Critiques de Axel Gonzalbo (19)
Cela me fait de la peine, mais pas mal d’anciens titres de la collection « Terre de Légendes » des éditions Delcourt, qui ont fait les beaux jours de la BD Fantasy entre les années 1990 et les années 2000, ont pris un coup de vieux. Et dans le cas de ce cycle du "Serment de l’ambre", je me demande carrément comment on a pu partir d’aussi haut pour tomber ensuite dans la médiocrité… Ce qui est aurait pu (dû ?) être une top série piochant dans les classiques de l’âge du jeux de rôle français ne fait que décliner au fil des tomes pour terminer en eau de boudin ! En cours de route la série change d’ambiance, de ton et de sens en passant de l’action movie au conte philosophique, et les personnages changent sans raison d’apparence et de caractère quand ils n’entrent / sortent pas du récit n’importe comment (Et je en parle même pas des incohérences scénaristiques !).
Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…
Sous l’impulsion des jumelles assassines, ce qu’il reste de la team Moudjéria poursuivie par ce qu’il reste des Sorciers de Tichit décide de retourner à l’Amojar en passant par le Désert d’Akaba…
Puisque les good guys ont oublié comment s’y rendre (incohérence), ils vont accompagner demander à un marchant en route pour l’apprivoiser (alors qu’il est détruit depuis 3 tomes : incohérence). De la même manière, les bad guys ont eux aussi oublié comment s’y rendre (incohérences), donc il rebrousse chemin pour emprunter aux Deïres désormais commandés par Tévrak l’aigle géant capturé au tome précédent (il est passé le colossal chef tribal qui voulait à tout prix retrouver Flee ?).
Choum qui est sorti de l’histoire à la sauvette réapparaît n’importe comment et le mec sombre et cynique du tome 1 devient ici un comic relief lâche et peureux… (Soupirs) Erat dresse le monstre en 2 temps 3 mouvements et part avec ce dernier à la poursuite des fuyards avant de tomber sur un bête sauvage géante à la tête d’une horde lycaons qu’il se met martel en tête de trucider (alors que son pacte avec Tichit lui interdit sous peine de mort de tuer un animal : grosse incohérence). Sinon, Moudjéria survit aux péripéties pulpiennes en dépit du bons sens… (Impossible de survivre après s’est fait croquer par un prédateur de la taille d’un tyrannosaure : la suspension d’incrédulité est de mise !)…
Dieter est désormais seul au scénario et fait infléchir la série avec jumelles sur choisissent des voies de plus en plus divergentes et avec un Eron en plein crise existentielle après avoir raté le premier tir de sa vie à la fin du tome 3… Pourquoi pas, mais on aurait pu s’épargner la multiplication des incohérences scénaristiques.
Isabelle Rabarot est remplacée par Axel Gonzalbot, donc les graphismes d’Etienne le Roux donc l’ambiance générale de la série évolue une fois de plus d’un tome à l’autre… Du coup les 5 pages de la légende dessinées par Guillaume Sorel sont largement au-dessus du lot !!!
Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…
Sous l’impulsion des jumelles assassines, ce qu’il reste de la team Moudjéria poursuivie par ce qu’il reste des Sorciers de Tichit décide de retourner à l’Amojar en passant par le Désert d’Akaba…
Puisque les good guys ont oublié comment s’y rendre (incohérence), ils vont accompagner demander à un marchant en route pour l’apprivoiser (alors qu’il est détruit depuis 3 tomes : incohérence). De la même manière, les bad guys ont eux aussi oublié comment s’y rendre (incohérences), donc il rebrousse chemin pour emprunter aux Deïres désormais commandés par Tévrak l’aigle géant capturé au tome précédent (il est passé le colossal chef tribal qui voulait à tout prix retrouver Flee ?).
Choum qui est sorti de l’histoire à la sauvette réapparaît n’importe comment et le mec sombre et cynique du tome 1 devient ici un comic relief lâche et peureux… (Soupirs) Erat dresse le monstre en 2 temps 3 mouvements et part avec ce dernier à la poursuite des fuyards avant de tomber sur un bête sauvage géante à la tête d’une horde lycaons qu’il se met martel en tête de trucider (alors que son pacte avec Tichit lui interdit sous peine de mort de tuer un animal : grosse incohérence). Sinon, Moudjéria survit aux péripéties pulpiennes en dépit du bons sens… (Impossible de survivre après s’est fait croquer par un prédateur de la taille d’un tyrannosaure : la suspension d’incrédulité est de mise !)…
Dieter est désormais seul au scénario et fait infléchir la série avec jumelles sur choisissent des voies de plus en plus divergentes et avec un Eron en plein crise existentielle après avoir raté le premier tir de sa vie à la fin du tome 3… Pourquoi pas, mais on aurait pu s’épargner la multiplication des incohérences scénaristiques.
Isabelle Rabarot est remplacée par Axel Gonzalbot, donc les graphismes d’Etienne le Roux donc l’ambiance générale de la série évolue une fois de plus d’un tome à l’autre… Du coup les 5 pages de la légende dessinées par Guillaume Sorel sont largement au-dessus du lot !!!
Cela me fait de la peine, mais pas mal d’anciens titres de la collection « Terre de Légendes » des éditions Delcourt, qui ont fait les beaux jours de la BD Fantasy entre les années 1990 et les années 2000, ont pris un coup de vieux. Et dans le cas de ce cycle du "Serment de l’ambre", je me demande carrément comment on a pu partir d’aussi haut pour tomber ensuite dans la médiocrité… Ce qui est aurait pu (dû ?) être une top série piochant dans les classiques de l’âge du jeux de rôle français ne fait que décliner au fil des tomes pour terminer en eau de boudin ! En cours de route la série change d’ambiance, de ton et de sens en passant de l’action movie au conte philosophique, et les personnages changent sans raison d’apparence et de caractère quand ils n’entrent / sortent pas du récit n’importe comment (Et je en parle même pas des incohérences scénaristiques !).
Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…
5 tomes en 10 ans, et ce tome 5 qui change encore une fois de ton et d’ambiance tant sur le fond que sur la forme…
Nous assistons à la seconde destruction de l’Amojar tandis que les uns et les autres se séparent : les jumelles assassines partent récupérer l’Ambre de Tichit tandis que Moudjéria et Flee se font capturés par leurs poursuivants… La plupart des destins se croisent dans l’immense camp de réfugiés qui s’est assemblée en face de l’Île de Tichit, et tandis qu’Iturba aveuglé par la haine continue ses recherches, Penon décide de changer de voie en prenant la direction desdits réfugiés… Un traître dévoile son jeu, et tous se retrouvent à la forteresse de Tichit pour la triste et amère fin de l’aventure... qui se finit presque comme un conte philosophique !
Cela aurait pu être bien voire très bien, mais si on est toujours dans la Dark Fantasy on est bien loin du tome 1, à ses antipodes même !
Allez, je m’arrête là pour les incohérences diverses et variées…
... Mais c’est quand même du gâchis cette série !
Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…
5 tomes en 10 ans, et ce tome 5 qui change encore une fois de ton et d’ambiance tant sur le fond que sur la forme…
Nous assistons à la seconde destruction de l’Amojar tandis que les uns et les autres se séparent : les jumelles assassines partent récupérer l’Ambre de Tichit tandis que Moudjéria et Flee se font capturés par leurs poursuivants… La plupart des destins se croisent dans l’immense camp de réfugiés qui s’est assemblée en face de l’Île de Tichit, et tandis qu’Iturba aveuglé par la haine continue ses recherches, Penon décide de changer de voie en prenant la direction desdits réfugiés… Un traître dévoile son jeu, et tous se retrouvent à la forteresse de Tichit pour la triste et amère fin de l’aventure... qui se finit presque comme un conte philosophique !
Cela aurait pu être bien voire très bien, mais si on est toujours dans la Dark Fantasy on est bien loin du tome 1, à ses antipodes même !
Allez, je m’arrête là pour les incohérences diverses et variées…
... Mais c’est quand même du gâchis cette série !
Pfffff...
Moi, vous me connaissez (ou pas) : je ne suis pas difficile. j'aime tellement qu'on me raconte des histoires que je dis rarement du mal d'un livre.
Mais bon, il va falloir arrêter de prendre les lecteurs de BD que pour des imbéciles...
Depuis des années, la politique des éditeurs est plus fondée sur la quantité que sur la qualité. Combien de nouveaux albums tous les mois ? Beaucoup trop pour espérer rester plus de trois semaines dans les rayons d'une librairie.
Si l'on met de côté les exceptions (oh le beau pléonasme) du genre XIII, Titeuf, Astérix, Largo wintch etc qui font un carton avant même d'êtres publiés, quelle est la durée de vie d'une BD en rayon ?
Et nous passons à côté de pépites qui ne doivent leur survie qu'au bouche à oreille ou à la presse spécialisée (et encore...)
Bon alors, Badlands... Tome 6 de la série Corpus Hermeticum... Bin y a rien...
Une enième histoire de livre maudit avec un pauvre type qui découvre les pouvoirs occultes et qui est poursuivi par des méchants fantômes et aidé par des gentils. heuu... A la fin il meurt... ou pas, je me rappelle pas, je l'ai fini ce matin...
L'originalité cette fois: ça se passe au Far West fin XiX siècle... avec des cowboys qui tirent dans tout ce qui bouge , des danseuses qui dansent dans les saloons et des indiens qui font rien qu'à être mystérieux et un pied tendre tout frais débarqué de l'Est qui s'appelle Jonny sans H, super zarbi !!
Le regretté Giraud n'a pas de souci à se faire... Blueberry n'est pas près d'être détrôné...
Bon, le dessin de Cassini n'est pas maladroit du tout mais franchement, on pend vraim0ent le lecteur pour un con. On pense même à mettre des pages noires parcourues d'éclairs pour bien nous faire comprendre que là, attention, il y a de l'action qui sent le souffre...
Allez hop, je le rapporte à la bibliothèque et je vais relire la mine de l'allemand perdu.
Moi, vous me connaissez (ou pas) : je ne suis pas difficile. j'aime tellement qu'on me raconte des histoires que je dis rarement du mal d'un livre.
Mais bon, il va falloir arrêter de prendre les lecteurs de BD que pour des imbéciles...
Depuis des années, la politique des éditeurs est plus fondée sur la quantité que sur la qualité. Combien de nouveaux albums tous les mois ? Beaucoup trop pour espérer rester plus de trois semaines dans les rayons d'une librairie.
Si l'on met de côté les exceptions (oh le beau pléonasme) du genre XIII, Titeuf, Astérix, Largo wintch etc qui font un carton avant même d'êtres publiés, quelle est la durée de vie d'une BD en rayon ?
Et nous passons à côté de pépites qui ne doivent leur survie qu'au bouche à oreille ou à la presse spécialisée (et encore...)
Bon alors, Badlands... Tome 6 de la série Corpus Hermeticum... Bin y a rien...
Une enième histoire de livre maudit avec un pauvre type qui découvre les pouvoirs occultes et qui est poursuivi par des méchants fantômes et aidé par des gentils. heuu... A la fin il meurt... ou pas, je me rappelle pas, je l'ai fini ce matin...
L'originalité cette fois: ça se passe au Far West fin XiX siècle... avec des cowboys qui tirent dans tout ce qui bouge , des danseuses qui dansent dans les saloons et des indiens qui font rien qu'à être mystérieux et un pied tendre tout frais débarqué de l'Est qui s'appelle Jonny sans H, super zarbi !!
Le regretté Giraud n'a pas de souci à se faire... Blueberry n'est pas près d'être détrôné...
Bon, le dessin de Cassini n'est pas maladroit du tout mais franchement, on pend vraim0ent le lecteur pour un con. On pense même à mettre des pages noires parcourues d'éclairs pour bien nous faire comprendre que là, attention, il y a de l'action qui sent le souffre...
Allez hop, je le rapporte à la bibliothèque et je vais relire la mine de l'allemand perdu.
Watson, bon sang ! Comment êtes-vous arrivé en Afghanistan ? Votre maigreur fait peur ! Votre parfum de rose est fané…
Critique :
Fichtre ! Tant de talent gâché ! Un si bon dessinateur au service d’une cause douteuse. Ce scénario a bien du mal à s’intégrer dans l’univers de Sherlock Holmes, trouvai-je ! Watson, qui devrait avoir une quarantaine d’années, est toujours aussi vieux (il n’a pas rajeuni depuis le premier tome et il est toujours aussi drogué, à moins qu’il ne soit schizophrène). Tout s’explique à la fin du 2e tome… Mouais… Tout ça pour ça… Mettre Watson en vedette après la disparition d’Holmes, l’idée me paraissait séduisante…
Encore un « détail » : si vous lisez le livre, comparez la couverture avec le contenu… Il y a comme une fausse note… L’illustrateur qui l’a réalisée n’a pas dû être mis au parfum par le scénariste ou alors il ne comprend pas le français, le brave Grzegorz Krysiñski (non ! non ! je n’ai pas inventé son nom).
On peut se demander pourquoi les Editions Soleil n’ont pas conservé le même illustrateur que pour la première couverture. Pour la mise en couleur, changement d’artiste : Axel Gonzalbo a remplacé Véronique Daviet… Cela manque un peu de cohérence et d’unité, non ? Heureusement que les dessins sont encore de Darko Perovic.
Critique :
Fichtre ! Tant de talent gâché ! Un si bon dessinateur au service d’une cause douteuse. Ce scénario a bien du mal à s’intégrer dans l’univers de Sherlock Holmes, trouvai-je ! Watson, qui devrait avoir une quarantaine d’années, est toujours aussi vieux (il n’a pas rajeuni depuis le premier tome et il est toujours aussi drogué, à moins qu’il ne soit schizophrène). Tout s’explique à la fin du 2e tome… Mouais… Tout ça pour ça… Mettre Watson en vedette après la disparition d’Holmes, l’idée me paraissait séduisante…
Encore un « détail » : si vous lisez le livre, comparez la couverture avec le contenu… Il y a comme une fausse note… L’illustrateur qui l’a réalisée n’a pas dû être mis au parfum par le scénariste ou alors il ne comprend pas le français, le brave Grzegorz Krysiñski (non ! non ! je n’ai pas inventé son nom).
On peut se demander pourquoi les Editions Soleil n’ont pas conservé le même illustrateur que pour la première couverture. Pour la mise en couleur, changement d’artiste : Axel Gonzalbo a remplacé Véronique Daviet… Cela manque un peu de cohérence et d’unité, non ? Heureusement que les dessins sont encore de Darko Perovic.
Vous qui entrez cette bédé, oubliez toutes vos connaissances holmésiennes !
Le premier tome du Grand Hiatus avait du potentiel, mais je n’avais pas aimé le fait que l’on représente Watson comme un homme âgé, alors qu’en 1891, il devait avoir dans les 41 ans (au plus).
Mon grognement s’était accentué avec le fait qu’on le fasse tout quitter, même sa femme en cloque, pour se mettre à la recherche de Holmes qu’il pensait toujours vivant et retenu prisonnier par Moriarty.
Allez Watson, fait ton deuil, il reviendra dans 3 ans tout fringuant !
Anybref, ma rencontre avec le premier tome ne s’était pas bien déroulée, doux euphémisme.
Puisque l’occasion de lire le tome 2 sans débourser un euro s’est profilé dans mon horizon littéraire, j’en ai profité pour faire taire la curiosité éveillée lors du premier tome et voir si Watson allait revenir à la raison et surtout, mettre fin à l’horrible cliffhanger du tome 1 qui laissait Watson dans une sale situation.
On reprend donc dans le trou où Watson était tombé.
Passé et présent s’entremêlent habillement dans ce second tome à tel point que nous aurons même l’impression que Watson fait un retour dans le temps puisque 11 ans après (1891), il recroise Murray, son ordonnance qui lui avait sauvé la vie à la bataille de Maiwand et ce dernier lui rejoue le même scénario en lui sauvant la vie.
Attendez, là, on rembobine tout ! Nous sommes en 1891 pas en 1880 ! Si nous étions à la seconde guerre anglo-afghane (1879/1880), comme les images du passé de Watson nous le montraient, nous aurions un Watson jeune et pas un vieux croulant !
Petit aparté, je n’ai toujours pas compris comment en 11 ans, le Docteur Watson avait pu vieillir aussi vite et donner l’impression d’être un Sean Connery de 60 ans.
Comment diable Watson pourrait-il revivre cet épisode en 1891 ? Qui a utilisé la De Lorean de Doc sans lui demander la permission ??
Sous des airs de fantastique, cette histoire qui mêle le présent et le passé est intrigante, dérangeante, surtout lorsque nous rencontrons le Murray en question, en 1880, avec un Watson jeune et que le Murray a tout d’un Holmes, niveaux déductions.
La partie jeunesse de Watson est intéressante, elle nous éclaire un peu sur cette guerre qu’un Empire mena à un pays qui ne se soumettra jamais, même si l’Empire contre-attaqua encore et encore.
Les dessins sont agréables et les couleurs chaudes, surtout lorsque nous sommes en Afghanistan car une fois de retour à Londres, ce n’est que grisaille.
Si j’avais eu des doutes à la lecture du premier tome, le second les a levés. Par contre, je pense que les non initiés au canon holmésien prendront plus de plaisir à la lecture car ils sont vierges de tout.
Nous, lecteurs qui le connaissons par coeur, on est toujours pris au dépourvu par certains changements, par certaines interprétations, car notre mémoire est fidèle aux récits canoniques et elle a du mal à découvrir une autre histoire.
Pourtant, celle-ci n’est pas mal foutue et elle s’éloigne du canon tout en le respectant, un peu à la manière d’un "Solution à 7%" de Meyer devenue "Sherlock Holmes attaque l’Orient Express" lorsque mise en film.
Lien : https://thecanniballecteur.w..
Le premier tome du Grand Hiatus avait du potentiel, mais je n’avais pas aimé le fait que l’on représente Watson comme un homme âgé, alors qu’en 1891, il devait avoir dans les 41 ans (au plus).
Mon grognement s’était accentué avec le fait qu’on le fasse tout quitter, même sa femme en cloque, pour se mettre à la recherche de Holmes qu’il pensait toujours vivant et retenu prisonnier par Moriarty.
Allez Watson, fait ton deuil, il reviendra dans 3 ans tout fringuant !
Anybref, ma rencontre avec le premier tome ne s’était pas bien déroulée, doux euphémisme.
Puisque l’occasion de lire le tome 2 sans débourser un euro s’est profilé dans mon horizon littéraire, j’en ai profité pour faire taire la curiosité éveillée lors du premier tome et voir si Watson allait revenir à la raison et surtout, mettre fin à l’horrible cliffhanger du tome 1 qui laissait Watson dans une sale situation.
On reprend donc dans le trou où Watson était tombé.
Passé et présent s’entremêlent habillement dans ce second tome à tel point que nous aurons même l’impression que Watson fait un retour dans le temps puisque 11 ans après (1891), il recroise Murray, son ordonnance qui lui avait sauvé la vie à la bataille de Maiwand et ce dernier lui rejoue le même scénario en lui sauvant la vie.
Attendez, là, on rembobine tout ! Nous sommes en 1891 pas en 1880 ! Si nous étions à la seconde guerre anglo-afghane (1879/1880), comme les images du passé de Watson nous le montraient, nous aurions un Watson jeune et pas un vieux croulant !
Petit aparté, je n’ai toujours pas compris comment en 11 ans, le Docteur Watson avait pu vieillir aussi vite et donner l’impression d’être un Sean Connery de 60 ans.
Comment diable Watson pourrait-il revivre cet épisode en 1891 ? Qui a utilisé la De Lorean de Doc sans lui demander la permission ??
Sous des airs de fantastique, cette histoire qui mêle le présent et le passé est intrigante, dérangeante, surtout lorsque nous rencontrons le Murray en question, en 1880, avec un Watson jeune et que le Murray a tout d’un Holmes, niveaux déductions.
La partie jeunesse de Watson est intéressante, elle nous éclaire un peu sur cette guerre qu’un Empire mena à un pays qui ne se soumettra jamais, même si l’Empire contre-attaqua encore et encore.
Les dessins sont agréables et les couleurs chaudes, surtout lorsque nous sommes en Afghanistan car une fois de retour à Londres, ce n’est que grisaille.
Si j’avais eu des doutes à la lecture du premier tome, le second les a levés. Par contre, je pense que les non initiés au canon holmésien prendront plus de plaisir à la lecture car ils sont vierges de tout.
Nous, lecteurs qui le connaissons par coeur, on est toujours pris au dépourvu par certains changements, par certaines interprétations, car notre mémoire est fidèle aux récits canoniques et elle a du mal à découvrir une autre histoire.
Pourtant, celle-ci n’est pas mal foutue et elle s’éloigne du canon tout en le respectant, un peu à la manière d’un "Solution à 7%" de Meyer devenue "Sherlock Holmes attaque l’Orient Express" lorsque mise en film.
Lien : https://thecanniballecteur.w..
"Corpus Hermeticum" retrace, à travers une série de one shots, le parcours du Corpus Hermeticum, au fil des âges. Grimoire occulte renfermant les mystères de ce monde, il fut abondé de tous temps par les mages, sorciers, chamans et autres alchimistes...Les rares personnes au courant de son existence sont prêtes à tout pour mettre la main dessus.
Scénarisé par Axel Gonzalbo et dessiné et colorisé par Christophe Palma (les auteurs changent à chaque tome), cet album nous narre une histoire se déroulant dans l'antiquité, en 121 apJC. Antoninus, au soir de sa vie, se confie à Marcellus et lui raconte une aventure qui lui est arrivé dans sa jeunesse, alors qu'il est à la recherche du légat Decimus Varo, mystérieusement disparu en Brittonie, en plein territoire picte.
Vous vous dîtes qu'on cherche à mêler décors historiques et ambiances lovecraftienne ? Et vous avez bien raison de le penser...Pour le coup, le cocktail fonctionne : shamanisme, grands anciens, rites impies, tout y est....Les dessins de Christophe Palma, sans être exceptionnels, sont plutôt agréables et le rythme de l'histoire, comme il se doit, favorise la montée de la tension, au fur et à mesure de l'avancée des centuries commandées par Antoninus, au sein du territoires des Pictes, ces mystérieux barbares, détenteurs d'horribles secrets.
Le concept d'une succession de one-shots, confiés à des auteurs différents, (à l'instar de beaucoup d'autres séries en ce moment), me semble plutôt pertinent pour varier les décors, les ambiances et donc les plaisirs...Une bd agréable et un hommage certain rendu à Lovecraft.
Scénarisé par Axel Gonzalbo et dessiné et colorisé par Christophe Palma (les auteurs changent à chaque tome), cet album nous narre une histoire se déroulant dans l'antiquité, en 121 apJC. Antoninus, au soir de sa vie, se confie à Marcellus et lui raconte une aventure qui lui est arrivé dans sa jeunesse, alors qu'il est à la recherche du légat Decimus Varo, mystérieusement disparu en Brittonie, en plein territoire picte.
Vous vous dîtes qu'on cherche à mêler décors historiques et ambiances lovecraftienne ? Et vous avez bien raison de le penser...Pour le coup, le cocktail fonctionne : shamanisme, grands anciens, rites impies, tout y est....Les dessins de Christophe Palma, sans être exceptionnels, sont plutôt agréables et le rythme de l'histoire, comme il se doit, favorise la montée de la tension, au fur et à mesure de l'avancée des centuries commandées par Antoninus, au sein du territoires des Pictes, ces mystérieux barbares, détenteurs d'horribles secrets.
Le concept d'une succession de one-shots, confiés à des auteurs différents, (à l'instar de beaucoup d'autres séries en ce moment), me semble plutôt pertinent pour varier les décors, les ambiances et donc les plaisirs...Une bd agréable et un hommage certain rendu à Lovecraft.
Je n'avais pas spécialement aimé le premier tome de Dr Watson, Le Grand Hiatus (https://www.babelio.com/livres/Betbeder-Dr-Watson-tome-1--Le-Grand-Hiatus-partie-1/657031/critiques/1314785) mais ma curiosité avait tout de même été piquée : je me demandais si le bon docteur allait pourvoir sortir de ce fichu trou et, surtout, pourquoi il s'était retrouvé là-dedans.
Le moins que l'on puisse dire est que la réponse apportée par ce second volume me laisse perplexe. Ce n'est pas la première fois qu'un auteur met à mal le mythe de Sherlock Holmes et là Stéphane Betbeder n'y va pas avec le dos de la cuillère ! C'est du grand n'importe quoi.
Dès le départ, je me suis sentie complètement paumée. J'ai donc eu le plus grand mal à m'intéresser à l'histoire (même si l'idée de voir Watson en Afghanistan avec ses compagnons d'armes n'est pas une mauvaise idée).
Petit à petit, j'ai senti venir la « grande révélation » et c'est à ce moment que je me suis mise à bâiller et à regarder l'heure, me demandant pourquoi je m'étais mise à lire ce machin alors que j'ai une PàL remplie de petites merveilles.
Non seulement la fin ne casse pas trois pattes à un canard mais, pour en arriver là, j'ai subi une histoire chiante comme le brouillard.
La seule chose qui sauve cette BD c'est le graphisme. Il est vrai que Darko Perovic a dessiné Watson comme s'il s'agissait d'un octogénaire (arrrgghhh !) mais le reste est soigné, précis et très joli.
Enfin ce qui me fait plaisir, c'est que cette série s'achève avec ce tome.
Ouf !
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
Le moins que l'on puisse dire est que la réponse apportée par ce second volume me laisse perplexe. Ce n'est pas la première fois qu'un auteur met à mal le mythe de Sherlock Holmes et là Stéphane Betbeder n'y va pas avec le dos de la cuillère ! C'est du grand n'importe quoi.
Dès le départ, je me suis sentie complètement paumée. J'ai donc eu le plus grand mal à m'intéresser à l'histoire (même si l'idée de voir Watson en Afghanistan avec ses compagnons d'armes n'est pas une mauvaise idée).
Petit à petit, j'ai senti venir la « grande révélation » et c'est à ce moment que je me suis mise à bâiller et à regarder l'heure, me demandant pourquoi je m'étais mise à lire ce machin alors que j'ai une PàL remplie de petites merveilles.
Non seulement la fin ne casse pas trois pattes à un canard mais, pour en arriver là, j'ai subi une histoire chiante comme le brouillard.
La seule chose qui sauve cette BD c'est le graphisme. Il est vrai que Darko Perovic a dessiné Watson comme s'il s'agissait d'un octogénaire (arrrgghhh !) mais le reste est soigné, précis et très joli.
Enfin ce qui me fait plaisir, c'est que cette série s'achève avec ce tome.
Ouf !
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
Jean-Marie, paysan breton sans culture, ne se satisfait plus de sa condition et le seul moyen qu'il trouve pour y échapper c'est de s'engager dans l'armée. Malgre son jeune âge et sa petite taille il part faire la guerre à Sébastopol.
J'ai du mal à accrocher a ces mémoires. Tout comme pour le premier tome je trouve ça longuet. Je crois qu'il manque de l'émotion, quelque chosequi fasse un peu plus vibrer la vie du petit Jean-Marie.
Surtout que j'ai du mal à trouver le personnage sympathique et donc à m'intéresser sincèrement à ces péripéties dans lesquels il ne met pas d'affects.
Je n'ai pas non plus une grande affinité avec les dessins. Les personnages ne sont pas toujours très reconnaissables.
J'ai du mal à accrocher a ces mémoires. Tout comme pour le premier tome je trouve ça longuet. Je crois qu'il manque de l'émotion, quelque chosequi fasse un peu plus vibrer la vie du petit Jean-Marie.
Surtout que j'ai du mal à trouver le personnage sympathique et donc à m'intéresser sincèrement à ces péripéties dans lesquels il ne met pas d'affects.
Je n'ai pas non plus une grande affinité avec les dessins. Les personnages ne sont pas toujours très reconnaissables.
J'ai lu le premier tome il y a quelques mois, et j'ai eu un peu de difficultés à me remémorer ce que j'avais déjà lu.
Il est facile de reprendre le cours du récit des mémoires. Par contre, c'est ce qu'il se passe à l'époque de l'écriture qui reste un peu confuse.
Je suis aussi un peu perdue dans les dates. En effet, lors de son enrôlement JM Deguignet est dessiné comme un enfant. Certes, il n'est pas très grand, mais il a tout de même 20 ans.....
Plus généralement je ne suis pas fan des dessins, les personnages ressemblant a des caricatures.
Mais ça reste une lecture intéressante
Il est facile de reprendre le cours du récit des mémoires. Par contre, c'est ce qu'il se passe à l'époque de l'écriture qui reste un peu confuse.
Je suis aussi un peu perdue dans les dates. En effet, lors de son enrôlement JM Deguignet est dessiné comme un enfant. Certes, il n'est pas très grand, mais il a tout de même 20 ans.....
Plus généralement je ne suis pas fan des dessins, les personnages ressemblant a des caricatures.
Mais ça reste une lecture intéressante
Pour Watson le voyage vers la réminiscence a commencé et la guérison doit passer par la souffrance.
Le replonger dans le passé, le confronter à ce dernier pour faire taire ses peurs, tel est ce que l’entourage de Watson va organiser pour tenter de le sauver d’une spirale destructrice.
La fin est confuse, et seule la qualité du dessin maintient l’attention du lecteur.
Revisiter une série mythique a parfois du bon mais pousser l’idée jusqu’à dénaturer les personnages et éléments du succès de l’œuvre est un risque… il a été atteint.
Le replonger dans le passé, le confronter à ce dernier pour faire taire ses peurs, tel est ce que l’entourage de Watson va organiser pour tenter de le sauver d’une spirale destructrice.
La fin est confuse, et seule la qualité du dessin maintient l’attention du lecteur.
Revisiter une série mythique a parfois du bon mais pousser l’idée jusqu’à dénaturer les personnages et éléments du succès de l’œuvre est un risque… il a été atteint.
Après une chasse à l'homme effrénée, l'enquête touche à sa fin. Il y est question de laboratoires peu scrupuleux ('-( , de médicaments , d'effets secondaires...
Les jeunes gens se retrouvent maintenant avec des pouvoirs beaucoup plus grands et sont même capables de s'unir pour créer un pouvoir inouï.
Le risque avec ce genre de série aurait été de se perdre dans des complications ou des invraisemblances. Ce n'est pas le cas, ici même si tout n'est pas parfait.
Les jeunes gens se retrouvent maintenant avec des pouvoirs beaucoup plus grands et sont même capables de s'unir pour créer un pouvoir inouï.
Le risque avec ce genre de série aurait été de se perdre dans des complications ou des invraisemblances. Ce n'est pas le cas, ici même si tout n'est pas parfait.
De plus en plus prenant, le premier tome était vraiment très calme par rapport à ce quatrième.
On part totalement dans de la science-fiction avec le "pouvoir" des personnages principaux, les trois jeunes sont maintenant capables de bien plus qu'un "simple" meurtre.
De mieux en mieux, vraiment, j'ai hâte de lire la suite !
On part totalement dans de la science-fiction avec le "pouvoir" des personnages principaux, les trois jeunes sont maintenant capables de bien plus qu'un "simple" meurtre.
De mieux en mieux, vraiment, j'ai hâte de lire la suite !
Suite de nos affaires qui deviennent de plus en plus surréalistes.
Comme pour les 2 autres tomes, l'histoire est prenante, elle l'est de plus en plus, laissant même le lecteur sur un énorme suspens.
Comme pour les 2 autres tomes, l'histoire est prenante, elle l'est de plus en plus, laissant même le lecteur sur un énorme suspens.
Ce tome prend un ton plus fantastique. Le policier poursuit son enquête sur une série de meurtres. Un laboratoire qui teste un médicament sur des cobayes humains semble être à l'origine du comportement du tueur en série. Le tome se termine sur un terrible cliffhanger qui donne envie de lire la suite.
Après avoir travaillé dans les fermés jean marie à besoin d ailleurs, de voir du monde et de découvrir ce monde. Le seul échappatoire qu il trouve est l armée et il s engagé dans le conflit avec la Russie. Il fait ainsi de nouvelles expériences et affine ses envies pour l avenir. Il est découvre un sergent erudit qui lui apporte beaucoup de connaissances.
Graphiquement on retombe sur les mêmes travers avec des moments où les scènes de marche sont assez mal retranscrites.
Graphiquement on retombe sur les mêmes travers avec des moments où les scènes de marche sont assez mal retranscrites.
Après l’opération de sauvetage visant à délivrer les enfants soldats des rebelles tamouls au Sri Lanka, les agents spéciaux de WATCH partent pour une nouvelle mission en Bolivie. Pour ce nouveau diptyque, cette cellule de l’UNESCO, qui remplit des missions secrètes dans l’ombre des organisations officielles, va combattre des actes de bio-piraterie dans la cordillère Apolobamba, en plein territoire indien Kallawaya.
Ce troisième tome débute par quelques scènes, réunions et dialogues qui manquent un peu de naturel et de conviction. Mais, grâce à un cadre très crédible et réaliste, la mise en place de cette nouvelle mission s’avère finalement efficace. Cette introduction va également consacrer suffisamment de passages au développement des différents protagonistes et va nous en apprendre plus sur le passé d’Esteban et Katrii, ainsi que sur les problèmes personnels de Cécil. Malgré une intrigue pas très recherchée et dont les enjeux ne sont pas encore vraiment clairs, le tout s’installe de manière efficace et en liant le lecteur aux différent protagonistes.
Le graphisme réaliste de l’italien Luca Erbetta manque toujours de caractère et de détails, mais permet une lecture rapide qui colle parfaitement au concept «série TV» de cette série de la collection IMPACT dirigée par David Chauvel. L’album se clôture d’ailleurs par quelques scènes de la deuxième partie de mission.
Espérons que le tome suivant contienne un peu plus d’action et nous en apprenne plus sur les enjeux de ses prélèvements sanguins effectués sur la population locale des hauteurs boliviennes.
Ce troisième tome débute par quelques scènes, réunions et dialogues qui manquent un peu de naturel et de conviction. Mais, grâce à un cadre très crédible et réaliste, la mise en place de cette nouvelle mission s’avère finalement efficace. Cette introduction va également consacrer suffisamment de passages au développement des différents protagonistes et va nous en apprendre plus sur le passé d’Esteban et Katrii, ainsi que sur les problèmes personnels de Cécil. Malgré une intrigue pas très recherchée et dont les enjeux ne sont pas encore vraiment clairs, le tout s’installe de manière efficace et en liant le lecteur aux différent protagonistes.
Le graphisme réaliste de l’italien Luca Erbetta manque toujours de caractère et de détails, mais permet une lecture rapide qui colle parfaitement au concept «série TV» de cette série de la collection IMPACT dirigée par David Chauvel. L’album se clôture d’ailleurs par quelques scènes de la deuxième partie de mission.
Espérons que le tome suivant contienne un peu plus d’action et nous en apprenne plus sur les enjeux de ses prélèvements sanguins effectués sur la population locale des hauteurs boliviennes.
Basée sur un concept de tomes séparés confiés à des équipes d’auteurs différentes (à l’image des sagas du "Décalogue" et de "L'Histoire Secrète"), cette série dirigée par Nicolas Tackian au sein de la collection «Terres secrètes» de Soleil passe le relais au duo composé d'Axel Gonzalbo et Christophe Palma.
L'histoire, construite sous forme de long flashback, est assez efficace, sans pour autant révolutionner le 9ème art. Le Corpus Hermeticum reste plutôt dans l'ombre du récit et a finalement un rôle assez limité dans cette deuxième histoire. Attendu comme véritable fil rouge tout au long de la saga, le rôle de cet ouvrage fondateur de l’hermétisme contenant les secrets de l'Histoire humaine s’avère donc un peu maigrichon.
Au niveau de l’ambiance, cette série continue cependant de marquer des points. Le décor polaire arctique du premier tome avait déjà réussi à installer une ambiance glaciale, inhospitalière et prenante et, malgré un décor totalement différent, «Les Hautes Terres» parvient à confirmer ce point fort. L’expédition au plus profond des territoires pictes se fait dans un climat menaçant et hostile. Le danger semble guetter les protagonistes à tout moment et cette ambiance est très bien rendue graphiquement.
Bref, une série dont l'atout majeur semble être l’atmosphère et un deuxième tome qui consacre une histoire à un détachement de l’armée romaine, dont on prend plaisir à retrouver la «formation de combat en carré» ailleurs que dans un album d’"Asterix".
L'histoire, construite sous forme de long flashback, est assez efficace, sans pour autant révolutionner le 9ème art. Le Corpus Hermeticum reste plutôt dans l'ombre du récit et a finalement un rôle assez limité dans cette deuxième histoire. Attendu comme véritable fil rouge tout au long de la saga, le rôle de cet ouvrage fondateur de l’hermétisme contenant les secrets de l'Histoire humaine s’avère donc un peu maigrichon.
Au niveau de l’ambiance, cette série continue cependant de marquer des points. Le décor polaire arctique du premier tome avait déjà réussi à installer une ambiance glaciale, inhospitalière et prenante et, malgré un décor totalement différent, «Les Hautes Terres» parvient à confirmer ce point fort. L’expédition au plus profond des territoires pictes se fait dans un climat menaçant et hostile. Le danger semble guetter les protagonistes à tout moment et cette ambiance est très bien rendue graphiquement.
Bref, une série dont l'atout majeur semble être l’atmosphère et un deuxième tome qui consacre une histoire à un détachement de l’armée romaine, dont on prend plaisir à retrouver la «formation de combat en carré» ailleurs que dans un album d’"Asterix".
S'inscrivant dans la continuité du premier épisode, le dessin de Christophe Babonneau préfère l'authenticité à l'esthétisme. Son style exprime ainsi de manière pertinente et cohérente la rudesse de l'époque et du milieu.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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La partie graphique de Darko Perovic se veut en totale osmose avec le récit. Fort de son talent déjà mis en valeur à la suite des travaux réalisés sur le diptyque d’Alamo (dans la même collection 1800), l’artiste nous régale de son trait réaliste.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Qui a peint ce tableau?
Cette artiste-peintre à la personnalité indépendante fut cofondatrice du mouvement impressionniste. Sa toile "Le Berceau" (1872) a marqué un tournant dans sa carrière. A l'initiative de Renoir, elle accepte d'organiser avec Monet et Sisley une vente aux enchères de leurs œuvres à l'hôtel Drouot à Paris le 24 mars 1875 au cours de laquelle elle fut insultée, ce qui ne l'empêcha pas de continuer à vivre de son art et pour son art. Il s'agit de:
Marie Laurencin
Séraphine de Senlis
Elisabeth Vigée Le Brun
Berthe Morisot
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