Arthur Schopenhauer

Lors d’une bonne fortune, la poussée de nos prétentions s’accentue, et elles gonflent : là réside la joie.

Le pauvre n’est pas troublé par les grandes possessions des riches, et, à l’inverse, le riche n’est pas consolé, quand ses projets échouent, par la quantité de biens qu’il possède déjà.

Chacun a, dans cette perspective, un horizon propre pour ce qu’il peut éventuellement atteindre : ce qu’il revendique d’avoir va jusqu’à cette limite. Quand un objet contenu dans ce périmètre s’offre à lui de telle sorte qu’il peut s’attendre à l’obtenir, il se sent heureux ; et malheureux, en revanche, si des difficultés interviennent qui le privent de cette perspective.

Chacun est collé dans sa conscience comme dans sa peau, et ne vit immédiatement qu'en elle.

Ils font comme le parfait diplomate, selon la définition de Talleyrand, celui dont le visage reste impassible quand il reçoit un coup de pied dans le derrière.

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A moi aussi cette angoisse de mars m'a imposé toutes sortes de restriction. Ainsi, je ne fais plus de commandes des livres. Dans la tempête, on cargue les voiles.
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