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Critiques de Anthony Summers (13)
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Le plus grand salaud d'Amérique

Biographie de John Edgar Hoover (1895-1972), directeur du FBI pendant 48 ans, de 1924 à sa mort en 1972.



Cet homme a servi sous huit présidents, de Coolidge à Nixon, en n'ayant pour seul et unique but que de servir sa propre personne. Il fut encensé, enterré comme un héros, aimé des américains puis haï, détesté et reconnu comme un personnage maléfique, manipulateur, calculateur, froid, sans scrupule quant-aux remords, regrets et culpabilité ce sont des mots qui ne faisaient pas partie de son vocabulaire.

Homosexuel notoire, amant de Clyde Tolson, directeur adjoint du FBI, il méprisait les homosexuels et les harcelait, prenant bien garde de garder sa propre sexualité secrète, secret de polichinelle car c'est ainsi que la mafia le tenait, notamment avec des photos de lui déguisé en femme. Il aurait eu du sang noir dans les veines, dilué avec le temps et bien que de type caucasien il était brun de peau et, là de même, de son propre chef tant les afroaméricains que les sinoaméricains, s'il y en eut au FBI, ils étaient cantonnés aux tâches de domesticité et non sur le terrain comme de vrai agents. Les noirs étaient selon ses propos uniquement susceptibles de servir de domestiques. Il fallut attendre Bob Kennedy pour que ce dernier, ministre de la justice oblige Hoover à enrôler des noirs au sein du FBI.

De sa vie il n'a jamais payé ni un restaurant ni un séjour à l'hôtel, chaque personnage important (y compris des inconnus), de simple fonctionnaire au président était fiché, conversations enregistrées, photographié, le tout classé dans les fameux dossiers de J. Edgar et; de ce fait lui étant redevable acquittait la note.

Hoover déclarait que le crime organisé n'existait pas en Amérique ce qui lui faisait bénéficier des largesses des affranchis de la mafia notamment pour les courses de chevaux truquées. Hoover et Tolson jouaient, parfois très gros, si leur cheval arrivait, ils encaissaient, si, par hasard le tuyau était crevé, les paris étaient remboursés. De même avec les riches pétroliers texans, Hoover investissait et récoltait les bénéfices si un gisement était découverts, a contrario, l'investissement était remboursé. Son salaire était ainsi son argent de poche. Il laissa un héritage considérable à Tolson. Il obtint de Lyndon Johnson de pouvoir continuer sa carrière après 70 ans, date de mise à la retraite des fonctionnaires aux Etats-Unis, de même Nixon lui accorda une retraite (qu'il ne prit jamais) équivalent à son salaire de directeur.

Pour agir ainsi il fallait qu'il tienne ses cibles par les choses, ce qui était le cas. Seul Truman l'ignora et passait systématiquement pas le ministre délégué pour s'adresser à Hoover, suprême affront la Maison-Blanche lui fut interdite du temps de ce président, apparemment, sans tâche. Bob Kennedy essaya de même, mais les frasques de son frère ainsi que les siennes après l'accident vasculaire de leur père, firent et, notamment avec l'affaire Monroe, que le directeur du FBI reprit l'ascendant sur les Kennedy.

il eut connaissance par un agent double, Popov, de l'attaque de Pearl Harbour. il n'en tint pas compte et n'avisa pas Roosevelt, d'où 2400 morts, 1200 blessés et la destruction partielle de l'aviation américaine. Il fut à l'origine du suicide de Jean Seberg dont le mari romain Gary le traita d'ordure.

Bref un personnage peu ragoutant qui fit énormément de mal à son pays et qui mérite amplement de titre du plus grand salaud d'Amérique.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le plus grand salaud d'Amérique

Frappé par la critique de Tiguidou du Canada sur cet ouvrage relatif à John Edgar Hoover, se déclarant offusqué que des bâtiments publiques aux États-Unis portent aujour'hui toujours son nom, je me suis penché sur les livres traitant de lui et décidé d'écrire une critique à mon tour, bien que le personnage m'écoeure. Sur l'ancien grand manitou du FBI le nombre de livres est pléthorique, sans compter ceux rédigés par ses sous-fifres en son nom et à sa gloire exclusive. En ayant lu plusieurs, je me limite ici à deux, qui existent en français : celui d'Anthony Summers, 'Le plus grand salaud d'Amérique' (dont le titre en français est malencontreux et tendentieux par rapport à l'original plus neutre 'Official and Confidential, the Secret Life of J. Edgar Hoover') et l' ouvrage de Marc Dugain 'La malédiction d'Edgar'.



L'ouvrage de Dugain est bien sympathique et j'admire son initiative et surtout son courage d'aller à contre-courant de ce qui est su jusqu'à présent et continue d'être révélé sur ce personnage hautement controversé. Présenter Hoover dans une lumière de jour 'rose' , lui qui vivait et intriguait à l'ombre, ne m'a guère convaincu, malgré les qualités romanesques incontestables de son auteur. Ce que je reproche à ce livre, c'est qu'à force de tout vouloir relativer, on arrive à un résultat qui s'inscrit en faux par rapport à la triste réalité.



Il y a 2 questions fondamentales qu'on peut se poser, si l'on veut cerner le personnage : d'abord comment a-til fait pour arriver à devenir le chef omnipuissant du FBI et ensuite et surtout, comment s'est il débrouillé pour s'y maintenir pendant presqu'un demi siècle (de 1924 à 1972 pour être plus précis) jusqu' à sa mort ?



A la première question, il convient de noter qu'il a fait du beau travail, au ministère de la justice, en faisant arrêter des espions nazis aux États-Unis et qu'il a eu beaucoup de mérite en contribuant à la création d'une agence fédérale de police, indispensable pour mettre fin aux passages trop faciles des frontières intérieures du pays par gangsters et bandits.



C'est en répondant à la 2ème question que les choses deviennent moins limpides. En effet, bénéficiant de son tremplin à la tête de ce FBI, il a commencé relativement vite à faire de l'excès de zèle en faisant arrêter de soi-disant ennemis politiques ou plutôt des personnes qui ne partageaient pas ses convictions, somme toute, assez restrictives pour ne pas dire primitves, comme par exemple, l'expulsion brutale de la lituanienne juive, Emma Goldman, et 248 autres accusés d'être des anarchistes visant la destruction même de l'Etat. Ensuite, ce fut le tour des communistes et le regrettable épisode du sénateur Mccarthy, autre personnalité peu recommandable.



Pourtant c'est surtout du temps des Kennedy John et Robert, que ses agissements sont devenus carrément inacceptables. Je ne l'accuse nullement d'avoir trempé dans leur mort violente, ce serait un pont trop loin, mais ses intrigues discutables ont contribué à créer un climat de haine qui a favorisé leurs fins tragiques. Tout comme celui de Martin Luther King, d'ailleurs. Son attitude radicale et manoeuvres équivoques lors des luttes raciales constitue une autre page, dont il pourrait difficilement se vanter.

Si donc ce fasciste a réussi à se maintenir à son poste, dont le pouvoir est inimaginable pour nous autres Européens, cela a été avant tout le résultat de sa manie de constituer des dossiers secrets sur tout le monde en vue, membres du Congrès et du Sénat, gouverneurs et présidents. Prétendre que cet administrateur modèle faisait cela uniquement par souci du devoir, relève des fables dignes de Disneyland.

Quest-ce qu'il avait besoin d'en faire sur Harry Truman, protesestant pratiquant, bon père de famille et homme sans histoires ?



C'est avec John Kennedy, coureur de jupons notoire (ce qui n'est pas un crime, même en Amérique), que la démesure de Hoover n'a plus connu de freins. Qui ne se rappelle pas le sort de la belle infortunée Marilyn Monroe ? Il est vrai que son frère, Robert, ministre de la justice, voulait déloger notre grand commis d'État. En plus, ses relations particulières avec les 'capi mafiosi', tels Lucky Luciano, Vito Genovese etc..sont pour le moins douteux.



Bref, si je recommande le roman de Marc Dugain, c'est pour ses qualités littéraires. Ceux qui sont, en revanche, intéressés de se faire un jugement propre sur cet énigmatique Hoover, auront besoin de lire un ou plusieurs autres ouvrages sur lui. Et pourquoi pas commencer avec celui d'Anthony Summers, cet Irlandais, finaliste du prestigieux Prix Pulitzer, et l'auteur de nombreuses biographies faisant autorité, allant du dernier tsar, Nicolas II, en passant par Richard Nixon à Frank Sinatra et Marilyn Monroe.





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Les vies secrétes de Marilyn Monroe

Une énième biographie de Marilyne agrémentée de quelques documents et photos. Comment dire si cette biographie est bonne ? Il y en a tellement, où sont les vérités ? Nous ne le saurons certainement jamais. Néanmoins cette biographie est assez complète et ses 500 pages se lisent vite. Gros bémol : un photo de Marilyn sur la table d'autopsie, était-ce vraiment nécessaire ? Je ne pense pas qu'elle aurait voulu qu'on la voit comme ça :-(



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Les vies secrétes de Marilyn Monroe

sa été une bonne lecture

pour découvrir qui étais marilyn monroe

je vous conseil ce livre
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J.E. Hoover confidential

J. E. Hoover a été directeur du FBI du 10 mai 1924, quand l'organisme gouvernemental n'était alors que le Bureau d'Investigation, jusqu'au 2 mai 1972. Quarante-huit années de l'histoire des Etats-Unis ( soit au jour de sa mort, près d'un quart de l'histoire totale du pays) durant lesquelles Hoover a servi et a été en conflit ave huit présidents de Calvin Coolidge à Richard Nixon en passant par son homonyme prénommé Herbert, Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy et Johnson, passant d'une administration républicaine à une administration démocrate, indétrônable à ce poste stratégique durant un mandat à rallonge que d'aucuns ont jugé interminable.

Se voulant au dessus des partis, n'ayant jamais voté alors qu'il avait des convictions politiques conservatrices très affirmées sur lesquelles il s'est constamment appuyé tout au long de sa carrière, Hoover a été le grand flic de l'Amérique, celui qui a fait du FBI un organisme puissant, efficace et moderne mais aussi celui dont les méthodes, l'appétit de pouvoir et la mégalomanie paranoïaque, assortis d'une vie secrète honteuse, ont été fort critiqués surtout après son décès.

Dès sa première affectation à la Division des Mesures de Guerre à la fin du premier conflit mondial, il enfourche un cheval de bataille dont il ne descendra plus jamais, celui de la chasse aux Rouges. Contre le parti communiste américain et les groupuscules révolutionnaires d'extrême gauche, J. E. Hoover va lancer une croisade qui atteindra son paroxysme dans les années 50 avec la période du maccartisme. Cette lutte, au plus fort de la guerre froide, à une époque où la crainte de la bombe atomique soviétique, la guerre de Corée et l'affaire Rosenthal effrayaient l'opinion publique américaine à un point tel qu'elle était prête à accepter une restriction des libertés individuelles menacées par des méthodes qui ont valu au FBI d'être parfois comparé à la Gestapo ou au NKVD par des journaux comme le Washington Post ou le New-York Times, a fait de lui un véritable héros populaire, tout comme le combat souvent sanglant mené contre le grand banditisme des Capone, Baby Face Nelson et autres Dillinger durant la Dépression des années 30 lui avait conféré une grande notoriété.

Si au fil des années, la puissance politique de Hoover n'a cessé de croitre tout comme la crainte qu'il inspirait aux Présidents, sénateurs, représentants du peuple sur lesquels il détenait des dossiers compromettants souvent de nature sexuelle et qu'il faisait chanter pour conserver son poste ou obtenir des avantages personnels ou pour ses amis, magnats de l'industrie pétrolière, les années 40 et 60 ont pourtant été difficiles pour lui. Durant la guerre, il a commis une grave erreur en ne prenant pas au sérieux des informations sur l'attaque de Pearl Harbor et sa rivalité avec le colonel William J. Donovan pour unifier les services de renseignements tourne à l'avantage du militaire, chef de l'OSS puis de la CIA contre laquelle Hoover s'est souvent battu. Avec l'arrivée au pouvoir des Kennedy, qu'il exécrait, il s'est heurté de front à un président et à un ministre de la Justice qui le remettent à sa place, portant ainsi un coup à son égo démesuré mais surtout en lui imposant de mettre le FBI en état de marche pour lutter avec efficacité pour les droits civiques et contre la discrimination raciale et pour combattre le crime organisé, alors que la haine viscérale qu'il porte au leader noir charismatique Martin Luther King n'a d'égale que sa conviction profonde que les noirs ne sont bons qu'à être domestiques et que le crime organisé n'existe pas et qu'il n'est qu'une vue de l'esprit. Sans doute, en ce qui concerne ce dernier, parce que la Mafia prétendait détenir des preuves compromettantes de sa liaison avec son adjoint Clyde Tolson qui fut son compagnon de vie cachée à partir des années 30 et aussi parce qu'elle était fortement imbriquée dans les machines politiques urbaines qu'il ne fallait pas contrarier.

La fin des années 60 et le début des années 70 correspondent à celles du déclin où le vieil homme, fatigué et presque sénile selon certains, s'accroche pourtant désespérément à son poste alors qu'il a perdu la confiance de son vieil ami Nixon, bientôt empêtré dans le scandale du Watergate, et surtout le contact avec l'opinion publique du pays définitivement acquise aux droits civiques et opposée à la guerre au Vietnam.



Dans la biographie qu'il consacre à l'emblématique patron du FBI, Anthony Summers ne se départit pas du style volontiers racoleur dont il a fait sa marque de fabrique et que nous retrouvons dans ses ouvrages sur Sinatra et Marilyn Monroe. Il y dresse le portrait d'un homme profondément corrompu, qui vivait aux frais du contribuable, accro aux courses et aux paris, manipulateur aux amitiés douteuses, hypocrite homosexuel qui n'a cessé de se cacher et de mener la vie dure à ceux dont l'orientation sexuelle n'était pas admise à l'époque. De nombreux biographes de Hoover ont noté que la perversion sexuelle a été un thème constant dans les écrits du Directeur sur les criminels, les communistes, les mouvements des droits civiques et si l'homosexualité de Hoover ne fait plus vraiment aujourd'hui objet de débat, c'est sur ce point que l'auteur s'étend avec beaucoup de complaisance en produisant des témoignages sujets à caution et que de nombreux historiens réfutent absolument. En effet, point n'était besoin de faire de l'homme un travesti et un pédophile pour dénoncer ses agissements politiques et son implication plus ou moins importante dans quelques unes des plus grandes tragédies des Etats-Unis ou pour montrer que les puissants sont souvent arrogants, hypocrites et vulnérables, et veulent contrôler la vie des autres sans avoir de maîtrise sur la leur propre. C'est une autre constante de l'auteur, par ailleurs finaliste du prix Pulitzer, de vouloir dépouiller les riches et les élites de la respectabilité qu'ils se sont offert en révélant qu'elle n'est qu'une façade frauduleuse pour mieux dénoncer l'incurie des privilégiés qui font l'histoire. Il conclut d'ailleurs son ouvrage en affirmant que la société doit se rendre compte que le système mis sur pied par Hoover, dont le tempérament, le caractère et le comportement pouvait se rapprocher de ceux de Himmler selon un psychiatre, n'a pu perduré durant un demi-siècle qu'à cause de la caution apportée par tous les hommes qui ont été au pouvoir et qui y ont aussi trouvé leur compte. En me relisant je constate que j'ai naturellement écrit "à cause" et non "grâce" comme pour mieux noter l'aspect négatif de cette collusion qui malheureusement semble aujourd'hui encore d'actualité.
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Le plus grand salaud d'Amérique

Ce livre est un moyen de mieux connaître un personnage pour le moins controversé et qui apparaît fort noir dans les romans aussi (je pense à James Ellroy) . Et il ne sort ni grandi , ni blanchi de cette lecture par ailleurs fort intéressante . On s'interroge sur le pouvoir que peuvent donner les institutions américaines à des personnages aussi glauques ( suivez mon regard...) .
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Les vies secrétes de Marilyn Monroe

Lu en néerlandais (De geheime levens van Marilyn Monroe)

Voilà un documentaire assez complet sur la vie de Marilyn Monroe. C'est la vie d'une femme qui a toujours été à la recherche de l'amour, de l'affection et de reconnaissance et qui ne les a jamais vraiment reçues depuis son toute tendre enfance. On a presque de la tendresse pour elle et de la colère envers tous ceux qui ont profité d'elle.
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J.E. Hoover confidential

Difficile de ce faire une idée, tant selon moi, cette biographie est très légère.

90 % des "anecdotes" sont pour nous faire des pseudo révélations sur des situations d'adultères des différents hommes politiques américains et 10 % pour nous expliquer de possibles collusions avec la pègre et des pots de vins.

Si telle est la vérité, c'est assez pitoyable.

La seule chose qui a attiré mon attention : hoover a servi sous huit présidents de roosevelt à nixon.

Tous ont tremblé, aucun ne l'a fait partir.

Cet individu n'a fait qu'espionner le peuple américian en employant tous les moyens à sa disposition, principalement illégaux.

Ahurissant de constater, qu'il a employé les mêmes méthodes que celles de staline ou himmler pour lutter contre : le communisme, les démocrates, les progressisites, les minorités, ...pour écarter toutes les personnes qu'ils considéraient comme non politiquement responsables.

Le plus grave est de constater que ses méthodes ont été plébisicité par huit présidents américains, qui pour certains sont présentés comme des remparts pour la défense de la démocratie.

Il est dommage que celà ne soit que très faiblement démontré par cette biographie, qui relève plus de la catégorie " voici", "gala" "paris-match" que d'un ouvrage historique



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Les vies secrétes de Marilyn Monroe

J'ai eu envie de vous parler d'une de mes dernières lectures qui m'a particulièrement marqués et on abordera aujourd'hui l'histoire de l'actrice, Marylin Monroe. Il s'agit d'une lecture personnelle, j'ai trouvé l'ouvrage dans un de mes CAL (cartons à lire), récupérés chez un particulier lors d'un don.



Tout d'abord, je ne connais la personne que de nom, je n'ai jamais vu un film de l'actrice, une autre époque sans doute ! Le livre est sorti en 1987, année de ma naissance.



Et pourtant, malgré le gros volume proposé, on ne s'ennuie pas une seconde. Nous découvrons sa naissance en 1926, dernière d'une famille recomposée mais elle ne grandira pas avec sa mère, qui souffre de troubles mentaux. Elle sera placée dans différentes familles d'accueil.



Elle se marie 3 fois et aura de nombreux amants supposés dont un certain Kennedy. On découvre aussi son parcours pour devenir la légende. Mais ce qui m'a marqué dans ma lecture, c'est le côté fragile de sa personnalité. En effet, il souffrait probablement d'endométriose, reconnu de nos jours dont de multiples fausses couches et avortements. On parle aussi de sa santé mentale, d'ailleurs, elle est décédé en 1962 suite à un suicide par absorption de médicaments.



Bref, je suis ravie d'avoir lue ce livre, une lecture fluide malgré le nombre de page, même s'il doit se vendre actuellement des ouvrages plus récents.



Seul point gênant pour ma part : on trouve dans les pages dédiées aux photos une de l'actrice au moment de son autopsie. Je pense que l'on préfère se souvenir des personnes quand ils sont en bonne santé 😐
Lien : https://unefamillebretonne.b..
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Le plus grand salaud d'Amérique

Le mythe du grand policier déboulonné. Quand on sait que dans plusieurs villes américaines il y a des édifices qui portent son nom, on a envie de les rebaptisés.
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Les vies secrétes de Marilyn Monroe

Les vies secrètes de Marilyn Monroe est une sorte de documentaire que l'auteur a voulu réaliser sur la vie de l'actrice, en débutant non pas avec son enfance, difficile, comme tout le monde le sait, mais avec sa carrière d'actrice, de ses débuts à son apogée.

La jeune Norma Jeane n'a que 15 ans lorsqu'elle se marie la première fois, et pour elle débute une carrière de mannequin.



Vont s'ensuivre des années de petits rôles, beaucoup de travail, des rencontres aussi, pour enfin percer dans le milieu du cinéma.



Mais la célébrité va dévoiler des troubles psychologiques latents chez elle, et ses nombreuses addictions vont peu à peu se faire jour.



Anthony Summers a segmenté son ouvrage en 7 parties, chacune représentative, selon lui, d'un tournant dans la carrière de la célèbre blonde, mais d'une évolution, aussi, de son état psychique...
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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J.E. Hoover confidential

Un livre bien écrit et passionnant sur les dossiers noirs de l'Amérique.
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J.E. Hoover confidential

un peu trop biographique à mon goût, certaines parties très (voire trop) délayées, mais qui reste tout de même intéressant pour connaitre la vie d'un homme contesté ...
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