Audrey Spiry

Avec lui, j’étais la femme que j’avais toujours rêvé d’être.

Je sens qu’on va enfin avoir un peu d’adrénaline.

Je préfère nager plutôt que de me faire aspirer à nouveau.

À partir de maintenant, sachez qu'aucun retour en arrière ne sera possible avant la fin du parcours...
Avancez comme bon vous semble mais restez toujours dans le sens du courant. L'eau vive grouille de danger pour celui qui ne sait pas la lire.

Se jeter dans le vide… C’est suicidaire ! Je peux pas faire ça !

- Qu'est-ce que c'est sur ton visage ?
- Quoi ? Qu'est-ce que j'ai ? Mon visage a...fondu ?!
- On dirait une sorte de lait ! T'es descendue trop profond ? En remontant t'as transpercé un oeuf de requin ou d'un poulpe de rivière ?
- Arrête, ça me dégoûte ! Et là ? C'est parti ?
- Hééé !!! y a un truc qui vient de me frôler le mollet !
- On dirait que ce truc nous tourne autour !
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA....

J'étais au bout du monde, et toi, de l'autre côté.

À deux, c’est toujours mieux.

J’étais au bout du monde, et toi, de l’autre côté.

Ça fait plaisir de revoir le soleil !
Wouahou ! Comme ça éblouit !!
Pourquoi nos corps deviennent d'un coup si lourds ? Comment ça se fait Yann ?
C'est le dur retour à la réalité mes amis !!
(p. 150)

Apprends le silence et tu apprendras à entendre.

L'eau est tellement vive que j'ai l'impression qu'elle parle.

Je vais pas passer ma vie à t’attendre, j’ai plus la force.

Ce n’était rien.

Je ne suis pas encore une mama !!

J'étais au bout du monde et toi de l'autre côté...

- Et moi j'ai trouvé la cuve de la mort.
- Où ça ?
- Descend par là je vais te montrer. Un conseil. Bouche-toi le nez, cette cuve sent très mauvais.
- ça sent l'animal mort ! Peut être même que ce trou va jusqu'au centre de la terre ?
- ça m'étonnerait !
- si on sautait dedans ?
- T'es folle! On en mourrait !
- Mais Margot ?! on peut pas mourir. On est beaucoup trop jeune !
- M'en fiche. Jamais ne sauterai dans un trou qui pue comme ça !

Toute seule, j’ai trop peur.

Je ne vais pas passer ma vie à t'attendre... J'ai plus la force.
C'est pourquoi aujourd'hui je te quitte.
(p. 139-141)

Enfin on va manger !!
Je pourrais avaler un sanglier tout entier !
Et moi une choucroute au chocolat !
(p. 88)