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Critiques de Aymeric Janier (45)
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Funeste Albion

An 2100. Le Royaume Uni n'existe plus, remplacé par la Grande République Britannique qui a annexé l'Irlande et mis fin aux velléités d'indépendance de l'Écosse. Allen Hampden, appelé le Protecteur, assisté d'un triumvirat, dirige en maître absolu ce qui n'a de république que le nom.

La résistance s'organise autour d'un intellectuel surnommé le Lettré. Elle subit une dure répression, qui finira par aller trop loin...



Pour son second roman, Aymeric Jamier nous livre une dystopie qui manque de chaleur humaine. Ses héros ont un cerveau, généralement brillant, ont peu d'états d'âme avant d'agir, mais surtout manquent d'âme... Même ceux qui changent de camp, pour passer du côté de la résistance, semblent plus le faire sous le coup d'un choc ou après un calcul d'intérêt personnel, que par simples sentiments humains. Je ne suis pas certain que l'intrigue serait très différente si elle se déroulait dans un monde de robots.

L'histoire qui nous est contée a quand même un intérêt certain, celui d'imaginer ce que pourraient devenir nos démocraties, avec tous leurs défauts, après de nouvelles croissances d'influences des populismes.

J'ai trouvé l'écriture un peu trop descriptive, sous le seul angle de vue du narrateur. Je pense qu'elle aurait gagné à se placer, de temps en temps, sous l'angle de vue des principaux protagonistes. Le roman y aurait certainement gagné en humanité, alors qu'il apparaît en l'état trop clinique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Funeste Albion

Manifestement, au vu des bonnes notes récoltées par ce roman, j'ai raté quelque chose dans ma lecture car j'en suis sortie très déçue.

C'était pourtant parti pour me plaire : en 2100, le Royaume Uni n'est plus une monarchie, mais la "Grande République Britannique". La famille royale a fui après des années de guerre entre royalistes et républicains, mais la République qui a été instaurée n'a rien d'une démocratie, et elle a plongé le pays dans la dictature. Heureusement, la résistance s'organise pour renverser le pouvoir...

Malgré ce point de départ alléchant, je me suis ennuyée. J'ai trouvé des incohérences et des digressions qui m'ont laissée perplexe, les personnages m'ont semblé caricaturaux, et les retournements de situation m'ont paru peu probables -même dans le cadre d'une fiction. L'ensemble, tant dans la narration que dans l'analyse, s'est avéré trop poussif à mon goût.

Seul point positif : grâce à ce livre, j'ai découvert les Editions Beta Publisher, qui impriment à la demande dans une démarche environnementale et économique ; concept original et pertinent !

Je remercie Babelio et Beta Publisher pour l'envoi de ce roman.
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Funeste Albion

Au sortir d'une chronique dithyrambique élevant au pinacle^^ "Le coup du siècle", je me suis vu assigner une autre mission par masse critique : rester à Edimbourg et prolonger sur Londres avec un saut dans le temps par la lecture de ce roman d'anticipation Funeste Albion. Je remercie donc Babelio et les éditions Beta Publisher pour leur envoi. Le grand mérite d'Aymeric Janier est de démonter les sournois mécanismes des montées totalitaires et de détailler tant les jeux de pouvoir que les profils psychologiques des acteurs qui s'y vautrent.





J'aurais dû sortir cette chronique ce 11 novembre, mais il m'aura fallu une semaine entière pour me remettre de cette menace de voir supprimée ma critique postée le 29 mai 2020 soudainement devenue politiquement incorrecte https://www.babelio.com/livres/Wagenstein-Le-Pentateuque-ou-les-cinq-livres-dIsaac/109848/critiques/2256244 . Je l'ai donc amendée pliant sous les fourches caudines de la censure montante. A lire au plus vite, car de l'intolérance à l'arbitraire, de l'isolement au bannissement puis à l'éradication, ce n'est qu'une question de temps lorsque se masquant des atours de la bienséance, la censure aveugle lance ses premiers tisons précurseurs de futurs autodafés. Aussi il ne saurait y avoir d'armistice dans la lutte sans cesse à renouveler pour préserver les libertés individuelles, dont celle de l'expression est la pierre angulaire.





Plutôt que de s'appesantir sur un passé maintes fois ressassé, alerter sur la fragilité d'un régime démocratique, toujours exposé aux vents mauvais du populisme, de la cupidité et de la bêtise, dans une dystopie est une oeuvre salutaire. Se trompent diablement celles et ceux qui voient en Hitler un monstre d'exception, aujourd'hui encore la liste des dictatures et autres régimes totalitaires est impossible à énumérer de par sa longueur excédant celle d'un jour sans pain et de par la violence des membres qui en profitent de près ou de loin. Donc chapeau pour le sujet et la finesse de l'analyse.





Constat implacable : "Avec l'élargissement de l'arsenal répressif, elle avait acquis la certitude que tout n'était qu'artifices et illusions. En réalité, chaque système, quelle que fût son appellation, n'avait pas vocation à servir, mais à se maintenir. Les privilèges n'avaient en rien disparu ; ils avaient changé de mains. Et celles-ci étaient froides, d'une rigidité sans égale, presque cadavérique." p.256





Cependant quelques petits regrets : l'auteur français même s'il connaît bien le Royaume-Uni n'a pas dû lire en profondeur Watching The English. Dès lors, les personnages sonnent parfois plus Français, qu'Anglais ou Ecossais. Pourquoi ne pas avoir écrit Forte France ? D'autant que le danger des élections se présente, serait-il déjà là chez mes voisins le temps d'écrire sous couverture ?
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Funeste Albion

Boire du thé, "la boisson des rois", "impliquait donc d'avoir du bien et un caractère affirmé, pour le moins indocile."

C'est avec des arguments de cette nature que le "Protecteur" Allen Hampden, un homme d'une soixantaine d'années, à la "silhouette fine et élancée", a progressivement pris le contrôle de l'ancienne monarchie britannique devenue sous sa houlette, la GRB "Grande République Britannique".

Nous sommes en 2100 et l'auteur nous montre comment à partir de 2035, sous le règne de William V, petit fils d'Elizabeth II, l'idéologie séparatiste et la crainte des étrangers, mais aussi des ennemis intérieurs se sont insidieusement emparée des esprits. Hallen, paradoxalement, dit vouer un culte à Winston Churchill, dans lequel il voit une source d'inspiration, sans l'avouer.

Son opposant de toujours, le "Lettré", Walter Leonard Spencer ne voit en Hallen qu'un "pâle épigone d'Oliver Cromwell".

Il le combat par la justesse et la pertinence de ses pensées diffusées via des écrits clandestins dans des journaux où il écrit sous des pseudonymes.

Le récit alterne entre la présentation de faits historiques de la période 2035-2100, et ceux de cette dernière année au cours de laquelle le Protecteur prépare le coup de force ultime pour faire basculer une société déjà fortement surveillée vers une véritable dictature.

Ces différents épisodes montrent comment la société britannique pourtant pétrie de tolérance et de foi dans les idées humanistes devient, sous la pression d'événements caricaturés par les tenants de l'ordre, une société qui prône "la mise sous tutelle étroite de tous les citoyens d'origine exogène", et promulgue une Loi intitulée "Acte de restriction volontaire de libertés."

2100 doit voir l'aboutissement des efforts du Protecteur pour imposer une véritable dictature et se débarasser notamment des "deux fléaux que sont les Communes et les Lords."

La résistance s'organise autour du "Lettré", Walter Leonard Spencer, réfugié à Edimbourg et soutenu par les Irlandais et les Gallois.

L'opération "Pluie d'Ecosse" parviendra-t-elle à isoler et emprisonner Spencer ? le contrôle des média et des réseaux sociaux sera-t-il effectif ? Comment l'opinion réagira-t-elle ? Comment se positionneront les intellectuels ?

Autant de questions que les deux principaux protagonistes du roman se posent.

Le roman commence juste avant ce combat ultime pour sauver la démocratie.

La force de cette fiction repose sur des faits et des pratiques qui ne sont pas si éloignés que ça de la nature du débat politique actuel.

Dans les arguments de Hallen, on croirait entendre les thuriféraires du Brexit pronant le retour de la souveraineté britannique soit disant brimée par l'Union Européenne, la fin de la libre circulation des travailleurs (surtout les étrangers), et la croyance brutale dans l'équation travailleurs étrangers = terroristes.

Quand Aymeric Janier écrit "un certain unanimisme politique qui annonçait en creux l'étape suivante...", on ne peut s'empêcher de faire le lien avec le débat actuel en France autour des migrants ou encore de la politique sanitaire où l'on peut constater parfois un unanimisme étonnant entre des partis politiques ou des intellectuels dont les positions s'opposaient autrefois...

Que va-t-il advenir ? Hallen réussira-t-il son coup de force, le Lettré parviendra-t-il à inverser la situation ?



"Or, de ce combat-là, dépendait, au-delà de la victoire d'un camp aux dépens d'un autres, le devenir même d'un pays. Pour un an, une décennie, et peut-être un siècle."



Une fiction dites-vous ?

Excellent récit qui éveille la conscience.



Merci à Babelio et aux éditions Beta Publisher pour cet envoi en prévision de la rencontre du 30 septembre !

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L'étoile d'Orion

Je remercie les éditions Beta Publisher et Masse Critique pour l'envoi de ce roman.

J'ai été attiré par la couverture avant de lire la quatrième de couverture et de le sélectionner. Et c'est étrange car les personnes qui ont vu mon livre, n'ont pas du tout aimé la couverture et son côté rétro, abîmée sur les bords.

En ce qui concerne l'histoire en elle même. J'ai eu énormément de mal à rester dedans sur une bonne première moitié. C'est un mélange entre espionnage, terrorisme, trahison, polar, avec une touche d'amour.

On y mêle plusieurs nations.

Il y a un côté ludique avec sur quelques chapitres, l'utilisation du scanner du téléphone, mais il m'est interdit dans dire plus à ce sujet...

Par contre je suis mieux rentrée dans la seconde partie du roman mais malheureusement cette partie est complètement aberrante.

Notamment la scène où la responsable, Grant, se débarrasse de ses deux molosses en empoisonnant leurs verres. Ils tremblent en prenant leurs verres mais le boivent quand même ! Ils sont tous sur-entraînés, une intelligence hors norme mais quand ça arrange l'auteur, ils se font liquider comme qui rigole.

Et ils ne sont pas les seuls. Ca tourne vraiment à la sauce les méchants contre les gentils. Les héros sont heureux et amoureux même si l'ombre plane au-dessus de leurs têtes. Et que malheureusement, l'ombre finit par tomber.

Je suis donc plutôt déçue parce que l'idée était bonne mais la fin est trop abracadabrantesque.





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L'étoile d'Orion

Thriller d'espionnage et d'aventures foisonnant, palpitant, et ludique (quelques flashcodes vous donnent accès à des informations géo- politiques, mais pas de panique, vous pouvez très bien lire l'histoire sans votre smartphone)

À la lecture, on se dit "Non, ils n'oseraient pas...", puis, comme il n'y a pas de roman d'espionnage sans une bonne dose de parano, une petite voix vous dit : " peut-être que si, finalement "

C'est passionant et rythmé. L'intrigue tient la route et vous vous inquiétez de l'avenir des personnages, pris dans la tourmente d'un complot international.

Si l'auteur n'évite pas certains clichés du genre ( les jolies filles et les super mecs), il s'appuie sur une profonde culture, et la richesse de son vocabulaire surprend agréablement.



Moi, j'ai adoré.

À lire si vous aimez la série Homeland.



#LétoileDorion #AymericJanier #BetaPublisher #thriller #espionnage #lecture #livres #chroniques



Le quatrième de couverture :



SPECTRE



Derrière cet acronyme se cache une organisation

aussi redoutable que mystérieuse, née sur la sol américain,

en réaction à "l'incident du 20 janvier 1986".



Ses agents, recrutés dans le plus grand secret,

au terme d'une sélection draconienne,

lui sont inféodés corps et âme.



Sous couvert d'éliminer les menaces extérieures,

l'organisation, tentaculaire, nourrit

en réalité un tout autre dessein.



Face à ce monstre aux multiples visages

va se dresser un improbable trio.

Trois individus pris dans une toile mondiale

et qui vont se débattre pour faire éclater la vérité,

au péril de leur vie.



- Contenu numérique exclusif ! -
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L'étoile d'Orion

« L'homme est une drôle de créature, vous ne croyez pas ? D'un côté, cette intelligence rare et supérieure qui lui permet de dominer toutes les autres. De l'autre, cet instinct sournois qui, tel un poison, le pousse à l'autodestruction. Le seul être de la Création capable de mentir, de trahir et de tuer, non par nécessité, mais à la demande. » Aymeric Janier est journaliste de formation, actuellement éditeur au service économique du journal « Le Monde », et expert dans ce qui traite de la géopolitique et des relations humaines au niveau internationale. Son expertise de « la marche du monde » est très prégnante dans « L’Etoile d’Orion », qui constitue son premier roman.

Dans ce thriller, qui mêle espionnage et manigances odieuses, le lecteur va découvrir les pratiques d’une mystérieuse organisation nommée « SPECTRE ». Pourquoi a-t-elle été mise en place ? Par qui ? Pour quels réels desseins ? Tout semble tourner autour d’un événement appelé « l’incident du 20 janvier 1986 » ; un pasteur avait été assassiné sauvagement par un fondamentaliste musulman sur le sol américain. En quoi ce crime peut-il être lié à ce qui ressemble à un complot international ?

Le lecteur, aidé par des vidéos d’informations complémentaires cachées sous des QR codes à plusieurs endroits du récit (celles-ci ne sont pas indispensables à la compréhension de l’histoire, pas de panique !), va évoluer aux côtés de trois personnages au profil différent : ¨le colonel Alexeï Koulikov appartenant à l’armée soviétique, Phyllis Danbury, journaliste au « New York Times » et Aaron Snyder, jeune capitaine de l’armée américaine qui rêve d’entrer dans les services secrets. Ces trois-là n’auraient jamais dû se rencontrer mais le complot qu’ourdissent les dirigeants de SPECTRE vont les pousser à s’unir pour mettre à jour la vérité.



C’est un thriller qui se lit tambour battant. L’écriture est fluide, riche (j’adore devoir aller chercher des mots dans un dictionnaire !) et le propos est intelligent. Voilà un roman qui instruit et divertit en même temps ; c’est tout de même assez rare !

Un seul petit bémol à mes yeux : les personnages m’ont paru « froids » ; j’ai eu du mal à avoir de l’empathie pour eux. Il m’a manqué un peu de profondeur psychologique pour mieux comprendre leurs réactions, leurs sentiments.



Ceci mis à part, c’est un excellent roman, l’objet- livre est magnifique (bravo aux éditions Beta Publisher !) et je ne peux que vous conseiller de le lire et de suivre l’auteur !

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Funeste Albion

L'avenir promis à nos voisins britanniques est bien noir en cette année 2100 car la monarchie a disparu pour faire place à une république qui est en fait la plus effroyable des dictatures. Règne de la pensée unique, libertés disparues, presse muselée , répression impitoyable de toute opposition, voilà ce qui les attend et en plus, le thé devient boisson proscrite ! C'est dire que l'on a atteint le point de non retour !

Heureusement quelques esprits libres survivent tant bien que mal et fédèrent les révoltés qui refusent de se couler dans le moule.

Le tyran Allen Hampden qui se pare du titre de "Protecteur", verra donc se dresser contre lui un vieil homme érudit, issu de la prestigieuse université de Cambridge qui saura ranimer auprès de ses compatriotes l'esprit de résistance .

Le roman est bourré de références qui sont autant de clins d'oeil vers l'actualité et le style d'écriture est particulièrement soigné.

Le choix d'un vocabulaire érudit ne peut qu'enrichir les connaissances linguistiques du lecteur qui ne sait peut-être pas ce qu'est "une femme alliciente"(page 14), "le psittacisme de la plèbe"(page 27), "un travail d'attrition"(page 73), "une terre aduste"(page 108), "un gentilé" (page 174), "un sourire algide"(page 80). Je dois avouer que j'ai poursuivi ma lecture dictionnaire en mains et que j'ai ainsi découvert DOUZE mots ou expressions qui m'étaient totalement inconnus.

Même si je ne suis pas certaine que des expressions aussi savantes soient la "tasse de thé" (on reste dans le thème ...) des amateurs de dystopies, je dis chapeau à l'auteur pour son inventivité qui met à l'honneur les arcanes de notre si belle langue française !

La description des ravages de la dictature sur une population et des compromissions que doivent accepter ceux qui craignent pour leur vie, rend le sujet traité profondément noir même si l'espoir reste le mot de la fin.

Voici en tout cas une plume originale qui mérite d'être distinguée dans le champ littéraire contemporain qui privilégie trop souvent une certaine facilité et en conséquence un auteur à suivre.
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Funeste Albion

"Funeste Albion " est une excellente dystopie, écrite dans une langue riche et un français très élégant.

En digne héritier de George Orwell, Aymeric Janier nous démontre de façon passionnante les mécanismes de la montée au pouvoir d'un terrible despote, les conséquences, et les réactions des fidèles et des résistants. Une belle analyse géo-politique qui sert de base à une aventure palpitante.

Ne passez pas à côté de ce grand roman.



#FunesteAlbion #AymericJanier #BetaPublisher #lecture #livres #chroniques #Dystopie



Le quatrième de couverture :



Printemps 2100.

Le Royaume-Uni, emporté par les vents mauvais de l'histoire, n'existe plus.

Il a été remplacé par la "Grande République Britannique", un régime pyramidal placé sous l'égide d'un "Protecteur".

Ce dernier exerce le pouvoir d'une main de fer, menaçant quiconque ose se dresser contre lui.

Mais en coulisse, la résistance s'organise autour d'un ancien professeur émérite de Cambridge.

Parviendra-t-elle à renverser le nouvel ordre établi et à raviver les feux de la démocratie ?
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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L'étoile d'Orion

Vendredi Lecture, vous connaissez ? C’est un événement littéraire destiné à promouvoir la lecture, qui se déroule chaque vendredi sur les réseaux sociaux. Les internautes partagent leur lecture en cours et certains d’entre eux sont parfois tirés au sort et gagnent des livres. C’est dans ce cadre que j’ai remporté L’étoile d’Orion, d’Aymeric Janier, publié en 2019 aux éditions Beta Publisher. Journaliste de formation, l’auteur s’est spécialisé dans le domaine des relations internationales et la géopolitique. L’étoile d’Orion, thriller d'espionnage, est son premier roman.



C’est l’histoire d’Aaron, un militaire arrogant arraché à son quotidien et intégré à une organisation américaine du nom de SPECTRE. La vocation de cette dernière est en apparence toute simple puisqu’il s’agit d’éliminer les menaces extérieures aux Etats-Unis. Les terroristes, en somme. Une vocation qu’Aaron adopte sans hésiter. En parallèle, on fait la connaissance de Phyllis Danbury et Alexeï Koulikov. Elle est journaliste au New York Times et enquête sur l’assassinat d’une riche héritière américaine en Suisse. Le second est un colonel russe, venu assister à un sommet sur la guerre entre l’URSS et les moudjahidines d'Afghanistan.



Trois personnages qui n’ont a priori pas grand-chose en commun mais qui vont se retrouver confrontés à l’un des pires complots de l’Histoire. Une intrigue intéressante, mêlant réalité et fiction, agrémentée de quelques QR codes qui mènent à des petites vidéos disponibles sur le site de l’éditeur, comme pour nous immerger un peu plus. L'intrigue est rythmée, le vocabulaire recherché et tout était réuni pour que je passe un agréable moment de lecture. Sauf que… Sauf que l’auteur s’octroie des facilités qui, sur la durée, ont fini par me rendre dingue !



La première partie du roman est plutôt plaisante. On nous présente le contexte géopolitique et les trois personnages principaux, l’intrigue se met en place peu à peu, c'est prenant. Puis le complot nous est dévoilé et c’est le drame.



Car à partir de là, Aymeric Janier transforme ses personnages, Aaron en particulier, en super-héros ! Les facilités et les incohérences se multiplient à tel point que la lecture en devient un peu désagréable, car on a bien du mal à y croire. Deux exemples : l’instructrice d’Aaron, celle qui l’a formé, entendons-nous bien, incapable de prendre le dessus sur lui, mais réussissant dans la foulée à se débarrasser à mains nues de deux tueurs expérimentés ; la famille et les proches d’Aaron sous surveillance et sous écoute, mais les preuves d’un complot qui implique les sphères les plus hautes de l’Etat, y compris le Président lui-même, transitent tranquillement par la Poste parce que personne n’a songé à éplucher le courrier ! Sérieusement ?



Les situations de ce genre sont nombreuses dans la seconde partie du livre et c’est bien dommage parce qu'il avait un joli potentiel. Mais à l'heure où les romans et les séries sur le thème de l'espionnage se multiplient, le lectorat se fait plus exigeant et L'étoile d'Orion n'a malheureusement pas réussi à me convaincre. Une prochaine fois, peut-être ?
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Funeste Albion

2100, en Angleterre. Au pouvoir, le "protecteur", Allen Hampden, un dictateur, pur et dur. Comment en est-on arrivé là ? C'est ce que explique l'auteur un chapitre sur deux au début du roman. Le peuple ne supportait plus la monarchie, les privilèges. La République s'est installée mais petit à petit, la terreur avec elle. Personne ne peut se permettre de s'opposer à la République. Le protecteur s'est entouré de personnes fiables auxquelles presque tous les pouvoirs ont été conférés. Sauf celui de le contester, lui le Dieu de tout ce petit monde. En retour, de nombreux privilèges leurs sont accordés. Ils deviennent donc de gentils toutous. Pourtant, les abus mènent à mal la conscience de certains d'entre eux qui n'hésitent pas à rejoindre la résistance. Le pouvoir s'effrite. les résistants réussiront ils à instaurer une vraie démocratie ? Le vocabulaire est soutenu. De nombreuses références historiques. On est tenu en haleine. Une réussite. Et la rencontre avec l'auteur fut des plus agréables, comme souvent chez Babelio. Merci pour ce concours !
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Funeste Albion

Avril 2100. Le Royaume Uni n’existe plus depuis longtemps (exit le Brexit !) La Grande République Britannique a chassé toute idée de royauté en 2065. C’est le « Protecteur » (une sorte de dictateur) qui dirige depuis 2090.



Tout allait de mal en pis à l’aube du XXIème siècle (que ce soit sur le plan économique ou écologique …) mais c’est en 2035 que la situation atteignit son paroxysme et que survint le commencement du chaos. Un point de non retour qui n’irait qu’en s’aggravant. Et puis, l’intégrisme des uns et des autres devient chose courante … Le Gouvernement de la GRB – sadique et violent à souhait – décide à présent de tout …



L’auteur nous raconte – en parallèle – le déroulement du Printemps 2100 et les années qui ont précédé ce régime totalitaire. Comment le Royaume Uni s’est enfoncé subrepticement dans l’oubli de la démocratie …



Bon, je vous le dis tout de go : c’est relativement déprimant, même si ça pousse un minimum le lecteur à s’interroger sur l’époque (plus que morose !) que nous traversons actuellement et les dangers encourus à persister dans cette voie … Avec une très légère brise d’espoir toutefois ?… Un roman bien construit, qui se lit sans lassitude, un peu comme un thriller (même si ce genre de dystopie n’est pas forcément « my cup of tea » : il y en a beaucoup trop à mon goût, en ce moment …) Aymeric Janier analyse intelligemment une période critique en nous faisant suivre le parcours des deux principaux protagonistes de son intrigue (Allen Hampden et Elizabeth Cartwright) et les dérives des politiciens.

Merci aux Éditions Beta Publisher ainsi qu'à Babelio pour cette découverte et prochaine rencontre avec Aymeric Janier !
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Funeste Albion

Aymeric Janier nous offre un roman glaçant, qui a le mérite de nous faire poser des questions sur notre société actuelle, celles à venir et les sociétés dans d'autres pays. En effet, Funeste Albion est tellement bien amené et bien écrit que l'auteur nous plonge dans une atmosphère chaotique et angoissante à l'apparence presque "post apocalyptique" car quand une société s'effondre il y a toujours quelqu'un qui en tire profit en tirant son épingle du jeu, qui bouge tout et fou sa merde, soyons honnêtes. Nous suivons plusieurs personnages avec des avis différents sur leurs système politique, des avis divergents qui apporte de la profondeur au roman. Mais le plus intéressant, je trouve, c'est cette guerre politique qui l'emporte largement sur le reste et je pense que c'était là le but de l'auteur. Et puis cette fin, je n'en voyais pas d'autres donc cela me suffit amplement ! En clair, une histoire marquante que je vous invite à découvrir dans les plus brèves délais !
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Funeste Albion

Premier roman que je lis de Aymeric Janier, roman d'anticipation, post apocalyptique ou presque !

L'auteur se penche ici sur le sort la Grande Bretagne après la fin du règne de la monarchie.

Un autre pouvoir s'installe, qui se veut être un régime républicain dont le peuple serait souverain, ça c'est en théorie car en pratique il s'agit d'une dictature...

Le protecteur, dictateur en puissance tient tous les contre pouvoirs... Plusieurs guerres vont voir le jour en interne,pour le pouvoir, comme en externe où la résistance s'organise.



L'auteur nous montre donc comment un tel régime peut voir le jour. Ses rouages sont décortiqués au fur et à mesure du récit.

On ne peut s'empêcher de faire l'analogie avec la montée de l'extrême droite aujourd'hui.

Celle ci se déclare être un parti populaire, républicain et je ne peux donc m'empêcher de faire le parallèle entre ce récit et ce qui pourrait nous attendre aussi demain si nous nous laissons leurrer par leur sirène..

Un roman mais pas seulement il est aussi un avertissement pour nos sociétés démocratiques qui pourraient aisément se transformer en vraie dictature si nous n'y prenons pas garde.

L'ennemi est là à nos portes, il dit souhaiter notre bien, mais oeuvre t'il pour nous ou pour lui même?

Restons donc vigilants pour éviter que la réalité rejoigne la encore la fiction..

Un livre, très bien écrit,et qui fait froid ds le dos par son réalisme.

Un livre que je conseille bien évidemment
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L'étoile d'Orion

Avec ce livre, je sors complètement de ma zone de confort. C’est donc avec curiosité et appréhension que je me suis plongé dans ce récit politico-historique.

Ce que j’ai apprécié en premier lieu, c’est ce mélange fiction et réalité : certains personnages créés par l’auteur et des événements réels qui se sont déroulés dans le monde. Tout l’ensemble s’imbrique parfaitement et on y voit que du feu.

J’ai aimé les QR Code disséminés à travers le livre, avoir accès à ces vidéos seulement avec ces liens renforce le côté « vous êtres un membre de SPECTRE », cela ajoute une touche divertissante au récit comme si nous étions dans un jeu de rôle grandeur nature type escape game. Par contre, je dois vous mettre en garde, l’histoire est très dure émotionnellement, si vous être une âme assez sensible soyez prêt à encaisser les coups. C’est violent aussi bien physiquement et psychiquement mais c’est ce qui fait que cette histoire est très intéressante. Plus d’une fois, je me suis prise au jeu et je voulais faire que les auteurs des actes payent pour leurs crimes.

Concernant l’histoire en elle-même, elle est dure certes, mais si bien construite et captivante qu’au final, elle se lit toute seule et l’on veut toujours en savoir plus.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce polar mêlant histoire et politique. On est embarqué dans un complot tellement énorme et si effrayant. J’en suis encore un peu retourné.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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L'étoile d'Orion

Retour sur L’Etoile d’Orion d’Aymeric Janier.



Autant dire que ce n’était pas gagné d'avance... D’abord, parce que les thrillers d’espionnage ne marchent qu’une fois sur deux avec moi. Ensuite, et même si c’est complètement idiot, la couverture ne m’attirait pas du tout (Adler Olsen a végété des mois dans ma PAL pour la même raison 😅).



Mais au final, ce livre est une tuerie ! 😍



Si ce thriller est nerveux et plein d’action, il est aussi beaucoup plus que ça. Il regorge d’informations sur la géopolitique des années 70-80 et, en particulier, sur la situation de l’Afghanistan à l’époque.



Et, quand des forces occultes jouent les marionnettistes... La frontière entre fiction et réalité devient parfois difficile à tracer. Résultat: on se pose des tas de questions tant sur la plausibilité de ce que l’auteur nous raconte que sur l'existence d'un éventuel effet domino.



La plume est fluide et le vocabulaire extrêmement soigné.



Les personnages sont finement ciselés ce qui donne envie de s'identifier à eux. J'ai d'ailleurs pris un malin plaisir à me projeter successivement dans tous les personnages féminins de premier plan 🤗. Cette immersion est également facilitée par la présence de QR codes qui redirigent vers des petites vidéos. Cela donne une dimension supplémentaire à l'expérience et crée l’illusion d’être un espion du SPECTRE (tout en étant confortablement installé dans son canapé 😆).



Vu la qualité du livre, je me suis intéressée à la maison d’éditions, Beta Publisher, que je ne connaissais pas. Résultat : 2 livres de plus dans ma PAL 😅.



Verdict : Diaboliquement captivant ! 🤩. Un coup de cœur ! 💖



Résumé : SPECTRE : derrière cet acronyme se cache une organisation aussi redoutable que mystérieuse, née sur le sol américain, en réaction à « l'incident du 20 janvier 1986 ».

Ses agents, recrutés dans le plus grand secret, au terme d'une sélection draconienne, lui sont inféodés corps et âme.

Sous couvert d'éliminer les menaces extérieures, l'organisation, tentaculaire, nourrit en réalité un tout autre dessein.

Face à ce monstre aux multiples visages va se dresser un improbable trio. Trois individus pris dans une toile mondiale et qui vont se débattre pour faire éclater la vérité, au péril de leur vie.

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L'étoile d'Orion

Retour sur ma lecture « l’étoile d’orion » d’ @aymericjanier aux éditions @betapublisher

Je tiens tout d’abord à remercier l’auteur de m’avoir contacté et de m’avoir fait découvrir son premier roman.

Je me suis prise une énorme claque!! Waouhhhhhh!

Ce thriller mêle espionnage, intrigue politique, terrorisme. Un mélange qui crée une apocalypse pour le lecteur!

Une organisation du nom de « spectre » créée suite à l’incident du 20 janvier 1986 aussi redoutable que mystérieuse.

Au départ, ce n’est pas du tout mon genre de lecture mais je me suis dit il faut aussi sortir un peu de ses habitudes et lire autre chose. Et bien c’est une très belle surprise!

L’auteur a su me transporter, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde! Tout est bien décrit, bien expliqué avec des vidéos de faits réels qui viennent compléter. Des scènes par moment dérangeantes de tortures mais tellement réalistes et qui touchent en plein cœur.

Je me suis attachée aux personnages surtout celui de Phyllis la journaliste.

L’auteur nous fait entrer dans un univers dont les secrets les plus enfouis vont vous choquer, vous faire poser des milliers de questions. Ce livre vous tient en haleine jusqu’au bout, il vous mettra en colère et surtout à la fin qui m’a tellement scotchée et où vous vous direz non????? une énorme claque!!

Quand à l’écriture elle est adaptée, elle est construite et l’auteur a su emmener ses lecteurs en enchaînant l’histoire avec de multiples rebondissements. Il maîtrise son sujet à la perfection! Ce premier roman est un coup de cœur, il va faire un carton!! Foncez!

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L'étoile d'Orion

Des événements sans rapport évident entre eux se produisent de part et d’autre du Monde. Et pourtant le doute est peu permis. Seule une organisation peut être derrière tout ça. En effet, les moyens et une logistique d’envergure ne peuvent être le fait de personnes isolées. Quel est leur objectif final ? Seule une poignée d’individus le sait et a une vision d’ensemble.

De ces entreprises trois personnes que rien ne devait amener à se rencontrer vont mettre en commun, leur connaissance de terrain, leurs réseaux et leur savoir-faire afin de faire éclater la vérité. Une course contre la montre ou contre la mort s’engage alors. De ruses et de spontanéité, ils vont tenter de faire échouer cette organisation de l’ombre et la faire sortir à la lumière. Ils vont devoir se faire confiance et comprendre le but de Spectre, afin de débusquer les membres. Connaître la vérité et ses conséquences risquent de bouleverser leur vie. Le doute plane au-dessus de leur tête...

L’auteur signe ici un excellent thriller d’espionnage. Les fils sont déroulés telle une belle bobine, aucune vue d’ensemble pour le lecteur qui découvre peu à peu le cheminement à travers les déboires des différents protagonistes. Un rythme soutenu, un sacré cocktail d’actions et de réflexions, rend cette lecture totalement addictive. Les faits historiques réels sont très bien étayés grâce aux vidéos que nous découvrons au fur et à mesure, présentés comme des messages à des agents. Le lecteur est donc totalement impliqué dans sa lecture et dans l’enquête. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les différents personnages, leurs questionnements sont devenus les miens, en totale immersion dans l’histoire. L’effet boule de neige, manipulation, sans oublier une belle part au suspense, sont très bien évoqués sans tomber dans le « déjà connu ». A la fois original et très bien travaillé, je recommande vivement cette découverte. Pour ma part je suivrai de très près les futures sorties de l’auteur.
Lien : https://www.facebook.com/les..
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Funeste Albion

Après avoir pondu l’excellent Etoile d’Orion, Aymeric Janier revient avec un nouveau roman. Cette fois-ci, en route pour l’anticipation. Une dystopie écrite avec style dans une Angleterre repoussante à souhait.

La GRB "Grande République Britannique" est devenue glaçante. Sous couvert de république, c’est un régime autocratique tenu d’une main de fer par un dictateur qui n’a pas peur de salir les mains de ses sbires.

Funeste Albion est une histoire intelligente centrée sur les hommes et non une vision futuriste. Dans ce Royaume-Uni en 2100, l’analyse géo-politique qui a vu naitre cette révolution et porté au pouvoir le « Protecteur », Allen Hampden n’est pas oubliée. Le grand remplacement a vu le jour. La royauté a laissé sa place à un régime républicain fort. Si cette dystopie fait froid dans le dos c’est que finalement, nous avons déjà sous les yeux, tous les éléments de ce changement de régime. Extrêmes, immigration, intégrisme, peur. Bref, tout ce qui peut nous mener au chaos. Et ce chaos existe déjà. Pas encore en Europe, quoique…

Funeste Albion réussit à dessiner un futur sans technologie. L’essentiel est tourné vers les motivations des personnages principaux. Protecteur et Lettré son principal opposant (en la personne de Walter Leonard Spencer, un universitaire réfugié à Edinburgh), seconds couteaux du régime. Car les personnages secondaires sont riches. Les fidèles, les dévoués, les vils. Ils tiennent leurs rôles ainsi que le roman. La tension y est palpable. Le roman devient ainsi le journal d’une révolte.

Alors oui, on pense forcément à Orwell. Mais Janier ne se fourvoie pas. Aucun lien avec son illustre prédécesseur si ce n’est le genre. Et en dehors de l’aspect dystoptique, deux éléments rendent ce roman digne d’intérêt. Les nombreuses références à l’histoire et la plume d’Aymeric. Celle-ci est plaisante. Elle use d’un vocabulaire rare, que certains pourraient qualifier d’ampoulée. Elle porte ce livre sans que cela fasse sourire. Preuve que l’on peut écrire en 2021 des romans différents en usant de tous les artifices que la langue peut offrir.


Lien : https://nigrafolia.fr
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Funeste Albion

Au début de ma lecture, j'ai eu un peu de mal à entrer dedans car il y avait certains mots peu usités habituellement. Ensuite, je me suis rappelée que les livres nous servaient aussi à apprendre du vocabulaire (ce qui ne m'était pas arrivée depuis un certain temps) !



Que dire de l'histoire ?

La célèbre monarchie britannique n'est plus ! Elle s'est muée en une république. Mais en réalité, elle n'a de république que le nom.

L'auteur nous propose donc de suivre cette mue et de comprendre comment la belle idée de république est devenue un cauchemar de dictature. Comment les habitants du pays ont-ils pu se laisser faire ? COMMENT ?!

Grâce à la résistance qui s'organise pourtant, le pays parviendra-t-il à retrouver la lumière et les chemins de la liberté ?



Un beau livre, captivant et une belle découverte de cette nouvelle maison d'édition qu'est Beta Publisher. Merci à eux et à Babelio !
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