AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bernard Sablonnière (45)


Résister à une maladie infectieuse, c’est pour Sapiens profiter de l’avantage d’une variation génétique qui lui permet de survivre et de procréer bien qu’étant infesté par un microbe ou un parasite. Un premier exemple est illustré par le paludisme. Sapiens, il y a 100 000 ans, découvre de nouveaux territoires en Afrique de l’Est et est déjà infesté par le plasmodium, parasite du paludisme. Il développe une résistance à l’infection par l’espèce la plus répandue, Plasmodium falciparum, sous l’influence d’un variant d’un gène du globule rouge, DARC.
Commenter  J’apprécie          120
« On ne naît pas homme on le devient »
Érasme, Traité de civilité puérile, 1530.


   Pourquoi chaque cerveau est-il unique ?
 Érasme cherche à faire de l'éducation un principe d'huma-
nisation, mais, sans le savoir, il profile les règles d'un appren-
tissage qui tient beaucoup de l'acquis et assez peu de l'inné.
 On s'en rend bien compte quand on observe les enfants, à
quelle vitesse ils réussissent à résoudre un exercice, à apprendre
leur leçon. Combien de fois s'inquiète-t-on et aussitôt s'étonne-
t-on de leur prouesse face à l'effort de logique ou de mémoire ?
Effectivement, le cerveau de l'homme est une merveille de
complexité qui n'a rien d'immuable et qui n'est pas déter-
miné une fois pour toute par nos gènes. L'inné ne semble
effectivement pas dominer la constitution du cerveau. Le patri-
moine génétique du petit ver Caenorhabditis elegans contient
20500 gènes, juste un peu moins que les 20 800 gènes de
l'homme. Or ce petit ver possède 302 neurones et l'homme
90 milliards ! Ce sont donc bien les capacités des neurones
à se connecter et non pas le nombre de gènes qui peuvent
expliquer la variabilité étonnante des capacités mentales et
cognitives de l'homme.

p.25-26
extrait Chapitre I /Les performances du cerveau : jusqu'à l'impossible
Commenter  J’apprécie          41
L'amour est vieux comme l'humanité car il est gouverné par l'influence de nos gènes
Commenter  J’apprécie          30
Grâce aux connexions du cerveau, il existe une interaction forte des neurones activés par l’ocytocine avec ceux du circuit de la récompense qui libèrent la dopamine. Ceci est important car ce phénomène consolide dans le cerveau maternel la motivation nécessaire pour apporter les soins indispensables et le comportement maternel envers le nourrisson, fruit probable de l’adaptation des espèces de mammifères pour pallier à l’énergie vitale dépensée lors de la mise en route de la grossesse et de l’accouchement.
Commenter  J’apprécie          20
L’ocytocine agit aussi sur le système nerveux involontaire en activant l’effet de relaxation et en diminuant ainsi la sensation de tension nerveuse, et provoque au niveau des organes périphériques une sensation de calme, d’apaisement et de bien-être.
Commenter  J’apprécie          10
La phase d’amour passionnelle s’accompagne souvent d’une fragilité émotionnelle.
Commenter  J’apprécie          10
L'amour est longtemps resté un sujet de recherche accaparé par les psychologues.
Commenter  J’apprécie          10
Notre cerveau, ainsi imprégné de stimulations sensorielles et émotives qui sculptent le développement des connexions neuronales profite de l’effet des neurotransmetteurs comme la dopamine et l’ocytocine.
Commenter  J’apprécie          00
L’expérience humaine de l’amour romantique est concomitante de l’apparition de notre espèce. Les anthropologues nous indiquent que la formation des couples est différente des usages variables selon les cultures, mais que la monogamie, dans le but de former un couple qui protège l’enfant, est l’usage dominant de toutes les cultures humaines.
Commenter  J’apprécie          00
L’amour est vieux comme l’humanité car il est gouverné par l’influence de nos gènes. C’est un comportement qui se déclenche lors de la puberté, par le truchement programmé et organisé des hormones.
Commenter  J’apprécie          00
Finalement, l’amour et les sentiments sont surtout et resteront du domaine de la psychologie, dont juste certains phénomènes peuvent se traduire par l’action de quelques substances chimiques.
Commenter  J’apprécie          00
Les relations biologiques entre le désir sexuel et la séduction dépendent donc, à la fois du cerveau, et de l’effet de nombreux facteurs environnementaux, éducatifs et sociétaux. Des études menées chez l’animal indiquent que la libération de dopamine stimule une cascade de réactions incluant notamment la libération des hormones sexuelles dans les deux sexes.
Commenter  J’apprécie          00
Bernard Sablonnière
Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, le désir sexuel n’est pas lié à l’activation des mêmes régions du cerveau que l’état amoureux. Si dans les deux cas, le circuit du désir est activé, chacun de ces comportements est associé à un but différent.
Commenter  J’apprécie          00
Un autre circuit utilise une communication avec l’amygdale et le cortex temporal. De cette façon, le cerveau sait si l’évènement déclencheur de notre envie est agréable ou désagréable et le lobe temporal nous renseigne si nous connaissons déjà l’évènement qui déclenche notre action.
Commenter  J’apprécie          00
Le désir se situe à mi-chemin entre le besoin et la jouissance. Dans le désir existe aussi le besoin, sinon le couple désir-plaisir ne pourrait contenir la perception d’un manque. Ainsi comme le décrit le neurobiologiste Jean-Didier Vincent 1 , dans ce ménage à trois, désir, besoin et plaisir, chaque partenaire ne peut s’exprimer sans l’autre.
Commenter  J’apprécie          00
En d’autres termes, la séduction entretient et stimule le désir, parce que si le taux d’endorphines et d’anandamide monte lentement, la sécrétion de dopamine perdure, avec le désir. Ainsi, pour que puisse durer la séduction, doit se maintenir un certain degré d’insécurité et d’anxiété dans la relation. Il s’agit là d’un dosage subtil de l’effet des neurotransmetteurs et de notre comportement, modulé, il est vrai dans de telles expériences, par notre mémoire, nos décisions et notre éducation.
Commenter  J’apprécie          00
Attirer l’autre, c’est le séduire. Séduire vient du latin se ducere, qui signifie « emmener à l’écart ». L’attirance, cet élan qui suscite rapidement le désir de l’autre va se prolonger par la séduction. S’exposer à l’autre c’est lui dévoiler ce que l’on est, c’est-à-dire sa personnalité. Cependant avant de parler ou d’engager toute conversation et de se dévoiler, il y a l’apparence, le visage et l’allure. Au-delà de l’allure, c’est aussi notre gestuelle qui en dit long sur notre personnalité.
Commenter  J’apprécie          00
Au-delà de l’attachement, l’ocytocine intervient dans le contrôle émotionnel du partenaire, objet de la première étape de la relation amoureuse : la séduction.
Commenter  J’apprécie          00
L’ocytocine facilite l’attachement dès l’étape de séduction où elle renforce l’attirance du regard du visage de l’autre, diminue le stress et à long terme, agissant sur de nombreuses facettes de notre perception émotionnelle favorise la relation d’amour passionnelle puis d’amour durable. Sans partenaire, la relation n'est pas possible.
Commenter  J’apprécie          00
Chez l’homme, la plupart des aires cérébrales activées lors des comportements d’amour passionnel ou d’amour maternel font partie intégrante du système de récompense. Le tronc cérébral riche en récepteurs de l’ocytocine et de la vasopressinea des connexions directes avec le cortex orbitofrontal activé par les stimuli plaisants tactiles, visuels ou olfactifs.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Bernard Sablonnière
Lecteurs de Bernard Sablonnière (42)Voir plus

Quiz Voir plus

Céleste ma planète

De quelle forme sont les tâches qu'à Céleste sur le corps ?

en forme triangulaire
en forme de pays ou de continents
ce sont des points
ces tâches n'ont pas de forme

10 questions
958 lecteurs ont répondu
Thème : Céleste, ma planète de Timothée de FombelleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}