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Critiques de Benoît Roels (37)
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Les mystères d'Osiris, tome 1 : L'arbre de vi..

Qu’est-ce que c’est mauvais… (La plus mauvaise bande dessinée que j’ai lue depuis bien longtemps en fait)

Iker se fait enlever pour être sacrifié aux dieux, mais il y a tempête et il fait naufrage ; il manque une deuxième fois d’être noyé par la marée mais est sauvé par in-extremis par des marins de passage ; puis de retour sur terre il est jeté du haut d’une falaise ; il est recueilli par une jeune paysanne, et il se met à dos le village avant d’en prendre la tête ; il accuse un collecteur d’impôts de détournement de fonds publics avant d’être dénoncé par la jeune paysanne ; il est vendu comme esclave dans un mine de turquoise mais découvre une turquoise magique ; il est affranchi mais son village est attaqué et passé au fil de l’épée par un groupe de rebelles ; il survit et est obligé de devenir soldat avant d’être victime d’un coup monté qui l’oblige à fuir…

Tout ça en 48 pages !

Et il faut ajouter Pharaon qui doit sauver l’Acacia d’Osiris victime de sorcellerie et reconquérir son royaume province par provinces, un mystérieux prédicateur islamiste qui prêche la guerre sainte contre Pharaon, et des comploteurs en veux-tu en voilà (qui sont-ils sont ? qu’est-ce qu’ils veulent ? appartiennent-ils au même groupe ou agissent-ils tous indépendamment ? mystère), ainsi que le secret du « Rapide » que tout le monde veut découvrir…

Et puis il faut ajouter une mystérieuse prêtresse pour laquelle Iker a eu le coup de foudre et réciproquement bien qu’il ne fasse que se croiser, le jeune villageoise qui s’éprend d’Iker, et une aristocrate cougar qui ne manque de mettre le jeune éphèbe dans son lit…



Je n’entre pas dans les détails : c’est naïf et précipité, décousu et incohérent, dans la grande lignée des romans-photos d’antan (décidément moult scénaristes belges font n’importe quoi ces derniers temps…). Je ne mets pas 1 seule étoile parce que les dessins de Benoît Roels sont très corrects (et qu'on reste mesuré avec seulement 4/5 cases boobs)… J’ose espérer que le roman-feuilleton originel de Christian Jacq est mieux que ça, parce sinon c’est doute très moyen voire très mauvais…
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Les mystères d'Osiris, tome 3 : La conspirati..

Un tome 3 moins mauvais car moins décousu que le tome 1, mais un assez bof quand même…

Les comploteurs continuent de vouloir discréditer les serviteurs de Pharaon donc Pharaon lui-même (comme accuser le Grand Trésorier Senânkh de malversations ou manipuler le BG Séhotep porteur du sceau royal), sans doute pour devenir calife à la place du calife, et les terroristes (sic) continuent de vouloir éliminer le tyran Sésotris qui aurait commis des crimes affreux dont on ne voit pas le bout de la queue… Sans parler des agents étrangers, dont l’identité reste cachée, qui place leurs pions, en l’attente d’on ne sait trop quoi…

Pendant ce temps Iker se persuade que Pharaon est la cause de tous ses malheurs

Franchement, je les tribulations d’Iker qui sont au centre du récit sont le point faible du récit (quand il entre dans la société secrète des prêtres d’Anubis, c’est complètement OSEF). . Les difficultés du Pharaon Sésotris pour réunifier et gouverner les deux terres sont bien plus intéressantes mais on est obligé de les suivre par intermittence avec des ellipses sinon des hiatus coupables…

Sinon il y a la BG prêtresse du Cercle d’Or qui se languit d’Iker qu’elle a croisé 2 secondes dans sa vie, et 22 cases boobs… Record à battre dans le tome 4 ! (oui j’assume ici ma mauvaise foi ^^)
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Les mystères d'Osiris, tome 2 : L'arbre de vi..

Un tome 2 moins mauvais car moins décousu que le tome 1, mais un assez bof quand même…

Iker poursuit sa formation de scribe, tout en enquêtant sur l’affaire du « Rapide », mais son incroyable naïveté fait qu’il est la dupe d’absolument tout le monde entre ceux qui veulent le tuer on ne sait pas pourquoi et ceux qui veulent le protéger on ne sait pas pourquoi… Sinon il recueil un jeune ânon portant la marque de Seth et assiste à une cérémonie de réjuvénation qui relève complètement du genre fantastique mais qui est finalement complètement OSEF…

Pharaon poursuit sa quête pour redonner vie à l’Acacia d’Osiris et sa reconquête des provinces d’Egypte. Les passages le concernant sont assez bien, et aurait pu constituer un bonne bande dessinée, mais cela est mis en avant par intermittence avec un manque d’explication qui confine au manque de professionnalisme…

le trésorier Médès complote à qui mieux-mieux

des agents étrangers complotent à qui mieux-mieux

le prédicateur islamiste complote à qui mieux-mieux

… J’ai envie dire qu’au lieu de comploter dans votre coin contre Pharaon, il suffirait de collaborer, mieux de collaborer avec les adversaires que Pharaon combat tout au long du récit… Oui mais non, des mystères oui mais du suspens non !



J’en ai lu un paquet des récits avec des ados orphelins au grand destin, mais celui-ci est trop basique, trop brouillon et trop stéréotypé pour emporté mon adhésion… (sans parler des 20 cases boobs !)
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Les pantins innocents

Un groupe de touristes des plus hétérogène entame une croisière vers les Îles Mariannes, organisée par le mystérieux Andy Ski, qui a tout de l'homme invisible. Si le décor est paradisiaque, les incidents bizarres se multiplient. Seraient-ils les « pantins innocents » dont l'énigmatique sponsor tire les ficelles ?

Benoît Roels est un auteur que je ne connais pas. Et ce n'est pas étonnant puisque « Les pantins innocents » est son deuxième roman. Et, en même temps, c'est étonnant, car, dans sa bibliographie figure une impressionnante liste de bandes dessinées, un genre que j'affectionne pourtant.

La collection « Évasions » dans laquelle est publié le livre que je vais entamer promet « aventures et émotions ». Le bandeau, lui, assure : « l'art comme vous ne l'avez jamais lu ! ». Il y a là de quoi titiller ma curiosité. Et maintenant que j'ai tourné la dernière page, je peux vous affirmer que ce n'étaient pas des promesses en l'air.

Le début est assez déconcertant. Où diable l'auteur va-t-il nous mener ?

Le prologue installe une atmosphère glauque, oppressante : un adolescent qui passe son temps à dessiner des œuvres sombres et terrifiantes, prend un malin plaisir à épouvanter sa petite sœur, sa cadette de dix ans. Non seulement il lui montre ses peintures macabres, mais il lui raconte leur histoire. Spectres et monstres peupleront ses cauchemars. Vous avez pitié de ce pauvre petit ange ? Sachez qu'elle ne se laissera pas faire. Elle se venge. Et ce faisant, manque provoquer une tragédie.

Vingt-cinq ans plus tard, nous voici dans un tout autre univers. Une accorte infirmière arrondit ses fins de mois en posant pour des artistes. Mais Monsieur Cow lui demande quelque chose de très étrange. Lorsqu'elle sort de derrière le paravent, elle est « vêtue d'un mini-short à fleurs, d'un crop top jaune et de grosses baskets. » Quel genre d’œuvre va-t-il réaliser à partir de ce bizarre accoutrement ? Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Au troisième chapitre, nous poursuivons une institutrice qui se presse pour ne pas rater le début du discours inaugurant la rétrospective Kandinsky. Et voilà que le maître de cérémonie est interrompu par un énergumène si agressif qu'on doit faire appel au service d'ordre pour l'évacuer.

Le lecteur est perplexe. Et il n'est qu'au début de ses surprises. Non, le roman de Benoît Roels ne nous laissera pas un moment de répit. Il nous emmène en croisière, nous fait traverser le Vietnam, la mer des Philippines, nous embarque sur le Transsibérien, nous perd dans le désert de Gobi, nous arrête à Pékin et Ekaterinbourg. Les personnages croisés sont hauts en couleurs et vivent des aventures ébouriffantes. Ils escaladent des volcans ou plongent au fond de l'océan pour découvrir une épave d'avion. Ils se prélassent sur des plages de sable blanc ou claquent des dents « sur l'île d'Olkhon au beau milieu du lac gelé ». Tandis qu'ils rient, dansent, tremblent, pleurent ou se disputent, un couple, pour le moins original, parcourt les musées les plus réputés à la recherche d’œuvres prestigieuses. Le mystère nous attend à tous les tournants Dans le tourbillon du carnaval de Venise, dans les arcanes de la numérologie, auprès d'une chamane qui prépare les décoctions ancestrales capables de soigner les maux les plus tenaces ou au milieu du cercle sacré de Stonehenge.

Peu à peu se dessine la construction savante élaborée par Benoît Roels. Nous établirons des parallèles, nous frémirons, nous rirons et pleurerons aussi.

Benoît Roels m'a fait redécouvrir nombre d’œuvres d'art que je connaissais, mais qui me révéleraient des aspects inattendus auxquels je n'avais jamais prêté attention. Il m'a appris énormément de choses et fait apprécier des artistes dont je n'avais jamais entendu parler. (Il en donne la liste à la fin de son roman, ce dont je ne me suis malheureusement rendu compte qu'après que j'avais terminé). Il est donc intéressant d'aller les voir sur le net pour mieux profiter de sa lecture. L'auteur accompagne son récit d'une bande-son et on s'aperçoit qu'il a donné à plusieurs personnages les prénoms de ceux qui lui sont chers.

Un des passages qui m'a frappée, c'est le trajet du Transsibérien le long du lac Baïkal que j'avais déjà eu l'occasion de faire en compagnie de Christiana Moreau dans « Cachemire rouge » et de Philippe Gérin dans « Les voyages de Cosme K ».

L'auteur ne manque pas d'ironiser à propos du « comportement désinvolte de bon nombre de gens qui (…) se précipitent au musée et se contentent de faire un selfie devant la pièce maîtresse qui s'y trouve. »

Le roman de Benoît Roels m'a paru foisonnant, intrigant, passionnant, émouvant, intéressant. Bref, il m'a comblée. C'était un gros coup de cœur pour moi.
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Les mystères d'Osiris, tome 2 : L'arbre de vi..

Dans ce second tome, Iker, notre jeune scribe monte en grade et se rapproche des hautes sphères du pouvoir. De son côté Sésostris a réussi à unifier les provinces du royaume, mais la menace sur l'acacia sacré est toujours aussi chronique, l'Annonciateur n'ayant pas renoncé à détruire le pouvoir de pharaon pour instaurer sa religion et ayant trouvé des appuis au sein même du palais. Ce second tome prend un peu moins des allures de fables que le précédent. Il mêle un univers romanesque à une discours ésotérique sur les croyances des anciens Egyptiens et il faut bien le reconnaître, certains situation sont plus qu'improbables pour l'époque, mais c'est du roman, alors place à la fantaisie.
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Les mystères d'Osiris, tome 1 : L'arbre de vi..

Je ne connais pas l'oeuvre du romancier Jacq, ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier "les Mystères d'Osiris".



Je trouve que cette Bd est un peu naïve dans son traitement. On passe quelquefois d'une scène à l'autre sans la moindre explication. Il y a un manque de fluidité évidente lié à un scénario qui se perd à mesure que le récit de ce jeune scripte avance.



Dans le genre, je préfère nettement "Sur les traces d'Horus". Mais je dois reconnaître que le dessin aux couleurs chatoyantes est plutôt bien réussi. On est vite immergé dans l'Egypte antique et ses mystérieuses divinités.



Au final, cette histoire n'est pas des plus déplaisantes. Mais je suis habitué à ces deux scénaristes que sont Maryse et J-F. Charles qui commencent de très belles histoires sans parvenir à les achever correctement (dixit India Dreams ou Les pionniers du nouveau monde).
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Les mystères d'Osiris, tome 1 : L'arbre de vi..

Christian Jacq adapté en bande dessinée voilà une offre alléchante. Je m'attendais à mieux.

L'histoire est bonne mais les dessins sont vraiment moyen puis l'histoire est coupé en 3 alors qu'un one shot aurait été beaucoup plus simple, dommage.

Il n'empêche que j'aime tout de même lire sur l'Égypte et que cela m'a donné envie de découvrir les mystères d'osiris en roman.
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Tainted Love

ALERTE COUP DE CŒUR. J’ai dévoré ce livre en une journée, je ne parvenais pas à le lâcher. J’ai trouvé l’écriture très poétique et très fluide. Les personnages sont attachants et l’alternance passé/présent nous permet encore plus de nous attacher à eux. Les chapitres sont dans l’ensemble courts, ce qui incite à les enchaîner rapidement. Je n’ai pas vu le temps passer et j’avais vraiment du mal élever le nez de ce merveilleux roman. Cela ne semble être qu’une tranche de vie, mais on se prend vite au jeu, bercé par les musiques des années 80, des références… Les chapitres sur le japon intriguent mais trouveront tous leur sens… et ces retournements de situations qui nous font perdre pied… J’ai pris extrêmement de plaisir à découvrir Benoit ROELS. Merci aux Editions Academia pour la confiance.

Une Pépite. FONCEZ.
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Oknam, tome 1 : Adieu, mon ange

Oknam est une jeune chinoise orpheline que des naufragés découvrent subitement sur une île. Dès lors, elle va devenir l'héroïne d'une série à mi-chemin entre l'aventure et le thriller à travers le monde.



Cette série ne souffre pas seulement d'un déficit d'envergure mais d'une relation entre les personnages pour le moins artificielle. Bref, on n'y croît pas une seconde même si on sent un effort de la part de l'auteur qui souhaite par endroit donner une dimension poétique. C'est tellement tiré par les cheveux. L'insipidité nous guette...



Nous avons un dessin tout juste correct au service d'une histoire totalement incrédule mais pas totalement inintéressante. Une colorisation bien terne vient encore assombrir le tableau.



L’histoire est trop alambiquée et pas assez maîtrisée pour que le lecteur se retrouve parmi une multitude de personnages et d'intrigues. La fin du premier tome nous réserve une belle surprise. Cependant, ce n'est pas suffisant pour gagner en estime. Oknam reste ce qu'on peut appeler une série un peu maladroite dans sa construction.
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Les pantins innocents

Une amie m'offre pour Noël un livre qu'elle a adoré.

Le deuxième roman de Benoit Roels, un auteur de bandes dessinées.

De bandes dessinées ?

Une reconversion qui n'est pas des plus courantes. J'accepte avec curiosité le cadeau d'autant que l'objet est élégant.

Il s'agit du tirage de luxe, abondamment illustré par l'auteur (fuyez le naturel, …). Néanmoins, je suis méfiante. Un bédéiste peut-il être un bon écrivain ? Rien n'est moins sûr.



Début janvier, je commence la lecture. Première scène : une gamine traumatisée par les histoires lugubres de son grand frère décide de se venger.

Ça commence fort ! Trois pages de pur frisson, une atmosphère macabre et sombre où dansent les spectres et les revenants.

Impossible pour moi de m'arrêter. Pourtant le deuxième chapitre se déroule 25 ans plus tard. Une autre ambiance. On est dans l'atelier d'un artiste contemporain.

On reprend son souffle. Puis au vernissage d'une expo de Kandinsky au Centre Pompidou. L'écriture de Benoît Roels est fluide, le ton moderne. Les pages défilent sans qu'on s'en aperçoive.

L'action avance, le suspens se développe, saupoudré de références artistiques (connues ou pas).



Une chose est sûre, au-delà du récit mouvementé, ce livre va nous apprendre un paquet d'infos intéressantes et de détails surprenants sur l'art et sa grande Histoire.



Et je m'en réjouis.



L'héroïne du récit, c'est Jeanne, une jeune institutrice. Elle gagne une croisière aux Îles Mariannes dans le Pacifique. Elle y emmène Lisa, sa meilleure amie.

Le séjour est ponctué d'incidents étranges, de plus en plus inquiétants : il y a visiblement au sein du groupe un mauvais plaisant, voire un psychopathe, qui joue avec les nerfs des participants.

Loin de ce voyage tumultueux, un couple atypique a pour mission de visiter les plus grands musées du monde et de poser pour un selfie insolite devant les chefs-d'oeuvre de la Peinture.

Et si tous ces acteurs étaient les pions d'une même volonté artistique effroyable ?

La dernière oeuvre d'un malade ou d'un fou ?

Des chaudes plages du Pacifique aux steppes glacées de Sibérie, en passant par Hanoi, Washington, Paris, Pékin, Londres ou Venise, on suit les pérégrinations mouvementées et inattendues des deux amies, au milieu d'un groupe de personnages incongrus ou attachants, aussi différents qu'imprévisibles.



Un suspense qui monte crescendo et dont la clé fragile est cachée dans l'ombre d'une oeuvre contemporaine stupéfiante.

Évoquant des oeuvres essentielles (La Joconde, le Cri, le Radeau de la Méduse, …) ainsi que des peintres modernes tels que Picasso, Pollock ou Newman, Benoit Roels aborde en filigrane la raison d'être et le noeud existentiel des artistes d'aujourd'hui.

Une manière aussi de redécouvrir, dans une aventure palpitante, les peintures qui ont marqué L Histoire et notre XXè siècle.

Du jamais vu en littérature, à ma connaissance.



Un livre avec un vrai bon scénario diaboliquement construit. Ciselé au cordeau. Et une fin, poétique à souhait, qui nous donne la larme à l'oeil.

Un énorme coup de coeur.



Ce roman mérite un prix littéraire, c'est clair !



Merci pour cette pépite !
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Les pantins innocents

Un super roman!

Chouette suspens ... et qui trouve déjà un premier summum lorsque l'on constate qu'il ne s'agit pourtant que de la première partie! Mais que diable va-t'il encore se passer dans la deuxième moitié?! L'auteur nous réserve un tour à sa façon ... avant de trouver une fin qui ravira tant les optimistes que les pessimistes.

Pour son deuxième roman (après de nombreuses bandes dessinées), l'auteur nous offre une superbe réalisation.

Vivement le troisième!!
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Bleu lézard, tome 1 : Mortelles retrouvailles

Cette histoire ne m'a pas totalement convaincue; cependant la lecture fut très agréable. Ce récit frôle plusieurs genres différents et c'est peut-être ce qui lui confère autant de richesses. Le dessin est tout à fait correct dans une ligne à la fois réaliste et impeccable. Le découpage soutient à merveille l'action des récits.



L'utilisation des flash-back est réalisée à bon escient. Il y a certes le personnage d'Ellen qui sert un peu de faire-valoir à cette histoire en tout cas pour les deux premiers tomes et qui ensuite subit les évènements plus qu'elle ne les apprivoise. Le titre n'aura pas grand sens à partir du 3ème tome où un nouveau cycle commence. Bleu lézard est en effet le surnom donné à l'un des personnages du premier diptyque.



Le scénario a cependant le mérite de captiver d'emblée le lecteur pour ne plus le lâcher. Il faut avouer que les péripéties peuvent souvent apparaître comme superficielles à cause de leur accumulation. A vouloir trop tirer sur la corde... Elle se rompt. Mais il reste toujours quelque chose à retirer. Cette série aurait pu être bien meilleure si elle ne se contentait pas d'une psychologie de façade, c'est certain.
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Tainted Love

Quand j'ai vu que j'avais gagné ce livre via la Masse Critique, j'étais ravie car le résumé me plaisait. Malheusement je n'ai pas trop accroché car pour moi la quatrième de couverture ne reflétait pas vraiment le contenu du livre.

J'imaginais que Sam retrouve son 1er amour des années après et que cela allait le chambouler dans sa vie actuelle mais finalement nous assistons à la vie de Sam en 2017 puis dans les années 80. En effet, les chapitres alternent ces deux périodes.

Pour ceux qui ont connu les années 80, c'est un retour vers des souvenirs musicaux et c'est très agréable mais cela n'a pas suffit, malgré un twist final. Cette histoire est plus le tableau de la vie de Sam a deux périodes différentes que le retour d'un amour de jeunesse.

Par contre l'écriture est très agréable et très rythmée et c'est ce qui a fait que je suis allée au bout de ma lecture.

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Academia pour m'avoir permis de découvrir cet auteur.
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Tainted Love

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique, merci Babelio !



Oubliez la quatrième de couverture et laissez-vous embarquer si vous êtes, mais pas que, "femmes des années 80..." ! Un livre qui parlera évidemment plus aux cinquantenaires qu'à leurs enfants, une histoire avec laquelle on passe un bon moment, même un long moment car dès que l'on finit un chapitre (en tout cas, pour moi), on a envie de lire le suivant mais pas la suite, tout de suite.



En effet, j'ai beaucoup aimé, pour le rythme qui compense une écriture simple, contemporaine, pas très recherchée, l'enchevêtrement des chapitres avec les aller-retours permanents entre aujourd'hui et les années étudiantes des personnages.



Attention, si vous recommandez le livre, ne surtout pas dévoiler la fin car c'est bien la progression de l'histoire, la maturité (ou pas) des personnages qui font le charme de ce roman. Plus que l'élément déclencheur, savoir comment les personnages ont grandi fait que l'on continue, même si ces camarades de classe paraissent bien standard au premier abord.



Et puis, toujours pour les adeptes, La Sorbonne, Lyon, les musées, les expos, les références pop... créent un cadre agréable (bon d'accord, toujours pour les mêmes cinquantenaires ?!).
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Tainted Love

The Cure, Jean-Jacques Goldman, Soft Cell... si ces noms éveillent une nostalgie, vous avez le '80 spirit... Ce livre est pour vous! Plongée au coeur de l'adolescence, avec ses excès, ses blagues potaches et sa cruauté inconsciente... Passionnant de A à Z! Plongez vous dans l'ambiance des eighties, et retrouvez vos propres expériences. Coup de coeur!
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Les pantins innocents

Un chef-d'oeuvre absolu qui ne sera sans doute pas l'ultime roman de l'auteur :).

La trame, ou plutôt les trames narratives sont excellentes, l'histoire est ficelée d'une main de maître des premiers mots aux dernières lignes.

L'auteur est visiblement un grand connaisseur de l'Histoire de l'Art mais aussi un fameux pédagogue tant il arrive à nous faire aimer les grands peintres qui ont traversé notre temps (à noter que toutes les oeuvres citées sont recensées à la fin du roman. Très chouette idée pour approfondir le sujet et animer notre soif de curiosité !).

Au début, on ne sait pas trop où l'auteur veut nous emmener. Une fillette qui se venge de son épouvantable grand frère en brûlant sa chambre et ses dessins démoniaques. Intrigant. On veut en savoir plus, indéniablement.

Et puis au final tout s'éclaire, tout devient logique. On n'est pas dans ces romans où l'on reste sur sa faim, où la chute serait décevante et peu compréhensible. Que du contraire pour "Les Pantins innocents". Ici, tout le monde trouvera son compte, une fois les 350 pages savourées avec plaisir.

Benoît Roels arrive à nous faire vivre un véritable voyage par procuration, allant des îles Mariannes, en passant par les terres asiatiques et les grands musées de notre monde.

Didactique, palpitant et émouvant, ce roman va au-delà de la simple distraction et du passe-temps. À plusieurs moments, l'auteur nous pousse aussi à la réflexion philosophique, un "Monde de Sophie" bien plus accessible, en somme.

Seul point négatif : la barre est mise très haute avec cette deuxième fiction. Mais je pense que Benoit Roels a tout pour devenir un grand romancier et enchaîner les romans de haute voltige.

En tout cas, pour ce deuxième manuscrit, chapeau l'artiste !!
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Les pantins innocents

Après avoir lu son premier roman,j etais impatient de découvrir le deuxième. Celui-ci est une histoire dans l Histoire. Une traversée humaine au milieu de la ( re) découverte de tableaux qui marquent une vie. Après sa lecture, je n'ai eu qu'une envie :suivre les traces de Garance et d'Arthur,de Jeanne et Lisa.Sans oublier l intrigue qui vous pousse à tourner les pages pour découvrir le sort réservé aux protagonistes de ce roman haletant de bout en bout. Je l ai lu d une traite et je le regrette car je devrai attendre maintenant la sortie du troisième pour retrouver, je l espère, cette même fièvre.
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L'Ombre Inca, tome 1 : L'Offrande

Avec une écriture nerveuse qui maintient la tension tout au long du scénario et un dessin élégant rehaussé de couleurs lumineuses ce premier volume laisse augurer d’une fort belle série prévue en 3 épisodes.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Les Chroniques du pays perdu, tome 2 : La b..

Que vous dire que j'ai choisi le titre ce livre pour mon pseudo, tant il m'a fait entrer dans la lecture et l'aventure à mon plus jeune âge, et je garde un souvenir indélibile de ces moments suspendus du temps retrouvé de notre enfance, où les aprés midi pluvieux nous faisaient nous blottir dans nos chambres avec un livre ou un jouet...où nous inventions des jeux de cape et d'épée, d'aventures dans la forêt ou l'attaque d'un château innacessible, là où le monde des enfants est fait de bande et d'amitiés, de foulards et de jambes écorchées, là où le pays de nulle part a ouvert pour moi un voyage fantastique dans l'imaginaire...
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L'épreuve

Un livre qui traite de la vie d'Hector pendant le Covid. Mais pas que. Un livre qui raconte aussi le destin de Lucie, modèle chez Auguste Renoir à la fin du XIXe siècle. Un homme, une femme. Les deux protagonistes ont perdu leur mère. L'un au début de la pandémie du Coronavirus. L'autre pendant celle du choléra. Comment sortir de cette épreuve ? Les points communs, les divergences de ces deux époques. Les rapports de couple aujourd'hui et ceux de 1870. Le combat des peintres impressionnistes contre l'Académisme adulé. Renoir, Monet, Cézanne face à Bouguereau et Gérôme. Les écrivains et les poètes. Rimbaud, le" petit Prince trempé dans l'acide", Verlaine, Zola, Baudelaire, Daudet, Maupassant,... Ils étaient tous là. Ils nous fascinent encore aujourd'hui. On rit, on pleure, on proteste, on crie, on chante, on danse, on s'émerveille. Et la vie continue. Un livre plein de sensibilité et de vérité. Cash.
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