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3.93/5 (sur 22 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montmagny , 1972
Biographie :

Journaliste indépendante, auteure et photographe, Bianca Joubert est aussi diplômée en arts visuels.

Elle collabore à différents médias écrits depuis une dizaine d’années et est lauréate, en 2008, du prix de la nouvelle aux Prix littéraires Radio-Canada.

Elle a publié, en 2012, "Le brodeur" aux éditions Marchand de feuilles. Roman poétique qui traite en filigrane de la politique burkinabé, de l’immigration clandestine et de l’impunité.

Source : Marchand de feuilles
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L'Amérique n'est blanche qu'en hiver, Bianca Joubert


Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
On parle d’arbre généalogique, de branches sur lesquelles on s’inscrit en ramifications. Moi, j’y vois plutôt des cercles concentriques qui mènent jusqu’à mon coeur. Des anneaux comme ceux à l’intérieur des troncs d’arbres, qui se forment année après année, ou des couches de peau qui cicatrisent en ronds successifs sur une blessure.
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Migrants. Un terme qu'on a trouvé pour parler de ceux qui bougent. Ceux qui se déplacent à cause de la guerre, du climat, des catastrophes. De l'économie. Un terme qu'on utilise pour ne pas dire réfugiés. Parce que les réfugiés, on est obligés de les accueillir. Ceux qui vendent des armes d'une main stoppent ceux qui fuient les tirs de l'autre.
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Et aujourd’hui, certains habitants de cette province, les descendants des colons d’hier, disent non aux migrants sous prétexte qu’il n’y a pas l’espace pour les accueillir. On veut faire une Amérique blanche alors qu’elle ne l’a jamais été, sauf en hiver.
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C’est ce qui m’a pris : l’envie de laisser cet amour sous verre, pour qu’il respire de lui-même, pour ne jamais le perdre dans la lassitude.
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Elle comprenait d’instinct que l’écriture était un pouvoir, et qu’il fallait connaître les armes de ses ennemis, surtout si les ennemis pouvaient décider de notre sort en nous faisant entrer dans les cahiers des archives, écrivant à notre place notre histoire et façonnant notre identité en lettres attachées.
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Ce qui est inachevé reste pour toujours merveilleux. Inépuisable. C'est ce qui m'a pris : l'envie de laisser cet amour sous verre, pour qu'il respire de lui-même, pour ne jamais le perdre dans la lassitude.
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Du village d'Amadi partaient énormément de clandestins qui n'arrivaient pas toujours quelque part, et ses filets ne parvenaient pas à les retenir. En fait, ils n'étaient pas clandestins lorsqu'ils partaient, mais lorsqu'ils arrivaient à destination, là où on ne les attendait pas. Ceux dont on ne retrouvait pas les corps étaient peut-être sur des îles enchantées, où des femmes à nageoires les retenaient avec une douceur infinie pour l'éternité.
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(Paris) J'aimais y revenir, pour sentir tout le poids de l'histoire et m'en imaginer une liée à toutes ces vieilles pierres, ces révolutions, et au départ de mes ancêtres, qui se sont dirigés vers ce continent sauvage où ils ont tracé leurs sentiers jusqu'à moi, au prix de quelques scalps et de couvertures pleines de variole, unissant leur destinée à des sauvagesses qu'on débaptiserait.
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Ce n'était pas une histoire d'amour. C'était une histoire de guerre. Il me racontait, parce que mes oreilles n'étaient pas fermées à l'horreur. Si elle était présente depuis le début de l'humanité, il y avait bien une raison ? C'était fou de penser ça, mais j'en venais à croire que l'homme ne dompterait pas le monstre en lui avant une sorte d'apocalypse.
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La grande traversée qui m'attendait, cette fois, c'était le passage non seulement d'une rive à une autre, mais d'une vie à une autre.
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