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Critiques de Anthony Buckeridge (11)
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Bennett au collège

Bennett, c'est un peu ma madeleine de Proust. J'ai lu la série au collège et je tenais justement, au risque d'être déçue, à sentir à nouveau ce plaisir de lire cette littérature de jeunesse. Eh bien, je ne suis pas déçue du tout ! Je suis très agréablement surprise car le texte est de haut vol. Bien sûr, on n'est pas dans du Balzac (tant mieux ! ) Mais quand même ! Vous n'êtes pas sans ignorer que la bibliothèque rose aujourd'hui a été remaniée afin que nos chères têtes blondes puissent lire les mêmes textes que nous, les contraintes grammaticales en moins. Visiblement, celui-ci (mon exemplaire date de 1989, ceci expliquant cela) a échappé à cela. Le passé-simple est toujours là et n'a pas laissé place à du présent ou du passé-composé comme dans Le Club des Cinq (je dis ça, je dis rien).



Bennett au Collège est le premier roman de la série. On y découvre ce personnage de dix ans, à la fois farceur et attachant, pas méchant pour un sou, un brin maladroit... qui va, de ce fait, donner du fil à retordre à ses professeurs, notamment Messieurs Carter et Wilkinson. Accompagné de son camarade Mortimer, il va réveiller le collège de Lindbury.



On appréciera les notions qu'un enfant pourra apprendre dans ce livre (latin, histoire, géographie) ainsi que l'humour qui ponctue le texte.
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Bennett et sa cabane

Enfant, j'aimais beaucoup ce roman qui avait déjà un petit air ancien.

Je frémissais et je m'amusais des idées de Bennett et de ses amis dont les idées tournaient toujours mal.

J'ai été heureusement surprise de constater que le roman plait encore aux enfants.
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Bennett et sa cabane

Qui n’a rêvé, enfant, de construire une cabane dans un bois, afin de jouer aux cow-boys et aux voleurs ou tout simplement pour s’isoler et lire en toute tranquillité. Ou toute autre occupation qui vous paraissait intéressante même si ce n’était pas du goût des parents.



Grand événement au collège de Linbury, événement exceptionnel même, puisque le directeur de l’établissement a autorisé ses élèves à construire des cabanes, comme bon leur semblait, dans les bois près de l’étang.



A l’aide de bouts de bois, de roseaux et autres matériaux de récupération dont un vieux morceau de gouttière qui doit leur permettre à servir de périscope ainsi que de ventilation, Bennett et son copain Mortimer construisent leur ouvrage, dont ils sont fiers. Les autres élèves se débrouillent comme ils peuvent. Un peu la fable du Loup et des trois petits cochons.



Mais bientôt une épidémie d’oreillons oblige quelques-uns des jeunes collégiens à rester au lit, dont Bromwich l’aîné. C’est vraiment dommage, surtout pour César, le poisson rouge de Bromwich qui tourne dans son bocal… comme un poisson dans un bocal. L’animal aquatique est confié à Bennett et afin de lui faire prendre l’air, il décide de le promener dans l’étang dans un filet à papillons. Une initiative quelque peu malheureuse qui se transforme en un véritable dégât des eaux. Le costume de Bennett est enduit de boue.



Mais il faut quand même assister aux cours de géométrie de Monsieur Wilkinson, Wilkie pour les intimes, et cela manque d’amusement.



Heureusement d’autres divertissements sportifs sont prévus au programme dont un entraînement à ce jeu fort prisé des Britanniques mais aux règles incompréhensibles, le jeu de cricket. Mortimer n’est pas un expert dans le lancer de balle, pourtant Bennett tente de lui expliquer comment se débrouiller. Et inévitablement, alors qu’ils n’auraient pas dû se trouver près du potager du directeur de l’établissement, la balle passe par-dessus la petite haie et atterrit sur la vitre de la serre aux concombres. Une façon comme une autre de briser la glace.



La vitre est brisée et Bennett est obligé de s’arranger pour la remplacer. Ce qui n’est pas une mince affaire. De plus, un général qui a fréquenté le collège il y a déjà fort longtemps, décide d’y inscrire son petit-fils. Il est accompagné de Roger, le gamin en question, et de la mère de celui-ci. Or cette brave dame au cœur sensible a trop souffert dans son enfance d’une règle scolaire stricte et elle souhaite que son fils ne subisse pas les mêmes épreuves. Car le directeur s’est arrangé pour que ses collégiens se tiennent comme de petits singes savants, briqués de la tête au pied.



Roger est turbulent et il est placé sous la garde de Bennett et de Mortimer, ce qui n’était pas le meilleur choix.







Le ressort humoristique tient souvent dans les situations, désopilantes pour le lecteur mais malencontreuses pour les protagonistes, mais également dans les quiproquos et les malentendus. Malentendus amplifiés par l’inattention de l’interlocuteur ou par son impatience, l’empêchant d’écouter jusqu’au bout les explications fournies et donc se forgeant une opinion erronée.



Pas aussi délirant que certains Bennett, ce roman s’inscrit dans une veine très joyeuse, donnant même presqu’envie de retrouver sa jeunesse et ses années d’adolescence dans un internat. L’ambiance est soignée et l’on retrouve une description savoureuse des enseignants avec le Grognon et le Tolérant, l’Obtus et le Compréhensif, un directeur parfois un peu dépassé par les événements, et l’animosité ou la franche camaraderie entre condisciples.






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Bennett et ses grenouilles

Pensionnaires au collège de Linbury, Bennett est le président-détecteur général (P.D.G) du club de sciences naturelles qui compte sept membres. Garçon débrouillard, curieux et inventif, Bennett suivi par son ami Mortimer, secrétaire général-archiviste, se met dans des situations cocasses qui lui attire les foudres du directeur. J'ai passé un moment sympathique avec cette lecture qui s'adresse à des jeunes. Ecrite dans les années 70, on peut apercevoir dans cette histoire les anciennes méthodes d'écriture (plume, encrier, buvard) ainsi que la politesse et le respect ici... "so british" !
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Bennett et Mortimer

Je me souviens d'avoir beaucoup ri à la lecture, pourtant ancienne, de ce livre pour enfants.
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Bennett et sa cabane

Un texte simple, une histoire simple où de jeunes pensionnaires enchainent, malgré eux les petites bêtises. Et plus ils essaient de réparer/cacher celles-ci, plus la situation tourne à la catastrophe. Amusant.
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Bennett au collège

Oui au collège, Benett, la bibliothèque verte, mais c'est surtout la découverte de ce monde anglais, si proche et si différend. J'adorai cette série.
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Bennett et sa cabane

A l'époque de sa sortie, cette lecture était pour la plupart des ados une toute première incursion dans le monde scolaire britannique, et les pensionnats nous inspiraient un drôle de mélange de répulsion et de fascination. Bennett et Mortimer, très anglais finalement, s'en tiraient malgré tout plutôt bien !
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Bennett au collège

Bennett, Mortimer, Monsieur Carter, et les ouin-ouin de Wilkie, que du bonheur supersonique! Tip-top !



Un éclat de rire à chaque page dans un collège au charme désuet qu'on aurait tous aimé fréquenter.



Les livres Bennett, c'est le pensionnat anglais qui fait rêver avec son uniforme et ses rituels, ce sont les années 60 et l'insoucience d'une enfance idylique libérée de l'autorité parentale, c'est le petit village ou tout le monde se connaît.



Ce sont surtout des (més)aventures loufoques et drôles, sans prétention, et sans autre message que "Profitez de vos années d'école pour vous amuser, les enfants!"



A lire à tout âge et à offrir à tous les enfants à partir de 9 ans!
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Bennett et son piano

Comme pour Bennett et la roue folle, le titre de ce roman n’est pas tout à fait conforme au titre originel, Jennings as usual, qui aurait dû se traduire par Bennett, comme d’habitude, Jennings étant le patronyme britannique du jeune héros de cette série. En effet le piano ne figure que dans certains chapitres alors que l’idée principale réside dans les initiatives, souvent catastrophiques, du garçonnet dans ce pensionnat de Linbury.



Parmi les distractions extrascolaires proposées aux soixante-dix pensionnaires du collège, le bricolage arrive en bonne tête avec la construction de modèles réduits et le jardinage. Et Bennett s’est mis en tête de construire un téléphone artisanal afin de pouvoir communiquer avec ses amis, et plus particulièrement avec Mortimer.



A l’aide de deux boites en métal, fournies aimablement par l’un des professeurs, et un bout de ficelle, il confectionne son téléphone et ça maaarche ! Mieux que les inventions de Gaston Lagaffe !



Tout comme Gaston Lagaffe, Bennett enchaîne les bévues, et parfois ses propos prêtent également à des interprétations ambigües, plus particulièrement de la part de M. Wilkinson, l’un de leurs professeurs. Et les situations souvent burlesques se suivent comme les chenilles processionnaires, au détriment de Bennett, de ses camarades ou des professeurs.







Les malentendus sont nombreux entre les divers protagonistes, ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on ne permet pas à l’enfant d’aller jusqu’au bout de ses explications, qu’on l’interrompt alors qu’il n’a pas fini de raconter ce qui vient d’arriver, ce qu’il souhaite faire ou à quel problème il est confronté. Un problème qui n’est pas irrésoluble à condition qu’il s’exprime en toute confiance.



Malgré le texte de la quatrième de couverture qui affirme qu’il y a un éclat de rire à chaque page, ce roman est plaisant à lire même si l’on ne rit pas tout le temps, des fois à peine sourire devant les mésaventures de Bennett. De même, il est écrit « Attendez un peu de l’entendre interpréter au piano, d’une manière tout à fait inattendue, un célèbre menuet de Beethoven !... Bon, pour l’entendre, il faudrait que ce soit un livre audio, mais on l’imagine très bien, accumulant quelques fausses notes, ou ne suivant pas le rythme, sauf… quand ayant une mission à effectuer en urgence, il laisse son ami Mortimer dans la salle de musique, seul, le remplacer en alimentant un électrophone diffusant le fameux morceau musical.



Une aimable récréation entre des romans noirs parfois déprimants et il est bon de se changer les idées, à l’aide de romans humoristiques et de se replonger dans des lectures de son enfance.
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Bennett et la roue folle

Destinés plus aux préadolescents qu’aux enfants, la série Bennnett de l’Anglais Anthony Buckeridge connut vingt-quatre épisodes dont vingt-deux furent traduits en France.



Cette série est résolument placée sous le signe de l’humour, un comique de situation mais également ponctué de quiproquos à cause d’une incompréhension entre les propos des élèves, et particulièrement de Bennett, et des adultes, le plus souvent Monsieur Wilkinson, l’un des professeurs de la Troisième Division du collège de Linbury, près de Dunhambury, deux petites villes imaginaires du Sussex.



Le plus souvent, Bennett et son ami Mortimer, onze ans, sont opposés dans des situations comiques qui risquent de s’envenimer à Wilkinson, dit Wilkie par les élèves, lequel est assez soupe-au-lait et ne comprend pas toujours soit ce que veulent dire les deux enfants, soit ce qu’ils veulent entreprendre ou ont déjà réalisés en toute bonne fois. Les autres professeurs, Carter et madame Smith, prennent les situations avec bonne humeur, déminant les imbroglios, et n’en tiennent aucune rigueur aux gamins qui gaffent, souvent involontairement.



Et chaque chapitre est autant de petites scènes, parfois désopilantes, souvent cocasses, mais dont ne se rendent pas compte les acteurs.



Tout débute lorsque pour son Noël Bennett se voit offrir par sa tante un carnet rouge dans lequel il doit consigner quotidiennement ce qu’il fait de ses journées. La carotte pour tenir régulièrement son journal étant un beau billet de cinq livres à la fin de l’année. Seulement, ce carnet étant confidentiel, Bennett trouve une astuce : écrire à l’envers. Seul Mortimer est dans la confidence de ce code.



Une interrogation d’histoire est prévue avec M. Wilkinson, le peu sympathique professeur et Bennett en est malade. Mentalement et physiquement. Il est soigné par Mrs Smith qui prend sa défense auprès du prof acariâtre et en remerciements Bennett veut lui offrir quelque chose. Mais quoi, telle est la question.



Alors il se rend en compagnie de son ami Mortimer à Dunhambury mais avec seulement cinquante pence en poche, les possibilités sont réduites. D’autant que l’argent file vite, location de vélos pour se rendre à la petite ville, obérant partiellement leur pécule. Mais Mortimer n’a jamais fait de vélo, hormis ceux munis de stabilisateurs. Et comme les vélos sont dans un médiocre état, le parcours est jonché d’incidents.



L’attrait de la fête foraine, l’achat d’un cornet de frites, et le passage au stand de tir est quasiment néfaste au reliquat de leur bourse. Et si par un heureux hasard, Bennett gagne une coupe en verre taillé, celle-ci est brisée lors du retour. Et la roue folle me demanderez-vous, avec pertinence. L’épisode se déroule un peu plus tard. Bon, d’accord, allons-y tout de suite, et ne perdons pas de temps en chemin, malgré les autres scènes drôlatiques qui s’intercalent.



La suite ci-dessous :
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