Anne-Sophie Novel

Si le crowdfunding, le colunching ou le coworking ne vous évoquent rien, c’est que le système économique classique est encore trop présent dans notre quotidien pour nous avoir permis de découvrir totalement les nouvelles pratiques de l’économie de partage. La vie share se propose d’en répertorier les principaux mouvements et de figer ses élans fondateurs. Le paysage étant mouvant et défilant dans les sphères virtuelles de l’Internet pour mieux rassembler les pratiques concrètes d’hommes et de femmes bien réels, il y a fort à parier que ce manuel sera déjà obsolète dans un an. En attendant, plongeons-nous sans tarder dans la manne de bonnes idées et d’adresses que nous livre son contenu.





Dans presque tous les domaines de la vie courante, il est désormais possible de consommer autrement. Des spécialistes de l’économie de partage analysent le phénomène : face à l’individualisme croissant et à la précarité de la vie moderne, les hommes en quête de sens cherchent à créer de nouveaux réseaux et à tisser du lien social. Telle est la conclusion que tire Thanh Nghuiem, spécialiste de l’économie collaborative et open-source :





« La vie dans les métropoles est dure, chère, anonyme, quand l’économie du partage permet de créer de la souplesse, offrant une source organique de services de proximité. Fondée sur la valorisation des biens ou de compétences sous-utilisées, elle crée du lien social. Il serait regrettable de censurer cette source de développement local au motif qu’elle bouscule le statu quo. »





Si l’économie de partage permet de réaliser de menues économies, c’est surtout cette fameuse « convivialité » déjà chère à Ivan Illich qui apparaît à l’horizon des pratiques du troc, de la location, du don ou du partage. Outre ces pratiques déjà bien connues, on découvrira également d’autres systèmes qui rivalisent d’ingéniosité. Citons par exemple le partage de locaux ou de bureaux, l’échange de domiciles, le partage de loisirs ou de repas, la location de jardins, de places de parking privées ou d’espace libre pour stocker du matériel. Il est normal d’être intrigué par la mise en place de telles pratiques, et encore plus légitime de douter de leur fiabilité et de leur crédibilité. Qu’à cela ne tienne, novices en la matière, nous ne le resterons pas longtemps –tout du moins dans la théorie- grâce à des précisions juridiques et des témoignages éclaircissants. Anne-Sophie Novel connaît son sujet : docteure en économie et journaliste spécialisée dans le développement durable, l’innovation sociale et l’économie collaborative, elle a écrit ce livre en intégrant des partenaires impliqués dans les projets qu’elle énumère, qu’il s’agisse des fondateurs de Zilok (location d’objets entre particuliers), de Ouicar (location de voitures entre particuliers), de Blablacar (covoiturage), de Ouishare ou de la Ruche qui dit oui. Ces contributeurs n’ont pas l’intention de nous convaincre du bien-fondé de cette économie de partage. Elle se justifie d’elle-même et nous séduit par la promesse d’une vie qui fait sens, en nous épargnant la passivité néfaste d’une économie qui impose plus qu’elle ne propose.


Lien : http://colimasson.over-blog...

Avec la crise économique planétaire, le modèle idéalisé d' une société basée sur la croissance à tout prix, la consommation forcenée des ménages et l' individualisme, se voit fortement remis en question. Dans cet ouvrage, Anne-Sophie Novel analyse en détail ce mouvement émergent de consommation collaborative porté essentiellement par le net. Puis elle recense pour nous les sites communautaires les plus actifs et les plus innovants du moment.En bref, j' ai été séduit par ce guide pratique et complet, qui aborde ce nouveau phénomène de consommation intelligente impliquant des comportements oubliés tels que: solidarité, confiance et bien sûr , partage (sharing).Je remercie Babelio et les Editions Alternatives pour cette lecture.

Dans « L’enquête sauvage », Anne-Sophie Novel raconte son cheminement à la recherche du monde vivant.

Elle a pendant de long mois partagé des expériences avec de nombreux acteurs préoccupés par le déclin de la biodiversité.

Toutes ces rencontres lui ont permis de découvrir qu’il est important de ne faire qu’un avec la nature environnante et de ne pas imposer nos envies. Qu’il faut essayer de vaincre nos peurs et accepter que chacun, humain, faune et flore, ait sa place dans ce monde pour que nos conditions vie sur terre s’améliorent.



Une chose simple que l’autrice invite à faire est de partir à l’aventure près de chez soi pour profiter des espaces de nature, jardins, parcs, forêts et se reconnecter à celle-ci. Trouver son Sit Spot (un lieu où s’asseoir) et prendre le temps de regarder ce qui se passe. Effet garantie !

Remporté lors de la masse critique de janvier, j'ai eu la joie de découvrir ce documentaire durant les dernières semaines.

La question de l'obsolescence programmée m'intéresse beaucoup travaillant moi-même avec la technologie.



Ce livre est vraiment très intéressant. On voit le travail de fond de Laëtitia Vasseur et de Samuel Sauvage. Le livre ne propose pas seulement un constat mais également des solutions qu'en fait, c'est à chacun d'agir pour aider ce combat.



Le livre est très bien pensé : des codes couleurs de pages lorsqu'on est sur une interview, des schémas pour expliquer d'une autre façon. C'est vraiment intéressant !



Je pense que si on me demandait un livre sur l'obsolescence programmée, je choisirai celui-ci qui est clair, précis et surtout qui permet de comprendre toute cette question qui fait polémique !!

L'obsolescence programmée qu'est ce que c'est ? Vous en êtes victime, peut-être sans le savoir. Ce livre vous explique tout, comment tous les secteurs de l'économie tournent autour du "il faut consommer à tout va".

Vous voulez être un citoyen avant d'être un consommateur alors lisez la partie 2 "un enjeu de société". En résumé, on consomme du jetable, ou du très périssable ou du pas réparable. Et il faut réduire nos déchets. Là est la contradiction !

Heureusement, la partie 3 nous explique quelles solutions sont à notre portée, individuellement ou collectivement. Vous saurez comment éviter les pièges avant d'acheter tel ou tel produit et ainsi être mieux informé sur les campagnes marketing, et les fiches produits.



Ce livre est une mine d'informations sur l'économie collaborative, les associations qui luttent contre l'obsolescence programmée et les acteurs d'un "mieux consommer". A lire sans plus tarder car la loi a défini l'OBSOLESCENCE PROGRAMMEE comme un délit depuis 2015.

« La nature n’est pas un luxe, elle est notre maison commune, et nous n’en avons qu’une ».



Cette dernière phrase de l’avant-propos résume merveilleusement bien ce que nous devrions tous avoir dans un coin de notre esprit.



Ce livre, ce témoignage pourrais-je dire, je l’ai vécu comme une invitation à découvrir ou à redécouvrir la nature.

Se reconnecter avec celle qui nous entoure, éveiller nos sens, se questionner, s’émerveiller et surtout s’enrichir.



En commençant ma lecture, j’ai eu quelques craintes pour la suite, de tomber dans une sorte de spiritisme qui, je l’avoue, m’aurait perdu. C’est tout le contraire que j’ai ressenti.



Je suis en parfait encore sur le fait que nous vivons une « extinction de l’expérience de la nature » : tout doit aller vite, l’inculture se forge une place importante dans notre société, au point de perdre l’essentiel .

Nos impacts sur l’environnement n’ont jamais été si importants, entre la disparition des habitats de beaucoup d’espèces sous les coulées de béton, l’organisation d’événements sportifs irresponsables.



Cette nature, nous l’avons tellement bafouée qu’aujourd’hui, nous sommes incapables de vivre avec elle.

La preuve en est que le loup fait peur, la réintroduction de l’ours fait peur. Tout est prétexte à abattre des « nuisibles » alors que des solutions pourraient être trouvées pour améliorer la cohabitation.



Car au fond, qui est le nuisible dans toute cette histoire ?



Une histoire, une courte histoire qui résume a elle seule combien nous avons ce besoin viscéral de se reconnecter à la nature, à retrouver nos racines. S’émerveiller c’est respecter, c’est transmettre, c’est protéger notre bien le plus précieux.



Voilà pour ce qui est de cette lecture dans lequel je me suis retrouvé dans bien des points (notamment dans les racines nivernaises de l’auteur, nous avons les mêmes !).

Une belle source d’inspiration !
Lien : https://leslecturesdeleon.bl..

J'avais très envie de sortir de ma zone de confort et de partir dans une lecture totalement différente de mes lectures habituelles.

Cet essai écologique me semblait intéressant de prime abord et je ne peux pas dire que ce ne fut pas le cas.

Malgré tout, je n'ai pas réussi à suivre l'auteure dans son récit...

Ce livre est écrit de manière trop littéraire et peut-être aussi de manière trop personnelle et donc pas assez ouverte à tous.

Pour les novices en la matière comme moi, c'est beaucoup trop fastidieux de rester concentrés sur un tel récit !

J'ai ressenti un décalage avec l'auteure et j'ai donc eu beaucoup de difficultés à rentrer dans son univers.

Je pense simplement que je ne suis pas la cible de ce genre d'ouvrage. Il s'adresse plutôt à des personnes qui ont déjà l'habitude de lire des livres sur ces thématiques et maitrisent totalement le sujet.

Je connaissais le phénomène de l'obsolescence programmée mais ce livre m'a ouvert les yeux sur l'importance de cette arnaque organisée à grande échelle. Les auteurs dressent d'abord une définition de ce qu'est l'obsolescence programmée et abordent ses conséquences dans la société et au niveau de l'écologie. Dans une seconde partie il est question des solutions pour sortir de ce désastre environnemental qui pousse les gens à consommer pour faire marcher l'économie et remplir les poches des industriels.

Ce livre passionnant ouvre les yeux sur un phénomène difficile à contrer tant il est normalisé mais des solutions sont possibles. Si au niveau de la législation, l'obsolescence programmée reste difficilement prouvable, le consommateur peut changer ses habitudes d'achats et faire évoluer les choses à son échelle en devenant "acteur de sa consommation" et peut-être vivre plus simplement.

Je conseille vivement ce petit livre qui en 150 pages est capable d'éveiller les consciences sur un problème de société d'une très grande importance pour notre avenir et celui de la planète.

Après la lecture d’un jardin dans les Appalaches j’ai voulu en savoir plus sur les locavores. Ce guide m’a donné de nombreuses explications et de pistes pour changer notre mode d’alimentation et aller vers une consommation raisonnée.

Cela fait du bien de découvrir des expériences, de lire autre chose qu'une liste de ce qui ne va pas et de choses que l'on DOIT faire.



En lisant ce livre, j'ai pris conscience de ma difficulté à me poser pour observer, écouter, ressentir... C'est un exercice pas évident, mais grandement inspirant lorsque l'on arrive à le faire.



Le déroulé logique des chapitres entraîne le lecteur dans une réflexion personnelle sur ce qui fait son quotidien, sur ce qui est important. Une enquête qui fait réfléchir et nous pousse à agir sans donner de leçons !

Un guide très pratique pour pratiquer la collaboration dans l'alternatif !

Après une courte introduction et un mode d'emploi, ce livre recense les principales sources de sites internet concernant :

- l'habitat et le quotidien,

- le transport et le tourisme,

- l'éducation, le travail, la finance, les loisirs & les engagements.

A portée de clic grâce à internet, on trouve près de chez soi des réseaux permettant de consommer différemment, de se soutenir, de mettre en relation des personnes ayant des intérêts communs : sortir de l'économie conventionnelle et penser autrement.

Ces prestations peuvent être payantes comme il peut s'agir d'échanges, voire de dons.

Un exemple tout bête : si je pars en vacances, je peux facilement voir quelles sont les personnes près de chez moi qui seraient disposées à garder mon chat. En échange, je garderai le leur. Non seulement ça coûte moins cher qu'un établissement spécialisé, mais rencontrer la personne qui va s'occuper de celui que nous considérons comme un membre de notre famille (mais qui hait les transports) et savoir qu'elle aussi nous confiera son animal serait vraiment rassurant.

Pour mieux comprendre et cette nouvelle société qui se met en place, pour en apprendre plus sur la corévolution citoyenne et essayer de changer certaines choses autour de soi.

Les chapitres sur le monde de l’entreprise sont plus rébarbatifs mais ouvrent sur les enjeux de cette nouvelle économie.

Voilà un guide bien fait et documenté pour qui se sent concerné par l’avenir de la planète et le mieux vivre ensemble.



Après un bref chapitre pour comprendre cette nouvelle société de partage qui se met en place, les principales initiatives déjà en application sont détaillées et commentées par grands thèmes. Chacun peut y trouver son compte en fonction de ses envies.



A lire et pourquoi pas en tester certains…

Cet ouvrage part du constat qu'une tendance de fond se développe en faveur d'une économie du partage. Soutenu par plusieurs entités comme Ouishare ou Blablacar, cet ouvrage se veut un guide pédagogique pour présenter le monde de la consommation collaborative dans sa globalité.



Un premier chapitre pose les fondamentaux de ces nouveaux modes de consommation. Les chapitres suivants s'emploient à présenter les sites existants concernant l'habitat et la vie quotidienne, le transport et le tourisme, l'éducation, le travail, la finance, les loisirs et engagements.



Une grande topologie d'initiatives existantes sont regroupées par thèmes et présenter de manière synthétique. On peut découvrir un très grand nombre de sites permettant un nombre de choses aussi variées que l'équipement alternatif, le troc, les sites de partage de voiture, de logements, de repas, des modes alternatifs d'apprentissage, de travail, de financement, de divertissement ou d'engagement politique.



Ce manifeste en faveur d'une consommation collaborative est un guide pédagogique et bien fait permettant de découvrir les initiatives existantes. L'ouvrage propose néanmoins une vision angélique, s'extasiant sur chaque nouvelle initiative présentée sans aucun recul quant à l'évolution du projet dans le temps. Il se destine donc à des personnes qui veulent en savoir plus pour découvrir. Pour aller plus loin et bénéficier d'un recul critique, il faudra chercher un autre ouvrage.

On trouve dans ce livre une analyse de ce à quoi on s’expose, potentiellement, quand on veut se tenir informés. Comment le traitement de l’information par les médias (y compris internet) peut amener à la saturation mentale, au rejet de l’information et, paradoxalement, à une perte de sens, voire à la désinformation. On y trouve surtout des clés pour éviter ces écueils. Des avis d’experts (sociologues, enseignants, journalistes…), des analogies très justes pour comprendre que ce que nous absorbons entraîne un effet direct sur notre santé mentale… Et des conseils pour apprendre à faire un tri salutaire entre les informations, les bonnes et les moins bonnes.