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Citations de Axelle Colau (15)


Je ne sus jamais ce qui me réveilla en premier. L'odeur d'antiseptique ? Les ronflements sonores d'un homme ? L'absence du bruit habituel de mes codétenues ?
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« La fierté sur son visage fit naître des papillons dans mon ventre. Jamais quelqu’un ne m’avait donné l’impression d’être à ma place, enfin. Jamais dans mon ancienne vie, on ne m’avait entourée ainsi. »
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Tu as tellement bien fait de revenir Evie. Tu es destinée à accomplir de grandes choses
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Tu es mon héroïne, alors je resterai à tes côtés, quoi qu'il arrive
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Je voulus lui rétorquer quelque chose, mais le grincement d'une porte m'interrompit. Soudain, des hommes armés en uniforme de camouflage déboulèrent dans le couloir. Très disciplinés, ils se postèrent le long de nos grilles. Deux autres personnes entrèrent à leur suite, leurs blouses blanches m'éblouirent un instant. L'un d'eux, un vieux monsieur chauve, me désigna du doigt. Un militaire se tourna dans ma direction, braqua un pistolet vers mes jambes et, avant que je puisse émettre le moindre son, une fléchette se planta dans ma cuisse droite.
La douleur irradia jusque dans ma hanche, je hurlai et m'effondrai au sol. Les cris de Yuutô emplirent mes oreilles, ma vision se troubla, comme si j'avais bu quinze tequilas frappées d'un coup, et je sombrai dans l'inconscience.
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Mes perceptions animales décuplaient les odeurs d'humus et d'homme qui agressaient mes narines. Mon t-shirt collait à ma peau, son humidité glacée ne suffisait pas à faire baisser la chaleur que je dégageais.
Pourquoi fallait-il que ce mec m'attire autant ? Son côté bourru et renfrogné me donnait envie de le mordre, ses lèvres plaines me tenaient éveillée la nuit.
Je trébuchai sur une racine. Bordel, Saori ! Reprends-toi ! Je ne supportai pas l'idée que ma panthère commande mes actions, malgré l'affection que je développais peu à peu à son égard.
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« Miranda elle-même n’en revenait pas de dire ça. Au-revoir tranquilité. Pourtant, la joie et l’émotion de sa sœur repoussèrent la frayeur dans son cœur et firent enfin taire ses aigreurs d’estomac. »
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« Ian se tourna vers moi pour m’envoyer un baiser discret. Un frisson me parcourut. Nos nuits à un souffle l’un de l’autre me manquèrent aussitôt. J’avais besoin de son contact. »
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Je me frottai les yeux, puis jetai un coup d'œil à mon sac à dos. Je n'avais aucune envie de relire mes cours... J'attrapai mon téléphone portable. J'allais commencer à jouer quand un chant s'engouffra dans ma chambre, porté par le vent.
La voix claire résonna en moi, écho nostalgique et familier. Cette fois-ci, je ne pouvais pas laisser passer l'occasion.
Je sautai de mon lit et me précipitai vers mon étui pour en sortir mon violon.
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"La joie de les avoir là autour d'elle se cristallisa. Pour ce qu'ils lui donnaient, pour eux, tout simplement, elle ferait tout ce qu'elle pourrait. Elle les sortirait d'ici, coûte que coûte."
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Axelle Colau
Ton sourire, c'est lui qui a tout chamboulé. Si seulement je ne vivais que ça. Des moments de pur bonheur à tes côtés. Je suis si heureuse que nous nous retrouvions. Tu m'as tant manqué. Tellement que j'ai eu l'impression d'avoir retenu mon souffle tout ce temps.
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La musique adoucissait tout, ouvrait les portes et aérait le coeur, rejetant la pollution des émotions négatives.
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"Je sentis sa tristesse, son désespoir, sa joie qui transparaissent dans les éclats de sa voix. La musique parlait pour nous là où les mots ne suffisaient plus. Je voulus lui transmettre ma compassion, ma peur et surtout, mon affection."
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« Mes baisers légers ne l’avaient jamais sorti de sa torpeur. N’étais-je donc pas son prince charmant ? Un sourire ironique passa sur mon visage, fugace. J’étais plutôt le vilain des histoires, que le héros. »
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Ils se cachaient à cause de la bêtise humaine. Les gens ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas.
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