Antonio Iturbe

Cette lecture va intégrer mes romans inoubliables! Rien de spoilant là-dedans : à 14 ans, Dita devient la bibliothécaire d'Auschwitz... L'auteur nous dresse le tableau du camp familial et depeint avec justesse l'ambiance de celui-ci et le quotidien de ses occupants pour survivre heure après heure. Pas de pathos mais beaucoup d'émotions. Dita et les livres : INSPIRANT

Ce livre retrace le destin de Dita Kraus née en 1929 Polachova, le vrai nom de cette petite bibliothécaire d’Auschwitz. Jeune fille juive tchèque qui sera envoyée avec ses parents dans ce camp de l’horreur à l’âge de 14 ans. Ils se retrouveront parqués dans une partie du camp familial, créé uniquement pour donner le change aux observateurs internationaux qui pourraient venir voir comment sont traités les prisonniers d'Auschwitz.

Durant cette période, Dita protégea, au risque de sa vie, 8 livres interdits que les professeurs improvisés utilisèrent pour faire l’école à plus de 500 enfants. Malgré les souffrances, elle n’abdiqua jamais et se battit jusqu’au bout. Elle croisera également plusieurs fois un disciple du diable en la personne de J. Mengele.

Aujourd’hui, Dita Kraus vit toujours en Israel, et revient parfois à Prague.

La plus grande partie des personnages du roman ont existé, et pour certains l'auteur nous donne, en fin de livre, des informations sur ce qu'ils sont devenus. Un livre bien écrit et documenté.

Un livre qui m'a bouleversée ...

Avec une écriture juste, une narration dynamique Antonio Iturbe transforme un récit où tous les acteurs sont victimes de l'inhumanité du 3eme Reich en un hymne à la vie, au courage. Le livre et son pouvoir de nous évader est le fil conducteur de cette histoire. L'amour des livres et de la lecture permettent a Dita de se construire, de survivre et de devenir l'héroïne de tragédie....

J'ai aimé le courage du protagoniste. L'histoire est parfois un peu déroutante. Il est basé sur un événement réel.

Un roman qui m’a profondément marqué. La bibliothécaire d’Auschwitz raconte l’histoire vraie de Dita, une jeune juive en plein début d’adolescence, qui se retrouve enfermé dans un camp d’Auschwitz. Quand un éducateur lui propose de conserver 8 précieux romans, et de devenir ainsi la bibliothécaire de ce camp sinistre, elle accepte sur le champ, même si elle sait qu’elle risque la mort si un SS tombe sur un de ces livres. Un roman qui dépeint une femme pleine de courage, qui a réussi à posé des tâches de couleur dans le lieu sinistre qu’est le camp de regroupement familiale d’Auschwitz. Un travail exceptionnel de l’auteur qui a su retranscrire à la perfection toute l’horreur de l’holocauste vu par le regard d’une jeune adolescente. Je ne m’attendais pas à être autant bouleversé par une telle lecture.

A partir d’échanges avec Dita Kraus, l’auteur a reconstitué son histoire lors de son enfermement à Auschwitz. Par d’habiles flashbacks, il restitue l’enfance de Dita à Prague puis le premier exil à Terezin. Il a réussi à montrer comment au cœur de l’enfer la littérature (toutes les littératures) a permis à certains de s’accrocher à une once d’espoir. Le romancier adopte parfois un ton journalistique en relatant les faits ce qui renforce la crédibilité des faits mais atténue leur impact émotionnel. Un roman nécessaire pour ne pas oublier l’horreur nazie mais qui ne m’a pas complétement conquise.

Un roman bouleversant. Cette femme est très inspirante, je vous conseille tous de lire son histoire, il faut continuer à la faire vivre !



Concernant ma note, il est vrai qu’au départ j’ai eu du mal, car l’auteur nous raconte un souvenir, qui en entraîne un autre, puis un autre,.. donc j’ai eu de mal à suivre, je ne savais plus la réflexion initiale. Hormis ce détail, il est puissant !

L’histoire de la bibliothèque clandestine du camp d’Auschwitz et d’une adolescente éprise des livres. Dérisoire pourrait-on penser au milieu de l’horreur de la seconde guerre mondiale. Magistral je réponds. Ils ont osé sauvé des feuilles de papier, au péril de leur vie, pour insuffler l’espérance et l’humanité au cœur des enfers.

J’ai eu très peur en commençant ce livre. Il était un peu lent au début. Je me suis dis « naaaaan pas une 3ème déception d’affilée » surtout sur ce sujet que j’affectionne beaucoup en littérature. Une fois lancé, en étant patiente, j’ai été récompensée. Cet ouvrage reste un témoignage fort, une parcelle de mémoire.

Lorsqu’on nomme l’innommable, la réalité dépasse la fiction. Quand une des pages les plus honteuses de notre Histoire vient nous percuter de plein fouet, nous prenons enfin tout le sens du mot « Horreur ». Je me devais de dédier, non sans colère, ces quelques lignes à mon aïeul assassiné dans ces geôles immondes. La peur, sournoise et fétide, est inscrite dans chaque phrase, insinuée dans chaque ligne, tatouée dans chaque pore de la peau de ces malheureux en sursis dont le seul crime est d’avoir été juif, résistant, communiste… Mais, le contrepouvoir, ce sont les livres. Ils incarnent à eux-seuls la rébellion, le savoir, l’invitation aux voyages, car il est bien connu, lorsqu’on lit, on n’est plus seul. De plus, en filigrane est dessiné ce courage immense qu’il faut pour affronter les Forces du Mal mises en place. C’est Dita et ces autres ombres floues qui sont habitées par cette bravoure exceptionnelle qui leur redonne vie à nouveau. Garder, au péril de leur vie, ces livres, diffuser le savoir, mais surtout désobéir est une force les rendant invincibles. L’auteur nous donne des détails de ces épisodes comme les plus sombres de notre humanité. Mais il ne s’appesantit pas. Le but, ce sont les livres, les protagonistes essentiels de ce récit qui n’en est pas un, hélas. Les livres, parviennent à donner à ce paysage apocalyptique, une aura indéfectible que rien, ni personne ne pourra altérer, une possibilité de quitter de lieu de perdition où des hommes déshumanisés ont oublié qui ils étaient. Comment en est-on arriver là devant l’indifférence totale ? L’auteur se base sur les précieux témoignages de la vraie bibliothécaire d’Auschwitz, Dita Kraus, pour nous présenter une fresque presqu’irréelle de cette guerre cruelle et terrible, tout préservant cette étincelle d’espoir qu’a toujours gardée, Dita Kraus, La bibliothécaire d’Auschwitz.

Une très belle lecture qui nous plonge dans l'enfer des camps de concentration. C'est un roman/témoignage qui suit l'histoire vraie de cette petite fille Dita. On rencontre d'ailleurs plusieurs personnages qui par la suite feront éditer leur histoire tel que R. Vrba dans je me suis évadé d'auschwitz.

Ce roman décrit l'histoire vraie d'une jeune fille qui devient bibliothécaire au sein du camp de concentration d'Auschwitz.

C'est un formidable témoignage de survie et d'humanité, dans un camp d'extermination. Une école a été créée pour instruire des enfants juifs avec des livres interdits par les nazis.

C'est un choc de découvrir cette industrie de la mort, créée par les nazis.

Comment des Hommes (les SS) ont pu faire mourir autant de juifs ? C'est très triste.

Ne jamais oublier et combattre le racisme, l'intolérance.

Une bibliothèque dans le plus grand camp d’extermination du régime nazi ? Qui l’eut cru… A priori, personne mais c’est pourtant bien la réalité, il y eut même une école certes clandestine mais une école quand même !

C’est dans le camp dit « familial », une expérience voulue par Eichmann et le docteur Mengele, que tout ceci a vu le jour. Un sursis est accordé à des centaines de familles avec leurs enfants durant six mois. Qu’advient-il après ? Personne n’en parle mais tous le savent, c’est le traitement spécial.

Mais un homme se bat pour les enfants, c’est Freddy, un éducateur sportif qui, au nez et à la barbe des SS, va créer la petite école et la minuscule bibliothèque qui sert à donner les maigres leçons.

Ces livres, il faut les garder et en prendre soin et ce rôle échoit à Edita une maigre fille de 14 ans. Elle possède l’audace et la force de la jeunesse. Elle mettra sa vie en suspens et celle de ses proches à qui elle ne révèlera jamais son lourd secret. Edita n’a pas hésité une seule seconde, même pas quand le sinistre docteur de la mort jettera son dévolu sur elle.

Un roman tiré d’un témoignage et d’une histoire vraie, c’est bien plus qu’un récit de vie. C’est la lutte contre l’obscurantisme et la barbarie à travers le maintien de la culture, de l’imaginaire et des rêves. Les régimes totalitaires de tous bords n’aiment pas les livres hormis ceux choisis par leurs soins, car c’est la porte ouverte à la liberté de penser autre que leurs idéologies ! Un message fort et poignant, une lumière au cœur de l’obscurité la plus noire…

J’ai tellement aimé !

Dans mon édition, il y a une vingtaine de pages à la fin, dans lesquelles l’auteur raconte ses rencontres avec Dita ces dernières années… on en apprend plus sur le caractère, la personnalité de

cette incroyable femme, et cela permet d’ancrer encore plus l’histoire dans la réalité. Cet épilogue est très enrichissant, nous aussi on a envie d’avoir cette Dita comme amie !

Cet album est [...] un bel outil de transmission qui valorise la défense de la culture aux marches de la mort. Sans doute, mais l’approche esthétique nous semble problématique.
Lien : https://www.actuabd.com/La-B..

Il faut avoir les tripes bien accrochées pour lire cette histoire inspirée d'un témoignage. C'est le genre de livre où l'on se dit..."Il n'y aura pas pire que ça."... détrompez-vous ! L'ambiance est bien retranscrite, la tension à son comble tout le long du roman et on y apprend de nombreux faits au sujet des camps.

Mon avis :



Je viens de refermer ce roman historique qui est basé sur des faits réels.

J’ai eu vraiment du mal à entrer dans ce livre, à vrai dire j’ai réellement apprécié l’histoire à partir de la page 350… c’est pour dire.

Le début du livre est un peu trop mélangé, passé, présent, et très répétitif. En bref trop de de longueur pour moi.



Bien que connaissant le principal sur les camps de concentration, j’ai découvert encore plus d’horreur, bien pire que ce que j’en ai entendu parler.



Dita, notre bibliothécaire est une véritable héroïne. Elle est courageuse, généreuse au possible, et si tenace dans sa volonté de survivre.



J’ai également beaucoup aimé que l’auteur nous raconte ce que sont devenu les « personnages » si puis-je dire, car ils ne sont pas si fictif que ça.



Je recommande ce livre, bien que j’ai eu beaucoup de mal avec la première partie.

A travers l'histoire de Dita et sa bibliothèque, nous découvrons la vie dans le bloc familial du camp d'extermination d'Auschwitz. Dita croise aussi des personnes qui ont marqué ces lieux et nous les découvrons avec ses yeux de jeune fille.



D'une façon intelligemment supportable, l'auteur raconte l'insupportable.



J'ai été happée par cet histoire du début à la fin.



Le long épilogue est très intéressant aussi.

Un livre extraordinaire. Tiré d'une histoire vraie, il nous plonge dans cette histoire terrible comme si l'on accompagnait la personnage principale. Quel bonheur de pouvoir savoir ce que les personnages d'un livre son réellement devenus. J'ai traversé tant d'émotions à ma lecture, beaucoup de larmes, beaucoup de compassion. Bravo, et merci à l'auteur.e pour cette lecture si passionnante, si enrichissante.

Ce n'est pas juste le récit d'une jeune fille gardienne de livres dans un camp de l'horreur. C'est un récit beaucoup plus fort. Le camp est décrit avec une telle justesse qu'on a l'impression d'y être. Un livre bouleversant et poignant ! On est loin d'avoir entre nos mains un récit léger. Accrochez bien votre cœur pour certains passages ! C'est un livre qui m'a profondément marquée.



Ce livre m'a permis de découvrir une part de la vie dans le camp d'Auschwitz que j'ignorais : la bibliothèque, la présence du bloc 31 où les enfants sont regroupés avec leurs familles, d'une école....



L'auteur s'est longtemps entretenu avec Dita Kraus, la véritable bibliothécaire d'Auschwitz, pour écrire ce roman. Cela donne un réel souffle de vérité à son récit.



Un livre à lire car il constitue un devoir de mémoire pour ne pas oublier ce qui s'est passé il y a moins d'un siècle. Ce livre est une œuvre de grande humanité.