Citations de Brittainy C. Cherry (2182)
- Vérité ou mensonge ?
- Mensonge.
- Je ne suis pas accro à ton sourire. Tes yeux ne font pas battre mon cœur plus vite. Ton rire ne me donne pas de frissons. Ton shampoing parfumé à la pêche ne me rend pas fou, et quand tu mâchonnes le col de ton T-shirt, je ne tombe pas encore plus amoureux de toi. Parce que non, je ne suis pas amoureux de toi.
Sa respiration se fit encore plus lourde.
- Et la vérité ?
- La vérité, c'est que je te veux. Je veux que tu reviennes dans a vie, et plus encore. Je n'arrête pas de penser à toi, High. Pas pour échapper à la réalité, mais pour la vivre, au contraire. Tu es mon cœur. Tu es mon âme. J'ai envie de toi. Je veux tout de toi. Et plus que tout, là tout de suite, j'ai envie de t'embrasser.
Dis quelque chose ! N'importe quoi !! Mais dis quelque chose !
- Va-t'en Alyssa. Et ne reviens pas.
La gorge sèche, je déglutis avec difficulté.
Dis n'importe quoi, sauf ça.
Mon frère, mon héros, mon meilleur ami avait un cancer.
Et je n'arrivais plus à respirer.
- Vérité ou mensonge ?
- Mensonge.
- J'arrange la fleur dans tes cheveux.
Je fixai ses boucles derrière son oreille.
- Maintenant, repose-moi la question.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Je m'approchai un peu plus, et je sentis ses mots effleurer mes lèvres.
- Vérité ou mensonge ?
- Vérité.
- Je n'arrête pas de penser à toi. Pas seulement maintenant, je veux dire tout le temps. Le matin, l'après-midi, le soir, tu es dans mes pensées. Je n'arrête pas de penser à t'embrasser non plus. Je n'arrête pas de penser à t'embrasser lentement. Il faut que ce soit lent. Parce que, plus c'est lent, plus cela dure longtemps. Et je veux que ça dure.
Quand il avait envie de pleurer, les larmes commençaient toujours par couler de mes yeux. Quand son cœur menaçait de se briser, le mien volait en éclats.
J'enfermai ses doigts dans les miens.
'' Nerveuse ? Demandai-je .
'' Nerveuse '', répondit-elle.
J'ai haussé les épaules.
Elle haussa les épaules .
J'ai ri.
Elle a ri.
J'ai entrouvert mes lèvres .
Elle entrouvra ses lèvres .
Je me suis penché vers elle .
Elle se pencha vers moi.
Sur l’élastique, on lisait « force », ce qui était bizarre parce que, moi, j’avais l’impression d’en être totalement dépourvu.
Les filtres, c'est bon pour les cigarettes, pas pour les humains, Liz.
Tu connais ce lieu situé juste à la frontière entre le rêve et le cauchemar ? Ce lieu où demain n'arrive jamais et où hier ne fait pas souffrir ? Le lieu où ton coeur bat à l'unisson avec le mien ? Où le temps n'existe pas et où il est facile de respirer ?
C'est là que je veux vivre avec toi. TC.
- C'est plus facile avec toi.
- Qu'est-ce qui est plus facile avec moi ?
Sa main se posa sur mes reins. Mes hanches se cambrèrent, nos corps se rapprochèrent lentement pour ne plus faire qu'un. Il effleura mon cou de ses doigts et je fermai les yeux, il parla doucement à mon âme.
- D'être vivant.
- Merdre alors, murmura-t-il.
Je vis dans ses yeux qu'il avait compris.
- Tait-toi, Tristan !
Je baissai les yeux, incapable de le regarder en face.
- Tu as fais un rêve érotique à propos de moi ?!
Je lui donnai un coup dans le bras en l'entendant brailler. Monsieur Henson ricana.
- Je croyais que tu ne savais pas ce qu'était l'amitié ?
Il soupira en se massant la nuque.
- C'est vrai, en effet. Mais j'espérais que peut-être tu pourrais m'apprendre.
- Pourquoi moi ?
- Tu crois en des choses positives, alors même que tu as le coeur brisé. Et moi, j'ai complètement oublié à quoi ça ressemble, d'être positif.
Même quand on a le coeur brisé, il y a quelque chose de résolument optimiste à lire un livre qui parle d'amour. Au fil des pages, je trouvais des raisons d'espérer, peut-être un jour irais-je bien de nouveau ? Peut-être qu'un jour tout rentrerais dans l'ordre.
- Ouais, normal, vous avez bu autant qu'un bataillon de Polonais. Venez, je vais aller vous chercher de l'eau.
Elle hocha la tête juste avant de se pencher en avant et de me vomir sur les pieds.
- C'est ça, vous n'avez qu'à me vomir dessus.
Elle poussa un gloussement en s'essuyant la bouche du dos de la main.
- Je pense que c'est votre karma pour avoir été grossier avec moi. Maintenant nous sommes quittes.
Bon, il n'y avait rien à redire à ça.
Pendant quelques secondes, je parvins à me sentir comme je me sentais avant.
Entière.
Complète.
Une partie de quelque chose de divin.
Brusquement, Tristant écarta sa bouche de la mienne et se détourna, me ramenant à ma sombre réalité présente.
Brisée.
Incomplète.
Seule tout le temps.
- C'était un accident.
- Ah bon ? Carrément ? C'était carrément un accident ? Tu te baladais tranquillement dans Main Street quand tout à coup Matty est venu vers toi et son pénis est sorti accidentellement de son pantalon ? Et il y a eu un gros coup de vent qui a balancé le pénis dans son vagin ? C'est comme ça que cet accident s'est passé ?
- Pas exactement.
Elle logea sa langue dans sa joue.
- Le vent l'a plus ou moins balancé vers ma bouche d'abord.
- OH BON SANG ? FAYE !
- Je sais, je sais ! C'est pour ça que les gens ne devraient pas sortir quand il y a du vent. Les pénis se déchainent les jours de grand vent.
Parfois, la vie est bizarre. Il faut bien composer avec cette bizarrerie en espérant trouver des gens bizarres qui iront dans le même sens que vous.
La vie n'est pas un conte de fées. C'est une tragédie grecque.
Parfois, le lendemain ne vient jamais et il ne te reste plus que les souvenirs d'hier.
Je reportais toujours au lendemain. Je pensais que j'avais le temps, mais parfois, le lendemain ne vient jamais et il ne te reste plus que les souvenirs d'hier.