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4.19/5 (sur 61 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Avril Bénard est une auteure française.

Elle a déjà publié un conte intitulé "Une langue sans Lune" ("A Language Without Moon") dans le magazine "Pan & The Dream" en 2019.

"À ceux qui ont tout perdu" (2023) est son premier roman.



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L'Heure des Livres : Avril Bénard


Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
J'ai appelé mon père. Parceque,on a beau être grand,être adulte,si tout s'écroule,on attend du parent qu'il nous rassure et qu'il nous sauve,on attend qu'il en ait une explication, et une solution.Le parent est un rempart pour les temps difficiles.
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S’il vient une rédemption au règne des humains, en un siècle lointain qu’on ne verra pas,elle ne se trouvera que dans la curiosité.Celui qui est curieux de l’autre,et de ce qui l’entoure,de ses coutumes,de ses lubies,de ses folies,il lui fait de la place dans sa compréhension. Ne pas être curieux c’est ça qui rend blasé,c’est ça qui rend amer,c’est ça qui rend méchant.C’est triste comme une légende qui s’éteindrait pour rien,c’est triste comme ça,c’est triste comme une couche de poussière sur un roman sublime.
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Car qu'est-ce que le sacré, si ce n'est une histoire dans laquelle puiser ses forces?
Qu'est-ce que le sacré, si ce ne sont des légendes que l'on élève et qui nous survivent?
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Elle s’était donc concentrée sur un point : son cœur, qui se déchaînait. Les hommes primitifs devaient sentir taper dans leur poitrine cette chose qu’ils ne savaient pas nommer, qu’ils ne savaient pas leur appartenir, qu’ils ne savaient pas faire partie d’eux. Ils sentaient leur cœur, sans que cela soit encore un cœur, sans que des concepts soient venus en atténuer l’indicible magie. Avant d’être un cœur, c’était une musique ; la musique originelle, le tambour originel ; de là, peut-être toutes les autres percussions. C’était à la nuit des temps, avant le feu, c’était quand pouvait naître le premier dieu, et c’était lui qui frappait ainsi, à l’intérieur d’eux-mêmes. 
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S’il vient une rédemption au règne des humains, en un siècle lointain qu’on ne verra pas, elle ne se trouvera que dans la curiosité. On dit toujours, que c’est l’amour, qui sauvera tout. Mais qui peut affirmer pouvoir bien le définir, et aussi le faire durer ? Et comment pourrait-il y en avoir suffisamment, lorsque c’est déjà si vite des drames dans presque chaque famille ? On tue par amour, on ne tue pas par curiosité. Celui qui est curieux de l’autre, et de ce qui l’entoure, de ses coutumes, de ses lubies, de ses folies, il lui fait de la place dans sa compréhension. Ne pas être curieux c’est ça qui rend blasé, c’est ça qui rend amer, c’est ça qui rend méchant. C’est triste comme une légende qui s’éteindrait pour rien, c’est triste comme ça, c’est triste comme une couche de poussière sur un roman sublime.
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Nommer le monde, c’est le reconnaître, c’est le respecter. Ce n’est pas nécessaire, et cela ne nous rend pas propriétaire. Mais c’est faire grand cas de ses nuances, c’est en être curieux.
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Elle avait pleuré jusqu'à la vraie fin d'un pleur, jusqu'à ce que cela ne soit plus possible d'entretenir cette source qui fait couler la détresse, jusqu'à ce que les yeux en soient ruinés pour l'instant. Cela ne signifie pas que le désespoir s'en va, pleurer ne saurait parvenir à l'expulser. Mais on arrive à cette limite, au-delà de laquelle il ne peut plus se montrer, ne sort plus, et retourne se tapir dans l'âme. Les larmes sont de la sueur pour une âme inconsolable.
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La vie, elle va d'un bout à un autre. D'un commencement à une fin. Aimer la vie c'est l'aimer toute entière. Ce n'est pas aimer que ses débuts, que ses jouvences. Aimer la vie c'est aussi aimer un vieux chien. C'est le porter pour trois marches, c'est veiller sur ses sommeils de partout, c'est lui murmurer de l'affection dans ses oreilles qui ne se dressent plus, c'est ne pas espérer sa perte.
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La guerre commence ainsi, lorsqu'on la nomme, lorsque ce mot là habite avec vous. Je m en souviens quand je l'ai prononcé, et de son mauvais goût, le goût qui coûte. Cette parole était hésitante, lourde, capitale, car à l' instant où elle serait proférée, elle existerait.
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Aux murs il y a de longues fissures qui sifflent dru si on tend l’écoute. Dans les coquillages on entendait la mer ; dans les fissures on entend un chat qui n’en finit pas de cracher. La peinture a été blanche un jour, mais rien ne reste blanc longtemps ; le monde jaunit dès qu’il le peut ; le jaune serait donc la couleur du temps qui passe, la couleur du passé ?
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