Interview Auteur Audrey Sarradin
Depuis, j'ai le sentiment que ma vie n'est plus la même. Certes, je continue à rire pour des bêtises, à chanter, à jouer de la musique, à danser sur les accords que j'aimais déjà tant... Mais tout est devenu autrement. Tout, absolument tout a désormais ce goût de "pas comme avant". La vie n'a plus jamais eu les couleurs d'antan et j'ai eu l'impression d'être tout à coup plongée dans un film des années cinquante, en noir et blanc. La vie a perdu de sa saveur, comme si le sel et le poivre avaient été retirés de la vente de tous les magasins du monde entier. La vie a perdu ses nuances, c'est soit tout noir, soit tout blanc. Le cœur a peur, le cœur a mal, le cœur bat pour ne pas faillir.
Et puis, prenant le pain et ayant rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : Hé Paulo, t'as pas du camembert ?
Je ne sais pas si je serais très objective, mais sincèrement, j'ai lu ton livre en 2 fois seulement, jai même du me forcer la 1ere fois, pour m'arrêter et me coucher tant, j'étais prise dans l'histoire et ne voulais plus décrocher mes yeux de tes mots !! Tu as la plume que jimaginais, captivante, pétillante,drôle, moderne, et ton livre est on ne peut plus parfait !!!j'ai un peu pleuré, et beaucoup ri tant les scènes sont réalistes ! Tu auras bossé comme une acharnée depuis si longtemps, qu'aujourd'hui je souhaite que tu sois reconnue à grande échelle... Bientôt on le trouvera partout ! Tu le mérites amplement, et je ferai la promo tout autour de moi, pour dire au combien ce 1 er roman, est digne d'une Virginie Grimaldie ou Agnès Ledig !
Bravo ma louloute !
Me serais-je trompé sur toute la ligne ? Et si ce n’était pas lui, l'homme de ma vie ? Jusqu'à récemment, ça sonnait comme une évidence parce qu'il était là, à coté de moi, chaque jour, donc pourquoi en douter ? Mais, en même temps, comment savoir si je peux pas être plus heureuse ailleurs, avec quelqu'un d'autres ? Comment être certaine que mon « bonheur à moi » … c'est lui ? Vous savez, comme ce moment où on sait qu'on a envie d'une pizza mais où on n'arrive pas à ce décider sur les ingrédients qui devront la composer. Plutôt crème ou sauce tomate ? Plutôt oignons ou aubergines, plutôt grande taille ou en chaussons ?
[Eve]
Mais là, à huit mois du mariage, événement que j'ai attendu toute ma vie et que je m'emploie à préparer soigneusement depuis des semaines, je me demande raiment pourquoi le destin a décidé, d'un coup de venir m'emmerder.
C'a toujours été bien plus que ça. Choisir de s'unir à quelqu'un pour la vie, c'est un acte fort, qui rassure et qui engage. Un profond aveu d'amour. Une promesse faite envers l'être aimé, lui et lui seul.
- Ce bébé, on l'aura. Toi et moi. Il sera aussi maladroit que toi et aussi nul en cuisine que moi. Il nous en fera voir de toutes les couleurs, il pleurera sans que l'on sache pourquoi. Il nous fera des caprices au supermarché du quartier d'à côté, jusqu'à ce qu'on en ait honte et qu'on dise que c'est l'enfant de la voisine. Mais il sera là. Il viendra. Je le sais. Je le sens. Ce n'est pas possible autrement.
Les yeux baignés de larmes, je l'avais regardé et mon cœur avait fait un bond. De bonheur mais aussi de tristesse.
Maman l'aurait adoré.
Ma famille, c'est la sienne et la sienne, c'est définitivement la mienne.
Une quiche au moment de la préparation reste une quiche à la cuisson, il ne faut pas se faire d'illusions. Et moi, pourtant pas lorraine, il n'y a aucun doute : j'en suis bien une.
Maman a tiré sa révérence. Dans un dernier souffle. Un souffle qui était tout aussi léger que lourd. Un souffle au parfum de reconnaissance et d'éternité.