Brian McClellan

J'ai profité de la sortie de la nouvelle collection de poche des éditions Leha pour découvrir cette saga, et quel plaisir ! N'ayant pas l'habitude de lire de la fantasy avec des pistolets, j'ai trouvé le genre novateur et captivant.

On suit trois protagonistes, aux âges et expériences variés, mais qui aiment tous profondément leur patrie. Tout est fait pour ne laisser aucun temps mort : nous avons des intrigues politiques, des enquêtes, des batailles, des escarmouches, des assassinats... que d'actions ! Les premiers tomes prennent généralement le temps de poser le cadre et introduisent le nouvel univers. Ici, vous l'aurez compris, on rentre directement dans le feu du sujet. Et ça marche !

J'ai hâte de découvrir la suite. Le problème, c'est qu'il faut attendre les sorties en poche... ça risque d'être dur !

Très bonne trilogie qui, si elle ne révolutionnera pas le genre, a pour elle d'être ultra efficace et bourrée d'action. Elle n'y sacrifie pas son histoire pleine de rebondissements et d'inattendu, et dotée d'un système de magie très visuel (ça peut faire penser au film Wanted).

Un incontournable de la flintlock fantasy.

La République d'Automne est donc l'acte final de cette superbe trilogie que nous a offert Brian McClellan.



Se passant 2 semaines après les évènements narrés dans le tome 2, on retrouve donc Tamas, qui s'est enfin échappé de l'étreinte Kez pour revenir en Adro et s'apercevoir que la guerre n'est pas finie...



Son Fils Taniel 2 coups qui lui s'est échappé des griffes de Kremisir est maintenant traqué par les hommes du traitre général Hilanska.



Adamat se retrouve dans une intrigue politique puisque c'est période d'élection à Adopest et Clairemonte semble bien placé pour l'emporter face à Ricardo Tumblar au poste de premier ministres.



Mais le personnage mit le plus en valeur reste Nila qui à l'aide du privilégié Borbador son tuteur, découvre un peu plus chaque jour l'étendue de ses pouvoirs.



Ce dernier tome ressemble à une très grosse campagne militaire à laquelle se mêlé un tiers d'intrigue urbaine. Autant dire qu'il y a beaucoup d'actions, des scènes de combats épiques, des personnages qui ne sont pas exactement ce qu'ils sont et qui permettent à l'auteur de nous pondre de superbes twists.



L'intrigue, notamment avec les dieux, à pris en profondeur et n'était à mon sens pas soupçonnable sur le premier tome en tout cas.



Même si on est quand même un cran en dessous de Joe Abercrombie, cette première trilogie est une vraie réussite. L'auteur, s'il veut poursuivre dans cet univers aura certainement à cœur de l'exploiter un peu plus largement, au final il y a peu du continent qui ait été exploré.



Et c'est le cœur gros que j'ai refermé cette trilogie sur la mort du Maréchal

Avec Les Poudremages, je fais une première incursion dans le monde de la gunpowder fantasy et je pense que ce ne sera pas la dernière. La magie de la poudre imaginée par l'auteur et l'univers d'inspiration révolution française apportent un petit vent de fraîcheur sur le genre qui me donne beaucoup d'attente pour les deux autres tomes de cette série.

Ce second tome s'ouvre quelques semaines à peine après la fin du premier: Taniel noie son désespoir au fin fond d'une fumerie tout droit sorti de Tintin et le Lotus Bleu, Adamat est en mode sauvetage de sa femme et de ses enfants (le premier chapitre s'ouvre sur lui et donne déjà le ton à l'ouvrage, c'est cruel...) , et Tamas nous fait revisiter la misérable retraite de Russie de l'ère Napoléonienne.



on retrouve donc la même structures que dans le premier tome à savoir les 3 POVs principaux, auquels s'ajoutent parfois celui de Bo ou de Nila. Et à nouveau toujours aucun temps mort, il se passe des choses intéressantes et pleines de suspens à chaque chapitre.



L'intrigue autours d'Adamat reste la plus urbaine et complexe du fait de son contexte à la fois politique et des liens qu'il doit nouer avec des individus peu recommandables.



Tamas emporte au la main les chapitres épiques avec différentes batailles contre les Kez qui révèleront aussi son génie militaire.



Taniel doit faire face à des dissensions dans l'armée Adrane. Heureusement sa petite protégée Ka-Poel prend beaucoup d'ampleur dans ce tome et je trouve que c'est le personnage le plus intéressant rencontré jusqu'à présent. (Même si elle me fait furieusement penser à une Pocahontas qui excellerait en magie vaudou...)



Ce second tome est vraiment prenant même si j'ai trouvé une légère baisse de rythme entre le tiers et la moitié mais une fois passé cette limite basse, le lecteur se retrouve emporté par par l'histoire et l'action ! Vite vite le Tome 3 !





j'ai quand même du mal à penser que le Général Hilanka soit un traître, ne serait-il pas plutôt une sorte d'agent double ? car il tait sciemment les pouvoirs de Ka-Poel devant Kresimir...

Avec ce premier tome des Poudremages, Brian McCellan nous offre un roman de haute volée, rempli d’actions, de complots, de trahisons, d’arme à feu et de beaucoup de magie. Celle-ci se décline suivant plusieurs profils d’utilisateurs (wow ca fait un peu trop informaticien ca comme phrase)



Les Doués : ils ont un don, qui peut varier entre se passer de dormir, ou ne jamais oublier une information



Les Poudremages ou Marqués : possède une affinité avec la poudre noire, qu’ils utilisent d’ailleurs parfois comme de la coke afin de booster leur capacités



Les Privilégiés : les mages les plus puissants de l’univers, rattachés aux Rois des 9 Etats sous le nom de « Cabale »



L’auteur est un fan des romans de Victor Hugo et d’Alexandre Dumas. Il a ainsi bâtit un univers qui se situerait entre la Révolution française et les guerres Napoléonniennes. D’ailleurs ce premier tome s’ouvre sur un coup d’état qui voit le Roi Manhouch se faire renverser par le Maréchal Tamas, un idéaliste qui croit aux vertues de la Révolution, mais qui envoie à la guillotine les nobles n’ayant pas réussi à fuir la ville d’Adopest



Ce premier Tome est découpé en3 Point de Vue, celui de Tamas, celui de son enquêteur Adamat, et celui de Taniel 2-Coups. S’insère de temps en temps celui de Nila qui était la nourrice de Jakob (qui a dit Louis XVII ?…) le fils du Roi renversé. Belle galerie de personnages notamment le personnage de Mihali quivraiment très original et bien trouvé (surtout après une révolution)



en bref, j'ai adoré, et puis quelle magnifique couverture !



Bémol : SI vous êtes fanas de grands univers avec des cartes du bout du monde, vous serez déçu. Ici seulement un continent de décrit (yen a-t-il d’autre d’ailleurs ?), c’est un peu minimaliste



J’aurais apprécié également avoir un Dramatis Personae en début ou en fin d’ouvrage

De chouettes moments, une mythologie plein de promesses, pour au final, ne pas l'exploiter tant que ça.

On ne découvre rien de vraiment neuf passé le premier tome, et les choses que l'on connaissait ne sont pas vraiment approfondis.

Pareil pour les relations entres personnages, souvent loués dans les autres critiques, moi je ne les ai pas vu.

Ce ne sont pas des mauvais livres, ça non, ils pourront même emballé ceux qui ne cherchent qu'un pur divertisement (et y'a pas d'mal).

J'en ai lu trois tomes, c'est que c'était quand même sympa (surtout les deux premiers tiers du tome 2, oui c'est précis).



Verdict de la sage : Ok tiers.

Voici la conclusion de cette trilogie des poudremages, chronique martiale d'une révolution difficile menée tambour battant, au pas de charge, un livre dont on tourne les pages sans s'en rendre compte tant les rebondissements sont haletants.

Résumé des épisodes précédents : nous suivons le destin d'une nation à travers plusieurs personnages clé : Tamas le général poudremage (des tireurs d'exception à qui la poudre de fusil confère des super pouvoirs) qui a mené cette révolution et fait tomber un roi indigne, un chef d'exception qui s'est trouvé séparé de ses troupes suite à une trahison, son fils Taniel, lui aussi poudremage, qui s'est retrouvé à affronter le très violent dieu Kresimir, garant de la royauté déchue, avec l'aide d'une jeune femme maniant une magie étrangère, Bo, le dernier "Privilégié" du pays (une sorte de magicien très puissant) les autres s'étant rangés du côté de la royauté, et enfin Adamat, un inspecteur qui n'a que le pouvoir d'une mémoire absolue, par opposition aux autres héros surpuissants.

Chacun de ces personnages s'est trouvé séparé des autres et voilà qu'ils se retrouvent enfin au début de ce troisième tome, avec pour le lecteur un sentiment de devoir accompli, comme si l'histoire se concluait enfin, sentiment qui ne va pas durer puisque nos héros vont enfin réaliser qu'il y a un complot dans le complot.

La trilogie des poudremages sort du lot par son rythme très enlevé, ses rebondissements constants, sa magie surpuissante qui se traduit par un taux de mortalité très élevé sur le champ de bataille. L'intrigue mêle une enquête palpitante sur les dieux légendaires, supposés disparus, mais qui finalement semblent se mêler en coulisses, ou en cuisine (!!) des affaires de ce monde, mais également la découverte de nombreuses trahisons parmi les nombreuses factions qui ont initialement soutenu la révolution.

La traduction ne trahit rien du style énergique de Brian McClellan, et c'est vraiment un pur plaisir, un pur divertissemement, de la fantasy haute en couleur qui arrive constamment à suspendre notre incrédulité pour nous faire imaginer des formes de magie somptueuses et spéctaculaires, des personnages courageux et dignes, des victoires sur le fil, et un suspense soutenu.

Dernier tome est fin d’une trilogie qui laissera en moi une marque indélébile.



Ce tome est le clou du spectacle de deux tomes précédents de haut vol, Brian McClellan ne déçois pas. Son œuvre au fur est à mesure des tomes a su monté en puissance pour sans aucune baisse de rythme m’offrir une pleine satisfaction et une curiosité insatiable de découvrir l’univers étendu des Neufs. Comme pour les deux tomes précédents les batailles duels et intrigues sont bien rythmées à la différence que ici pour ce tome trois nous avons à faire à de nouveau élément qui appuie encore plus la façon dont l’auteur a orchestré soigneusement son œuvre. Parmi les choses que j’ai apprécié de ce tome trois, est l’élan de patriotisme que l’auteur distille à chacun des protagonistes. Chacun aura sa façon de le montrer durant ce tome bien que leur buts et intérêt sont différents les protagonistes auront leurs façon à eux de contribuer à l’effort de guerre pour la protection d’Ardo.



En ce qui concerne le relationnel entre les protagonistes,ont voit un Maréchal Tamas dans sa lancée du tome deux. Un maréchal plus humain plein d’émotion soucieux envers son fils. Un maréchal qui par la l’écriture de McClellan nous offrira un final épique de cette trilogie poudremagique.



Je termine ce ressenti de retour de lecture avec un brin d’amertume car j’ai conscience que c’est la fin d’une trilogie que j’ai apprécié de bout en bout et qui a désormais une place unique dans les livres qui ont fait de moi un amoureux de la littérature Fantasy.

Que voilà une première trilogie enthousiasmante et rondement menée. Si ce dernier tome ne renouvelle pas l’exploit du coup de coeur que j’ai eu pour le précédent, il m’a fait vivre bien des aventures grâce au rythme soutenu de l’auteur, qui décidément ne voit pas une Révolution comme un événement tranquille et fini !



Dans cet ultime volet attendez-vous donc à une action effrénée. Il ne se passe pas un chapitre sans qu’il arrive quelque chose et l’auteur dynamise cela à merveille en changeant très régulièrement de point de vue, ce qui fait qu’on se balade sans cesse aux côtés des uns et des autres et qu’on tourne vite les pages pour les retrouver tant les points de tension sont nombreux. Brian McClellan nous balade aussi bien d’Adro, aux champs de bataille, au camp ennemi, en passant pour les routes entre. Ça voyage, ça voyage. La magie est désormais aussi un point essentiel dans la construction de l’histoire et participe grandement des événements, donnant lieu à des scènes visuellement remarquables.



Cependant, j’ai trouvé la construction du canevas moins passionnant et plus bancal que les autres fois. C’était assez téléphonée de voir Tamas revenir vers ses troupes divisées et en mal de chef. Je n’ai pas retrouvé la surprise et la malice de la dernière fois dans les événements qui se sont enchaînés pour conduire à sa victoire sur tous les flans. Les méchants ont été punis, les gentils ont gagné. Il y a certes des scènes de combat spectaculaires mais pas réellement de tension et revirement comme dans les tomes précédents. On est juste embarqué dans le TGV de la victoire et on suit ! J’ai trouvé le retour à Adro plus intéressant et complexe avec ses magouilles politiques et l’implication de ces Dieux qu’on avait quand même pas mal oublié dans l’histoire. J’ai eu l’impression que les auteurs les avaient mis sur sa liste, oublié, puis repris d’un coup. Je préfère quand il y a plus de liant à l’ensemble…



Nos personnages, eux, encore une fois nous font vivre de belles aventures. L’auteur n’oublie pas de régler le sort de chacun. J’ai trouvé intéressant de montrer en Taniel ce héros qui au final ne veut pas l’être, l’est malgré lui et fuit ce statut. J’ai aimé retrouver l’assurance de commandant de son père qui conserve en même temps sa figure paternelle et ne se laisse pas envahir parce qu’on attend de lui. Les femmes ont aussi un joli rôle dans cette histoire, notamment Nila avec ses nouveaux pouvoirs de Privilégiée que Bor lui apprend à maîtriser, mais également Vlora, qui gagne en statut et règle ses comptes avec Taniel. J’aurais presque aimé plus de pages pour développer encore plus les relations de ce petit monde car l’auteur passe un peu vite. Ils sont tous dans le feu de l’action et le côté psychologique qui a de jolies promesses est un peu trop évacué, côté humain comme dieu.



Il est sûr que McClellan sait nous plonger dans le feu de la Révolution. Dans ce tome, on est vraiment aux côtés des troupes dans leur quotidien de soldat et on vit les batailles avec eux, on ressent la terreur, l’espoir, le feu de la bataille, le froid des morts. L’auteur a une écriture très visuelle qui donne envie de voir de telles scènes portées à l’écran ! Venant de voir le Napoléon de Ridley Scott, j’avais en tête ses belles scènes de bataille que j’ai un peu transposé ici et ça passait superbement ! C’était épique. Petit coup de coeur en cela pour les dernières scènes à Adro, où le danger s’est encore plus fait sentir avec ses explosions et duels de partout, sous la fumée et les cendres de la ville dont les bâtiments résistait difficilement aux combats. J’ai adoré cette dimension très urbaine qu’on ne voit pas toujours.



Pour une première découverte de l’auteur et de cette fantasy à poudre que je ne connaissais pas, ce fut un régal. Certes, le scénario est cousu de fil blanc et le worldbuilding, quoique intéressant, aurait pu être mieux assis, développé et utilisé, mais on sent toutes les promesses d’un excellent auteur dans les scènes de batailles épiques qu’il nous fait vivre. J’ai aimé sa description complexe de la Révolution et de ses acteurs. J’ai aimé le ton sombre et sans concession. J’aurais juste aimé une magie et une mythologie mieux exploitée. Un nouvel auteur à suivre.
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Découverte au début de l’année, maintenant que l’ensemble des tomes est disponible, me voici de retour pour découvrir la suite des aventures de notre trio insolite alors que leur pays est en pleine agitation et pas que politique. Je les avais laissés alors que le Maréchal Tamas avait réussi son coup d’état et renversé une monarchie inique, mais chez Brian McClellan, ça ne s’arrête pas là, ce n’est même que le début !



Quel plaisir de retrouver la plume riche et mature d’un tel auteur. J’ai enchaîné dernièrement les titres plus jeunesses ou juste moins réussis et je m’ennuyais un peu dans l’écriture de certains auteurs, bien trop simplistes. Ici, nous sommes face à des personnages qui marquent leur âge et leurs statuts, des situations réellement complexes qui sonnent justes et une narration dynamique mais pas juste pour nous estourbir, avec un réel but. Ça fait un bien fou ! J’ai ainsi à la fois savouré et dévoré ce tome riche et plein d’aventure mais également assez sombre.



Une fois la révolution faite, on pourrait s’attendre à ce que l’histoire soit terminée et qu’on passe à l’instauration d’un nouveau régime avec quelque chose de plus plan plan. Pas du tout avec Brian McClellan, ses héros continuent à vivre et les péripéties qu’il leur réserve sont gratinées. Ainsi, nous nous retrouvons à nouveau à suivre une triple intrigue avec d’un côté le Maréchal Tamas à la tête d’une petite branche de l’armée qui a été entraînées sur les terres des Kez et aimerait bien en sortir ; de l’autre, son fils, Taniel Deux-coups, désormais héros de guerre, qui tente de renverser la vapeur au sein d’une armée démobilisée et surtout mal dirigée ; et pour finir notre cher détective Adamat qui est toujours à Adopest et cherche désespérément à sauver sa famille qui a été enlevée par la pire des crevures, le Seigneur Vetas. Aventure garantie !



Grâce à des chapitres courts où à la l’intérieur les personnages se partagent encore la parole, la lecture se fait de manière addictive. Je n’ai pas eu de préférence quant à un pan de l’intrigue par rapport à l’autre. J’ai aimé voir chacune se déployer et nous entraîner sur des chemins que je n’avais pas imaginés au début. J’ai eu une tendresse particulière pour Tamas et les déboires qu’il va connaître, alors que c’est quand même lui qui avait porté la Révolution et que maintenant on cherche à se débarrasser de lui. De la même façon, j’ai trouvé un certain destin croisé avec son fils, le même en plus jeune, qui lui va se frotter aux traîtres au sein de l’armée et va le payer cher. Quant à Adamat, c’est peut-être lui dont la ligne m’a le plus surprise vu tous les personnages qu’il nous fait croiser, dont l’aventurière Nila et le surprenant Bo, qui devrait nous ravir dans le prochain tome ! Les seuls oubliés et je le regrette bien, ce sont quand même ces soi-disant divinités, dont Kresimir, qui étaient si présents dans le premier tome et qui sont en retrait face à la folie des hommes dans cette suite.



En effet, bien que l’univers magique soit bien présent à l’aide des quelques Poudremages qu’on croise et qui sont toujours aussi explosifs en action, ou des Privilégiés qui peuplent les différents camps de l’histoire, ce n’est plus vraiment le coeur de l’intrigue. Celle-ci s’est clairement déplacée vers la guerre avec les Kez d’un côté et la recherche d’un nouveau pouvoir à Adopest de l’autre. Du coup, ce n’est pas surprenant que nos dieux soient en retrait et qu’ils n’aient qu’un rôle minime à tenir qui interviendra sur le tard, mais cela m’a frustrée car j’adore les dimensions mythologiques de ce type de récit. Ce fut cependant passionnant de suivre le mouvement des troupes de Tamas dans sa campagne militaire désespérée, de voir la vie dans les camps militaires et en particulier les jeux de pouvoirs au sommet avec Taniel, ou encore de continuer à pénétrer les sombres recoins de la capitale avec Adamat. Tout était parfaitement écrit, rythmé, approfondit pour nous empêcher de lâcher le roman et je peux vous dire que je regrette grandement de ne pas avoir le tome 3 sous la main !



Je remercie donc tous ceux qui ont fait la pub pour cette trilogie de fantasy à poudre. Sur le papier, j’étais un peu frileuse au début, j’avais peur qu’un cadre plus moderne que ce à quoi j’étais habituée me plaise moins, mais en fait j’adore au contraire cette originalité. C’est prenant de suivre cette dystopie des temps anciens, de voir comment un coup d’état n’est pas un aboutissement, de découvrir les revers de la médaille et de suivre les déboires qui y font suite. Débâcle militaire, trahison au sommet, lutte contre de gourmands voisins, guerre de pouvoir à la capitale, voilà un tome qui rassasiera le lecteur avide d’action, de complots et de politique. Je regrette presque qu’il ne reste qu’un tome !
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Adrénaline, aventures, avec un soupçon de poudre à parcourir d’une seule traite en commençant par La Promesse du sang !
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Très bon tome 3, une fin de série en apothéose, c'était palpitant jusqu'à la fin.

Beaucoup d'action, de magie et d'aventure, des personnages très humains et pas manichéens auxquels on s'attache.

Pas une série parfaite, ça pêche un peu au niveau des personnages féminins notamment.

Une très bonne lecture, j'ai dévoré l'ensemble de la trilogie en un mois.
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Un très bon tome 2, dans la continuité du 1er. Beaucoup d'action, de magie et d'aventure. Des personnages imparfaits et non-manichéens, avec des doutes, des failles et des problèmes relationnels. L'univers et les systèmes de magie sont originaux.

Attention c'est très sanglant, beaucoup de mutilations et de morts.
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Voilà une trilogie prometteuse à la lecture du premier tome. Qui s’inscrit dans un univers plus moderne que ce que l’on nous sert habituellement. Les fusils et la poudre ajoutent un peu de piquant dans les combats que se livrent nations et magiciens.



L’intrigue politique aurait mérité d’être un peu étoffée. Mais globalement on prend un grand plaisir dans la lecture. Les paragraphes s’enchaînent rapidement ( avec ce jeu de style qui enchaînent les points de vue des personnages, coupant la narration à chaque révélations, ce qui nous pousse à dévorer les pages pour connaître le fin mot)



L’action. Ah ça, il y a de l’action. Pas de temps mort. Pas de description qui s’étire sur des lignes et des pages. Ça s’enchaîne à toute allure. On aime ou pas. Mais en tout cas cela imprime un rythme évident au récit.



Personnellement je trouve que Tamas est trop « gentil ». Trop idéologue. La fin justifie les moyens mais on sent qu’il tend vers le « bien » et ne se corromps pas dans le pouvoir. Dommage. J’aurais je crois adorer encore plus le récit dans ce cas.

Tome deux de la trilogie des Poudremages et lecture tout fraîchement fini  qui sans plus tarder voici mon retour de lecture !



Le deuxième tome est dans la même intensité que le premier. Un premier tome qui était mon coup de cœur fantasy 2022, cette deuxième partie répond comme il se doit à son prédécesseur et propose bien plus encore.



Comme son nom l'indique "La Campagne Écarlate" pour ce deuxième tome les choses  s'accélèrent pour nos différents protagonistes. Le maréchal Tamas en pleine campagne militaire pour le futur d'Ardo fera paradoxalement face à son passé. Taniel "Deux-Coup" (mon personnage coup de cœur du tome 1) fera ce qu'il maîtrise le mieux, tué du Privilégié ! Mais pas facile quand l'administration de son propre camp lui met des bâtons dans les roues. Et Adamat Nila et Borbador qui alimenteront les intrigues d'Adopest, intrigues qui n'auront pas moins de répercussion sur l'effort de guerre et l'avenir d'Ardo. Ces intrigues créent une nébuleuse qui vous invite à explorer au fur et à mesure que vous avancez dans ce tome deux. Tout est parfaitement maîtrisé, le défit lorsqu'on à une histoire avec plusieurs protagonistes c'est qu' un chapitre dédié à chaque personnage doit tenir en haleine le lecteur qui ne doit ressentir une baisse de régime d'un personnage à l'autre, bien évidemment il y'a des personnages que nous préférons à d'autres mais dans l'ensemble chaque chapitre dédié aux acteurs de ce tome m'ont su tenir en haleine tout au long de ma lecture. Ce tome deux s'avère plus intime par un Tamas qui se dévoile via la douleur toujours vive de la perte de sa femme ainsi que  d'autre protagonistes qui vont contribuer à nous montrer un maréchal plus humain et non infaillible.



Pour terminer comme pour mon ressenti du tome un, je sort de ce tome avec un sentiment certain que le final de la trilogie sera le clou du spectacle de cette magnifique saga des Poudremages. POIX !

On ne va pas se mentir : entre La Promesse du sang et moi, ça n'a pas très bien commencé. Pourtant le synopsis et l'univers avaient l'air vraiment alléchant. Du coup, quand j'ai fait face aux premières pages qui m'ont semblé trop lourdes et trop denses, avec toutes ces informations et noms en pagaille dès le début, ça m'a un peu découragée. Mais courageuse et curieuse comme tout, je me suis forcée à continuer et bon sang, qu'est-ce que je ne le regrette pas.



Il est vrai qu'on entre tout de suite dans le vif du sujet sans préambule. Le lecteur arrive après l'insurrection, on a donc cette impression d'être passé à côté de ce qui était important et on se retrouve là, perdu entre les premières pages du roman. On est donc témoin d'un nouveau décor, de nouveaux personnages et de nouveaux enjeux. Trop de nouveautés pour un livre qu'on vient de découvrir. Ensuite, on enchaîne avec l'action et ça y est, on est enfin dedans, prêts à commencer une incroyable aventure livresque.



On y découvre un univers bien campé qui s'appuie sur de bonnes fondations et un bon système de magie assez innovateur. On y mélange une période historique peu exploitée avec de la sorcellerie qui apparaît sous différentes formes et castes à travers le récit. Un peu déroutant au début, mais on s'y fait assez vite une fois qu'on arrive à bien faire la différence entre les poudremages, les privilégiés et ceux dotés du Don.

Tout tient la route et c'est assez diversifié dans la manière de l'aborder. Franchement, sur ce point j'ai été conquise.



A côté, l'intrigue est vraiment prenante une fois qu'on dépasse les cinquante premières pages. J'avoue que personnellement, comme je l'ai écrit plus haut, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire dès le début. Par contre, après avoir bien assimilée tous les personnages, les noms, les enjeux et les contextes, une certaine addiction est née en moi qui m'a fait dévorer le reste de l'ouvrage. C'était vraiment prenant, intéressant et super bien mené.

Même si on ne peut pas vraiment dire que les personnages sont attachants, ils possèdent par contre cette justesse qu'on retrouve rarement dans certaines œuvres. La plupart des personnages principaux de la fantasy sont etablis comme de "bonnes" personnes, ici, c'est plus nuancé et on tourne davantage sur des protagonistes "gris" qui évoluent de manière réaliste selon les situations qui se déroulent dans l'histoire. Et c'était vraiment agréable de suivre des personnes qui se salissent les mains quand il le faut, mais qui savent faire preuve également de moralité.



C'est une trilogie que je vais sans doute dévorer au plus vite et que je continuerai avec grand plaisir.

Par contre, ce n'est pas une série que je conseillerai à quelqu'un qui s'essaie à la littérature de l'imaginaire mais plutôt à ceux et celles qui ont déjà fait le tour de la fantasy et qui souhaitent découvrir quelque chose qui sort du lot. Je pense vraiment pas que vous serez déçus !

J’ai vraiment passé un bon moment avec ce tome, et avec cette trilogie d’une manière générale, même si, comme à chaque fois, j’ai beaucoup trop étalé ma lecture dans le temps. J’ai vraiment un problème avec les gros livres et il va falloir que je règle ça avec moi-même pour ne plus prendre le risque de me gâcher des lectures !

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Quoiqu’il en soit, la lecture a été très agréable. Encore une fois, on a très peu de temps morts dans ce tome, même si le point de vue d’Adamat a souvent tendance à être un peu moins prenant que le reste de l’intrigue.

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Même si j’aurais aimé en avoir encore plus à ce niveau-là, on apprend pas mal de choses sur les dieux et leur origines. C’est vraiment un des aspects qui m’intéressaient le plus donc je suis content d’avoir eu quelques réponses. En revanche, j’aurais aimé avoir plus d’informations sur les pouvoirs de Ka-poel (D’où viennent-ils ? Comment fonctionnent-ils ? Est-elle si puissante ?). De la même façon, j’aurais aimé en savoir plus sur Nila, et avoir au moins quelques indices sur les raisons de sa « différence ».

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Mais en fait, on en revient au même problème que j’ai reproché à chacun des tomes de cette série : les femmes sont beaucoup trop mises de côté ! Et je trouve ça d’autant plus regrettable que dans les faits, ce sont les personnages les plus intéressants, et qu’elles ont quand même des rôles primordiaux. Alors pourquoi ne pas les inclure de manière plus présente dans le récit ?

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Je pense que ma plus grosse déception dans cette trilogie aura été Ka-poel. Elle avait le potentiel pour être l’un des meilleurs personnages, si ce n’est LE meilleur personnage, mais elle a complètement été sous exploitée. Elle a un rôle primordial dans la trilogie mais elle est quasiment absente de ce dernier tome, ce qui n’a pas de sens pour moi.

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Et à côté de ça, on a le personnage d’Adamat… Alors moi je l’aime bien en vrai, mais j’ai l’impression que c’est presque le point de vue le plus présent dans toute la trilogie alors que sa storyline est assez « plate » par rapport à celles de tous les autres personnages. Il a des moments vraiment sympas et il lui arrive de faire avancer l’intrigue, mais je ne vois pas de raison à son omniprésence dans le récit alors que d’autres personnages autrement plus intéressants sont relégués au troisième ou quatrième plan.

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Au final, ça reste une très bonne trilogie que j’ai vraiment apprécié mais j’aurais aimé une meilleure répartition des points de vue, plus équilibrée et plus égalitaire surtout.

Plus d'avis sur insta : readsofmelissa.



Franchement ça a été un p*tain de plaisir de retrouver tous les personnages. Vraiment je les aime TOUS à leur manière ! J'ai forcément mes préférés (Taniel et Ka-Poel), mais beaucoup sont pas loin derrière comme Nila qui se révèle tellement puissante en tant que Privilégié, et Bo à qui l'humour ne tue pas ^^

Tamas si je l'aimais moyen au début ici il a fini par me toucher, j'ai eu plaisir à le retrouver comme on a plaisir de retrouver un oncle de longue date !

Quant à Adamat... j'ai pas arrêté de me dire qu'il s'est mis dans une de ces m*rdes en acceptant cette mission, il a rien demandé le pauvre, mais on ne peut qu'admirer sa persévérance et sa loyauté !



Ce dernier tome est clairement incroyable ! Il s'y passe H24 quelques choses, de la 1ere à la dernière page ! On a l'impression d'en avoir lu le double tellement que c'est riche en événements : des complots, de la guerre, des coups d'états, des dieux qui reviennent à la vie, et d'autre qui font leur apparition et essaie de profiter des conflits humains pour prendre le pouvoir.

On a des révélations qui m'ont énormément surprise et une fin que j'ai redouté car je n'avais pas envie de clôturer cette saga... Je vous avoue avoir verser quelques larmes par simple nostalgie de quitter l'univers et les personnages...

Bon, je vais peut être me faire des ennemis , mais ce troisième tome ne m'a pas emballée plus que ça. J'y ai trouvé plein de redites, notamment au sujet du maréchal Tamas , je suis vieux, j'ai mal partout, c'est plus de mon âge, et pourtant il continu, c'est comme ça de se croire irremplaçable. Trop de longueur à mon goût et surtout j'ai trouvé les personnages très en surface. L'inspecteur Adamat et Bo reste mes personnages préférés de cette triologie, qui à mon sens est loin de valoir un Anthony Ryan ou un Sanderson.
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