-Léa, l’amour parfait, ça n’existe que sur Netflix, ajouta-t-il.
Arrête d’avoir trop d’attentes, de vouloir l’idéal absolu.
Le mec parfait, ça n’existe pas, mets-toi bien ça en tête, ce n’est pas parce qu’on t’a gavé de Disney et de contes de fée depuis toute petite que tu dois continuer à croire au prince charmant. Grandis un peu, merde !
À trop vouloir la lune, tu vas finir toute seule comme une conne.
Carmen avait verrouillé son cœur pour ne pas souffrir, et du même coup pour ne pas aimer. En restant prisonnière de son passé, elle menottait son avenir.
Chaque seconde porte un choix. Chaque instant est gage de liberté. Chaque journée est promesse d'espoir. Chaque étape est une occasion d'apprendre et de grandir. Le bonheur se crée, il ne s'attend pas. Il ne dépend pas d'un autre que soi. Il n'arrive pas "Quand on aura ça ou ça ". Il n'est pas tout rose sur un nuage blanc. Il appelle à accepter ce qui est. Il a son lot d'inconfort. Il passe pas des virages et des ronds-points. Par des vagues qui semblaient de prime abord trop hautes. Il se surfe. Il s'ose. Il se cultive. Il se danse. Et il se kidnappe... à chaque seconde.
Ça ne te fait pas peur : interrogation que l’on entend quasi-systématiquement quand on fait part d’un choix hors cadre, par exemple quand on annonce une rupture à 34 ans, un départ de job salarié, une reconversion tardive ou une séparation quand on a des enfants.
Il fallait se rendre à l'évidence: à leur amour manquait l'harmonie, cet accord magique qui fait qu'une union peut vibrer, s'amplifier, et composer naturellement du Brel si on aime Brel, du Johnny si on aime Johnny, voire du Mozart si on est mélomane.
Pour le coup, elle n'avait pas de mal à s'en foutre quand elle dansait. Elle laissait son corps prendre les commandes et se fondait complètement dans ses élans. Plus rien n'existait alors. Juste cet instant. Elle, la musique, son souffle.
Les gens avaient tellement tendance à confondre le faire et l'être et à coller des étiquettes en fonction du job annoncé.