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5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Francfort-sur- le Main , 1785
Mort(e) à : Berlin , 1859
Biographie :

Comtesse d'Arnim, née Elisabeth Catharina Ludovica Magdalena Brentano, femme de lettres et nouvelliste romantique allemande.
Ecrivain tardif, elle accéda à l'écriture après son veuvage, à 50 ans. Elle publia alors sa correspondance, notamment avec Goethe ( "Correspondance de Goethe avec une enfant", 1835). L'enfance en est le thème majeur: Bettina von Armin voyait en effet dans l'enfance libre de Goethe l'origine de son génie et le reflet de sa nature singulière.
Elle embrassa les idées socialistes, rencontra Karl Marx, prit la défense des Juifs et des tisserands de Silésie.
Elle a inspiré à Balzac le sujet de "Modeste Mignon" et Milan Kundera a analysé sa vie et ses relations avec Goethe dans son roman "L'Immortalité".
C'est à elle et à un de ses fils que les frères Grimm ont dédié leurs contes.
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Source : Wikipedia et Laure Adler
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« […] toute chose vraie est prophétique et inonde son temps de lumière, et c'est à la poésie qu'il incombe de répandre cette lumière ; c'est pourquoi l'esprit ne doit et ne peut surgir qu'à travers elle. L'esprit ne surgit qu'à travers l'inspiration… » (Bettina von Arnim, Begeisterung) « Hölderlin (1770-1843) a seize ans. […] déjà, c'est de poésie surtout qu'il se nourrit […]. […] ce sera toujours immédiatement, antérieurement à toute réflexion, à tout vouloir, au désir même, que le monde bourré de sa charge de sacré l'assaillera, indubitable, indéchiffrable. […] […] Hölderlin méditera longtemps, et avec quelle profondeur, sur la Grèce ; mais il ne l'aurait pas fait, ni de cette manière, s'il n'avait été d'abord emporté, ravi (au sens le plus fort). […] » (Philippe Jaccottet, avant-propos) « […] Jamais peut-être la haute tristesse méditante n'a été si magnifiquement exprimée. Parfois ce génie devient obscur et sombre dans le puits amer de son coeur ; mais le plus souvent, son apocalyptique étoile Mélancolie brille, merveilleusement touchante, au-dessus de la vaste mer de ses émotions. […] » (Clemens Brentano à Philipp Otto Runge, le 21 janvier 1810) « […] je parle comme quelqu'un qui a fait naufrage. On est alors porté à conseiller aux autres de rester au port jusqu'à l'arrivée de la saison propice au voyage. J'ai de toute évidence voulu m'élancer trop vite, j'ai aspiré trop tôt aux grandes choses, et je l'expierai sans doute tant que je vivrai ; il est peu probable que je réussisse parfaitement en quoi que ce soit, faute d'avoir laissé mûrir ma nature dans la tranquillité d'une modeste insouciance. […] » (Friedrich Hölderlin à son frère, Francfort-sur-le-Main, le 12 février 1798, traduction par Denise Naville) « Durant toute la première moitié de sa vie, Hölderlin est resté presque inconnu ; la démence, durant la deuxième moitié de cette vie, l'a maintenu dans une étrange absence où, du monde des hommes, il ne voyait plus que les images des saisons. […] » (Philippe Jaccottet, avertissement) « […] […] Il affirme que la source de la sagesse est empoisonnée aujourd'hui, que les fruits de la connaissance sont des noix creuses, une tromperie. […] » (Fragments de l'entretien du menuisier Zimmer avec l'écrivain Gustav Kühne, qui rendit visite à Hölderlin au cours de l'été 1836) « […] C'est ainsi : qui hante de trop près les dieux, ils le condamnent à la misère. […] » (Bettina von Arnim, Die Günderode, 1840) 0:00 - le Laurier (poème) 0:18 - Lettre à Neuffer Hypérion ou l'ermite De Grèce : 0:57 - 1er extrait (Hypérion à Bellarmin) 1:45 - 2e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:29 - 3e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:56 - 4e extrait (Hypérion à Bellarmin) 4:24 - 5 extrait (Hypérion à Bellarmin) 5:14 - Lettre à son frère 5:46 - Lettre à Johann Gottfried Ebel 7:05 - Lettre à Neuffer 7:22 - Lettre à son frère Empédocle : 7:54 - La mort d'Empédocle (extrait) 8:11 - Lettre à Suzette Gontard Période des grands poèmes : 8:57 - Vocation du poète 10:14 - le pain et le vin 11:25 - L'archipel 12:13 - Comme au jour de repos 13:51 - L'esprit du Temps 14:18 - Générique Référence bibliographique : Friedrich Hölderlin, Oeuvres, édition publiée sous la direction de Philippe Jaccottet, Éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1967 I

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La passion n'est-elle pas la seule clef du monde? Par elle l'esprit apprend à tout connaitre, à tout sentir; et sans elle comment le pourrait-il? C'est par cette raison que ce n'est que mon amour pour lui qui m'a fait naître en esprit; c'est lui qui m'a ouvert le monde; c'est par lui que le soleil luit à mes yeux, que le jour est distinct de la nuit. Ce que je n'apprendrai pas par cet amour, je ne l'apprendrai jamais. Je voudrais être assise à sa porte sous la figure d'une pauvre petite mendiante, et recevoir un morceau de pain de sa main, et que mon regard lui dit de quel esprit je suis née; alors il m'attirerait à lui, il me couvrirait de son manteau pour me réchauffer. Sûrement il ne me renverrait pas, je pourrais dorénavant habiter sa maison, et personne ne saurait qui je suis, personne ne saurait ce que je suis devenue, et les années s'écouleraient, et la vie aussi, et l'univers se refléterait pour moi dans ses yeux, je n'aurais plus rien à apprendre. Pourquoi n'en serait-il pas ainsi? Il ne faut qu'en avoir le courage pour entrer dans le port de mon bonheur.
Bettina à Mme Goethe (la mère de Johann Wolfgang von Goethe)
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Ce n'est pas ma faute si souvent, au détour d'une conversation, je suis tout à coup transportée à vos pieds. Alors je m'assieds par terre, je pose ma tête sur vos genoux; ou bien je presse votre main sur mes lèvres; ou bien je suis à côté de vous, et je vous tiens embrassé; et il faut longtemps jusqu'à ce que j'ai trouvé la position qui me convienne. Je vous dit ce que je veux; mais j'appuie sur la réponse que je me fais en votre nom. Mon enfant! Ma gentille et bonne fille! mon cher cœur! Ce sont là les réminiscences de cette heure merveilleuse, dans laquelle je me crus transportée par des esprits dans un autre monde. Et quand je pense que ces paroles-là je pourrais les entendre de votre bouche, si j'étais réellement devant vous; alors je frissonne de désir et de joie. Oh! que les rêves sont mille fois plus beaux que ce qu'il nous arrive!
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Dites bien des choses de ma part à monsieur votre fils. Dites-lui que mon existence est, il est vrai, paisible et éclairée par le soleil, mais que je n'apprécie pas ce temps doré, parce que je suis toujours tournée vers l'avenir, vers le moment fortuné qui me réunira à mon ami.
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On ensevelit l'homme dans la terre sacrée : c'est ainsi qu'on devrait ensevelir les grands et rares évènements dans le beau cercueil du souvenir, afin que chacun pût s'en approcher et en célébrer la mémoire. C'est Wolfgang qui a dit cela dans Werther.
Mme Goethe à Bettina
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Ecrit-moi tous les jours; quand même ce seraient des in-folio, je n'en aurais jamais assez.
Goethe à Bettina.
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