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Citations de Ava Dellaira (175)


C'est comme si le monde s'était arrêté. Tu étais encore là un instant plus tôt, presque dans la pièce, avec nous. Mais tu n'étais déjà plus sur cette terre..
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L'espace d'un instant, on a oublié tout ce qui nous pesait et laissé monter en nous notre vrai désir, celui d'être libres.
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La vérité, c'est que je ne sais pas comment pardonner à ma sœur.
Je ne sais pas comment lui pardonner parce que je ne mérite pas de lui en vouloir. Et j'ai peur, si je lui en veux, de la perdre pour toujours.
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La vérité est belle, peu importe ce qu'elle est. Même si elle fait peur ou mal. Elle est belle simplement parce qu'elle est vrai. La vérité te rapproche de toi même. Et je veux être moi même.
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Peut-être que si j'arrive à lui ressembler plus, je saurai mieux vivre sans elle.
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"Tu as grandi tellement vite, River. Mais le petit garçon qui avait besoin d'être protégé n'a peut-être jamais disparu. On peut être noble, courageux et beau, et continuer à sombrer."
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Tu as dis un jour qu'à ton avis les gens ont trop peur d'affronter leur propre Atlantique, et je crois que tu as raison de dire que nos vies sont pleines d'océans. L'Atlantique pour Hannah, c'était de tenir tête à son frère. Et je suis sûre que, maintenant qu'elle est de l'autre côté, elle se rend compte à quel point elle sait être courageuse.
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Je suis quelqu'un d'ordinairement bizarre.
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Il y avait dans l'air des odeurs de fumée et de feuilles portes. Des odeurs qui vous font prendre conscience que le monde est là, tout proche, qu'il se frotte à vous.
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J'ai pensé à toi qui contemplais d'en haut la terre toujours changeante. Les ondulations des hautes herbes. Les rivières, semblables à de longs doigts, et la brume de mer qui lape les rivages. À toi qui, en t'y abîmant, as dû t'unir à elle.
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Je crois que perdre quelque chose qui nous est très cher, c'est comme se perdre soi-même.
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Il suffit peut-être de raconter les histoires, même dramatiques, pour ne plus leur appartenir. Pour se les approprier. Et peut-être que grandir, c’est comprendre qu’on peut être autre chose qu’un personnage qui va là où l’histoire le pousse. C’est comprendre que cette histoire, on peut aussi en être l’auteur. 
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Je sais bien que tu es morte, mais je crois qu’il y a dans tout être humain quelque chose qui ne peut pas disparaître. Il fait nuit dehors. Tu es là, quelque part. Quelque part… J’aimerais pouvoir te laisser entrer. 
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En écoutant ta musique, on se dit parfois qu’il y avait trop de choses en toi. Peut-être que tu n’as pas réussi à tout faire sortir, justement. Peut-être que c’est pour ça que tu es mort. Comme si tu avais explosé de l’intérieur.
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J’aimerais que tu puisses me dire où tu te trouves maintenant et pourquoi tu nous as quittés. Tu étais le musicien préféré de ma soeur May. Depuis qu’elle est partie, j’ai du mal à être moi-même car je ne sais pas trop qui je suis. 
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"Sauf que May, elle était belle, le genre de fille qu'on n'oublie pas. Ses cheveux étaient parfaitement lisses, et elle marchait comme si le monde lui appartenait, alors cette tenue - là était plutôt raccord avec elle."
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Tu t’endors au pied de la montagne et le loup arrive. Et tu espère que quelqu’un va te réveiller. Ou le chasser. Ou le tuer. Mais quand tu te rends compte que le loup est à l’intérieur de toi, là tu comprends. Que tu ne peux pas lui échapper. Et personne parmi ceux qui t’aiment me peut tuer le loup, car il fait parti de toi. Quand ils le regardent, ils voient ton visage. Et ils ne tireront pas.
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Le nombre de vivants va bientôt rattraper celui des morts. A l’époque d’Arthur C. Clarke, en 1968 plus précisément, ils étaient trente fois plus nombreux que nous. Aujourd’hui, les vivants se sont multipliés avec une telle rapidité que les fantômes ne sont plus que quinze fois plus nombreux que nous. Angie connaît les chiffres : il y a plus de sept milliards d’individus sur Terre, et cent sept milliards de disparus.

Le père d’Angie fait partie de cette dernière catégorie. Du moins le croyait-elle. Elle l’a souvent imaginé auprès d’elle, tel le chef de sa petite tribu fantôme, forte de ses quinze membres. Elle se le représentait comme il était sur la photo avec sa mère. On aurait dit qu’il avait le même âge qu’elle aujourd’hui : dix-sept ans. Musclé et élancé, avec un large sourire éclatant et la peau noire. Il porte une casquette de base-ball à l’envers, comme un blaireau des années 1990, se dit-elle. Sur la photo, lui et sa mère, Marilyn, sont au bord de l’océan. Sa mère a enfilé une salopette par-dessus son bikini. Des créoles étincelantes pendent à ses oreilles, et une longue chevelure dorée encadre son visage pâle. Appuyé contre lui comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, elle rit au éclats, la tête légèrement en arrière. Il la tient par les épaules. Derrière eux, l’entendue bleue de la mer semble se prolonger jusqu’au ciel.

Angie avait découvert ce cliché un an auparavant. Elle se préparait pour le dîner d’anniversaire que donnait Sam Stone pour ses seize ans, fouillant dans les tiroirs de sa mère, partie au travail, à la recherche d’un rouge à lèvres. Pour une raison ou pour une autre, Angie poursuivit son exploration. Elle se retrouva à tout retourner sans vraiment savoir pourquoi. Puis, au fond du tiroir à sous-vêtements, elle tomba sur un boîte en bois. Elle contenait une vieille enveloppe en papier kraft pleine à craquer. Et juste en dessous, la photo.

Angie contemplait le jeune homme noir souriant qui lui rendait son regard, et même si c’était la première fois qu’elle le voyait, elle sut aussitôt que c’était son père. Durant une fraction de seconde, elle se demanda avec qui il était. En y regardant de plus près, elle comprit que, évidemment, cette jeune fille était sa mère. Elle semblait vraiment insouciante. Jeune. L’avenir devant elle. Heureuse.

Soudain, Angie sentit son cœur se serrer. Elle aurait été prête à tout pour extraire ce garçon de la photo. Faire de lui un homme. Son père. L’obliger à redonner ce sourire-là à sa mère.

Au contraire, elle tenta de s’introduire dans le cliché. D’imaginer ce à quoi cela aurait ressemblé de se trouver là avec ses parents. De deviner la chaleur du soleil sur sa peau et le parfum de l’océan. Quand bien même elle n’était jamais allé à la mer, elle croyait entendre, malgré leurs éclats de rire, le bruit des vagues dans le lointain.
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La route était aussi vide qu'un ciel de nuit sans étoiles.
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Nathalie et Hannah étaient magnifiques toutes les deux, et la constellation qu'elles formaient aussi.
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