Bella Mackie

On parle souvent à tort et à travers d’humour anglais dans certains romans mais ici, croyez-moi, l’auteure anglaise en joue et excelle avec. Mais l’humour n’est pas la seule composante qui rend passionnant ce récit.

D’entrée de jeu l’objectif de Grace Bernard est simple et concret : éliminer tous les membres de la famille Artemis. Grace n’est pas une psychopathe ordinaire, elle est plutôt une meurtrière mue par une vengeance : le mal fait à sa mère Marie par son père Simon Artemis qui n’a jamais voulu reconnaitre Grace et ne l’a jamais aidé financièrement d’une quelconque manière. Si pour Marie, Simon était l’homme de sa vie, pour lui, Marie n’était qu’une aventure avant d’aller courtiser une nouvelle femme quelques semaines plus tard. Si Marie ne s’est jamais vraiment remise de cette histoire, Simon l’a vite oublié après s’être marié et avoir fait la connaissance de nouvelles maitresses. Marie s’est éteinte peu à peu alors que Simon reprenait l’empire financier Artemis en main.

Grace a eu le temps de murir sa vengeance maintenant seule et prête à passer à l’acte. Mais par qui commencer ? Arrivera-t-elle à ses fins ? Pourra-t-elle hériter de la fortune des Artemis ? Telles sont les questions dont je vous laisserai découvrir les réponses.



Comme évoqué, outre l’humour puissance dix développé par l’auteure, le scénario qui alterne entre la case prison – eh oui car Grace est en prison au moment où elle écrit son journal qui relate ses actes par le menu- et son plan afin de parvenir à son objectif d’annihilation de la famille Artemis, est subtilement construit. On suit donc Grace mettre en place minutieusement sa stratégie de destruction. Pas de place pour les sentiments. Mais parfois à la chance.



Côté écriture j’ai beaucoup aimé sa fluidité qui vous embarque dans ce voyage mortifère où l’on se questionne sur la réelle personnalité de Grace qui semble incapable du moindre sentiment vis-à-vis d’autrui ni du moindre remord au regard de ses actes. Elle reste calculatrice et une championne de la manipulation sans parler de sa capacité à mouiller la chemise quand c’est nécessaire.

Alors même que la fin semble entendue dès le début, le suspense est pour autant parfaitement entretenu par l’auteure car tout n’est pas joué, loin de là. Le final -plutôt réussi- en forme de contrepied est là pour le prouver.

Je recommande.

Au moment où Grace Bernard, une anglaise de vingt-huit ans, se raconte, elle est incarcérée à la prison de Limehouse pour, comble de l’ironie, un crime qu’elle n’a pas commis. Elle est la fille de Simon Artemis, un playboy milliardaire qui a eu une brève liaison avec sa mère. Informé de la situation, il a toujours refusé de la reconnaître. Depuis le décès de sa mère survenu alors qu’elle avait treize ans, elle couve sa colère : elle va se venger de ces gens privilégiés pour qui elle n’existe pas, en les assassinant jusqu’au dernier… Même s’il présente quelques défauts – de longs chapitres, des propos qui ne sont pas toujours de la plus grande originalité et un retournement à la fin qui me laisse mitigée -, c’est un bon moment de lecture que j’ai passé avec ce roman qui aborde des thèmes tels que le patriarcat, les privilèges de classe et l’environnement, pour ne citer que ceux-là. Bella Mackie réussit assez habilement à maintenir le suspense, en jouant sur la vision manichéenne et pétrie de préjugés de son personnage principal, qu’on ne peut dès lors qu’appuyer dans son projet funeste. Comment j’ai tué ma famille est le premier roman de cette auteure qui est aussi journaliste.

1. Tuer ma famille

2. Réclamer leur héritage

3. M’en sortir

4. Adopter un chien

Grâce Bernard est en prison pour un crime qu'elle n'a pas commis. C'est un comble car elle a déjà perpétré six meurtres en toute tranquillité. Pas question pour elle de se voir attribuer un meurtre pour lequel elle est innocente, elle compte bien sortir très vite de prison. En attendant, elle écrit son histoire dans un journal. Une histoire de vengeance froide et calculée, une quête de justice et de réparation. L'histoire d'une femme qui compte bien récupérer ce qu'elle pense qui lui est dû.

J'ai beaucoup aimé la plume de Bella Mackie. Elle bourrée d'humour noire, piquante parfois glaçante. Grâce est impitoyable et écrit brutalement tout ce qu'on pense habituellement tout bas. J'ai pris un plaisir coupable à la voir accomplir sa vendetta contre cette famille ultra riche qui les ont abandonnées, sa mère et elle, dans une misère noire.

La couverture m'avait beaucoup attirée et je m'attendais à un thriller très rythmé, haletant et sanglant.

J'ai donc regretté les longueurs, qui ont cassé le rythme de ma lecture. Grâce prépare minutieusement ses crimes et nous raconte tout le contexte en détail. Sa famille est horrible ? Soit. Grâce va l'éliminer.

Je recommande néanmoins cette lecture qui assez jouissive, il faut bien l'avouer.

Grace Bernard, anglaise de 28 ans, a un but : tuer tous les membres de sa famille pour se venger. Mission réussie… ou presque car elle se retrouve apparemment en prison pour un meurtre qu’elle n’a pas commis !



Intrigue 💎💎💎💎

Personnages 💎💎💎

Humour 💎💎💎💎

Final 💎💎💎💎💎

Ecriture 💎💎💎



-> Une intrigue originale

Grace prépare tous ses meurtres, étudie ses victimes, élabore un plan. J’ai adoré ces passages. On en apprend aussi beaucoup sur son passé et les raisons pour lesquelles elle souhaite de venger.



L’intrigue concernant la raison pour laquelle notre héroïne se retrouve en prison est tout aussi intéressante et ne manque pas de suspense. On veut comprendre comment elle a pu faire des horreurs sans être inquiétée mais aussi comment elle a pu bêtement être arrêtée à tort.



En revanche les passages où Grace est en prison m’ont semblé un peu longs, il ne se passe pas grand-chose, ce qui est assez logique dans un sens.



-> Des personnages ultra riches et une héroïne à part

La famille de Grace est très riche et puissante et on suit la vie opulente de tous ces personnages en même temps que notre personnage principal. Cette accumulation de richesses fait partie de l’intrigue même si elle peut parfois être un peu énervante.



Les personnages ne sont donc pas forcément attachants mais c’est normal. Grace est un cas à part, elle est à la fois drôle et horrible mais on adore la détester et la suivre dans sa vengeance.



L’humour tient une grande place dans ce livre, plutôt noir d’ailleurs, il faut accrocher à ce style et c’est totalement mon cas, j’ai adoré l’humour !



-> Un final surprenant

Je ne savais pas où ce livre allait, les vengeances me plaisaient, j’aimais suivre Grace mais sans savoir comment l’histoire pourrait se terminer de façon originale. Eh bien j’ai été très agréablement surprise par la fin !



Avec un style fluide et moderne, Comment j’ai tué ma famille m’a fait passer un très bon moment. Si le style du résumé du livre vous plait, tout le roman pourrait bien vous convenir, il est dans la même veine !



#NetGalleyFrance

Grace a pris une grande décision: elle va enfin tuer sa famille. Pourquoi "enfin"? Parce qu'elle a pris cette décision depuis qu'elle a 13 ans.

Pourquoi? Elle va nous l'expliquer tout au long du récit.

Du temps, elle en a, parce que comble de l'ironie, elle est actuellement incarcérée à la prison de Limehouse pour un crime qu'elle n'a pas commis!



Revenons- en au pourquoi! Sa mère a eu une liaison avec un milliardaire très connu. Mais celui-ci n'a jamais voulu reconnaître son existence. Alors pour se venger, elle a décidé de tuer tous les membres de la famille. Assez radicale comme solution, je vous l'accorde!



J'ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, l'écriture est très agréable et très fluide. L'histoire est prenante car on se demande comment ça va se terminer! Et je ne m'attendais pas à cette fin qui est vraiment bien trouvée et qui donne le petit coup de peps qui me manquait un peu dans le récit!

Le ton de l'héroïne est aussi assez drôle par moment et on aime la détester car elle est franchement assez antipathique!



Une bonne histoire au final surprenant!

Grace Bernard, vingt-huit ans, purge une peine de seize ans, dans la prison de Limehouse en Angleterre, pour le meurtre de Caro, une jeune femme insupportable, entichée de son meilleur ami et décidée à l’épouser. Un meurtre qu’elle n’a pas commis, alors qu’elle a déjà tué. Six membres de sa famille.

Dans la cellule, qu’elle partage avec Kelly qui est tombée pour chantage, Grace Bernard, fille naturelle de Simon Artemis, un milliardaire, raconte ses meurtres qu’elle a projetés dès ses treize ans, au décès de sa mère.

Le premier celui des grands-parents à Marbella, son cousin protecteurs des grenouilles, son oncle obsédé du sexe, la femme de Simon claquemurée dans sa propriété pour à Monaco… et sa fille. Le point d’orgue sera Simon. Après, elle réclamera son dû. C’est-à-dire l’Héritage.

Humour noir et cynisme. Une intrigue décalée et très convaincante Et un dénouement surprenant.

Grace Bernard est parfois antipathique. Mais, on l’aime.

Comment j'ai tué ma famille



Lu dans le cadre du prix des lecteurs du @livredepoche. En lisant le synopsis je me suis dit que celui ci serai une pépite et ce fut une déception.



Nous suivons Grace, une femme qui rêve de vengeance depuis le décès de sa mère. Son père ne l'a jamais déclaré et nie son existence malgré les millions qu'il pèse. Du coup elle va tuer toute la famille pour se venger.



Une histoire qui avait beaucoup de potentiel mais...chaque page est ensevelie par moultes descriptions inutiles et toujours commenté par Grace, rabaissante, hautaine par moment, et toujours dans le commentaire odieux. Il y a, a mon sens trop de pages inutiles et c'est ce qui a fait de ma lecture une déception.

Nous avons deux temporalités dans ce livre. Grace qui accomplit sa vengeance et Grace dans la prison quelque temps plus tard.

C'est une trame toute droite et sans rebondissements ni mystères, hormis le plot twist de fin qui m'a bien fait sourire.

En bref, une déception, ce livre n'est pas fait pour moi.

Je ne recommande pas ce livre.

Et bien c'est excellent... même si le descriptif de la vie des ultra-riches me donnait la nausée.. bravo pour un premier livre...je ne l'ai pas laché ... heureusement c'était le week-end..et une fin ...je m'attendais à un truc .... mais évidement pas à ça ... Vivement le prochain, avec joie.. si aussi bien ficelé.

Grace, en prison pour ses crimes, ne vit pas au jour le jour son séjour en prison. Elle passe son temps à nous faire revivre son passé de criminelle et ses motivations qu'elle justifie "haut la main" à travers un carnet et un stylo.

Au titre et à la couverture du roman, on aurait pu croire à un remake romanesque de l'affaire Dupont de Ligonès mais pas du tout ! C'est bien du cas de Grace dont il s'agit, mouhaha. Bella Mackie nous a bien eu !



Concrètement, "Comment j'ai tué ma famille" transcrit parfaitement la patience et la grande précision de Grace pour procéder à l'exécution de ses crimes. Toute la famille qui a fait souffrir sa mère devra y passer, soit l'intégralité des membres dont son père biologique qui n'a jamais voulu avoir à faire à elle.

C'est dès l'enfance que la haine grandit en elle. Une haine qui va se transformer en vengeance personnelle millimétrée digne d'un détective privé / agent d'espionnage à la 007, car, oui, la mise en place du plan machiavélique de Grace doit se faire sur plusieurs étapes afin de ne pas réveiller les soupçons.



Si le récit commence passionnément, il tourne parfois en longueur, mais cette longueur est justifiée par la nécessité de prendre son mal en patience pour mettre à exécution son plan. Au-delà de cette patience, un élément imprévu à son calendrier va aider Grace sans qu'elle s'y attende. C'est un rebondissement surprenant qui va lui donner plus qu'un coup de pouce. Mais quel est cet élément ? Est-ce un fait ou un individu ? Ou, même les deux ?



En bref, l'intrigue est particulièrement originale avec un humour anglais qui rend le récit davantage plus agréable. Aussi, bien qu'antipathique, Grace sait attirer l'attachement de son public lecteur. Courage Grace !

J'ai fait la connaissance de Grace, elle a 28 ans, et au moment où commence le livre, elle est en prison, et ce, pour un crime qu'elle n'a pas commis. Alors qu'elle en a commis six sans être inquiétée pour ceux-ci. Grace raconte son histoire pendant son incarcération. Sa mère est morte alors qu'elle n'avait que 13 ans, elle élevait seule Grace. Elle ne connait de son père que le nom, Simon Artémis, que sa mère lui a révélé. Depuis la mort de sa mère, Grace étouffe sa colère, elle a décidé de venger la pauvre vie de sa mère en tuant les membres de la famille Artémis, le frère de Simon, son neveu, sa femme et sa fille, et lui-même pour finir. Simon Artémis est un homme d'affaires milliardaire, qui n'a jamais voulu reconnaitre qu'il avait eu une aventure et donc une autre fille. La mère de Grace a dû se battre toute sa vie pour essayer de survivre. À sa mort, Grace sera confiée à une amie de sa mère. Grace décide d'écrire son histoire dans des cahiers, elle nous parle de son enfance, de sa relation avec sa mère, de son adolescence, de cette colère qui bout en elle, et elle raconte aussi les meurtres, comment elle les a manigancés et menés à bien, elle nous parle aussi de celui pour lequel elle est accusée et dont elle est, pour une fois, innocente. Ce livre est une sorte de confessions d'une jeune femme qui cherche à se libérer de ses démons. 



Le personnage de Grace est vraiment complexe. Elle est attachante et émouvante, c'est tout de même une meurtrière, et j'ai tout de même pu m'attacher à elle, c'est quand même la chose assez contradictoire qui soit. D'habitude, je dirais, les meurtrier ne sont pas des personnages gentils, mais là, c'est l'inverse. J'ai trouvé des circonstances atténuantes à Grace, j'ai compris sa colère et j'en arrive même à penser que ces meurtres étaient justifiés, alors qu'elle aurait pu faire autrement pour mener sa vengeance. J'ai trouvé cela assez cocasse tout de même. J'ai donc suivi Grace tout le long de son histoire. Et plus je la suivais, et plus j'avais envie de savoir comment tout cela allait se terminer pour elle. Pour cela, l'intrigue est bien menée, on sait à l'avance que les meurtres vont réussir, je ne m'attendais pas à de grosses révélations, mais les événements de la fin sont surprenants, je ne les avais pas vus venir. 



J'ai aimé aussi la plume de l'autrice, sa façon de faire parler Grace, le ton moderne, c'est écrit comme la jeune femme peut s'exprimer. La narration à la première personne du singulier est logique, vu que c'est un récit, et j'ai trouvé que c'était le plus adapté dans ce cas là. Le seul problème que j'ai rencontré, ce sont les longueurs dans le texte, beaucoup de descriptions avec beaucoup de détails, qui cassent le rythme de lecture. Grace l'avoue elle-même, elle fait beaucoup de digressions quand elle parle, elle commence un sujet et se retrouve à parler d'autre chose à la fin. C'est parfois assez indigeste. J'avais envie que ça aille plus vite, de savoir plus vite ce qui allait arriver pour Grace. Mais ceci dit, j'ai tout de même apprécié ma lecture, le sujet est original, être dans la peau d'une tueuse pendant tout un livre est assez inédit pour moi. Je suis plutôt toujours du côté des gentils. Le final surprenant rattrape le tout, et je garderai tout de même un bon souvenir de ce livre. Il n'y a pas que Grace en personnage, on suit les membres de sa famille, et aussi la femme qui vit dans sa cellule avec elle. J'ai eu des regrets pour certains de ceux qu'elle a tués, l'un d'eux m'était sympathique, j'espère que Grace l'épargne, mais elle est implacable, et veut assouvir sa vengeance jusqu'au bout. Donc tous les personnages sont bien travaillés, j'ai fini par trouver certains d'entre eux détestables. 



L'autrice aborde beaucoup de sujets au travers du récit de Grace, principalement sur la famille, la loyauté, la fidélité, les relations, et l'héritage que l'on traine parfois sur plusieurs générations sans le savoir, le pouvoir et tout ce qu'il fait faire à ceux qui en ont ou croient l'avoir, l'argent et ce qu'il peut aussi amener de désagréable dans les comportements humains. Quand je porte un second regard sur cette lecture, je me rends compte que l'autrice parle de la société actuelle avec beaucoup de franchise et de réalisme, et que même si le ton est parfois drôle, les différents sujets abordés sont graves et sérieux. C'est un premier roman, je vais suivre Bella Mackie, je la lirai bien à nouveau, en espérant qu'il y ait moins de longueurs dans son prochain. C'est tout de même un livre que je conseillerai pour son personnage qu'on devrait détester pour ses actes, mais que l'on trouve sympathique et attachant. 

LIVRE CONCOURRANT AU PRIX DU POLAR DU LIVRE DE POCHE 2024 :



Si vous aimez le swinging london, ce Londres décalé entre musiques op et punk parfois, les petits marchés colorés de fripes et ses banlieues diverses, cet esprit anglais espiègle et toujours branché, vous serez servi sur un plateau en argent pour un tourbillon de folies, de meurtres surtout.

Notre héroïne est multiple, elle rumine la vie avec sa mère célibataire, rejetée par sa famille française, par son coup d'un soir, trop riche, trop establishment anglais pour assumer sa fille. Sa mère a bossé pour la voir grandir, bosser trop pour apprécier la vie, bosser encore pour mourir lentement d'un cancer, sans aide, alors la révolte couvait en notre meurtrière, et sagement, presque par obligation, elle a tué sa famille.

Et le plus bête, c'est qu'elle est en prison pour un" soit-disant meurtre" qu'elle n'a pas commis. Elle déroule son histoire, explique, compose sa version, donne des indices, décrit le Londres de la richesse et de la bêtise des trop-riches pour être heureux.

Son bonheur est bien plus simple.

J'ai adoré cet humour anglais qui donne presque un permis de tuer. Sans être Bond ! ;-)

J’ai lu ce roman en VO, j’avais un peu de mal avec les expressions littérales mais globalement le côté piquant de notre protagoniste Grace est vraiment intéressant. Elle a un côté sarcastique et blasé. Ça peut se comprendre : être arrêté pour un meurtre qu’on n’a pas commis alors qu’on a tué sa famille c’est presque un comble.

Une lecture agréable faisant apparaître en nous un côté malsain.

Pour autant, malgré l’abandon de sa mère par son père, j’ai du mal à justifier le geste de Grace et c’est certainement cela qui a rendu la fin de ma lecture très longue.

Certes, Grace aurait pu être une « fille de riche » avec un confort non égalable mais est-ce justifiable ? En sachant qu’elle est consciente que ça mère, une véritable battante, n’aurait jamais voulu ça ?

D’accord, son père est une personne qui se repose sur sa richesse et n’assume pas ses responsabilités… Mais ce n’est ni le premier, et ça ne sera pas le dernier. Pour autant Grace n’a pas subit de maltraitance par sa famille d’accueil, n’a pas été abandonné de nouveau, était suffisamment mature et accompagné pour avoir une vie paisible.

J’ai beaucoup comparé avec le premier tome du Tribut des dieux, Octavia est prête à tout pour se venger en arrivant au meurtre, mais de son côté, elle a été sévèrement lésée par les évènements de son passé. Avec son histoire, son passé, j’arrivais à justifier son envie et ses gestes alors qu’ici avec Grace j’ai plus de mal.

Grace Bernard, anglaise de 28 ans, apprêtée jusqu’au bout des pieds, est jugée coupable d’un meurtre qu’elle n’a pas commis. N’ayez pas pitié, elle a tout de même tué 6 membres de sa famille, sans être démasquée ! Elle est toutefois bien déterminée à se défendre coûte que coûte, pour sortir de prison.

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Ah Grace ... la vie ne l’a pas épargnée mais plutôt que de s’apitoyer sur son sort, elle a décidé de se venger. Je peux vous assurer qu’elle n’y est pas allée de main morte ! Tel un loup solitaire, elle a guetté ses proies, le temps nécessaire, pour décider de leurs sorts. Son intelligence n’a d’égal que son humour noire et sa folie !

➿

Le roman est rythmé par une double temporalité. On accède alors au quotidien de notre détenue mais également à tout le processus qu’elle a mis en place pour tuer chacune de ses victimes, via son journal intime. La répétition du schéma « traque-passage à l’acte » amène une certaine redondance cependant les univers proposés sont variés et vous amèneront dans des endroits que vous n’êtes pas prêts d’oublier.

➿

L’isolement de Grace, son manque de sociabilité, ralentit quel que peu le rythme de la lecture. Quelques dialogues supplémentaires auraient été les bienvenues. La fin amène toutefois une nouvelle dynamique. Je ne m’attendais pas du tout à ce dénouement !
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Coucou bonjour les amis de lecture me voici avec une nouveau livre : Comment j'ai tué ma famille de Bella Mackie de éditions J-C Lattés le masque .

Cette histoire a été écrite par Grace Bernard pendant qu'elle a été en prison pour un meurtre qu'elle n'a pas commis , donc c'est la que commence notre histoire , c'est une jeune ado de 13 ans qui imagine de vouloir tué sa famille .

Mais du coté du père puisqu'il ne l'a pas reconnu a la naissance , car son père Simon Artémis est un riche et est marié et a une fille donc une demi- sœur pour Grace .

Puis elle devient une belle jeune fille avec un bon métier ou elle peut évoluer dans ce qu'elle entreprend , elle a un appartement ou elle s'y sens bien .

Puis elle décide de commencer de tuer cette famille qu'elle déteste , elle a économiser beaucoup d'argent pour s'octroyer quelques jours pour ces méfait .

Elle a un grand ami ou elle a été héberger car elle a perdu sa mère tôt , donc la famille de Jérémy la prise sous son aile vue qu'elle n'avait pas d'autre famille .

Jérémy lui a fait comprendre ce qu'elle veut faire n'est pas très ordotoxe .

Mais je comprend très bien cette personne car il faut l'avoir vécu pour comprendre ses réactions , c'est vrai que cela est terrible d'entendre cela d'une jeune personne très gentille .

Donc elle va aller ou se trouve ses grand -parents est les suivre pour voir a qu'elle moment elle va pouvoir agir , va t' elle le faire ?

quelques temps après cela elle va découvrir qu'elle a un demi frère qui au début l'envie d'avoir autant d'assurance , de caractère, de force pour faire cela , c'est lui qu'il lui écrit pour le lui dire .

Donc un jour elle est inviter par son ami Jérémy pour lui annoncer a elle et au amis qu'il va se fiancée et se marié , Grace n'approuve pas cela, elle trouve cette personne , fier , imbu de sa personne , et n'aime pas Jérémy , cette personne est avocate elle est d'une arrogance effrayante , Grace essais de lui dire cela a Jérémy qui lui l'aime , donc s'enssuis une dispute et son amie Grace ne comprends son comportement vis a vis d'elle , elle a tellement la fiancée et pris de la drogue qu'elle ne sais plus ce qu'elle fait et Grace est auprès d'elle pour la surveiller mais dans ces entre faites elle tombe dans le vide, Grace na pu rien faire , Jérémy est en pleure , donc elle va etre arreter par la police et va etre accuser de ce meurtre .

Son avocat a fait des recherches avec son équipe est a trouver une caméra qui a tout filmer , donc Grace espère d'être acquitté mais cela n'est pas encore fait .

Grace va t'elle s'en sortir ?

Entre temps son demi - frère va lui apprendre par écrit que son père Simon Artémis est mort car lui aussi culpabilise pourquoi ?

Vraiment une très bon thriller que j'ai beaucoup apprécier , j'ai été happer par cette histoire et je comprend très bien ce qu'elle a ressenti quand son père ne voulait pas la reconnaitre car d'aprés lui c'était la faute a sa mère de rechercher un bel homme qui la charmerait , lui dirait de très belles choses , elle lui en a voulu très tôt car sa mère ne lui a rien cacher , mais Grace ne comprenais pas que sa mère l'aimer encore .

L'auteur a su garder un rythme effréné , un suspens jusqu'au bout, une belle plume et un très bon thriller .

Je remercie NetGalley ainsi que les éditions J-C Lattés le masque de m'avoir permis de lire ce beau thriller que j'ai beaucoup aimer et apprécier .

Je vous le recommande vivement vous passerez un agréable moment de plaisir a lire ce beau thriller .

Ma note : 5/5


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Un speech accrocheur qui me tentait bien !

Mais un abandon après 230 pages…



Une lecture que j’ai trouvé décousue.

C’est long, trop long…



Une double temporalité qui est à mon goût assez mal gérée.

C’est quelque chose que j’apprécie habituellement.

Mais ici, ça a rendu le texte redondant.

Grace raconte comment elle a traqué chacun des membres de sa famille.

Comment elle a tué chacun.



500 pages avec pratiquement aucun dialogue.

Et je pense que ça a vraiment participé à alourdir ces pages.



Un livre que je ne vais pas retenir très longtemps.

Et je vais très vite passer à autre chose !



Un livre lu pour le Prix des Lecteurs @livredepoche pour la sélection du mois de mai.
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J’ai commencé ce livre en étant très inspiré par la quatrième de couverture. Une sombre histoire de vengeance avec une couv rose bonbon ? Ça ne pouvait être que complètement WTF.



Si les premiers chapitres sont passés relativement vite, je me suis tout de suite demandé où tout cela allait nous mener et surtout de quoi allait être composé toutes ces pages.



J’ai fini par m’ennuyer cruellement.

Il y a beaucoup de longueur, pour un final pas plus fou que ça.

Quelques chapitres valent le coup. Mais ce roman aurait gagné à faire 200 pages de moins 🫣



En bref c’est une déception.

Donc je ne vais pas m’appesantir sur ce livre et rapidement passer à autre chose.

Tout était planifié ou presque. Grace Bernard écrit ses mémoires en prison et ça ce n’était pas prévu. Elle purge une peine pour un crime qu’elle n’a pas commis, le comble quand nous comprenons qu’elle est à l’origine de 6 « accidents ». Prenant racine dans une enfance tragique, cette soif de vengeance absolument inextinguible permettra-t-elle à Grace d’obtenir ce qu’elle veut ?

Curieusement, j’ai trouvé Grace très attachante même si elle fait tout pour ne pas l’être. Les blessures de l’enfance et le besoin du personnage de renverser l’ordre des choses est très lisible. L’écriture très fluide du roman rend la lecture plutôt agréable malgré le peu de dialogue et des chapitres très longs. Il y a un côté peu crédible dans l’enchaînement des événements, avec un retournement de situation pas vraiment inattendu, mais j’ai aimé le style que j’ai trouvé très immersif. J’ai eu le sentiment d’être aux côté de Grace tout au long de ma lecture. Un roman rafraîchissant au ton so british et délicieusement peu conventionnel.

Grace n'a pas eu le père qu'elle aurait souhaité. Elle a donc décidé de se venger en tuant les membres de sa famille.



Elle nous le narre depuis la prison de Limehouse, où elle purge une peine pour un meurtre qu'elle n'a pas commis...



L'idée est plutôt originale, sans trop l'être non plus : la narratrice nous retrace son parcours meurtrier, né d'une envie irrépressible de vendetta contre un père purement et simplement défaillant... Mais j'ai personnellement trouvé que ça faisait "liste de course". Au final, cette construction casse tout suspense. Tout est ainsi prévisible et traîne donc un peu en longueur...



J'attendais LE retournement de situation qui allait tout remettre en cause et redonner du rythme à l'intrigue... Mais il est arrivé trop tardivement et n'a pas permis de relever assez le tout pour me faire changer d'avis sur le roman.



Bref, je suis un peu dure, mais je ne lui ai pas trouvé grand intérêt comme j'aime les polars qui tiennent en haleine. Là on sait ce qu'il va se passer... Je suis donc restée sceptique tout le long de ma lecture...

Lu dans le cadre du prix des lecteurs Livre de poche 2024, catégorie polar/thriller



J'ai vu beaucoup d'avis négatifs sur ce livre, et même si je ne mettrai pas plus de 3 étoiles, j'ai quand même passé un bon moment - ou en tout cas, pas un mauvais !



On suit Grace dans deux temporalités différentes : dans l'une, elle tue les uns après les autres les membres de sa famille pour récupérer un héritage ; dans l'autre, elle a été arrêtée et emprisonnée... pour un autre décès, alors qu'elle n'y est pour rien. Elle est clairement antipathique, méchante, solitaire. Elle critique tout et tout le monde, n'a qu'un ami, et encore. Son passé difficile pourrait expliquer en partie ceci, même si je ne suis pas fan de la logique "enfance pourrie = adulte affreux".



Certains ont trouvé le texte trop long : certes, les chapitres sont étoffés, mais comme 1 chapitre = 1 meurtre, on a envie d'avancer pour en savoir plus et passer à la suite. Des détails qui semblaient insignifiants prennent de l'importance au fil de l'eau, jusqu'au final... surprenant, mais plausible.



Reste que cette fin de lecture est un peu frustrante : tout ça pour ça ? Mais quelque part : c'est la réalité de la vie.

Un roman très bien écrit, malgré quelques longueurs, quelques descriptions qui auraient pu être évitées. Cela n'en reste pas moins un excellent livre. 20/20 pour le chapitre final qui mérite particulièrement d'être souligné. On a envie de lire d'autres œuvres de l'auteure.