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Citations de Bernard Petit (21)


Ce dont je suis sûr, c'est que la perte de marchandise n'a jamais eu aucun effet durable sur les organisations {de trafic de stupéfiants}. Je suis également convaincu, pour l'avoir constaté à de nombreuses reprises, que chaque soldat, quelque soit son grade, est facilement et rapidement remplacé. Les enjeux financiers sont trop colossaux. Quand j'entends parler de "guerre totale à la drogue", je ne peux m'empêcher de sourire. C'est un domaine où il n'y a pas de "guerre" à gagner ! Il n'y a que des batailles, petites, grandes, et sans fin.
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Bruxelles est désormais en état de siège. Des sirènes de police résonnent dans les rues et des lumières bleues éclairent par intermittence les façades des immeubles. Le procureur du roi vient de le contacter pour lui remettre un coup de pression. Il a cru bon d’ajouter : « Je ne veux surtout pas de fuite dans la presse, nous devons être irréprochables ! » La remarque a fait sourire le directeur qui s’est retenu de lui répondre que les fuites ne sont pas l’apanage de la police et que les magistrats eux-mêmes y sont en fait rarement étrangers. Mais qu’importe, il est trop fatigué pour relever le gant et, surtout, il a passé l’âge. Les postures et l’hypocrisie ne l’amusent plus depuis un moment.
Il en est là de ses réflexions quand le téléphone sonne de nouveau. Cette fois, c’est un conseiller du cabinet qui l’avertit « amicalement » que le ministre suit en personne le dossier et qu’on attend de lui des résultats le plus vite possible… Comme s’il fallait le lui rappeler, comme s’il n’avait pas hâte, lui aussi, d’arrêter les coupables ! Et voilà, maintenant, il est bougon. Il déteste les tire-au-flanc, mais plus encore les « lapins de corridor », ces individus qui hantent les bureaux de la très haute administration et ignorent totalement la réalité du terrain tout en se permettant de donner des conseils à la terre entière.
Et toujours ce maudit téléphone. Cette fois, c’est le directeur général de la police, son supérieur direct. Paul Van Erste se saisit prestement du combiné, il serait contre-productif de faire patienter celui que tout le monde ici surnomme « la voix qui tue ».
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Un interrogatoire, c’est comme un accouchement plus ou moins long et douloureux . C’est un moment psychologique. Une confrontation que vous devez absolument avoir préparée.
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Mais une chose est sûre ,la mémoire n’est jamais l’exact reflet de la réalité.
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Refaire ma vie ? Je ne suis pas assez naïf pour croire qu'on peut vraiment refaire sa vie, le passé ne s'efface pas. Un seul mauvais virage, et c'est fini : je suis coupable à jamais et il n'y a pas de rédemption possible. Très honnêtement, j'ai toujours su que mes péchés me rattraperaient, mais je ne regrette rien. De toute facon, il n'y a pas de retraité, dans mon monde, il n'y a que des prisonniers et des morts.
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Les témoins sont une race à part. Ils sont ainsi faits que certains ne se rappellent rien tandis que d’autres fournissent des détails ahurissants. Mais une chose est sûre, la mémoire n’est jamais l’exact reflet de la réalité. Elle la réécrit, souvent pour protéger, parfois pour flatter… Avec l’expérience, tous les flics savent que rien n’est plus fragile que cette parole.
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Le sang sur les mains ne se lave pas facilement.
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Le système en est même arrivé à un stade où il faut faire des tableaux de bord de tableaux de bord pour ne pas oublier ceux qu'on doit faire ni à quelle date ! Il faut désormais rendre compte de tout, et tout le temps. Le problème, c'est que cette bureaucratie est comme un immense serpent constricteur qui vous étouffe progressivement et vous empêche d'exercer votre vrai métier.
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Cette époque est placée sous le signe du mépris et du fric. On voit sans arrêt des infirmières, des profs ou des mères galérer, et, à côté de ça, des meufs qui montrent leurs culs sur les réseaux gagnent cinq fois plus que nous deux réunies. Et je ne te parle pas de tous ces mecs qui imaginent échapper à leur destin en vendant de la came, de ceux qui jugent normal de le revendiquer sur les plateaux télé ou encore de ceux qui tuent pour se faire respecter. C’est pas un monde de conneries ça ?
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C’est une merveille
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De toute facon, il n'y a pas de retraité, dans mon monde, il n'y a que des prisonniers et des morts.
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Bruxelles est désormais en état de siège. Des sirènes de police résonnent dans les rues et des lumières bleues éclairent par intermittence les façades des immeubles. Le procureur du roi vient de le contacter pour lui remettre un coup de pression.
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Par les monts et les vaux je m’en vais en ermite
Nul ne doit déchiffrer le secret de mes fuites
Car celui qui découvre une piste inédite
Qui mène à mes sommets bientôt m’en précipite
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Il fallait faire payer tout cela à la seule pièce faible du dispositif de la Gestapo, celui qui leur avait prêté main-forte contre récompense assurément, les trente deniers de Judas. Boucard ! Oui, l’infâme Boucard ! Le cagoulard, l’ancien proxénète, le raciste patenté à la botte des Darquier de Pellepoix et des « têtes de mort » ! Boucard, cette grotesque caricature des futurs profiteurs de la collaboration extrême qui s’annonçait.
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Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'État avait décidé de confier la gestion de ces établissements- qui, à la différence des casinos, pouvaient s'implanter dans la capitale et étaient gérés par de simples associations (!?) - à des familles méritantes corses, épaulées généralement par de valeureux policiers ayant des attaches sur l'île.
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Super roman policier. On sent la plume du professionnel derrière ces lignes et ça fait toute la différence. Haletant, addictif. On ne lâche pas facilement ce livre et on regrette de le terminer.
A recommander.
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Dans la vie, il y a toujours quelqu’un pour te faire payer ta dette, et ce n'est pas forcément la personne à laquelle on s'attend...
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L'argent ainsi amassé est ensuite blanchi: ils investissents dans les affaires, l'immobilier, les boîtes de nuit ou la "limonades" entendez les brasseries, cafés ou restaurants.
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Les rigidités cadavériques sont utilisées en médecines légale pour avoir une idée de l'heure du décès de la victime. Elles commencent à apparaître envriron trois heures après la mort, s'intensifient entre six et douze heures, puis progressivement au-delà de trente-six heures.
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Les négociateurs de la BRI ont entamé un dialogue de sourd avec le preneur d'otages. Coulibaly ne demande rien. Tout ce qui l'intéresse, c'est de faire parler de lui. D'ailleurs il est en contact direct avec des chaînes d'informations continues.
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