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Critiques de Brady Udall (194)
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Lâchons les chiens

des nouvelles parfois sans chute véritable, mais qui rendent bien l'ambiance des petites gens en Amérique, leur solitude parfois, leurs douleurs(perte d'une femme), la solidarité qui les unit... et la difficulté d'échapper à son destin; ma préférée: la première "lâchons les chiens", rencontre de deux paumés et "il se saoule profondément et fameusement" , l'histoire d'une vengeance qui avorte

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Lâchons les chiens

Drôle, humain et touchant.



Certaines nouvelles, plus loufoques, donnent envie de croiser la route d'un de ces personnages.



Brady Udall choisit une écriture ordinaire, pour des personnages ordinaires, mais qui créent une ambiance totalement extraordinaire.



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Lâchons les chiens

C'est à travers son roman le destin miraculeux d'Edgar Mint que j'ai connu pour la première fois cet auteur. C'est en m'informant un peu plus sur lui que j'ai récemment appris que c'est ce recueil de nouvelles qui l'a propulsé sur la scène littéraire.

Il raconte ici le quotidien de gens qui vivent dans l'Amérique profonde, dans ces bleds perdus que personne ne pourrait situer sur une carte, dans ces bourgades de l'Utah, de l'Arizona ou du Nouveau Mexique dont on a jamais entendu parler (en tout cas pas moi !). Dans chacune de ces nouvelles, les personnages, qui sont souvent des gens un peu décalés ou marginalisés, partagent une tranche de leur vie quotidienne et les problèmes qu'ils rencontrent : une séparation difficile, des problèmes familiaux ou financiers, le besoin d'amitié et de relations sociales, la solitude qui pèse sur eux, la vengeance, la solidarité qui se noue au hasard de la vie etc. Nous avons ainsi une « image » de cette Amérique profonde où les hommes conduisent des pickups, votent républicains, passent leurs soirées dans des bars et leur week-end à la chasse, suivent avec passion les matchs de leur équipe favorite…

Personnellement, ca m'a donné envie de voyager là-bas, juste pour découvrir ce visage des Etats-Unis et ces paysages désertiques et féériques comme le Grand Canyon.

Le style d'écriture est très agréable. L'auteur écrit avec une fluidité et un talent hors du commun. Il arrive à décrire avec poésie les états d'âme de ces protagonistes sans plonger dans le pathétisme ni la caricature.

Bref, moi qui ne suit pas forcément fana de nouvelles, j'ai bien accroché et j'en redemande encore !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Lâchons les chiens

Une dizaine de nouvelles où l'on nous donne un aperçu des déboires que peut nous réserver cette chienne de vie. Les personnages, pour la plupart pathétiques et touchants, en rament un coup. En même temps, il y a un côté très caricatural qui rend ce chemin de croix souvent drôle et amusant. Des histoires et des idées vraiment imprévues et originales. Ce recueil a une belle unité, on s'imprègne aussi de l'atmosphère de ce coin des États-unis (Utah, Arizona et environs). Je pense que je retiendrai surtout ''La ballade de la chaîne et du boulet'', où un homme perd un peu la boule (beaucoup même) à la suite du décès tragique de son meilleur ami.



Très bon moment de lecture !
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Lâchons les chiens

LE recueil qui m'a fait aimer la nouvelle.
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Lâchons les chiens

A la lecture de ces nouvelles, j'ai eu le sentiment de retrouver la littérature américaine après un long désamour.

Et bizarrement, le contexte actuel du pays se prête à cette lecture.

De très beaux textes, d'une valeur pour le coup assez homogène, ce qui est rare dans ce genre d'exercice.

J'ai adoré les nouvelles sur le mormon et sur l'indien qui apporte une chèvre à son fils ( je n'écris pas vraiment les titres pour laisser le lecteur les découvrir ).

C'est très beau et magnifiquement écrit.

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Lâchons les chiens

C'est à travers la lecture de nouvelles, que nous rentrons en immersion dans le monde que veut nous faire découvrir l'auteur, à savoir l'Amérique profonde. Oui, pas la belle Amérique qu'on voit dans les films hollywoodiens avec des histoires rocambolesque se passant à NYC ou LA.

Non, ici on est dans le "fond du fond", et ici pas de chichis ou de paillettes, c'est la vie, la vraie.

Il y a de la poussière, des maisons qui ressemblent à du mobil-home, de la pauvreté, de l'isolement, de l'alcoolisme aussi, et au milieu des hommes et des femmes qui se débattent avec leurs histoires parfois banales et grotesques et assez souvent tristes.

J'ai globalement trouvé ces courtes histoires plutôt intéressantes, avec le regret peut-être qu'elles n'aient aucun lien entre-elles. Mais après tout c'est bien le propre des nouvelles me direz-vous ?

Le résultat manque toutefois un peu de profondeur à mon goût, même si les protagonistes ont des personnalités assez fouillés, on regrettera ce manque de dynamisme dans le récit.

L'ennui n'était parfois pas loin.

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Lâchons les chiens

En onze nouvelles, onze instantanés de vie, Brady Udall nous plonge dans "l'Amérique profonde", celle des petits patelins paumés d'Utah et d'Arizona où il ne se passe jamais rien. Pourtant, c'est bien là que Brady Uddal situe tous ses récits, et il sait tromper l'ennui et la normalité malsaine des bleds où ces nouvelles prennent place par un recours naturel au comique et une générosité humble mais réelle.



Dans ces onze nouvelles, pas de femmes, ou presque. Elles sont parties, ou mortes. Quant aux hommes, ce sont ceux en marge de la société américaine : indiens, petits-blancs, derniers cow-boys, vieux fous, jeunes campagnards. Ils rongent leurs existences, conduisent des pickups, vivent de petits boulots, éclatent épisodiquement en échauffourées alcooliques qui nourrira la conversation des prochaines semaines... ils semblent en attente de quelque chose d'indéfini, comme assis au bord de la vie.



De ces destins pathétiques et morceaux de vie insignifiants, Brady Udall tire la trame de récits captivants, souvent cocasses, parfois légèrement dérangeants et toujours un peu déjantés. Car Brady Udall a un talent fou pour raconter des histoires à la fois improbables et bêtement plausibles. Et chacune de ses nouvelles, fictions sinueuses, est illuminée d'un humour en demi-teinte, d'une ironie voilée et du charisme involontaire de protagonistes résolument paumés mais étrangement attachants.



En une poignée de pages, Brady Udall mène sobrement son récit vers une chute qui n'en est pas vraiment une, car la vie, aussi pitoyable et désespérante soit-elle, doit continuer...
Lien : http://descaillouxpleinleven..
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Lâchons les chiens

Ce n'est pas tant sur le fond mais plutôt sur la forme que se porte mon coup de coeur, et plus précisément pour la plume de Brady Udall que j'ai trouvée franchement addictive. L'auteur arrive à nous transporter en peu de pages au sein d'univers complets et aboutis, et nous dépeint une galerie de personnages tous autant paumés les uns que les autres, abîmés, torturés voire marginaux mais toujours authentiques et crédibles.

Malgré le fait que ces courtes histoires ne connaissent aucune chute tranchée et se bornent à des fins évasives, j'étais avide de chaque ligne. Alors certes, je suis restée sur ma faim (mais je le sais par avance lorsque je me plonge dans un recueil), pour autant je suis persuadée qu'il s'agit là du premier ouvrage à lire afin de découvrir cet écrivain, sa plume et son univers. C'est incisif et terriblement efficace. Et il va sans dire que c'est avec plaisir que je retrouverai Brady Udall chaque année dans le cadre du Challenge ABC.



Challenge ABC 2019/2020
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Lâchons les chiens

C'est dans le cadre d'un challenge ABC que j'ai lu ce recueil de nouvelles.

Chacune des ces histoires, nous présente un ou des personnages seuls (ou se sentant seuls) parfois désœuvrés, parfois occupés mais qui ne traversent pas la vie sereinement. Ce sont tous des hommes. C'est un événement ou une personne croisée au hasard qui va leur apporter un changement qui n'est pas toujours durable, voire parfois une sorte de bulle de bonheur qui ne dure pas non plus.

Je n'ai pas réussi à me passionner pour ces histoires de personnages abîmés par la vie.

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Lâchons les chiens



Les nouvelles sont à mon avis de qualité inégales. Si j’ai aimé la nouvelle qui donne son titre au recueil et la seconde Raid nocturne, je n’ai pas trouvé beaucoup d’intérêt à Buckeye le mormon et à La ballade du boulet et de la chaîne. Quant à Basket à la casse, je n’y n’y ai rien compris.

D’une manière générale, je trouve les gens excessifs et pas très sympas (p 128).

Les personnages de Le contraire de la solitude, sont assez attachants. Et Venon m’a assez plu.



C‘est peut-être qu'après plusieurs mois avec des douleurs très intenses et un moral au plus bas, j’ai du mal à m'intéresser aux livres sauf s'ils sont passionnants comme ceux de Maria Duenas. J’en ai abandonné plusieurs.



p. 160 ”Et, comme deux personnes trop proches l’une de l’autre, trop dépendantes l’une de l’autre, ils ne cessent de se chamailler puis de se raccommoder”. C’est exactement ce que je vis avec mon fils.

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Lâchons les chiens

"Lâchons les chiens", premier livre de Brady Udall ; ce recueil de 11 nouvelles, dont les titres sont assez éloquents : Lâchons les chiens - Raid nocturne - Buckeye le Mormon - La ballade du boulet et de la chaîne - Basket à la casse - Le contraire de la solitude - La perruque - Vernon - Le serpent - La beauté - Il se soûle profondément et fameusement - se grapille au hasard de l'envie du jour...

Des histoires courtes et réalistes, pleine d'humanité, de tendresse rude, et de l'odeur du désert et des grands espaces de l'Amérique profonde, avec ce petit arrière-goût de rêve désillusionné....

Brady Udall est un grand auteur américain, il est l'observateur de cette Amérique que le cinéma ne montre pas, parce que ce n'est pas assez spectaculaire... Une Amérique vraie, vivante, cruelle, drôle, pathétique, humaine, quoi.

Ses romans suivants, l'excellentissime "Le destin miraculeux d'Edgar Mint", et l'étrange et déstabilisant "Le Polygame solitaire", sont superbes. Une écriture simple, concise, précise et étrangement poétique, et des sujets qui n'appartiennent qu'à lui. Brady Udall est un grand.
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Lâchons les chiens

A la fin de la première nouvelle, les chiens sont lâchés.

La situation est burlesques, les personnages complétement frappés et le texte fort bien écrit, bon style.



Après cela j'ai complétement décroché agacé par l'impression que l'auteur cherchait à sombrer avec des personnages à bout de souffle.



Le nom de l'auteur permet tout de même de valider la lettre U au challenge ABC ==> j'y reviendrai donc au moins pour le style.
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Lâchons les chiens

Certains disent que pour bien connaître un auteur, il faut lire sa correspondance.

J'ai personnellement toujours pensé qu'il fallait aussi lire ses nouvelles (s'il y en a !).

Brady Udall est surtout connu pour ses deux romans, mais ses nouvelles sont fabuleuses, tendres et décalées, cruelles et réalistes.

Ses personnages restent gravés dans notre esprit parce qu'Udall nous les présente toujours dans un moment critique de leur vie, un moment charnière qui les révèle au lecteur.
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Lâchons les chiens

Séduite par Le destin miraculeux d’Edgar Mint il y a quelques années, j’avais envie de découvrir ce recueil de nouvelles qui avait lancé la carrière de Brady Udall, jeune romancier américain né en 71 en Arizona. J’étais encore plus tentée après ma visite de l’ouest américain et notamment de l’Utah et de l’Arizona où l’auteur situe les onze nouvelles qui composent Lâchons les chiens.



J’ai toujours beaucoup de difficultés à critiquer des nouvelles. Que faut-il faire ? Toutes les résumer ? Donner un avis global ? Je vais plutôt pencher pour cette dernière option. Dans chaque histoire, Brady Udall met en scène un homme, un jeune homme ou même un petit garçon qui ont des vies banales dans ces petits bleds paumés de l’Amérique profonde, ceux que les caméras d’Hollywood oublient souvent de nous montrer. Pas de misérabilisme ici, mais la vie tout simplement, avec des hauts et des bas. Chacun va vivre des moments particuliers, difficiles mais la vie continue.



Le talent de Brady Udall est de réussir à cerner ses personnages, à magnifiquement évoquer leurs sentiments et de les faire vivre sous une plume humble et délicate. Pas de pathos mais des êtres écorchés, réels et vivants. En quelques pages, ils prennent de l’épaisseur et leur situation prend sens au travers des paysages de l’Utah et de l’Arizona. Brady Udall ne juge pas, il décrit. Il ne faut pas s’attendre à des nouvelles à chute et pourtant, l’histoire se termine sans frustration, avec logique, comme elle devait se terminer. Je reste sous le charme de cet auteur même si toutes les nouvelles ne sont pas d’égale qualité, comme dans tout recueil.



J’attends avec impatience que Le polygame solitaire paraisse en poche.
Lien : http://www.chaplum.com/lacho..
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Lâchons les chiens

Loin des personnages lisses de la plupart des séries tv états-uniennes, les personnages rencontrés au fil de ces récits sont humains. Tout simplement? Non, car la condition humaine est plutôt complexe.

Pas de lourdeur ou de désespoir, néanmoins. Ces portraits sont incroyablement réalistes et suscitent la compassion, l'étonnement, l'identification, le rire, ...

Nous sommes tous des humains, du rire aux larme, de l'égoïsme à la solidarité, de la méfiance à la confiance, de la force à la faiblesse, et j'en passe. Une très belle leçon d'humanité.

Les situations peuvent sembler improbables, et pourtant on suit ces morceaux de vie en y croyant, en y étant.

J'ai rarement eu une telle impression d'y être, de ressentir la chaleur, les sentiments, les bruits, les odeurs, les enjeux, etc. Udall a un talent immense pour décrire, écrire et vous plonger dans ses univers.



Je découvre cet auteur avec ce recueil de nouvelles. Je souhaite lire d'autres oeuvres d'Udall.

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Lâchons les chiens

Porté par sa peu commune lettre U, Udall devient petit à petit un rendez-vous annuel pour ma liste du challenge ABC. Lâchons les chiens est son premier recueil de nouvelles, et le livre qui l'a fait connaître auprès du grand public.



On sent dans chaque nouvelle la volonté de l'auteur de rester proche de la réalité. Pas d'hommes d'affaires importants vaquant dans les grandes métropoles, Udall ne met en scène que des hommes venant d'un village perdu au fin fond de l'Amérique et vivant de petits boulots. Souvent un peu paumés, récemment divorcés ou veufs, ils doivent prendre une décision importante pour leur avenir.



Il m'a manqué un petit quelque chose pour accrocher vraiment à ces histoires. Il est assez difficile de s'impliquer dans des tranches de vie ordinaires de gens ordinaires. Même si Udall propose des personnages un peu en marge de la société, ils ne le sont pas suffisamment pour me marquer. À la rigueur, un fil conducteur fort entre tous les récits aurait aussi pu faire l'affaire, mais là encore, je suis resté sur ma faim.
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Lâchons les chiens

Je pense que c'est sa première oeuvre qui a été publiée et heureusement ses deux romans suivants sont de beaucoup supérieurs à ces nouvelles. J'en ai aimé quelques unes mais en gros, ça ne vaut pas la peine de lire ces nouvelles pour apprécier la très grande valeur cet auteur américain.
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Lâchons les chiens

« Nous longeons des hauts fourneaux, des stations-services et des caravanes alignées sur le bord de la route. »



Avec un goût de poussière dans la bouche, le dos fourbu par cette route interminable et cahotante. Je crache par terre le peu de salive qui me reste en bouche. Ma main, par habitude, plonge dans la glacière mais ressort à nue. J'ai déjà bu la dernière bière il y a bien soixante miles. C'est donc avec un sourire salutaire que je tourne le volant, et m'engouffre dans ce qui ressemble le plus à de la vie, un soupçon de vie dans une poussière balayée par le vent. Ferme la vitre ! on n'arrive plus à respirer.



« Il engage sa vieille voiture dans le parking d'un vaste bâtiment en bois surmonté d'un panneau qui annonce 'The Ranch' en grandes lettres malingres. Le soleil commence tout juste à se coucher, mais l'endroit est aussi illuminé que Las Vegas. Toute une armée de pick-up sales encombre le parking. »



Se frayer un chemin entre les rétroviseurs et les pare-chocs chromés et suivre le brou-haha d'une meute gueularde et assoiffée. Un lieu qui n'a pas de nom, comme un ranch sans nom. Un air abîmé, par le temps, la poussière et le fracs de la vie, j'imagine déjà les âmes qui y règnent. De la peine et de la bière qui coulent à flot sur le comptoir et qui déversent son lot de solitude et de tristesse. Être un cow-boy solitaire a son revers, celui de se retrouver seul à boire sa bière, dans la fraîcheur d'une pénombre en coin, ou dans un coin d'une moiteur extrême.



« Nous entrons dans la partie principale qui est plus vaste qu'une salle de bal. Il y a deux bars circulaires au milieu et quelques estrades sur lesquelles dansent des femmes à demi dévêtues. Des tables et des chaises sont disposés dans les coins. La musique est si forte que je la sens rebondir sur ma poitrine. »



Un vieux juke-box distille sa musique, comme des airs de country new-age. Lambchop. Cela change de Johnny Cash, paix à son âme et black respect. Il reviendra lorsque les jeunes auront déserté les lieux pour aller fourrer leur queue dans le cul des serveuses à l'arrière de leur pick-up ou entre les seins des danseuses usées. Il vaut peut-être mieux ça que de voir ces cow-boys souls se fracasser la tête avec des pieds de chaises en bois. Le bruit m'envahit, comme cette nappe de fumée qui s'envole des tables voisines. Je me ferme sur moi-même, une bulle de silence me caresse, le temps de prendre ma bière, en solitaire et l'âme soul mais pas encore saoul.



« On déniche une table inoccupée le long du mur, juste à côté de l'une des danseuses. Elle porte un slip en dentelle noire et un T-shirt coupé qui suffit à peine à dissimuler ses avantages. »



Terres d'Amérique, je roule en pensée à travers l'Utah et l'Arizona, des nouvelles de Brady Udall qui mettent en lumières, néons clignotants de quelques bars miteux et de phares alignés, des pauvres types à mon image qui se demandent ce qu'ils font de leur vie, ce qu'ils font dans cette vie. Ils se sentent seuls et boivent leur bière, parfois même sans saveur, mais continuent leur chemin, sans envie ni rêve. Oui cette Amérique, pas si profonde que ça, est la mienne, et je reste assis à regarder ma bière, sans même m'apercevoir que la danseuse à enlever son tee-shirt, en écoutant Kurt Wagner avec ce goût de poussière en moi.
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Lâchons les chiens

11 nouvelles, qui en toute franchise, sont de bonne qualité...



Nous avons à faire, ici, à des paumés sympas qui font tout leur possible pour améliorer leur vie et en sauver ce qui peux encore l'être...



La 1ere nouvelle qui donne le titre au livre, est pour moi la meilleure de toutes...



A savoir, aussi, petit détail amusant, que dans chaque nouvelle, on y croise un chien, parfois son existence est juste évoquée.... et parfois ce sont les paumés qui se croisent au fil des histoires...

Remarquez que parfois ils sont cabots eux-mêmes...



C'est un livre plaisant....

Mais pas du niveau d'un Jim Harrison... Là, la barre est haute, et "Chien Brun" est hors norme.
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