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Citations de Ariane D. (23)


Des rêves sublimes, j'ai eu beau chercher, j'en n'ai pas trouvé. Alors je me suis contentée de rêves ordinaires, ceux qui consistent à se faire plaisir. Mais il y avait si longtemps que je ne m'étais pas fait plaisir, que même ça constituait un rêve extraordinaire.
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Moi, ma vie d'enfant, je l'ai passée à avoir peur des autres. Jusqu'au jour où, vers l'adolescence, une idée m'a frappée : si je faisais peur aux autres autant qu'il me faisaient peur, alors peut-être qu'eux aussi prendraient la fuite !
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Il y a tout un tas de saloperie dans la mémoire, et pourtant on adore y aller. Eh bien d’accord, allons-y, mais cette fois pour la nettoyer.
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Chaque matin, à l'idée de me rendre au bureau, j'ai une boule au ventre. Elle se forme dès que j'ouvre les yeux dans mon lit et ne me quitte pratiquement plus de la journée.
Des boules au ventre, des vagues à l'âme, des accès de colère suivis d'intenses abattements, c'est mon quotidien.
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"J'écris des livres comme les pruniers font des prunes", avait-il dit. Ça m'avait ébranlée, que dites-vous Dumas (Alexandre) ? Tous ces chefs-d'œuvre, ces fleuves aux mille pages qui charrient l'or dans chaque phrase vous sortent du ciboulot comme les prunes d'un prunier ? Pas d'effort ? Pas de prise de tête ? Pas de nuit sans sommeil ? Mais alors, alors... j'avais raison ! Au diable le tripalium, il n'y a qu'à suivre le mouvement. Comme le prunier fait des prunes. J'ai soudain l'impression d'avoir été un prunier qui s'efforçait de faire des cerises parce qu'on lui avait dit que les prunes c'était pas bon.
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Permettez-moi ici un petit aparté : il est vital de choisir avec discernement ce qu'on se met dans le ciboulot, car tout comme l'obésité découle d'une junk food alimentaire, l'imbécillité découle d'une junk food cérébrale.
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Quand je pense que je n'ai rien fait... Une vie pleine de rien. Pire, une vie pleine de médiocrité.
C'est dramatique une vie médiocre, bien plus dramatique qu'une vie d'horreurs. Il y a une espèce de superbe dans le vie d'une Gervaise Macquart ou d'un Étienne Lantier parce qu'il y a une furieuse envie de vivre, de s'en sortir. Il y a des prises de risques parce qu'il y n'y a pas de place pour des peurs imaginaires. Alors il y a des rêves, des actions et parfois même des rêves qui se réalisent.
Mais dans une vie médiocre, il n'y a que des actions non abouties et des rêves en suspens.
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Tu parles d’amis…
Eh bien supprimons les judas à grands coups de clics ! Allez hop, dehors, foutez-moi le camp ! Dégagez de ma toile, dégagez de ma vie !
Après le vide de penderie, place au vide d’amis – et pas que sur les réseaux sociaux : dans le téléphone, dans la vraie vie, partout je traque le traître, le jaloux, le loser… Si, si, le loser aussi, même s’il ne m’a rien fait car « on est la moyenne des cinq personnes que l’on fréquente le plus », concluait une étude américaine. Autant dire que le loser est grave !
Mais pourquoi n’ai-je pas procédé à ce licenciement amical plus tôt ?
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Il va me falloir user de ruse, mais ruser avec un renard, c'est comme rivaliser avec un Einstein sur le terrain des maths, compliqué...voire perdu d'avance.
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Suis-je heureuse ? Oui évidemment ! Comment ne le serais-je pas ?
Suis-je vraiment heureuse ? Mais pourquoi cette question revient-elle dans ma tête ? C'est bête, j'étais bien et voilà que je me sens bizarre... Mais qu'est-ce qui me prend ? J'ai presque envie de pleurer...
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Le soleil décline et sa douce lumière éclaire comme une auréole la tête d'acier de la tour Eiffel. Au loin les deux tours jumelles de Notre-Dame de Paris ajoutent à cette vision céleste. Ah, tous ces clochers, tous ces monuments... immobiles, superbes, qui pointent vers l'immensité du ciel comme pour nous montrer une vérité divine que l'on a depuis bien longtemps oubliée !
Je m'arrête, subjuguée. Et aussi parce que j'ai mal aux pieds. J'envie le Louvre couché de tout son long au bord de la Seine.
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-Donnez du talon, qu'il se donne du branle si nous voulons arriver à point en place de Grève.
Je me garde bien de tout mouvement, et plus particulièrement d'un coup de talon, car cette histoire de "branle" me laisse très perplexe.
-Voulez-vous mon haquenée, Mademoiselle ma soeur ?
-Ton acné ? La peur de déplaire à mon cheval en lui criant dans les oreilles me retient, c'est donc à voix basse que je manifeste ma colère : Ce n'est pas une question de boutons, et ce n'est pas le moment de faire de l'humour, Henriette!
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Je croyais que pour vivre il suffisait d'être née, de respirer, de bouger, enfin tout un tas de choses mais pas de l'argent.
- Ah bon, il faut de l'argent pour vivre ?
- Oui évidemment.
Bon d'accord, va pour papa...
- Mais toi, maman, tu travailles aussi pour gagner de l'argent ? Pour qu'on en ait encore plus et qu'on puisse vivre encore plus ?
Maman s'était offusquée :
- Ah non, ma chérie, moi je ne travaille pas QUE pour l'argent ! Je travaille parce que je suis une femme libérée. Tu sais, ma fille, les femmes ses ont battues pendant très longtemps pour acquérir le droit de travailler comme les hommes.
C'est pas vrai ?
Les femmes se sont battues pour pouvoir faire comme papa ? Se lever aux aurores, avaler un café en vitesse, travailler dix heures d'affilée et revenir à la maison si fatigué qu'il ne peut même plus jouer aux petits poneys ?
Mais elles sont folles les femmes !
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Si c'est un créateur étranger -comme souvent - dont la collection est particulièrement affreuse -comme souvent -, lâchez un extatique : "Magnificent !" Et si, sait-on jamais, vous avez trouvé sa collection particulièrement réussie ou que le bonhomme est particulièrement connu, lâchez un "DIVINE" en le prenant dans vos bras. Sauf si c'est Karl, bien sûr. Tout le monde sait que Karl Lagerfeld est "phobe" : agoraphobe, claustrophobe, obèseophobe.
Moi je sais surtout qu'il est allemand : froid comme un caillou. Fier comme Artaban. Complexé comme... un Allemand.
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Rapidement, c’est le boulot en lui-même qui m’a tapé sur les nerfs. Ras-le-bol de ce bullshit job qui consistait à mettre des chiffres dans une case. Non mais franchement, il y a vraiment des gens qui s’éclatent à faire des tableaux Excel ?
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Moi, c'est différent, je veux faire souffrir. Sans doute parce que je souffre. Mamie Pierrette dit souvent : "Il n'y a pas de gens méchants, il n'y a que des gens malheureux." C'est vrai. Mais j'évite d'y penser, parce que c'est terrible de s'avouer que l'on souffre et qu'on en devient une foutue sadique !
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Les habitudes sont là pour poser un cadre de vie pas des barreaux de prison.
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Enfin, parler de carrière serait prétentieux. J'apportais des cafés et des photocopies à un gros Franco-Marocain, patron d'une grosse boîte de pseudo-fringues. C'est le seul job un peu sexy que javais trouvé... bon, autant dire que c'est le seul job que j'avais trouvé. Après cinq ans d'école de commerce.
Mais n'allez pas croire que l’École de commerce fut inutile, loin s'en faut, j'en veux pour preuve qu'en plus d'enseigner des matières extrêmement utiles telles que la finance internationale, le management interculturel ou le marketing digital, elle apprend à ses élèves ce qu'ils sont : les grands dirigeants de demain ! Dire qu'en sortant de cette école, je ne savais même pas diriger ma vie...
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Depuis que je réapprends à vivre, j’ai réussi à me débarrasser de bien des peurs, celle de manquer d’estime, d’amour, de reconnaissance … mais cette peur de manquer d’argent est profondément
ancrée en moi, la salope !
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L’unique intérêt de ce livre avait été de me conforter dans l’idée que ma mère était folle. Non seulement maman ne lisait pas Astérix, mais en plus elle aimait les croassements incongrus de cette Corneille, sans parler qu’elle ne s’amusait jamais et qu’elle travaillait tout le temps. Une chose était sûre : quand je serais grande, je ne serais pas comme maman.
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