Arthur Golden

Captivant.



Certes, le début est un peu laborieux. Le roman est par ailleurs écrit sous forme de mémoire, un peu indigeste quand on se lance dedans la tête la première.

Pourtant, une fois que Chiyo commence à devenir apprentie, tout prend une saveur nouvelle. Tout ce qui compose la vie d'une geisha nous est dépeint avec une minutie assez remarquable de la part d'un auteur américain. Arthur Golden a réussi à rester cohérent tout en essayant de restituer un "esprit" japonais qui ne cesse d'habiter l'entièreté du roman. Il y a toute une métaphore filée autour de l'eau qui sert à donner de la personnalité à Sayuri et qui imite le style japonais. (Ca fonctionne assez bien, même si on sent que l'auteur est Américain.)

Si je ne suis pas Japonaise, à titre personnel, tout m'a semblé très vraisemblable et palpable. Néanmoins, il faut être conscient que bien que ce roman soit plutôt fidèle à la réalité, ça n'en reste pas moins un roman et une certaine marge fictionnelle a été prise par l'auteur.



De mon côté, j'ai été complètement immergée dans le récit, on ne nous épargne pas les cruautés et les aléas de la vie, et l'ascension de l'héroïne ne se fait pas sans heurts et blessures. L'histoire n'est pas romantisée ou idéalisée, car en tant que lecteur, on assiste au beau, au sale, au vrai. Sayuri me semblait avoir réellement existé à la fin du roman, mais pas en tant que personnage d'encre et de papier : en tant qu'être naturel de chair et de sang ! Cela rend compte du talent de l'auteur de manière assez juste, il me semble.



Néanmoins, je regrette un peu la fin, que je trouve un peu tirée par les cheveux. (Et justice pour Nobu, s'il vous plaît ! J'ai vraiment été frustrée par la tournure de la situation. C'est à ça, par exemple, qu'on voit que l'auteur n'est pas vraiment japonais.) Je trouve que cette fin dénote vraiment avec le reste du récit. Tout semble précipité et irréel, comme un rêve. C'est dommage, mais c'est le choix qu'a fait l'auteur. Donc je peste en silence et digère à mon rythme ce petit raté.

Ce qui est plus critiquable, en revanche, c'est qu'on sent que le roman a été écrit par un homme, le male gaze étant assez présent tout au long de l'œuvre. Les geishas sont assez érotisées, et les différences d'âge sont assez importantes. (On a des très jeunes filles, des enfants, qui sont romantiquement attirées par des hommes de 40 ans et plus, et réciproquement.) Je le mets sur le compte de l'aspect historique mais il y a des passages qui mettent assez mal à l'aise.

Ca reste une super œuvre historique captivante, et qui invite à se renseigner un peu plus sur les geishas et la culture japonaise.

Geisha est une plongée dans un autre monde, à une autre époque. On y découvre la terrible condition de ces icônes féminines japonaises au moment de la guerre : son aspect esclavagiste, sa rigueur, sa discipline. Le parcours de l'héroïne, qui traverse tant de souffrances et fait face à tant de cruauté avec la volonté de s'en sortir, est passionnant.

C’est un roman qui nous fait plonger dans la vie des geishas à Kyoto, au Japon. Nous allons suivre une geisha en particulier, Sayuri.

Elle n’était pas du tout destinée à devenir geisha et pourtant à 9 ans son père la vend à une okiya, une maison où vivent les geishas.

Elle va donc venir vivre à Gion où nous allons la suivre de son apprentissage jusqu’à ce qu’elle ….



Arrêtons nous avant que je ne vous en disent trop ! 😌

Passons maintenant à mon avis sur ce roman qui , je ne vous l’est pas dit, et inspirée d’une réel histoire racontée par une ancienne geisha a l’auteur.



J’ai trouvé cette histoire touchante et très instructive. Ne connaissant absolument rien du monde des geishas, j’ai compris que devenir une geisha été plus souvent une obligation qu’un choix afin de pouvoir s’offrir une vie meilleure. Enfin , meilleure est un bien grand mot. Certaines scènes violentes ont été racontées avec minutie et douceur et fin de ne pas heurter les lecteurs. Malgré que ce roman fasse 600 pages j’ai trouvé qu’il était assez facile à lire et les chapitres ne sont pas trop long.

Le récit m’a tenue en haleine jusqu’à la fin mais …

Je suis un peu déçu car j’aurais vraiment aimé en savoir plus sur la vie de Sayuri après son départ du Japon, je trouve que l’ont a survolé sa vie d’après.



Cependant je met ⭐️⭐️⭐️⭐️/5 car j’ai beaucoup aime la façon dont l’auteur nous a raconté l’histoire et sa façon de nous faire connaître à nous, étranger, cette vie pas si facile des geishas.
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Lu en 2015. J'avais appris beaucoup, à travers le quotidien puis le parcours initiatique de l'héroïne, sur les enjeux socioculturels, économiques et politiques du début du XXème siècle au Japon.

L'histoire de cette petite fille d'une famille pauvre, arrachée à son village, à son enfance, vendue dans une maison qui "forme" des geisha, ne peut être que bouleversante. Chiyo / Sayuri n'a pas choisi son destin, mais quand elle décidera de le prendre en main, sa ténacité, son courage, son charme et son intelligence la démarqueront de toutes !



(NB : j'avais bien apprécié l'adaptation cinématographique)

Geisha m'a été conseillé par ma prof de français il y a de cela 4ans j'ai regardé le film qui d'ailleurs est trés beau. Et puis récemment j'ai lû le livre il est magnifique poétique dans son ecriture et trés japonisant c'est une excellente piéce historique et sociale que je conseillerais à toutes les personnes qui aiment le roman historique et les livres sur l'extrême orient . Ce livre extrêmement fidéle historiquement comblera vos envie d'en savoir plus sur les geiko to kyoto(geisha) mais aussi un peu sur la société japonaise de l'époque et c'est un beau livre sur la disparition de l'enfancequ'on vit à travers notre personnage "Sayuri".

Ce livre est une immersion dans le Japon des années 30 et plus précisément dans le quartier de Gion à Kyoto. Nous y suivons Chiyo, une fillette âgée de 9 ans, vendue par sa famille comme servante dans une okiya. Avec elle, nous allons apprendre l'envers du décor du monde des geisha. Il y a l'art, l'élégance, la beauté mais aussi la violence, les intrigues et les souffrances. Arthur Golden nous propose un récit poétique et éducatif avec un scénario riche, passionnant.



J'en suis à ma 2eme relecture et je suis toujours aussi captivée ; il est même difficile de lâcher le livre. Le personnage principal est très attachant proposant toujours des comparaisons et métaphores parlant tout de suite à l'imaginaire du lecteur. C'est simple, j'avais beau être physiquement chez moi ou dans le bus, dans mon esprit je déambulais dans les quartiers de Kyoto, mes émotions en accord avec celles de la narratrice. Les autres personnages sont aussi très bien travaillés avec des portraits riches, complexes. Un récit fort qui change notre regard sur ces femmes au visage blanc et lèvres rouges. 

Nous voilà réellement transportés au Japon des années 1930, plus précisément à Gion, l'un des quartiers historiques de Kyoto, dans lequel, en particulier, on dénombre avant la guerre plusieurs centaines de geishas. On y suit le dur apprentissage de Sayuri dans son okiya (maison de geisha) dès l'âge de 9 ans. Devenir geisha se mérite et quelques pas de travers suffisent à être chassée et finir prostituée... La beauté et la grâce naturelle ne font pas tout, encore faut-il exceller dans les arts enseignés dès le plus jeune âge (danse, musique, chant...), et s'entourer des bonnes personnes pour devenir prestigieuse et convoitée. Malgré tout, le métier de geisha est un vrai commerce, pour perdurer dans le métier il faut être "rentable". On comprend donc aisément que de terribles rivalités se créent entre geishas, que ce soit pour être adoptée par la patronne de l'okyia, ou obtenir les faveurs des clients les plus riches et influents. Sayuri sera donc propulsée dès son plus jeune âge dans les tourbillons de ce nouveau monde, ayant perdu tout repère il lui faudra en créer de nouveaux, traverser les années du Japon en guerre, et pour survivre braver l'interdit de tomber amoureuse...

Après avoir passé des vacances au Japon, je voulais en savoir plus sur les Geishas.

Ce roman nous envoie directement dans le Japon des années 30 et d’après guerre avec le récit passionnant de Sayuri, ancienne geisha (personnage fictif) dans un livre très bien documenté qui m’a littéralement transporté!Impossible de décrocher!J’ai adoré!

Quel étrange roman. Il a tenu en haleine la lectrice autant qu'il a heurté la femme. Peut-être parce que les détails de vie de cette geisha ont un ancrage bien réel. Au delà de la dramaturgie sombre de l'histoire, c'est surtout la question culturelle de la femme-objet qui surprend. Car cette geisha, initiée à la danse, à la musique, à la cérémonie du thé, à l'art de la beauté discrète et retenue est avant tout -exclusivement ?- un faire-valoir, un bel objet dont la domesticité est acquise. Une beauté soumise dont l'unique quête est d'être élue par un homme assez riche pour lui assurer une position de maîtresse de luxe. le signe extérieur de richesse d'un danna ( l'homme qui la protège financièrement et qu'elle ne choisit évidemment pas). Une compagnie si étrangement sophistiquée pour des hommes qui passent leurs soirées à jouer à qui boit le plus ( peut-on imaginer le niveau de conversation auxquelles elles sont tenues de se plier?) qui exigent d'être accompagnés aux toilettes ( je dois manquer de sophistication pour ne pas percevoir l'intérêt de la chose). Une femme très raffinée dont le dépucelage (le mizuage) est l'objet d'enchères...Rêve-t-on de devenir geisha dans les années 30 ou 50 ? C'est un destin pour qui n'a pas le choix, le roman le souligne assez, alors pourquoi cette forme de servitude est-elle aussi facilement perçue comme érotique, y compris par des femmes ? Mon sang a bouilli à la lecture de cet ouvrage. Tant mieux !

J'ai toujours cru aux pouvoirs des livres. Ils nous transportent et nous permettent de vivre mille vies en une. J'aime m'y évader et y faire des rencontres marquantes et inoubliables.



Aujourd'hui, c'est bien l'une de ces rencontres dont j'aimerais vous parler. Celle d'une jeune pousse sauvage devenue une fleur aussi belle qu'épineuse.



Un roman envoûtant qui vous emmènera au coeur même de la culture japonaise des années 30. Un voyage dans le temps qui vous fera aimer, compatir, haïr et pleurer ce panel de personnages d'une profondeur et d'une intelligence d'une rare intensité.



J'ai adoré faire la connaissance de cet auteur au travers de sa plume à la fois poétique et féministe. Pourtant, je partais avec des forts aprioris : un homme blanc (américain) racontant les déboires des femmes japonaises de l'époque, il y avait de quoi frémir. Cependant, je n'ai jamais autant aimé avoir tort.



Un roman inspirant et intriguant qui m'aura fait oublier ses 600 pages tellement il m'était impossible de ressentir un quelconque ennui. Au contraire, il me fallait puiser en moi tout le courage nécessaire pour pouvoir espérer me faire décoller les yeux des pages.



Ainsi, c'est sans surprise que je suis tombée sous le charme de cette histoire qui nous parle, d'amour, d'amitié, de sacrifice, de rivalité et de courage.



À vous amoureux du Japon et de son histoire,

À vous lecteurs avides de découvertes significatives,

À vous protecteurs des traditions ancestrales,



Il me faut vous parler de ce témoignage divin,

pour espérer le faire atterrir dans vos mains,

Il me faut vous inciter à le lire,

dans l'espoir de vous le faire aimer à en mourir.



(Oui, j'étais inspirée ahah)
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Année 1930, Sayuri est vendue.

Son destin.... Geisha!

L'apprentissage sera long, très long : le rituel du thé, la danse, la musique et bien d'autres....



Roman écrit sous la forme d'une biographie, il nous entraîne à la découverte d'une culture et d'une époque.

Écrit sous la forme de mémoire, ce récit est un véritable documentaire sur la vie des geishas que nous, occidentaux, fanstasmons.



Il nous entraîne au coeur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.

Je relierai encore et encore ce roman.



Tout d'abord, l'histoire. Prenante, touchante, cette petite fille aux yeux bleus qui se retrouve dans un monde très différent de ce qu'elle a connu jusque là.



Son histoire m'a fait ressentir différente émotion, et tout au long de ma lecture je n'ai cessé de me poser des questions sur son avenir.



Je le trouve aussi très intéressant sur un point de vu historique. En effet, les geishas m'ont toujours parues très mystérieuses, et les voir, dans leur quotidien, dans ce roman, ma fait découvrir de nombreuses choses sur ces femmes.



L'écriture d'Arthur Golden est, dans ce roman, très féminine. J'ai apprécié ce livre, et même après quelques années de lecture, il me reste encore en mémoire.

Je n'ai vraiment pas accroché à ce roman pourtant vanté et malgré mon envie de connaître le sujet. On ne peut contester que l'auteur se soit très bien documenté. Mais le texte m'a paru empesé, avec un côté exotique trop appuyé dans un récit devenant vite ennuyeux. Déception. J'ai abandonné...

Ce livre est juste sublime 😍 Toute l'histoire est parfaitement bien montée et les textes sont fluides et facile à lire. Je trouve que chaque personnages est bien mis en avant. Je comprend mieux maintenant ce qu'est une Gheisha et ce livre détrône largement le film, tout en les respectant.

Dans les années 1930, Sayuri (9ans) est vendue par son père à une maison de plaisir à Kyoto.



Le livre nous plonge dans l’univers des geishas avec ses rivalités, son respect mais aussi sa solitude.

Il nous expose les règles de vie de ses femmes, leurs engagements, leurs caractères, leurs amours …



L’histoire s’écrit et s’écoule lentement mais avec plaisir. Ce roman reste une très belle redécouverte pour moi.
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Je suis dithyrambique sur ce livre qui m’a complètement transporté dans l’univers du Japon. De plus, le hasard a fait que j’ai lu ce livre au moment même où je voyageais au Japon à Kyoto, je pouvais donc visualiser les ambiances, les quartiers, les rues qui sont cités tout au long du livre. J’aurais voulu que ce livre ne s’arrête pas

Le plus beau roman qu'il m'ait été donné de lire, ni plus ni moins.



Je l'ai découvert d'une façon tout à fait insolite, puisque j'étais dans un relais de gare, à chercher un bouquin pour passer le temps, et une inconnue m'a abordée pour me dire "si vous ne savez pas quoi prendre, je vous conseille celui-ci". Alors je l'ai écoutée, et j'ai acheté Geisha.



En première lecture, j'ai sauté toutes les pages de la préface. Si bien que tout au long de l'histoire, j'ai été persuadée qu'il s'agissait d'une autobiographie. Et puis, quand je l'ai finie, comme je n'avais pas envie de refermer le livre, j'ai lu la préface. Et là, c'est le drame ! Ce livre a été écrit par un américain qui ne s'appelle même pas Arthur Golden (c'est un pseudonyme).



Cet homme a recueilli une telle masse de renseignements à propos des Geisha qu'il a su retranscrire avec brio , profondeur et précision la vie de ces "marchandes de rêve" du Japon de l'époque.



Un chef-d'œuvre à lire absolument.

Mémoires d'une geisha. Plongée dans le vie de Chiyo, japonaise aux yeux rares, vendue a l'âge de 9 ans par son père après le décès de sa femme.

Elle va apprendre l'art des geisha et va rencontrer des moments d'une violence souvent inimaginable.

On partage avec elle ses espoirs et désespoirs, sa chance et surtout l'injustice.

Très beau roman d'amour mais pas que...Arthur Golden a su magnifiquement nous faire rentrer dans le monde mystérieux des geishas! Nous apprenons la signification de certains mots comme "geisha", "ohana" ou encore "mizuage", la cérémonie du thé, le port du kimono et les usages et coutumes de ce monde n'a plus aucun mystère pour les lecteurs de ce roman instructif et magnifiquement écrit - Arthur Golden est un sublime conteur.