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Citations de Audrey Dana (25)


Dieu que la terre est fertile en histoires d'horreur. Notre maison voit toutes les misères du monde passer, et moi je n'ai de cesse de me révolter. Comment l'humain est-il capable de commettre pareilles horreurs ?
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Elle avait la cordon autur de son cu, so j'ai eu le césarienne obligatoire et sur la table de l'opération, j'ai attrapé le fucking bronchite, les infirmières me tenaient la cicatrice pur pas qu'il explose à chaque fois que je tussais, l'enfer de le mort...
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On pleure tous comme des madeleines.
Jolie sortie. Papa, roi de l'amour à distance.
Mais je conviens d'une chose : on peut s'en sortir sans être protégé, pas sans amour.
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De mon côté, les années avaient dilué les épreuves et l'innocence de la jeunesse avait rendu tout plus digeste. On n'est pas lucide enfant et grand bien nous fasse.
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D'évidence, c'est en voyant une femme accoucher que le concept de la torture est né. (p.200)
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J'ai l'impression d'abandonner ma famille. Sauf maman, elle, je ne l'abandonne pas, je récupère juste ma vie. (p.184)
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Je revois la princesse aux souliers souillés arrivée ici quelques années plus tôt sans rien connaître du monde. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir mille ans, et d'avoir traversé mille dimensions. J'espère surtout avoir le cœur plus ouvert. (p.183)
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On ne fait pas de social en amour ! Il y en a assez d'un qui souffre. Si ce n'est pas pour que l'autre soit heureux, à quoi bon ? (p.174)
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C'est affreux quand quelqu'un nous reproche ce que l'on est intrinsèquement :
"Je n'aime pas ta curiosité, ta liberté, ta capacité à t'ennuyer si vite, tes changements d'humeur, tes rejets."
Oui, je ne voudrais pas être ma petite copine, je suis impossible à suivre. Libre et farouche. (p.164)
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Ma famille grandit sans cesse mais n'en finit pas de se disloquer. (p.143)
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"T'es une pute, une droguée, tu vis dans un zoo, une secte, espèce de zinzin, on le savait que t'étais dérangée, mais pas à ce point !" (p.139)
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Partir de cet enfer, de cette mère, c'est tout ce que je veux. (p.112)
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"Vus avez l'air de ublier que je peux murir demain, tute de suite même !
- Non, on n'oublie pas, tu nous le rappelles tout le temps.
- Je pux pas y arriver sans vus…
- Tu veux dire qu'on va te manquer, ou tu te demandes qui va vider ta poubelle ?" (p.112)
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C'est très important pour papa qu'on dise toujours "monsieur" ou "madame", après "bonjour" ou "merci". Très important. Quand on a le malheur d'oublier, il nous fusille du regard, promesse d'un sale quart d'heure : "C'est une marque de respect, tu peux changer la journée de quelqu'un, la rendre un peu plus belle. C'est gratuit, donc interdit de ne pas le faire." (p.66)
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C'est l'obligation de famille qui met papa hors de lui. Devoir être quelque part. Devoir faire quelque chose qui ne respecte pas son rythme intérieur. (p.54)
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Survivant de survivant. Combien de vies découlent d'une balle évitée ? (p.49)
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Il faut vraiment que j'arrête de m'inventer des maladies. ça fait quand même deux fois que je manque mourir, et je n'ai que sept ans. (p.40)
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Quand j'avais six ans, elle avait le double de mon âge. ça m'a fait un truc. le double ! Forcément, elle en savait deux fois plus que moi. Maintenant j'ai sept ans et elle n'en a que treize. Je comprends que plus le temps va passer, moins la différence sera importante. Et même qu'un jour, ça ne comptera plus du tout. (p.37)
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Ce satané bac ! Le diplôme à rendre heureux les parents, la torture adoptée par tout le monde. Le truc dont on te parle comme s'il était impossible de l'avoir. Bac comme bac, tiroir, case, rangement. (p.36)
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Papa, c'est l'homme des allers-retours. (p.24)
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Quiz des sommets

"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

Thomas Mann/La Montagne magique
Hermann Hesse/Voyage à Nuremberg

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Thèmes : peinture , montagnes , ascension , alpinisme , paysages , littérature , symbolisme , nature , romantismeCréer un quiz sur cet auteur

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