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3.82/5 (sur 61 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Glasgow , 1966
Biographie :

Barry Graham est un écrivain écossais.

Il a fait le choix d’émigrer aux États-Unis en 1995.

Ancien boxeur, un temps fossoyeur, il devient bouddhiste et exerce la charge d’abbé au Sitting Frog Zen Center en Arizona.

Aujourd’hui écrivain et journaliste, il a – entre autre - accepté d’assister à la mise à mort de deux condamnés aux États-Unis.

Son article écrit après cette expérience, - « Regarde les hommes mourir » (« Why I Watch People Die ») a été publié dans Flaunt en 2008 et a été récompensé d’une médaille d’argent Folio.

Barry Graham est l’auteur du roman The Book of Man (Serpent's Tail, 1995), choisi par l’American Library Association comme l’un des meilleurs livres de 1995, et d’un recueil de récits, Les Nuits blanches d'Édimbourg (Before, Incommunicado Press, 1997).

Ses textes ont également paru dans des magazines comme Harper's, Parabola, Las Vegas Life, The Arizona Republic et Scotland on Sunday.

Il vit actuellement à Portland dans l'Oregon.

blog:
http://barrygrahamauthor.com/
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Source : http://www.13enote.com
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
— Le diagnostic a changé. Avant, il était question de schizophrénie. Ça veut dire qu'ils savent pas ce qui déconne chez toi, mais qu'on peut te filer des trucs pour que tu deviennes pas trop barjot. Mais maintenant ils ont décrété qu'elle avait un trouble de la personnalité.

— C'est-à-dire ?

— C'est-à-dire qu'on sait toujours pas ce qui cloche chez toi, mais qu'on a aucune came pour te soigner.

Page 31, Tusitala.
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Mon cœur est brisé. Il a toujours été brisé, aussi loin que je me souvienne, et j’espère qu’il ne guérira jamais. Car la fêlure dans mon cœur est l’endroit par lequel les autres peuvent y pénétrer, et par où la compassion se diffuse dans le monde.
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Un jour, on a demandé au maître de zen Wei Wu Wei : « Pourquoi souffre-t-on ? » Il a répondu : « Parce que 99,9 % de tout ce à quoi vous pensez et de tout ce que vous faites tourne autour de votre ego, alors qu’il n’existe pas.  » C’est pour cela que je ne cesse de vous répéter que vous êtes votre propre ami imaginaire. Nous nous racontons cette histoire, et nous vivons avec. Et après, nous nous étonnons de souffrir.
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Sans silence la musique n'existe pas, il n'y a que du bruit.
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Zazen

assis avec des amis
assis avec tous ceux
qui un jour se sont assis ou viendront s'asseoir un jour

de la pluie aux fenêtres
ou des rayons de soleil aux fenêtres
ou


un souffle et des pensées
et la conscience parfois
du mal qu'on a pu faire



et la conscience parfois
de n'être plus cette personne-là
et la conscience parfois


qu'on ne sera plus jamais
la personne assise en ce moment même,
la personne qui respire en ce moment même,

consciente
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- Vas-y, oublie ta défense, et frappe cette espèce de grand échalas, fais-le valser- puis éjecte-le du ring par K-O. !
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Nous atteignons la liberté lorsque nous acceptons tout ce qui nous est offert avec une profonde gratitude. Un délicieux repas ? agenouillez-vous pour remercier. un doigt pourri ? Agenouillez-vous pour remercier. la vie est facile et agréable ? Agenouillez-vous pour remercier. la vie est difficile et désagréable ? Agenouillez-vous pour remercier.
Pourquoi faudrait-il être reconnaissant envers les difficultés ? parce qu'elles nous apprennent des choses. Les gens qui sont bons avec nous sont nos maîtres, et les gens qui essaient de nous faire du mal sont aussi nos maîtres. La sérénité et l'adversité sont deux maîtres.
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Scumbo est en plein sevrage, il est en train de stopper net, de la jeter comme une vieille chaussette. Tout ce qui passe à la radio lui semble débile, comme toutes les chansons à la con qu'il a pu composer ou entendre. Il n'y a pas de musique pour ça, pas de blues, pas de bruit blanc. Plus d'euphonie, à présent. Rien à faire. C'est là que le disque s'enraye et que la chanson d'amour dégénère, sans fondu, sans note finale percutante. Juste un grésillement, une rumeur qui siffle et qui crépite. Une douleur au crâne. Quelque chose qui fait mal.
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En Amérique, on aime tuer les gens. Parfois légalement, le plus souvent non. Mais c’est une constante. Il arrive qu’on tue pour sauver sa peau, ou en proie à la rage ou à la terreur. Ou avec préméditation, après des heures, des jours ou des mois de préparation. J’ai assisté à deux meurtres. J’ai observé le visage de ces hommes tandis qu’ils mouraient. Et beaucoup d’autres crimes ont été commis tout près de moi.
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-T’es accro ?
-Je vois pas l’intérêt de pas l’être
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