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DANSE DES MOTS : APHORISMES
Liste créée par wellibus2 le 01/08/2015
43 livres. Thèmes et genres : littérature française , aphorismes , citations philosophiques , humour , brèves

Les aphorismes ne sont que les instruments d'une conscience, tantôt sereine, tantôt inquiète.

Un genre à redécouvrir



1. La transparence impossible
Arthur Schnitzler
3.95★ (33)

Ces aphorismes sont tirés du cinquième volume des oeuvres complètes d'Arthur Schnitzler et font suite au premier recueil déjà publié en français dans cette collection sous le titre Relations et Solitudes. Schnitzler pourrait être un rebelle. Mais il est trop viennois et trop homme de théâtre pour ne pas savoir que les masques ne cachent pas de vérités. Anatomiste du couple, pourfendeur des hypocrisies sociales, il ne se fait pas d'illusions sur la nature humaine. Se méfiant de tout, même de l'intelligence - qui n'est souvent qu'une forme de bêtise il se méfie aussi de lui-même, du rôle qu'il se fait jouer. Le point d'appui se dérobe. La morale vacille dans l'absurde du dédoublement chronique. Bien que la première personne du singulier soit bannie, on sent - et on sait - que l'observation des autres passe par l'observation maniaque de sa propre conscience, et c'est avec une joie sacrilège qu'il déterre les mânes de ses innombrables contradictions. Honnête homme et libertin, épris de liberté et possessif, tourmenté et frivole, il sait la transparence impossible.
2. Le Crachoir du Solitaire
Nihil Messtavic
4.28★ (43)

Nous ne saurons sans doute jamais qui prit la peine de couvrir ces milliers de pages jaunies d'une fine écriture subtilement déformée par l'angoisse et l'amertume. Son intérêt personnel le portait aussi bien vers la philosophie, la littérature, que vers le dessin et la poésie. Le contenu de la malle me l'a prouvé. C'est tout ce que nous savons de lui. C'est tout ce que nous saurons jamais, fort probablement. Des mois que j'ai passés à transcrire, avec l'aide précieuse d'amis traducteurs, les milliers de pages contenues dans la malle de Nihil Messtavic, je garde l'arrière-goût doux-amer d'une gorgée d'arsenic, la brûlure glacée et voluptueuse d'une lame de rasoir trempée dans l'huile de vitriol. Son désespoir est sans retour, sa funeste attirance pour le néant, illimitée. C'est à la découverte de cette pensée hors norme -- hors le monde -- que je vous convie ici, en commençant sciemment par les plus exigeants des écrits de Messtavic, ses aphorismes et pensées.
4. Dada en verve : Mots, propos, aphorismes
Henri-Charles Béhar
3.00★ (2)

Qu'est-ce que la verve ? Pour la définir, les dictionnaires, comme le Grand Littré et le Petit Larousse, ont recours à une métaphore: chaleur d'imagination , disent-ils. Bonheur d'expression qui surprend le lecteur, arrêté soudain par un mot , une réflexion, une répartie, dont la justesse et la cocasserie inattendue le laissent ravi devant la page ouverte. Depuis que la langue existe, la verve n'appartient qu'à ceux qui sont pris par la rage des mots et du verbe. Bref, tous les grands créateurs et les virtuoses du langage. Mais elle n'apparaît pas seulement dans les oeuvres imprimées; certains la confient à leur journal intime, ou la sèment en formules heureuses dans la conversation. Les plus brillantes (qui ne sont pas toujours les plus connues) sont rassemblées dans cette collection.
5. Essais, conférences, critique, aphorismes et réflexions
Robert Musil
4.75★ (18)

Les textes ici regroupés comprennent la quasi-totalité des "articles à caractère d'essais" publiés par Musil dans les périodiques entre 1911 et 1931 (et une partie de ceux qu'il ébaucha seulement), les quatre textes par lui prononcés en public, entre 1927 et 1937 (dont le Discours sur Rilke et De la bêtise), un large choix des chroniques parues de 1913 à 1930, enfin l'intégralité des "aphorismes" plus tardifs, achevés ou non, avec un petit choix de "réflexions". Textes presque tous écrits par l'auteur pour assurer sa subsistance, et sur des sujets de circonstance les plus divers : moeurs, sciences, politique, religion, métaphysique et, naturellement, théâtre et littérature, fruits pour la plupart de ces années vingt particulièrement fécondes pour Musil. Textes "théoriques", si l'on veut, épars; quelquefois inaboutis et répétitifs, certes; mais tous, quel qu'en soit le prétexte, admirables de pénétration, de pertinence, de rigueur intellectuelle et morale. Textes presque tous liés profondément à l'oeuvre de fiction, notamment à l'Homme sans qualités dont l'élaboration leur est contemporaine ; fragments d'une longue quête, Tentatives pour trouver un homme autre comme Musil lui-même aurait aimé les intituler s'il les avait réunis de son vivant, "avec pour but plus lointain la félicité humaine", ainsi qu'il l'avait écrit en 1918 en parlant de l'essai en général.
6. Sentences Létales
Nihil Messtavic
4.00★ (18)

«Humour noir, misanthropie, dégoût de la vie, vision négative de tout ce qui est... Par moments, Messtavic évoque aussi le Lovecraft le plus dark.» Patryck Ficini, Sueurs Froides. «Il y a, dans la culture du cynisme et du désespoir, un entrain paradoxal, un enthousiasme à cultiver la férocité froide et l'exagération en tant que style et pensée, qui, en sus d'une pincée de provocation stimulante, rend de tels ouvrages agréable.» Hilaire Alrune, Yozone.
7. Expertise
Olivier Hervy
4.67★ (5)

Avant tout, il faut dire le plaisir de tenir ce livre élégant, à la couverture d?un rouge magnifique, car cela faisait trop de temps que les éditions Pierre Mainard ne nous avaient pas donné de nouvelles ? ni d?aphorismes d?ailleurs, ni de haïkus ni de contes non plus. Or, depuis sa création en 1999, deux choses animent par-dessus tout la maison Pierre Mainard : publier des formes brèves et entretenir avec ses auteurs des liens d?amitié, partant de fidélité. Aussi, après cette trop longue absence, il ne faut pas s?étonner de pouvoir lire, dans le même temps que paraissent Le Vent des lanternes, haïku de Pierre Peuchmaurd et Le Ciel & autres contes, d?Anne-Marie Beeckman, un deuxième recueil d?Olivier Hervy, après Expertise publié en 2007 (le troisième en réalité pour l?auteur, Agacement mécanique étant paru en 2012 aux éditions L?Arbre vengeur). D?un recueil d?aphorismes ­­? courte phrase cultivant une densité qui défie l?intelligence et rend souvent perplexe ­? que peut-on dire au-delà d?une définition courte cultivant déjà la densité ? Par exemple, défi à l?intelligence et au risque de rendre perplexe, qu?il est comme un sachet de bonbons au miel : il faut l?ouvrir de temps en temps, n?en prendre qu?un seul à la fois, le poser délicatement sur la langue et, pour le savourer, le laisser fondre le plus lentement possible. Parce que, si Olivier Hervy possède évidemment un redoutable sens de l?observation, il est avant tout un écrivain de la mécanique de précision, qui travaille, et retravaille encore, ses courtes phrases, jusqu?à leur donner cet air d?évidence faussement simple ? cette rondeur délicate, ce goût de miel ? qui, à tous coups, défie notre intelligence et nous rend vraiment perplexe. Souvent aussi nous faire rire, des autres mais surtout de nous-mêmes, au lieu d?en pleurer. En voici un, un seul, et il doit vous faire au moins la journée : La machine à sous est la tirelire d?un autre. Dès demain, pour prendre l?air, allez chez votre libraire demander un Formulaire, et si vous ne pouvez attendre jusque-là, visitez le site olivierhervy.jimdo.com
8. La cigarette et le néant
Horace Engdahl
3.75★ (13)

En Suède, on sait que Horace Engdahl, prestigieux académicien, est un écrivain de premier ordre. Dans la dizaine d’ouvrages qu’il a publiés, son dernier, la Cigarette et le Néant (2009), est assurément le plus intime, le plus personnel. En observateur aiguisé, esprit fin, essayiste original et profond, Horace Engdahl, par ses aphorismes, maximes, critiques et apostilles, se place en droite ligne d’auteurs français, beaucoup fréquentés et qu'’il cite volontiers, de Montaigne à Roland Barthes, en passant par Diderot, Chamfort ou Cioran. De façon insolite, avec humour et élégance, sont ici abordées, en une ligne ou quelques pages, des réflexions sur la vie, la mort, la littérature, la lecture, la critique, les relations entre individus, l’art, l’expérience, la sagesse, la folie... Emane de l’'ensemble une discrète empathie envers la condition humaine, en ce qu’elle a parfois de plus commun, comme la cigarette après l'’amour ou l'’incontournable tasse de café. Un subtil tableau panoramique de notre époque. Une belle invitation à la méditation avec des moments d'’intense bonheur à partager.
9. La véritable origine des plus beaux aphorismes
Dominique Noguez
3.42★ (26)

On trouvera ici toute une série d'aphorismes adorables. Certains sont très connus ("L'homme est un loup pour l'homme"), d'autres très peu ("Il ne suffit pas d'être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas"). Sauf que, dans la plupart des cas, on ne sait pas qui les a inventés. Grâce à ce livre, on va le savoir. Ils sont classés par ordre alphabétique du premier mot (exemples : ("A chaque jour suffit sa peine, L'Amour est enfant de bohème") ou du thème (Ambition, Amitié, Art, etc,) Je les ai pris dans tous les siècles et dans plusieurs langues (qu'on se rassure, je les traduis) Dans chaque cas, j'indique avec une précision de bénédictin la référence de la phrase, racontant, à l'occasion, les longues tribulations qui m'ont conduit jusqu'à elle. Ensuite, j'en risque un commentaire, si possible philosophique, à tout le moins de bon sens, ou même, qui sait ? plaisant. DN (Quatrième de couverture)
10. Fatigues
Pierre Peuchmaurd
3.88★ (11)

Pierre Peuchmaurd a noté pendant des années ce qu'il appelait ses fatigues, ces aphorismes précis, à la fois joueurs et graves, du même bois que ceux de ses proches Louis Scutenaire et G.C. Lichtenberg. Ce livre regroupe les trois recueils d'aphorismes parus de son vivant, soit À l'usage de Delphine (L'Oie de Cravan, 1999), L'immaculée déception (Atelier de l'Agneau, 2002) et Le moineau par les cornes (Pierre Mainard, 2007). Cet ensemble est complété par un recueil inédit, La position du pissenlit, rédigé dans les derniers mois de sa vie. Pierre Peuchmaurd est né à Paris en 1948 et est décédé le 12 avril 2009 à Brive. Il aura vécu près de 40 ans en Corrèze où il animait les éditions Myrddin. Son écriture et sa vie s'inscrivent dans la continuité de la démarche surréaliste avec une voix et une sensibilité uniques. Son oeuvre poétique, abondante, commence tout juste à être reconnue pour l'une des plus justes, les plus fortes, de ce temps.
11. A l'Usage de Delphine
Pierre Peuchmaurd
3.50★ (3)

Par le poète Pierre Peuchmaurd, qui vit à Brive en France et qui a publié une quinzaine de livres depuis vingt ans, voici un recueil d?aphorismes pas piqués des vers. C?est la deuxième plaquette de cet auteur publiée par L?Oie de Cravan, après Parfaits dommages, paru en 1996. Des mots brillants, dictons à peine transformés, féroces de vérité parfois: «On n?est jamais si bien asservi que par soi-même», «L?exception doit faire taire la règle». Images saisissantes: «L?après-midi s?écroula paisiblement». Questions sans réponse: «Dans le doute, de quoi faut-il s?abstenir?» Évidemment de l?humour, surréaliste: «Une manifestation violette», «Hisser le papillon noir», «Les ray-ban de Man Ray». Et puisque «les grands mots sont de grands remèdes», laissez-vous tenter car «le taux de gratuité de ces aphorismes est des plus élevés. C?est ce qui fait leur prix» Aphorismes de Pierre Peuchmaurd avec un frontispice de Jean Terrossian. Tirage limité à 350 exemplaires sur papier couché mat blanc.
12. Fagus. Les Ephémères
Fagus
Georges Faillet,dit Fagus est un poète symboliste français. Indifférent aux mouvements et aux écoles, il collabora à la rédaction de revues prestigieuses, telles le Mercure de France ou la Revue blanche. Il a écrit dans Ixion (1903), la Danse macabre (1920), la Guirlande à l'épousée (1921), Ephémères (1925), Pas perdus (1926) des vers familiers et chantants, pleins de charme.
13. Aphorismes
Georg Christoph Lichtenberg
4.45★ (53)

GCL (1742, 1799) est un superbe représentant de l'époque des "lumières", plein d'esprit, sceptique et humaniste. Qu'il était donc enthousiasmant ce monde où l'homme allait se débarrasser de ses illusions stériles et, par son art et ses oeuvres, rendre sa terre habitable pour tous ! Du haut de cette certitude, on comprend mieux l'ironie manifestée envers ceux qui restent empêtrés dans leurs vieilles croyances : "Il y a un art de la ventriloquence transcendentale grâce auquel il est possible de convaincre les gens que ce qui est dit sur terre viendrait du ciel" GCL croit au progrès et surtout à son avènement certain dans le monde à venir. Non que ce soit facile, mais effort et lucidité y conduiront. "Bien des gens, et sans doute la plupart, ont besoin de savoir qu'une chose existe avant de la découvrir". Peut-être aujourd'hui croyons nous encore que le progrès est possible ; mais nous savons, forts d'un peu plus d'expérience, que son avènement sera long et pénible, s'il est imaginable, et que les illusions simples en forme de raccourci vers le bien, politiques ou religieuses, ont la vie dure et des adeptes fanatiques. Ce qui, bien entendu n'est pas une raison de baisser les bras, même si la vie est courte. Un optimisme raisonnable y aidera : "Il faut savoir que, dans tout le pays et depuis cinq cents ans, personne n'est mort de joie". Une sorte de livre de chevet gourmand, pour garder l'espoir et le sourire.
14. Aphorismes
Oscar Wilde
4.14★ (573)

Publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, ces aphorismes sont l'exact reflet de la pensée et de l'esprit de Wilde. Feu d'artifice de mots d'esprit, ils disent tous les paradoxes d'un écrivain qui n'a rien perdu de son caractère scandaleux.
15. Aphorismes
Karl Kraus
3.64★ (42)

Aphorismes, par Karl Kraus (Mille et Une Nuits). Le directeur fulgurant de la célèbre revue Die Fackel, qui fit les beaux jours de Vienne au début du siècle, est certainement la figure la plus étonnante de cette prodigieuse galaxie intellectuelle. La présente édition regroupe un ensemble d'aphorismes traduit par Roger Lewinter. Exemple: «L'ironie sentimentale est un chien qui aboie à la lune cependant qu'il compisse les tombes.»
16. Aphorismes
Victor Hugo
3.81★ (24)

Ecume de l'Homme-Océan, ces extraits des romans et carnets Aphorismes est un recueil de citations de Victor Hugo tirées de sesnombreux carnets et romans. Pour avoir appris ses poèmes par coeur ou pour avoir lu Notre-Dame deParis, on croit tout connaitre de Victor Hugo. Pourtantce n'est souvent pas le cas comme nous le prouve très bien ce recueil jolimentet justement nommé Aphorismes. En effet, la plupart des phrases, sentences et opinions de ce livre sont tirés d'oeuvres moins renommées que les Feuilles d'Automne ou l'Art d'être grand-père....
17. Aphorismes
Charles Baudelaire
4.08★ (20)

"Toute littérature dérive du péché.' "Etre un homme utile m'a paru toujours quelque chose de hideux." "Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût, c'st le plaisir aristocratique de déplaire". "Consentir à être décoré, c'est reconnaître à l'Etat ou au prince le droit de vous juger, de vous illustrer, etc." "Toute révolution a pour corollaire le massacre des innocents". On trouvera rassemblés ici des pensées, sentences, fragments de lettres, aphorismes que Rémi Duhart a choisis dans l'oeuvre en prose et la correspondance de Baudelaire. Si les opinions tranchées du poète sont souvent injustes, outrées - voire odieuses ! -, elles révèlent presque toujours l'âme tourmentée du poète. Quelques assertions iconoclastes et brutales peuvent choquer, mais il n'était pas question d'édulcorer la pensée d'une des plus grands poètes de la langue française, ne de faire de lui un "génie intègre" ou politiquement correct. D'ailleurs, même quand il fait étalage de mauvaise foi ou d'"hypocrisie", le coeur qui bat dans son oeuvre est celui d'un géant, rêveur intraitable avec son époque, avec ses contemporains,et, plus encore, intraitable envers lui-même.
18. Aphorismes
Tchouang-tseu
3.69★ (17)

Tchouang Tseu (Zhuangzi), philosophe taoïste du IVe siècle avant J.-C., est l'auteur d'une ?uvre, le Zhuangzi, qui est encore aujourd'hui considérée comme l'une des plus riches que nous ait léguées la Chine. Elle a marqué non seulement le taoïsme, mais le confucianisme et le bouddhisme chinois et, par son style concis et subtil, a influencé toute la littérature de l'Extrême-Orient. De cette ?uvre, Marc de Smedt a tiré ce recueil qui restitue l'originalité de la pensée taoïste. Les jeux de langage auxquels se livre Tchouang Tseu traduisent l'aspect ludique de la vie : elle est gratuite, sans autre but qu'elle-même ; elle n'engage à rien et offre des possibilités infinies. Tchouang Tseu est le philosophe du devenir et du changement par excellence. Il est aussi l'un de ceux qui ont le mieux compris que l'humour est plus efficace et dévastateur qu'un long discours.Spiritualités vivantes
19. Aphorismes dans les herbes
Sylvain Tesson
4.04★ (188)

L'aphorisme, comme le voyage, est une ascèse. On se débarrasse du superflu, on se rapproche du coeur de la nature et de la vérité. Il faut alors se laisser envahir par la beauté, le silence et aussi la désillusion. Ecrire, c'est nommer les ombres des flammes qui accompagnent le vagabond. Voici l'évangile du voyageur : "Aime le lointain comme toi-même
20. Cool memories, tome 1 : 1980-1985
Jean Baudrillard
3.62★ (44)

Jean Baudrillard, dans son journal de bord très personnel, tourne ici les pages des dernières années du siècle. Loin de ses ouvrages à portée théorique, le sociologue poursuit le cours de ses informelles chroniques, consignant en aphorismes plus ou moins développés les pensées suggérées par l'événement, public ou privé. Au lecteur le soin de laisser ces émanations d'un passé encore tiède condenser en lui ses propres impressions, souvenirs ou réflexions. Ces considérations décousues brouillent les genres d'écriture et les registres journalistiques. Elles mêlent le propos intime (tel regard porté sur un public de conférence...), l'évocation du fait divers (l'inauguration d'EuroDisney, Clinton et Monica...), la digression sur des phénomènes de société (les grèves, le portable, les médias...) ou sur de grandes questions philosophiques (l'image, le temps, l'amour...), l'incursion scientifique (en microphysique, en économie...), l'allusion mythologique (à Io, par exemple, première "vache folle")... Une désinvolture salutaire qui renvoie le lecteur à la tâche d'appréhender, d'élaborer et de penser son quotidien. --Émilio Balturi
21. Coffret Folio "Mon propre rôle" - Gainsbourg - 2 volumes - L'intégrale des Paroles
Serge Gainsbourg
4.50★ (26)

En deux volumes, la somme des textes de Gainsbourg. Le premier volume livre des textes surprenants, connus et inconnus. On y suivra toutes les directions de la phrase de Gainsbourg. Des réminiscences de Vian au jeu de mots du jazz, de la période yé-yé, où Gainsbourg signe l'œuvre à la fois virtuose, parodique et désabusée, à la période pop, où la beauté formelle de l'anglais vient augmenter la phrase française. Un art du rejet, de la distance, un sens du raccourci, un rêve de perfection sonore, qui donneront ses grandes réussites. Jusqu'à cet impartageable ton Gainsbourg, singulier comme une nouvelle esthétique. Le second volume s'ouvre sur les grands exercices formels de Gainsbourg. Plus que jamais, le mot, le rejet et la sonorité sont inextricables. Comme une musique cérébrale. Une esthétique autonome et singulière. Gainsbourg y signe de très grands textes, connus et inconnus, dont ceux de ses meilleures interprètes féminines. Une recueil d'aphorismes et nombre d'inédits nous livrent, au mot pour le mot, la phrase et l'esprit des années 80, grandes années Gainsbourg, celles dont il est l'esthète majeur, incontournable, et où il joue enfin, assume, crée, sans trêve, sans concession, sans limite, son... propre rôle
22. Jouet des dieux
José Bergamín
3.00★ (1)

" Si je commence à jouer avec les mots, les mots finiront bien par jouer avec moi. N'importe. Que je devienne le jouet des dieux ou des dieux de jouet m'est égal. Parce que les mots sont les dieux : la divinité. Le Verbe est Dieu seul. " Si José Bergamin est très tôt passé maître dans l'art littéraire, ce fut d'abord grâce à ses aphorismes. Dans ce style, son sens du paradoxe, sa piquante ironie, sa conception subversive de la pensée et de la poésie avaient tout lieu de s'imposer. On en trouvera la preuve éblouissante dans les trois livres ici réunis, qui forment à eux seuls sa première ?uvre importante
23. Relations et solitudes
Arthur Schnitzler
3.97★ (54)

Les aphorismes sont un genre à redécouvrir. Ceux de Schnitzler séduisent par leur sincérité qui exclut le dogmatisme, comme si sa formidable capacité de percer à jour le mettait à l'ami clos principes. Schnitzler est un esprit qui cherche, un esprit qui doute et s'il doit choisir entre le mordant et ce qui lui apparaît comme la vérité, il choisira toujours cette dernière, ce qui donne à ses textes un caractère de profonde authenticité.
24. Un oeil qui jamais ne se ferme
Ibrahim Al-Koni
4.00★ (6)

Une sélection d’aphorismes qui explorent différents thèmes : la nature, le désert, la mer, les saisons, le vent, le feu, l’arbre et la fleur, le roc. Ecrivain lybien reconnu comme une figure majeure de la littérature arabophone contemporaine, Ibrahim al-Koni nous emmène dans les univers qui ont nourri son œuvre : le Sahara tout d’abord, mais également l’ensemble des relations qu’entretiennent les hommes avec le monde dans lequel ils vivent
25. La moelle de la vie : 500 Aphorismes
Henry David Thoreau
4.19★ (111)

Henri David Thoreau (1812-1862) voulait "vivre profondément et sucer toute la moelle de la vie". Sa vie et son oeuvre sont une école de philosophie et de spiritualité. L'auteur de Walden a pratiqué la "désobéissance civile", la "pauvreté volontaire" puis, en se retirant du monde, l'immersion dans la nature pour trouver la voie de la liberté. Ses livres les plus fameux comme ses Journaux recèlent de merveilleux formules et réflexions, élaborées la plupart du temps dans le silence plein de ses longues marches en forêt, qui portent en elles la quintessence de sa pensée et de sa sensibilité. Un choix original, comportant de très nombreux extraits inédits.
26. Le Sable et l'écume : Livre d'aphorismes
Khalil Gibran
4.24★ (214)

Pour Marie Haskell, l'éternelle aimée, Khalil Gibran conserve tous les mots qu'il griffone sur des petits bouts de papier ou dans son carnet. En 322 aphorismes, il compose un recueil d'images et de pensées qui constituent la part la plus intime du poète, un autoportrait fragmentaire qu'il dédie à celle qui n'a pas voulu l'épouser. Ce petit livre n'est qu'une poignée de sable et une autre d'écume. Bien que dans ces grains de sable j'aie semé les grains de mon coeur et que sur son écume, j'aie versé la quintessence de mon âme, ce recueil est, et restera à jamais, plus près des rivages que de la mer, du désir limité que du désir accompli." Khalil Gibran"
27. Aphorismes sur la sagesse dans la vie
Arthur Schopenhauer
4.29★ (276)

La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres. On appréciera hautement ce dernier si l'on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contrainte, de peine et même de dangers. " Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls ", a dit La Bruyère. La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. L'homme insociable est celui qui n'a pas besoin de tous ces gens-là. Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de société est déjà un grand bonheur, par là même que presque tous nos maux dérivent de la société, et que la tranquillité d'esprit qui, après la santé, forme l'élément le plus essentiel de notre bonheur, y est mise en péril et ne peut exister sans de longs moments de solitude.
28. Esquisses et nouvelles esquisses viennoises
Peter Altenberg
3.50★ (13)

" Un jour de l'année 1893, le poète Hugo von Hofmannsthal et l'écrivain Arthur Schnitzler entrèrent au Café Central où ils surprirent un personnage en train de griffonner un papier. Ils le connaissaient mais ne savaient pas ce qu'il écrivait. Ils découvrirent alors un beau texte, une "esquisse", qui avait pour titre Chronique locale et racontait l'histoire véridique d'une jeune fille qui avait disparu. Le nom d'Altenberg se répandit vite parmi les écrivains et les poètes. " Miguel Couffon (Extrait de la préface du traducteur)
29. Maître et serviteur des ombres
Richard Beer-Hofmann
Ces fragments expriment l'éclatement du monde dont l'écrivain se sentait le témoin. Les poèmes s'accompagnent de notes et d'aphorismes qui permettent de les saisir dans leur juste lumière
30. La Fable et le fouet / Le Gardien des rosées
Alain Bosquet
2.50★ (5)

«De Montaigne à Cioran et de La Bruyère à Bachelard, nos penseurs ont multiplié les sentences, pour les rendre utiles à la morale, à l'absurde ou à la révolte. Ces aphorismes-là ne sont que les instruments d'une conscience, tantôt sereine, tantôt inquiète. D'autres littératures, en particulier l'allemande, avec Lichtenberg et Schopenhauer, ont donné de l'aphorisme une conception plus affolée. Libre, il s'épanche, fustige ou caresse : il est par lui-même, aigu et souverain. Pendant plusieurs années, jour après jour, je me suis astreint à ce genre littéraire, qu'il serait injuste de tenir pour subalterne. L'aphorisme est nu, sans l'appui d'un personnage, d'un chant, d'un quelconque appareil. On l'accepte ou on le refuse, tout net. Je livre ici le quart, à peu près, de ce que j'ai pu rédiger. On lira, réalistes ou délirants, des définitions, des fables, des paradoxes, des faits divers, des énoncés succincts, des adages, des apophtegmes, des maximes, des proverbes, mais aussi des projets de contes, des télégrammes, des scènes de vaudeville. Parmi mes hantises, on trouvera la vieillesse, la luxure, la santé de l'âme, le besoin de bousculer les habitudes - et quelques explosions poétiques. Je monologue avec moi-même, face à Dieu, au président de la République ou à quelque bidet encore chaud, qu'une inconnue vient de quitter. L'absolu et le trivial ne me paraissent pas plus incompatibles que le pissenlit et l'orchidée, la mouche et l'oiseau-lyre. [...]»
31. Sténogrammes philosophiques
Günther Anders
4.00★ (9)

Paru en 1965, ce recueil d'aphorismes puise des scènes dans le quotidien pour les relier à un fait historique ou à une tendance de l'évolution de la société. Il forme une introduction à l'oeuvre d'anthropologie philosophique du penseur allemand à l'ère technologique.
32. Le dictionnaire du diable
Ambrose Bierce
4.18★ (530)

Quatrieme de couverture de Jacques sternberg: «Dans ce dictionnaire. personne n'est épargné. rien n'est respecté. Ni la morale. ni Dieu, ni le diable, ni l'amour, ni la débauche. ni la planète ou du moins ce qu'il en reste sous le scalpel de Bierce. Que cette vision soit systématique. on ne peut le nier. C'est d'ailleurs ce qu'elle a d'unique. C'est aussi le seul reproche que les esprits béats pourraient adresser à Bierce: son zèle à s'enfoncer dans la nuit et l'amertume. son regard de glace qui n'a jamais consenti à faire la part des choses. Car pour lui, de toute évidence, la vie fait un seul tout: c'est une pilule de bile qu'il s'agit d'avaler d'un seul trait, sans sucre. sans contrepoison. et en pure perte, évidemment. Cette vision hyper-noire. Bierce ne l'a jamais trahie nulle part ni dans son Dictionnaire, ni dans ses fables, ni dans ses contes. Ce dictionnaire plein de bruit et de fureur, de cynisme et de coups de fouet, atteint si souvent ses cibles qu'on peut l'accepter comme une image. désolante certes, mais fidèle, de la réalité la plus quotidienne. Ecrivain sans foi ni loi, Bierce demeure probablement. avec Mark Twain, le plus moderne de tous les auteurs américains du siècle passé. » Jacques Sternberg Abdication n. - Acte à travers lequel un souverain atteste qu'il est sensible à l'élévation de température de son trône. Antipathie n. - Sentiment inspiré par l'ami d'un ami. Arrêter v. - Mettre fin avec autorité aux actes insolites d'un individu. " Dieu fit le monde en six jours et fut arrêté le septième. " Canon n. - Instrument utilisé dans la rectification des frontières. Longévité n. - Prolongation inconfortable de la peur de la mort. Jaloux adj. - Qui s'intéresse indûment à la préservation de quelque chose qui ne peut être perdu que s'il n'est pas bien gardé. Le Dictionnaire du Diable, entrepris en 1881, est le fruit d'un travail intermittent de 25 ans. C'est un livre inclassable. Mais c'est peut-être avant tout un chef-d’œuvre d'humoriste, prés
33. Aphorismes et légendes
Maître Eckhart
4.33★ (13)

Voici Maître Eckhart à qui Dieu n'avait jamais rien caché. Bonne route, ô livre - en son nom, et puisses-tu éviter les esprits fermés. Cet ouvrage regroupe un ensemble de fragments eckhartiens éparpillés dans diverses sources manuscrites. Les aphorismes rapportent " ce que Maître Eckhart a dit ", et les légendes " ce qu'on a dit de Maître Eckhart ". Les thèmes du détachement, du néant divin, de la prière, de la guérison et l'importance de la joie font de ces aphorismes un excellent condensé de la spiritualité eckhartienne.
34. Aphorismes et Insultes
Arthur Schopenhauer
3.69★ (42)

Les autres parties du monde ont des singes ; l'Europe a des Français. Cela se compense. Les religions sont comme les vers luisants : pour briller, il leur faut l'obscurité. Il semble que le bon Dieu ait créé le monde au profit du diable : il aurait mieux fait de s'abstenir. Le médecin voit l'homme dans toute sa faiblesse, le juriste dans toute sa méchanceté, le théologien dans toute sa sottise.
35. Les p'tits mots logiques : Aphorismes et pensées
Serge Riaboukine
3.00★ (2)

Un recueil de pensées et de bons mots teintés d'humour, en lien avec le métier de comédien exercé par S. Riaboukine.
36. Aphorismes et paraboles
Lie Yukou
4.33★ (21)

"Le Vrai Classique du vide parfait" est un des textes les plus importants du taoïsme. Moins galvaudé que le "Tao-Tö-king", il n'avait jamais été traduit en français depuis le Père Wieger au début du siècle. En voici la version nouvelle due à M. Grynpas. De Lie-tseu on sait peu de choses, encore que Tchouang-tseu le considère comme une personne et non un mythe. Il naquit vraisemblablement vers 450 avant l'ère chrétienne; on ne sait rien de sa mort. Il subsistait, paraît-il, grâce aux dons de ses disciples. D'après la diversité des thèmes que l'on trouve en cet ouvrage, on peut induire qu'il s'agissait d'une chrestomatie édifiante, moins évidemment taoïste toutefois dans son esprit que le Tchouang-tseu. Le taoïsme dont il s'agit là paraît plus populaire, moins hostile à Confucius, mais aussi étonnamment chargé de récits de magie. Rien de surprenant car le taoïsme contient toutes sortes de composantes, dont la sorcellerie la plus naïve et la métaphysique la plus raffinée. Par sa complexité, son caractère combatif, ce grand texte taoïste témoigne de l'effervescence intellectuelle dans la Chine d'il y a deux mille cinq cents ans.
37. Portraits et Aphorismes
Bernard Frank
4.00★ (4)

Depuis un demi-siècle, Bernard Frank n'a cessé d'écrire. Mais, dit-il, ?Plus on écrit souvent, moins on fait attention à ce que vous dites?. Aussi le temps est-il venu de remettre les pendules à l'heure et de redonner à cet écrivain la place qui lui revient, une des toutes premières des lettres françaises contemporaines. Dans la profusion de ses écrits, Bernard Frank a choisi des maximes, des aphorismes, des traits qui le caractérisent au mieux ; au besoin il en a créé, il en a rajouté. On retrouve ici quelques thèmes qui lui sont chers. La littérature, tout d'abord, qu'il connaît mieux que personne, et qu'il aborde ici sous toutes ses facettes, le milieu littéraire, le critique, l'éditeur ("C'est merveilleux : dès que nous parlons, il se sent intelligent et, moi, j'ai l'illusion d'être riche."), jusqu'aux écrivains et à leur ?uvre. La politique, ensuite, qu'il a toujours regardé de loin mais avec un ?il perçant. Puis les femmes, l'alcool, et enfin lui-même. Son sens du portrait et de la formule assassine font de Bernard Frank le meilleur de nos spadassins des lettres.
38. Les nourritures silencieuses : Aphorismes
Yvan Amar
3.50★ (15)

Ce recueil d'aphorismes spirituels est un livre de sagesse. Il invite le lecteur à s'intéresser avant tout à son humanité. Chacun de ces aphorismes est une remise en cause de nos croyances, de nos automatismes mentaux et verbaux, de nos habitudes fossiles. Ils incisent, interpellent, insufflent, malmènent et caressent l'âme du lecteur. Ils invitent à l'obligation de conscience : vivre consciemment toutes nos relations en prenant le risque de l'autre.
39. Les aphorismes de Zürau
Franz Kafka
4.21★ (49)

> Lire > Modifier > Historique Entre 1917 et 1918, Kafka séjourne huit mois chez sa soeur Ottla à Zürau, dans la campagne de Bohême. La tuberculose s'est déclarée, et crée chez l'écrivain dans sa retraite une intimité nouvelle avec l'idée de la mort. C'est durant cette période que sont nés ces " aphorismes " étranges et déroutants : alors que Kafka avait coutume de remplir des cahiers d'écolier d'une écriture serrée, ici au contraire il dispose une phrase, un paragraphe tout au plus, sur de petites feuilles volantes. Tout le reste de la page, étonnamment vide... À l'initiative de Roberto Calasso, ces aphorismes de Zürau sont livrés pour la première fois à une lecture telle que Kafka aurait pu la souhaiter. Quoiqu'il ait presque toujours répugné à la publication de ses textes, il est certain que cette disposition singulière était destinée à faire briller l'éclat foudroyant de sentences venues des abîmes. Car ses pensées y sont vertigineuses, parfois oraculaires, échappant toujours à l'explicitation univoque mais suscitant sans cesse la nécessité d'une méditation essentielle : le bien et le mal, le corps et l'esprit, le courage et la fuite, le chemin et le cercle, la création et la mort. Autant de motifs qui parcourent son oeuvre, mais ciselés ici à l'extrême, douloureux et resplendissants comme des pointes de diamant, regard d'un " oeil qui simplifie jusqu'à la désolation totale ". Mais cette désolation est pour Roberto Calasso une " splendeur voilée ".
40. Les aphorismes
Wols
3.00★ (2)

Proche des Surréalistes et pionnier de l'abstraction lyrique, Wols (1913-1951) fuit le régime hitlérien et s'installe en France au début des années 1930. Le 3 septembre 1939, il est emprisonné avec d'autres Allemands dans un camp d'internement français. Il porte avec lui un sac de toile grossière, bourré de livres, d'albums et de petits papiers couverts d'aphorismes à partir desquels s'esquisse son projet de s'exprimer par le mélange intime de ces trois éléments : textes choisis par lui, textes de lui et dessins. Dans ces écrits, il est question de tout et de rien : de l'existence, de l'amour, de l'argent, de Dieu, du monde, de l'art, des femmes et des voitures. Ironique, cynique, poétique ou mélancolique, écho direct de ses dispositions d'esprit, de ses influences, de ses images mentales et de sa culture philosophique, les notes de Wols nous offrent un accès direct à sa pensée. C'est en puisant dans les archives privées de la famille que l'historien d'art Hans-Joachim Petersen a pu rassembler, transcrire et compiler les notes de l'artiste et les accompagner de fac-similés, de photographies, d'aquarelles et de dessins afin d'établir un volume complet et illustré, en grande partie
41. Les Aphorismes : Svâmi Prajnânpad pris au mot - Édition bilingue français-anglais
Svami Prajnanpad
4.00★ (4)

L'enseignement de Svâmi Prajnânpad se base sur les vérités concrètes que chacun de nous vit. Il s'agit de voir les choses comme elles sont. Voir et non croire. Toute émotion ou n'importe quoi d'autre a sa cause-racine en vous. La seule illusion, c'est la dualité. Le contraire du vrai, c'est l'imaginaire. Ce qui justement n'existe pas. Aussi si vous croyez au lieu de voir, vous vous trouvez agité, affecté, mais si vous voyez, vous voici calme, libre de toute émotion. Voici atteinte la perfection. Maître de soi comme de l'univers. Les paroles de Svâmi Prajnânpad étaient très précises. En établissant cette édition bilingue, Frédérick Leboyer, qui fut longtemps disciple de Svâmi Prajnânpad, donne à lire ces paroles mêmes en anglais avec sa propre traduction qui tente de rendre compte au mieux du sens exact de cet enseignement unique.
42. Propos sur la racine des légumes
Zicheng Hong
3.85★ (65)

Proposition de Sesheta.......................................................... Depuis son apparition, au début du XVIIe siècle, ce recueil de maximes, où l’esthétique le dispute à l’éthique, fascine et intrigue. Hong Zicheng y développe une philosophie issu de la fin de la dynastie des Ming : adhésion à la nature et idéal de liberté, art de vivre en société et quête d’une maîtrise de soi… S’y mêlent observation de la société et méditation mystique, discours mondain et vocabulaire religieux, réflexion sur les rapports humains et introspection, respect de la raison comme les élans du coeur (ce qui n’est pas sans rappeler le mélange d’épicurisme et de jansénisme de nos moralistes du XVIIe siècle…). Même si l’on peut les interpréter diversement, ces Propos sur la racine des légumes portent à un très haut degré de raffinement l’une des traditions de l’écriture chinoise ; ils sont la quintessence même de l’art lettré. Un viatique chinois pour la sérénité. --Ce texte fait référence à l'édition Broché
43. Pensées étranglées
Emil Cioran
4.14★ (84)

Suggestion de Sesheta.......................................................... « Premier devoir, au lever : rougir de soi. » « Je rêve d’une langue dont les mots, comme des poings, fracasseraient les mâchoires .» « Frivole et décousu, amateur en tout, je n’aurai connu à fond que l’inconvénient d’être né. » « Nous sommes tous au fond d’un enfer dont chaque instant est un miracle. » Une pensée d'’une exigence radicale, entre désespoir absolu et humour ravageur.
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