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3.58/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Mumbai (Bombay) , 1949
Biographie :

Arjun Appadurai est un anthropologue d'origine indienne, actuellement professeur aux Etats-Unis.

D'abord éduqué en Inde, il a obtenu un B.A. de Brandeis University en 1970.
Il a obtenu un MA en 1973 à l'University of Chicago, ainsi qu'un Ph.D (1976). Il y a enseigné quelque temps, ainsi qu'à Yale, avant de travailler à New School University.

En 2008 il est nommé Goddard Professor of Media, Culture, and Communication à NYU Steinhardt School of Culture, Education, and Human Development.

Source : http://en.wikipedia.org
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Les États modernes ne peuvent prétendre protéger et développer leurs économies nationales. En conséquence, nombreux sont les États et les mouvances populistes qui entendent ressusciter leur souveraineté nationale en se tournant vers leurs cultures majoritaires respectives, vers un ethno-nationalisme, en étouffant toute dissidence intellectuelle et culturelle intérieure. Une telle tendance ne saurait surprendre. Pour le dire autrement, la perte de souveraineté économique engendre partout une posture consistant à brandir l'idée de souveraineté culturelle. La culture devient ainsi le siège même de la souveraineté nationale, une telle évolution adoptant des formes très diverses.

Une fatigue de la démocratie, Arjun Appadurai
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Dans ce contexte, l’échec s’apparente à une sorte de méta-marchandise dont la valeur ne cesse d’être consolidée. Alors que les instruments dérivés éloignent de plus en plus les actifs financiers des marchandises (au sens traditionnel du terme), l’échec comme méta-marchandise crée de la valeur non pas par le biais de l’utilité, de l’offre et de la demande, mais en entretenant la foi des emprunteurs ordinaires dans la machinerie de la dette et du crédit, qui les déçoit pourtant continûment. Aujourd’hui, quelle que soit notre profession, nous sommes tous des ouvriers de la dette. Notre raison d’être est de nous endetter, et cela passe par la monétisation de tous les risques de notre existence - santé, sécurité, éducation, logement et bien d’autres.


4. Trop gros pour faire faillite. Banques, produits dérivés et effondrement des marchés, p. 173
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Autrement dit, pour de nombreux Américains à faible revenu, le smartphone est un outil vital, car ils n’ont guère d’autres options pour se connecter. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils ont accès aux centaines de nouvelles applications introduites chaque jour sur le marché. Ainsi, en 2018, plus de 30 millions d’Américains étaient exclus de l’économie des applis faute de pouvoir payer un forfait incluant des données mobiles.

2. Destruction créatrice et nouvelles sociabilités, p. 89
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Pour comprendre la situation actuelle, les politistes usent et abusent
du terme de « populisme ». On accuse le « peuple » de se complaire dans sa
vision étroite, dans ses peurs, dans sa méfiance native pour les élites, dans
son mauvais gout en matière de culture, et surtout dans sa passion pour
l’identité, le folklore, l’archaïsme, les frontières et l’identité — sans oublier
une coupable indifférence aux faits. Il manquerait de générosité,
d’ouverture d’esprit, de rationalité ; il n’aurait pas le goût du risque (ah ! ce goût du risque prêché par ceux qui sont à l’abri partout où leurs miles leur
permettent de voler).
C’est oublier que ce « peuple » a été froidement trahi par ceux qui ont
abandonné l’idée de réaliser pour de vrai la modernisation de la planète
avec tout le monde, parce qu’ils ont su, avant tout le monde, mieux que
tout le monde, que celle-ci était impossible — faute justement de planète
assez vaste pour leurs rêves de croissance sans limite.

in "L'Europe refuge" par Bruno Latour
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Ce livre porte sur la violence à grande échelle, fondée sur des motifs culturels, qui caractérise notre époque. Il a été rédigé entre 1998 et 2004. Ses principaux thèmes ont donc été développés dans l’ombre portée de deux types majeurs de violence. Le premier, dont nous avons vu les effets en Europe de l’Est, au Rwanda et en Inde au début des années 90, a démontré que le monde d’après 1989 ne serait pas entièrement progressiste et que la globalisation risquait de révéler de sévères pathologies dans les idéologies sacrées de la nation. Le second type de violence, officiellement globalisé sous la rubrique «guerre terroriste», est marqué par les attentats cataclysmiques contre le World Trade Center à New York et le Pentagone en Virginie le 11 septembre 2001
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Cependant, comme nous le montrerons en conclusion, se mettre en retrait de l’écosystème numérique relève du fantasme.

2. Destruction créatrice et nouvelles sociabilités, p. 112
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Tout compte fait, l’échec possède-t-il encore une dimension subversive ?

Conclusion, p. 193
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