AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Annick Kiefer (21)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le carnet de Lili

Finalement Annick Kiefer a pris le chemin de Saint-Jacques comme prétexte pour parler de deux femmes et de deux faits de société qui ne sont pas acceptables et qui sont souvent passés sous silence et gardés secrets au sein des familles. L’histoire de Clémentine est liée à la violence psychologique au sein du couple et celle de Lili à l’inceste et à la position de la fille-mère dans les campagnes françaises au milieu des années soixante.

Au fil des pages on comprend mieux le caractère de ces deux femmes à qui la vie n’a pas fait de cadeau. Et leur destin va basculer pour l’une dans l’acceptation de soi et pour l’autre dans les souvenirs du passé qui vont faire oublier le présent.

Commenter  J’apprécie          30
Le carnet de Lili

Ce roman pourrait être un magnifique roman... l'histoire, les histoires en fait, qui s'imbriquent et s'alimentent mutuellement ont une épaisseur, un intérêt qui n'attendaient que d'être portés par un style plus travaillé. Contrairement aux autres critiques, j'ai beaucoup apprécié les détails, les portraits, les descriptions de paysages et d'ambiances données par Annick Kiefer, mais je regrette que le roman n'ait pas bénéficié d'une relecture de qualité. Parce que, selon moi, il le méritait et le mérite toujours grandement. Les peintures psychologiques sont précises et, j'en suis persuadée, véridiques. Elles sont la substances de ce roman. Clémentine, Lili et les autres personnages sont leurs porteurs. Mais le ciment n'est pas au point... et ce qui aurait pu être magnifique s'écroule, comme "Chez Lili". [Attention à partir de ce point, des éléments révèlent l'histoire] Aux intéressants portraits psychologiques et sociologiques se heurtent incohérences, anachronismes, longueurs, irrégularités de style. On ne peut en effet imaginer que douze ans après avoir été abandonnée, une maison à moitié écroulée et dans laquelle on entre sans clef soit restée intacte, même au fin fond du Lot ; on ne peut pas décrire un débardeur et dire qu'il met en valeur "le galbe de ses jambes poilues" ; et on ne peut surtout pas concevoir qu'une femme visiblement très atteinte par la maladie d'Alzheimer, puisse poursuivre l'écriture de son cahier 20 ans après l'apparition des premiers signes de la maladie. Et pourtant, pourtant ces passages de confusion mentale me semblent tellement décrire ce qui se passe effectivement dans la tête des malades d'Alzheimer. Pourtant, il aurait juste fallu que Lili trouve enfin l'apaisement en confiant ses délires à Henri, Henri qui connaissait l'existence du cahier, Henri qui possédait une bibliothèque et savait donc ce qu'écrire veut dire, Henri qui était le seul à avoir pu réveiller en elle le sentiment de confiance ravi dans son enfance, Henri qui fut là jusqu'à la fin.

Je conclus par un doux rêve : que le Carnet de Lili soit réécrit, redécouvert, relu... par Patrick lui-même au coin du cantou avec une Clémentine revenue de Saint-Jacques, apaisée, réconciliée avec elle-même, et Morvane à leurs pieds... et surtout nous autres lecteurs.
Commenter  J’apprécie          20
Le carnet de Lili

Çà faisait longtemps que je n'avais pas lu un bouquin dont le style est aussi lourd. Quel dommage... Car l'histoire a des éléments très attrayants : les chemins de Saint-Jacques, une fille qui se bat contre le cancer, une histoire de famille à « reconstituer »... Mais franchement, toutes ces descriptions à n'en plus finir sur la couleur du ciel ou des paysages, c'est relou !!! Du coup, ça gâche un peu l'ensemble et on est vraiment tenté de « sauter » des passages d'autant plus que l'intrigue n'est vraiment pas difficile à dénouer...
Commenter  J’apprécie          20
Le carnet de Lili

Roman avec tous les éléments pour être profond; la remission, le divorce, l'introspection, le pèlerinage de St-Jacques, les abus sexuels, la maladie d'alzheimer... Les allers retours entre l'histoire de l'héroïne Clémentine et le carnet est plutôt sympa, mais le style est un peu lourd, il y a des descriptions un peu longues et peu utiles.
Commenter  J’apprécie          10
Le carnet de Lili

Première constatation : j’ai beaucoup aimé ce roman et je le recommanderai volontiers à tout mon entourage. Le style en est net et précis, plein d’émotion et nous fait découvrir des personnages qui n’ont pas été épargnés par ce qu’ils ont vécu.

L’héroïne est Clémentine, dévastée, élimée, ravagée par la vie qu’elle a affrontée jusque là. Telle une épave sur une plage paradisiaque, elle échoue dans un beau village authentique comme le Quercy en possède beaucoup.

Là, elle se trouve un trou de souris pour lécher ses blessures en compagnie de sa chienne et en évitant toute compagnie humaine. Ce trou de souris est une ruine d’hôtel laissée à l’abandon avec toutes les traces d’une vie arrêtée brutalement. Une ruine, cela lui va bien, elle qui est moralement dans le même état.

C’est là que Clémentine va découvrir le destin d’une autre femme qui tint l’hôtel naguère. Elle fut une femme dure, implacable, voire sadique, sans état d’âme dans sa façon de traiter son entourage, mais qui finira par découvrir le secret de son âme.

On trouve dans cette double histoire, de nombreux passages qui mettent en lumière nos complexes engendrant eux-mêmes des comportements stupides de méfiance ou de jalousie à l’égard d’autrui.

Et puisqu’on parle aujourd’hui beaucoup d’égalité entre les femmes et les hommes, ce roman ne fait que montrer un peu plus ce que peut engendrer la sujétion de celles-ci à un quelconque pouvoir masculin.

Commenter  J’apprécie          10
À la frontière : Malgré eux

J’ai lu « A la frontière. Malgré eux » très rapidement, impatiente de pouvoir reprendre ma lecture quand je devais l’arrêter.

Le côté historique romancé m’a beaucoup plu, j'ai appris énormément et pris plus conscience de tout ce qu'ont pu endurer les Alsaciens pendant l’annexion, la tragédie des « Malgré-nous », l’horreur du camp de Tambov, la fuite en Suisse de certains avec les conséquences que cela a pu avoir sur les familles, le courage, la lutte mais aussi les mesquineries, toutes les rancœurs des Alsaciens après la guerre … Annick Kiefer nous met face à la nature humaine, à sa bassesse comme à sa grandeur.

Je suis impressionnée par l’écriture, j'ai trouvé la psychologie des personnages très intéressante, leur enfance, leur vécu pendant la guerre, leur sensibilité. Je trouve que la description de Marcel est hallucinante, son histoire, ses pensées, sa relation avec son frère même si c'est dur.

La description de la vie dans le village de Roppensdorf pendant et après la guerre est précise, on se représente vraiment bien tout le village en émoi, la curiosité et les commérages des habitants lorsqu’une inconnue, Elisabeth, arrive dans le village quelques années après la guerre…

J’ai lu ce livre en même temps que mon père et nous avons beaucoup échangé du coup sur l’histoire de l’Alsace et sur le roman en lui-même.

Il y a tellement à dire, j'ai peur d'être très réductrice par rapport à tout ce que j'ai pu penser ou ressentir lors de cette lecture, une chose est sûre, cette lecture m'a donné envie d'en savoir plus…Je vais lire la suite au plus vite !

Merci à Annick Kiefer pour tout ce qu’a pu m’apporter la lecture de « A la frontière. Malgré eux ».

Commenter  J’apprécie          10
À la frontière : Malgré eux

Très belle plume, beaucoup de finesse et de profondeur, une pointe d'humour à travers le français écorché par l'accent si spécifique. On y trouve également un regard sans complaisance mais tellement juste pour relater cette histoire ô combien difficile et souvent incomprise par les Français "de l'intérieur". Lorsque vous tenez le livre en mains, vous ne le reposez qu'à la dernière page tant il vous retient. Annick Kiefer est une auteure à suivre, elle nous avait déjà gâtés avec "le carnet de Lili" et nous fait voyager du Lot à l'Alsace. Impatiente de découvrir la ou les suite(s).
Commenter  J’apprécie          10
Le carnet de Lili

C'est certain, avec ce scénario, ces enjeux, ces personnages, je tenais entre mes mains un livre qui promettait d'être bon et intense.

Malheureusement, j'ai été assez déçue. C'est en premier lieu le style qui m'a déplu. Trop ampoulé, trop indirect, avec des descriptions un peu surfaites. J'ai eu la sensation que le style n'était pas le même du début à la fin, donnant une impression de produit non fini. Et lorsque Lili prend la plume, le style au départ assez brut, qui vient contraster avec le récit central, devient de plus en plus neutre. C'est dommage. Je suis rarement gênée par un style d'écriture. Là, j'ai eu un peu de mal à m'accrocher.

Par ailleurs, sans dévoiler l'intrigue, j'ai trouvé qu'il y avait trop d'incohérences dans l'histoire, ou de détails incongrus, voire peu crédibles.

La morale de l'histoire parait enfin un peu creuse, malgré le potentiel de la situation.

Au final, ce livre se laisse lire, mais il faut faire preuve d'indulgence, accepter ses imperfections, et tirer le meilleur de ses atouts : des personnages décrits avec une épaisseur psychologique intéressante, des enjeux bien posés et riches, un parallèle de récits qui vient mettre en lumière les parcours des personnages.
Commenter  J’apprécie          11
Le carnet de Lili

Normalement être publié aux éditions Nouvelles Plumes est un gage de qualité. Il faut dire que c’est un comité de lecteurs qui détermine si le roman doit être publié. Ici, il y a tous les éléments pour me captiver : Clémentine se bat contre un cancer, un mystérieux journal, une vie qui se révèle au fils des pages et des secrets de famille. Au début, je pensais pouvoir le lire d’une traite. Il est plus facile à digérer en lisant petit bout par petit bout. L’inconvénient est que j’ai eu envie par moment d’abandonner la lecture ou de sauter des passages. Clémentine réfléchit trop et fait trop d’introspection. Parfois les allers-retours entre la vie de la jeune femme et le cahier est lassant. L’écriture est trop lourde même pour traiter de thèmes comme les traumatismes de l’enfance et leurs conséquences ou l’évolution de la maladie. La façon d’écrire de Lili est trop détaché et incohérente, mais pas assez pour faire croire qu’une malade d’Alzheimer écrit. Le secret de Patrick ne dure pas longtemps. La fin du roman est trop ouverte. Cela accentue le sentiment de déception que j’ai eu tout au long du roman. Je ne recommande pas cette lecture.
Lien : http://les-lectures-d-eden.b..
Commenter  J’apprécie          10
Le carnet de Lili

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit, car j'ai trouvé parfois le style un peu pesant (cf citation), mais heureusement, ça s'est arrangé par la suite.



Quelques anachronismes aussi ; par exemple, à un moment, il est fait allusion à des problèmes comme les déchets toxiques dont je ne suis pas sûre qu'ils aient été une préoccupation dans les années soixante.



Le roman est composé d'un aller-retour entre l'histoire racontée dans le carnet de Lili que découvre Clémentine, et ce que vit Clémentine à ce moment-là (rémission d'un cancer, tournant dans sa vie...). Patrick va entrer dans sa vie et l'obliger à "avancer", personnage parfait qui lui souffle les bonnes pistes à emprunter. L'intrigue est un peu "téléphonée" : on comprend vite qui est Patrick et ce qu'ont vécu Lili et sa soeur. Quant à l'écriture des dernières années du journal, je doute un peu qu'une malade atteinte d'Alzheimer puisse écrire avec un tel recul sur soi et avec une telle précision.



Tout ça pour dire que je suis allée au bout du livre, mais sans réel entrain...
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
Commenter  J’apprécie          10
Le carnet de Lili

eh bien ,en voilà une bonne surprise due au hasard. ce très beau roman met en parallèle deux destins de femmes que j'ai pu aimer ou détester tour à tour, puis suivre avec émotion jusqu'à la fin. J'aurais aimé comme l'héroïne errer dans l'auberge abandonnée, découvrir les fameux carnets et les dévorer, errer dans les villages de pierre du Lot et goûter à tous ces plats du terroir. Les descriptions des lieux, des personnages et de leurs tourments sont très bien écrites. Même ces terribles carnets dont l'auteure nous laisse le choix de parvenir ou non à leur destinataire. Un excellent moment que je vais partager avec d'autres lecteurs. Un point en bémol: parfois trop féministe et réducteur avec ces vilains hommes, sauf le beau brun barbu aux yeux de braise véritable gourou du pardon de soi même et des autres.
Commenter  J’apprécie          00
Le carnet de Lili

J'ai déjà lu ce livre il y a quelques années. Je me rappelle juste l'avoir beaucoup aimé... mais rien de plus!



D’où l'intérêt d'ailleurs d'avoir créer un blog pour garder traces de mes lectures!



Un vrai bon moment de lecture, agréable et dépaysant malgré les souffrances de Lili qu'on aimerai vraiment pouvoir aider! Comme les séquelles de l'enfance peuvent parfois détruire une, voire même plusieurs vies...
Commenter  J’apprécie          00
Le carnet de Lili

Un bon roman qui se lit facilement et rapidement, sans prise de tête. On suit la protagoniste principale tout le long de son chemin de pèlerinage, ainsi que dans son cheminement intérieur vers un retour vers les choses essentielles de la vie et de l'acceptation de son trouble passé. Un aller-retour dans le monde de l'enfance et la réalité adulte, avec une once de romance.



En bref, une très belle découverte littéraire à faire découvrir !
Commenter  J’apprécie          00
Le carnet de Lili

( 10/07/2015 )



" Le carnet de Lili " de Kiefer Annick est rentré en résonance avec moi. Clémentine, son héroïne, est venue à ma rencontre et avec elle, au fil des pages, j'ai pris le chemin de Saint - Jacques de Compostelle pour comprendre que je devais le terminer sur l'île de Tenerife :-). Son sac à dos et sa chienne Morvane m'ont fait comprendre à quel point j'avais moi aussi besoin d'aller à la rencontre de la nature pour commencer à me reconstruire sur mes bases à moi et pas celles qu'on attendait de moi...



C'est dans les pages de cette belle histoire que j'ai commencé à réécrire la mienne. Clémentine cherchait à retrouver le chemin qui menait à elle et à son corps après un cancer. Moi, je cherchais juste à me trouver après m'être tellement perdue... Ensemble, nous nous sommes arrêtés dans un petit village de Marcilhac. Clémentine est tombé sous le charme d'un vieil hôtel abandonné. Plus que des ruines, c'est un lieu qui est resté en l'état, comme si les propriétaires et les clients l'avaient quitté la veille, à la suite de la foudre. Une histoire était comme en suspend... Il n'en fallait pas plus à Clémentine pour piquer sa curiosité et pour décider d'aller à la rencontre de l'histoire du lieu... Le hasard se prend au jeu et l'amène à découvrir la cachette du carnet de Lili, la dernière propriétaire. Pendant que Lili nous compte sa vie au jour le jour dans la rudesse de sa vie et de son caractère, Clémentine recommence à vivre dans plus de souplesse et de douceur parmi le monde des Hommes... Elle réapprend à se lier aux autres et en retour, c'est à elle qu'elle se lie... Mais le journal de Lili ne va pas s'arrêter - là dans ses effets!
Commenter  J’apprécie          00
À la frontière : Malgré eux

Une très belle histoire qui donne envie de lire la suite
Commenter  J’apprécie          01
Le carnet de Lili

:-) je l'ai lu d'une traite, j'ai apprécié la beauté de l'écriture, l'intrigue, et les notes d'humour
Commenter  J’apprécie          00
À la frontière : Malgré eux

On connait tous déjà, un peu, l'histoire des "Malgré nous", ces Alsaciens et Mosellans enrôlés de force dans l'armée allemande après la défaite de 1940 et l'entrée des soldats d'Hitler en France ; la préface de l'historienne Marie-Claire Vitoux le rappelle, ce sont 130 000 jeunes hommes qui furent incorporés dans la Wehrmacht puis après 1944 directement dans les Waffen SS. Et certains ont participé "malgré eux" donc, à des exactions telle celle d' Oradour-sur-Glane...



" Il faut marteler toujours et encore cette vérité : l'Alsace a été, pendant cinq années, soumise à une entreprise totalitaire." (p8)



Et M-C Vitoux de préciser : "Les historiens des totalitarismes savent... que leur écriture est impuissante à rendre justice à toute la complexité des destins et à rendre compte des souffrances individuelles et collectives. Alors, oui, le roman peut être un autre discours de vérité..." (p9)



Ce premier tome de "A la frontière" est particulièrement intéressant parce que justement situé à hauteur d'homme, d'homme ordinaire dans sa vie quotidienne ; ce sont des hommes et des femmes d'une Alsace blessée dont l'auteure parle ici, des destins qui s'entrecroisent passant d'un pays à un autre, d'une langue à une autre, tout en restant sur les mêmes terres.



En suivant Elisabeth qui cherche ce que son petit frère Charles, disparu pendant la guerre, a pu devenir, l'auteure veut éclairer une période particulière, l'évasion et l'arrestation de jeunes hommes en 1943 ; pourquoi "évasion" ? Parce qu'ils se considéraient en territoire occupé et pensaient que c'était leur devoir d'en partir et de passer en Suisse.

A travers le destin de cette jeune femme qui a eu une enfance peu heureuse et très pauvre, qui s'est réfugiée dans les études et élevée au-dessus de sa condition en devenant institutrice, c'est toute l'histoire de cette région qui est tracée. Elisabeth a quitté les siens en 1939 et est revenue seulement dix ans plus tard dans sa région de Mulhouse ; son père lui raconte alors leur exode obligé vers le Périgord, sans leur fils Charles, puis leur retour en terre occupée quelques mois plus tard.

" Les gens ne comprenaient pas notre dialecte et nous prenaient pour des Boches. Est-ce notre faute, à nous Alsaciens, si la France et l'Allemagne se sont sans arrêt battues pour notre sol comme deux chiffonnières ? Nous, on a parlé le Hochdeutsch depuis 1871. On a dû renier le français quand l'Allemagne nous a annexés ; ensuite, ce sont les Français, après la victoire de 18, qui ont refusé qu'on s'exprime en allemand." (p28)



Et Charles, le petit frère anormal, qu'elle a tellement honte d'avoir abandonné ? Comment le retrouver ? A partir de cartes envoyées régulièrement par l'homme qui avait hébergé Charles à Roppensdorf au début du conflit et du fait que ses parents pensent qu'il aurait fait partie d'un groupe de réfractaires qui a tenté de passer la frontière pour éviter l'incorporation forcée dans l'armée du IIIème Reich.



D'anciens amis qui se sont divisés en deux camps pendant la guerre, elle apprend comment s'est déroulée la vie au village sous l'annexion ; puis elle part à Roppensdorf où elle a appris que Charles avait suivi une fille dont il était amoureux et c'est là qu'elle saura ce qui est arrivé à son frère et à d'autres garçons de ce groupe d'évadés, "les 17 de Ballersdorf"...



Complexité des destins dans une partie douloureuse de l'Histoire... l'auteure a réussi son pari de nous informer suffisamment et en profondeur sur cette période et cette région particulières pour que l'humain transparaisse et que la situation soit bien vue dans tout son ensemble.
Commenter  J’apprécie          00
À la frontière : Ce qu'elle a fait d'eux

Aucun regret, bien au contraire, ce 2e tome enrichi et donne encore plus de densité aux personnages et à l'histoire. Après la lecture des livres, on ne peut que se réjouir de la construction européenne et avoir une pensée émue à l'égard de tous ceux qui ont vécu cette période.
Commenter  J’apprécie          00
À la frontière : Ce qu'elle a fait d'eux

Que de douleurs intériorisées par ceux qui ont vécu à la frontière pendant et après la dernière guerre. Les familles déchirées, parfois décimées côtoient la culpabilité de ceux qui ont fui l'occupant pour défendre leur pays, au détriment de ceux qu'ils aimaient. La problématique du choix ... Qu'aurions-nous fait à leur place ? Et au milieu de tout cela, une approche très sensible de la relation au handicap qui rend cet ouvrage particulièrement attachant.
Commenter  J’apprécie          00
À la frontière : Malgré eux

Une belle écriture pour évoquer l'histoire douloureuse de l'Alsace et le choix impossible auquel était confrontée sa jeunesse durant l'annexion de fait: l'incorporation de force, la tragédie des "malgré-nous", la fuite en Suisse avec ses risques et ses conséquences...

À découvrir absolument!

Je vais entreprendre la lecture du 2e tome.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Annick Kiefer (59)Voir plus

Quiz Voir plus

My hero academia

Comment s'appelle le personnage principal

Bakugo
Izuku
Ochaco
Shoto

7 questions
256 lecteurs ont répondu
Thème : My Hero Academia - Intégrale 01 de Kôhei HorikoshiCréer un quiz sur cet auteur

{* *}