme on en faisait autrefois sans plus. Bien écrit,c'est sur je dirais même formaté, mais rien de neuf a l'horizon.

Dans "dune" tout y est déjà : l’imperium, le monarque dictateur, les maisons majeures et mineures , l'ancillaire avec son équivalent le ghola Duncan, les intrigues etc..et son monde est bien plus riche sans commune mesure

Le seul intérêt c'est l'absence de genre! et encore car comme on est préformé psychologiquement on attribut la sexualité en fonction de son ressenti le fait d'associer un terme masculin avec un article féminin ne change rein c'est plutôt poussif comme artifice.

Les sempiternelles pauses thé me font dire qu'il y a beaucoup d'éléments féminins (encore que HOLMES buvait beaucoup de thé ...) et que tout se monde prétendu "neutre" est essentiellement féminin: gout pour les services a thé, papotages, absence d'action ou presque, la sexualité réduite à une peau de chagrin voir inexistante (un univers presque asexué bien triste)

Bref on s'ennuie ferme Au deuxième tome on espère qu'il va se passer quelque chose dans le troisième

On verra bien
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Les chroniques du Radch, tome 1 : La justic..

De nombreux prix pour ce roman, qui ne m'a pourtant pas séduite.

Habituée à la fantasy, je voulais tester la SF (à peine effleurée avec Bordage), et j'ai du me forcer pour finir ce roman que j'ai trouvé très peu compréhensible. Entre les Radchaaïs, les Presgers, les Tanmides, les Orsiens, les Gaseddaïs et le Valskaay, on s'y perd complètement.

Parfois, c'est Un, parfois Dix-neuf ou l'IA en entier. Difficile à suivre.

Les flash backs ne sont pas beaucoup plus clairs.

Bref, même si j'ai bien aimé l'emploi du féminin pour tout (choix de traduction j'imagine), je ne lirai pas la suite...
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