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Critiques de Bruno Enna (57)
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Susine et le Dormeveil, tome 1

Un très belle histoires, fantaisiste et pleine de tendresse. Premier tome d'une série à suivre de prés Susine et le Dorméveil nous emmène dans un monde d'histoires fantastique.



Mention spéciale pour les illustrations de Clément Lefèvre, vraiment très belles et ses têtes de chapitres que j'ai beaucoup aimées.
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Duckenstein

Les éditions Glénat nous avaient déjà surpris à plusieurs à plusieurs reprises en nous proposant des volumes, consacrés à la famille Duck ou à la famille Mouse (sinon les deux ensembles). Cette fois-ci, la volonté, de prime abord, semble être de tabler sur la vague des adaptations de classiques de la littérature en bande dessinée…



Tout cela ne reste qu’une impression. Certes les premières planches (et presque toute la première partie de l’œuvre) nous feront croire à ce projet qui prendra progressivement davantage de corps. Nous rentrons assez facilement dans cette histoire, qui révèle de belles surprises et des détails amusants qui feront sourire petits et grands (surtout ces derniers pour être honnêtes).



La deuxième partie offrira une toute autre orientation et introduire son lot d’originalités. Les choix faits sont originaux et assez typique de ce que l’on attend d’un grand classique de Disney. Mais chut ! Mieux vaut le découvrir en lisant. En tout cas, les choix scénaristiques tentés ici sont particulièrement respectueux de l’esprit de l’œuvre originale plutôt que du texte.



L’histoire est intéressante et l’adaptation réussie en grande partie grâce à une galerie des personnages insérée ici de manière inattendue et plutôt bien pensée. La mise en planche est aussi efficace et le résultat est assez convaincant : il est impossible de lâcher ce titre avant sa conclusion.



Les dessins sont eux aussi particulièrement réussis. Ils font corps à une certaine vision d’un XIXième siècle vu au travers de la littérature gothique. Les différentes ambiances ici présentées sont ici le reflet d’une imagination débordante et utilement mise à profit.



Duckenstein est donc une belle réussite. Un volume à partager entre grands et petits afin de pouvoir approcher tout à la fois plus facilement et autrement un grand classique de la littérature mondiale.
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Mickey Maltese : La ballade de la souris salée

• Mickey Maltese : La ballade de la souris salée

• Bruno Enna (Scénario) & Giorgio Cavazzano (Dessin)

• Glénat



Depuis quelques temps, Disney revisite des classique de la littérature en les adaptant avec ses personnages.

Après avoir lu Dingo Quichotte et Duckentsein, respectivement adaptés de Frankenstein de Mary Shelley et de Don Quichotte de Servantes, me voila donc à découvrir l'adaptation de l'œuvre de Pratt et de son Corto Maltese.

Avec une petite particularité, contrairement aux autres œuvres précitées, pour celle ci, je n'ai jamais lu l'œuvre originale.



Pour ce qui est du dessin, Cavazzano fait un travail irréprochable. Pour ce qui est du scénario, j'ai passé un bon moment, c'était sympathique à lire, mais il me manquait peut-être un petit quelque chose pour me donner envie de découvrir l'œuvre de Pratt.

Enfin, n'ayant pas lu l'œuvre originale, je ne peux pas vous dire si c'est une adaptation fidèle ou non. Mais quand on vient sur ce genre de récit, ce n'est pas forcément ce que l'on cherche.
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Duckenstein

• Duckenstein

• Bruno Enna (Scénario) & Fabio Celoni (Dessin)

• Glénat



Depuis quelques temps, Disney s'amuse à revisiter les classiques de la littérature au travers de ses personnages stars (Mickey, Donald, Dingo...).

Cette fois, c'est le roman de Mary Shelley, Frankenstein, qui se voit adapter.



Récemment je me suis mis à lire pas mal d'ouvrages mettant en scène Mickey, Donald, Picsou et les autres avec mon fils de 5 ans.

Et s'il est friand des histoires courtes d'une dizaine de pages, il a plus de mal avec les récits plus longs qui perdent rapidement son attention.

Pour ma part, j'ai bien aimé suivre Donald en savant fou dans cette BD.



Par ailleurs, vu le roman adapté, j'avais peur que ce ne soit pas adapté au jeune âge de mon fils. Au final, mes craintes se sont vite envolés en voyant que Disney avait fait en sorte que ce soit accessible pour un public jeune.
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Dracula (BD)

Glénat publie une libre adaptation du roman de Bram Stocker adapté à un public très jeune. Les scènes les plus effrayantes sont transformées en version potagère. L'intrigue globale se tient, même si je ne ferais pas de comparaison avec l'oeuvre originale que je n'ai pas lue. La graphisme en rondeur nous offre des trognes à découvrir avec des gros plans de naseaux.

C'est pas mal fait mais pas transcendant non plus.
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Coeur de papier, tome 1 : Le salon

Hélas, j’ai eu un gros blocage avec cette BD. Je pensais que j’allais adorer, que ce soit à l’histoire ou aux illustrations… Mais, finalement, il n’y a que le coup de crayon qui a su me séduire ! L’introduction était plutôt originale puisque l’on commençait par un avertissement véridique : ce n’est pas une histoire pour enfants ordinaires, ça ne finira pas bien et le personnage principal est un antihéros que l’on ne va pas forcément apprécier, car il est râleur, susceptible, entêté et trop curieux. On va suivre Crystal Bottomwine, alias « Kriss » qui va habiter dans la Maison de la nuit. Il est accueilli par Rosamelia, une sorte de Miss Peregrine qui prend soin de ses pensionnaires particuliers, mais qui dissimule de lourds secrets. Très vite, le lieu s’avère bizarre, malsain et déjanté. Beaucoup de règles empêchent les résidents de s’épanouir et le mystère plane… Comme la pièce fermée à clef de Barbe-Bleue, Kriss a l’interdiction d’aller partout : ici, il n’a pas le droit de gravir l’escalier doré…



J’étais d’abord enchantée par les idées bizarres des auteurs comme les nez cachés, Mamie Nuit, les ronces qui empêchent de quitter les lieux, etc. L’ambiance était digne d’un film de Tim Burton ou me faisait songer à un effroyable cauchemar, à « Coraline », à « Alice au Pays des Merveilles » ou à « Au pays de l’ailleurs ». Hélas, la BD est trop courte, si bien que j’ai eu l’impression d’être noyée par les informations. J’ai refermé le livre avec la tête remplie de questions et une pointe de déception. Soit il y avait trop d’éléments, soit il n’y en avait pas assez ! En tout cas, je n’ai pas adhéré au contenu… Que je déconseille aux plus jeunes ! En effet, le public visé n’est pas les jeunes enfants, mais plus les adolescents ou les adultes, car certains passages sont trop morbides, dérangeants ou impressionnants ! Il faut dire que Giovanni Rigano a un superbe coup de crayon ! Certaines planches sont terrifiantes et fourmillent de détails ! J’ai adoré son style. On est facilement happé par l’ambiance des pages…



Je n’ai rien à redire sur la qualité de cette bande dessinée, que ce soit au niveau des illustrations ou de la jolie couverture en toile… Mais comme je l’ai expliqué plus haut, le récit n’est simplement pas fait pour moi. Si vous aimez les BD aux ambiances glauques, angoissantes et mystérieuses, il est possible que cela vous plaise. En revanche, si vous n’aimez pas le fantastique ou les histoires oppressantes et macabres, mieux vaut passer votre chemin et laisser ces escaliers dorés à d’autres petits curieux…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Coeur de papier, tome 1 : Le salon

Cette BD nous met tout de suite dans une ambiance assez sombre, une palette de couleurs à la Ghibli ... , des dessins d'épouvante ...

Une jeune fille, nommée Rosamelia, aux allures gothiques, accueille notre cher Kriss, enfant antipathique et trop curieux, dans une maison bien particulière !

Kriss est un enfant orphelin qui est placé dans cette maison, dans laquelle il se passe des choses bizarres. Il est en compagnie de deux autres enfants qui sont là depuis bien longtemps, et ne sont jamais sortis de cet endroit.

Après avoir transgressé les règles, Kriss et ses camarades se retrouvent donc un genre de lieu imaginaire et très dérangeant.

Mais toujours cette question qui revient, les enfants sont-ils morts ou vivants ?



Un univers de bizarreries et fantastique, une imagination débordante pour cette histoire particulière, dont malheureusement on ne connaîtra pas la suite.
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Monster Allergy, Tome 14 : De nouveau réunis

On nous avait préparé depuis plusieurs tomes à ce fameux combat qui s’annonçait terrible et sans pitié. La couverture nous montre Timothy dans sa version à deux pattes et non chat avec Zick à ces côtés faisant appel à son dom contre des monstres (sourds). Mais c’est juste pour appâter le chaland car au final, cette scène n’apparaît pas dans la bd. Les petits malins. Même si un moment nous sommes au cœur de la lutte du bien contre le mal, nous ne sommes pas dans ce genre de proximité, que l’on trouve beaucoup dans les mangas. Les choses s’organisent, s’expliquent et se mettent vite en place. En plus, on a aucun doute que les tout se passera bien. Cette mise en haleine depuis quelques tomes créés maintenant une déception de ne pas avoir quelque chose de grandiose comme promis et pourquoi pas étalé sur 2 tomes. Le méchant est vite arrêté et mis en boîte. Et presque personne ne saura ce qui s’est passé. Quelques dégâts seront constatés et c’est tout. Heureusement, rebondissement en fin de récit, il y a d’autres cruels créatures qui rôdent. Il va falloir les trouver et les appréhender. La police de la justice rode et il va falloir bien se tenir. Point positif du scénario avec la présence d’Elena, toujours fidèle au poste qui a de bonnes idées qui impactent toujours positivement les situations les plus complexes. Quand les bébés monstres se montrent visibles, elle les câline. C’est tout mignon. Vivement la suite quand même.
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Witch - Saison 1, tome 4 : Le pouvoir du feu

J'ai réalisé une chronique parlant à la fois du tome 4 et 5 pour des raisons narratives, cependant, je pense que Le pouvoir du feu mérite sa petite chronique. Ce quatrième tome des aventures des WITCH se centre sur Taranee et voit ainsi l'univers de la série s'étoffer, les bases sont belles et bien posées et l'on se centre petit à petit sur Elyon et Méridian.



L'intrigue est simple, car le but est très clair : il faut sauver Taranee en la délivrant d'Elyon. Ce fil rouge se voit étoffer par des petites histoires très intéressantes, nous permettant de mieux cerner les héroïnes, ou bien de mieux appréhender le monde magique. Pour éviter d'attirer l'attention, les filles ont créé une goutte astrale, une copie conforme de leur amie et étoffant ainsi le monde magique dans lequel nous baignons depuis le premier opus. Will connaît des difficultés avec sa mère, Irma avec Martin un garçon très collant... Nos filles connaissent des aventures palpitantes que ce soit par l'intermédiaire de la magie ou par leur quotidien.



Le texte est fluide et agréable à lire, les répliques sont en accord avec les protagonistes qui les énoncent. C'est soigné et simple à la fois, on ne s'y perd pas et l'on prend plaisir à avancer dans le récit. Les dessins sont très beaux, je pourrais passer des lignes à en parler, le character design est affirmé, les objets sont beaux, les actions sont bien rendues, la magie bien signifiée, les décors sont super... La colorisation est d'une grande beauté, tout en finesse dans les coloris tout en apportant une certaine dynamique à l'ensemble. J'ai un grand coup de cœur pour le jardin de Phobos avec ses murmurants, un environnement aussi mystérieux qu'inquiétant.



Les personnages sont toujours aussi captivants à suivre, nos WITCH sont formidables. Elles grandissent, elles affrontent leurs problèmes, elles sont très différentes et pourtant unies, c'est ça leur force. Chaque lecteur peut réellement s'identifier à l'une des WITCH, et ce à n'importe quel moment : histoires familiales, goûts, histoires d'amour, personnalité ou physique. Cela permettra facilement aux plus jeunes de trouver des réponses à leurs propres problèmes. Elyon s'affirme de plus en plus dans la voie que lui trace Cédric, commandé par Phobos pour la manipuler. Toutefois, je suis convaincue qu'Elyon est un bon personnage, comme Cédric, ils sont bien définis et très intéressants à suivre.



En conclusion, Le pouvoir du feu met Taranee à l'honneur, car son élément est bien plus fort que ne le croit. L'histoire étoffe l'univers petit à petit, elle commence aussi à s'approcher de Méridian et de ce qui va devenir un fil rouge pour cette première saison. Pas mal d'ingrédients sont exploités et sont employés d'une bonne façon, comme l'amitié, l'action, la magie... l'univers girly et magical girl est très captivant, tout autant que les personnages imaginés. De la première à la dernière page, il est impossible de s'ennuyer et c'est pour cette raison que j'aime les aventures des WITCH.
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Duckenstein

J'adore les BD Disney, j'ai l'impression de retourner en enfance à chaque lecture. J'ai dû réserver cette BD tellement je sais que les BD Disney sont populaires. Cette fois-ci, je lis ainsi une totale revisite du mythe de Frankenstein version canards. Donald, Daisy, Gontran, Picsou et les 3 loustics vont vous faire vivre des moments fantastico-horrifiques mais en bon enfant, évidemment ! Les couleurs sont très chouettes avec un découpage à point donc cette revisite m'a été bien sympathique.
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Monster Allergy, Tome 11 : Le Souffle du Mu..

Même si les tomes restent assez courts pour ménager le jeune lecteur et gagner plus d’argent, c’est toujours un plaisir de se plonger dans une aventure. A peine on se plonge dans la première page qu’on les tourne pour arriver à la fin. Les intrigues pourraient être plus complexes mais il faut éviter que le jeune de 9/11 ans se perdent et se fassent des nœuds à la tête. Nous avons un dompteur de monstres qui est ami avec une jeune fille qui le croit même si elle ne peut pas voir les monstres en question. Son aide est toujours précieuse. Seul on ne peut rien faire. C’est toujours grâce aux autres que l’on avance, que l’on se construit. Zick peut compter sur Elena, les fantômes de ces grands parents, du gardien chat, des monstres surveillés et aussi de son père. D’ailleurs, maintenant que ce dernier est redevenu un humain, taille normal, il va y avoir deux dompteurs. Par conséquent, cela va changer la donne face à ce nouveau méchant qui rode. Aucun doute que la suite promet de très nombreux rebondissements en suivant la trame des gentils contre les méchants. Un schéma ultra-classique et très efficace surtout dans le neuvième art jeunesse. On ne change pas une formule gagnante. Toutefois, la série n’est plus récente et devient difficile à trouver maintenant. Elle a su s’inscrire dans la continuité d’un genre qui a toujours la faveur des pré-adolescents. Pour ma part, je vais poursuivre tout de même les aventures jusqu’à ce que je ne puisse plus trouver les albums.
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Susine et le Dormeveil, tome 1

Une belle histoire qui finit toutefois par tourner à l'accumulation d'éléments absurdes et très (trop) oniriques. Heureusement, les sublimes illustrations viennent apporter une touche de poésie et de fraîcheur.
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Susine et le Dormeveil, tome 1

Un beau jour, la grand-mère de Susine s’en va sans la prévenir. Comment celle qui lui racontait de si merveilleuses histoires a-t-telle pu la laisser ainsi, seule entre deux parents qui ne la voient pas ? Elle qui lui a révélé l’existence du Dorméveil. Un lieu composé de deux mondes, comme un 8, avec en haut, le monde d’Avant et en bas Le monde d’Après, situé entre la lumière et la pénombre, assez aiguisé pour trancher les oreilles. Devant cette petite fille fantasque, la maîtresse s’interroge. Elle l’envoie chez le psychologue scolaire, Gufo Baffone. Mais dans le cabinet du psychologue, Susine trouve des cartes qui lui évoquent de nouveaux objets dont un couvre-pomme. Un après midi de désespoir, Susine réalise ce couvre-pomme, s’en coiffe et s’envole pour le Dorméveil…



Un ouvrage qui invente un monde étrange à la fois inquiétant et réconfortant où se réfugie une petite fille mal à l’aise dans le monde des adultes. Ce livre propose un véritable voyage dans un ailleurs peut-être pas si éloigné que cela des rêveries enfantines. L’illustration est magnifique, riche et colorée et accompagne merveilleusement le texte. Il faut avoir avec Susine une imagination débordante et le voyage sera réussi.
Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Susine et le Dormeveil, tome 1

Susine et le Dorméveil est une bande-dessinée que j’assimilerai plutôt à un album, en cela que les pages ne sont pas des planches habituelles de BD mais un récit illustré.



♠ Scénario : Susine et le Dorméveil est une histoire très poétique, mélangeant atmosphère de rêve, personnages extraordinaires (voire monstrueux ) et perte d’un être cher. L’histoire se lit facilement, c’est le parcours initiatique d’une petite fille qui perd sa grand-mère et voit les relations entre ses parents se dégrader. Elle trouve un endroit (un moyen?) de s’évader et au travers de cette BD, on la suit à travers son voyage, très étonnant et pourtant pas effrayant.



Le scénario met en scène plusieurs mondes :



- le monde dans lequel nous vivons, que nous connaissons

- le Dorméveil, qui se subdivise en deux mondes reliés entre eux : le monde d’avant, léger, qui va vers le haut et le monde d’après, lourd, qui entraine le monde d’avant vers le bas.



Dans ce premier tome, Susine découvre et parcourt le monde d’avant, dans lequel elle entre en pleine journée. Ce monde a quelques caractéristiques : ses habitants possèdent une ombre presque inexistante et très diluée, chacune d’entre elle a un goût (qu’il vous faudra découvrir en la léchant). Le monde d’avant est gouverné par la Reine des larmes et chaque habitant a la possibilité de se transformer quand il atteint un palier de bonheur (l’ultime degré d’évolution les transformant en “lumière heureuse”).



♣ Dessins & couleurs : Ils sont en phase avec l’univers créé par le scénario. Les dessins sont doux et ronds, les couleurs sont très chaudes, agréables et très attirantes. Elles participent de l’atmosphère douce et non effrayante du monde d’avant, qui parait même accueillant. Les dessins sont très fouillés et très détaillés et ils traduisent parfaitement les explications du texte. Il est aisé de trouver dans les dessins une illustration d’un personnage extraordinaire quand il est décrit et qu’on aimerait avoir une image de cet être particulier parce qu’on a du mal à se le représenter.
Lien : http://livresdemalice.wordpr..
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Dracula (Disney)

• Dracula (Disney)

• Bruno Enna (Scénario) & Fabio Celoni (Dessin)

• Glénat



Ma quête de lire tous les classiques de la littérature repris par Disney m'amène cette fois sur Dracula.

Mais que vaut l'adaptation du roman de Bram Stoker ?



Si bien entendu cette adaptation d'une œuvre horrifique sera édulcorée pour pouvoir être accessible au plus jeune, elle a le mérite de proposer de bonnes idées.

Ici, pas de sang, mais... du jus de betterave !

Cela ajoute une dimension humoristique au récit qui pourra faire accrocher nos petites têtes blondes.



Pour ma part, si j'ai trouvé cela sympathique, j'avoue qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour être totalement charmé.
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Duckenstein

J'ai beaucoup aimé cette BD Disney ! Encore une fois, à première vue, l'histoire est simple, gentillette, innocente mais lorsqu'on y regarde de plus près, avec nos yeux d'adulte, l'histoire est beaucoup plus sombre et originale !



Ici, on retrouve le classique monstre de Frankenstein (Duckenstein !!!) mais plusieurs différences sont notables, notamment le processus de sa création, son apparence et sa réflexion. Je ne dévoilerai rien de l'intrigue - qui change de celle du roman mais dont les références sont un véritable hommage - cependant, il est intéressant de noter que l'auteur nous offre deux points de vues différents, qui permettent aux lecteurs de mieux comprendre les personnages et leurs intentions. Un scénario qui tient la route et très bien découpé donc !



J'ai aussi beaucoup aimé cette BD car, toujours avec nos yeux d'adulte, il s'agit d'une véritable métaphore de la création artistique (qui nous manque beaucoup en ce moment) puisque



Bref, Duckenstein est un très bel hommage à Mary Shelley et à Walt Disney !
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Monster Allergy, tome 5 : Le Tuteurétoilé

Les structurations des récits changent d’une histoire à l’autre. Parfois, c’est assez intense avec de nombreux rebondissements et parfois, comme dans ce tome, c’est plusieurs bouts de récits mis bout à bout avec un fil conducteur. Les changements de scénaristes, de dessinateurs et coloristes à chaque tome y est peut-être pour quelque chose. Sur ce tome, on trouve 9 personnes qui ont travaillé ensemble ce qui reste assez rare d’autant plus dans une série jeunesse. L’univers graphique reste semblable d’une aventure à une autre. Heureusement car c’est vraiment l’identité de la série. Au final, ce tome m’a moins emporté que les précédents. C’est éventuellement le moment de faire une pause pour découvrir d’autres choses afin de revenir l’esprit plus curieux.
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Statue vivante : Dylan dog

Ce tome contient une histoire complète mettant en scène Dylan Dog, un personnage de fiction récurrent, publié dans des fumetti (bande dessinée italienne) depuis 1986. Il contient un récit initialement paru en novembre 2008 sous le titre "La Statua di carne", en noir & blanc, écrit par Bruno Enna, dessiné et encré par Nicola Mari. Il s'agit du premier tome édité par les éditions Mosquito, le suivant est La sorcière de Brentford écrit par le scénariste Chiaverotti et également dessiné par Mari. Il n'est pas nécessaire d'avoir une connaissance préalable du personnage Dylan Dog pour apprécier cette histoire.



De nos jours, Dylan Dog déambule dans un cimetière londonien, en se récitant un extrait d'un poème de John Donne. Il repense à la visite de Violet (une jeune femme) dans son bureau qui lui a parlé de la mort de la veuve Annabel Green Sprouth alors qu'elle se recueillait sur la tombe de son mari Léopold Sprouth dans ce même cimetière (après avoir fauché des fleurs sur une tombe voisine). Elle demande à Dylan Dog de se rendre sur place car ce n'est pas la première fois qu'une personne y trouve la mort, semble-t-il tuée par une statue.



Peu de temps après, Albert Berrymann un fossoyeur, est tué par une statue, alors que Freddy et Harold (2 de ses collègues) descendaient une bouteille non loin de là, en attendant qu'il ait fini. Dog se rend à New Scotland Yard voir l'inspecteur Bloch pour qu'il lui donne des informations sur l'affaire, ce que ce dernier fait bien volontiers car la police ne dispose d'aucune piste solide.



A priori la curiosité du lecteur est éveillée par ce tome, soit parce qu'il connaît déjà Dylan Dog et qu'il apprécie le ton de ses aventures, soit parce qu'il apprécie la politique éditoriale des éditions Mosquito. Sans être conquis d'avance, il part avec une prédisposition d'esprit plutôt bienveillante vis-à-vis de cette lecture. S'il connaît Dylan Dog, il s'attend à une enquête sur un ton gothique, avec un peu de macabre, une jolie donzelle et un peu de noirceur. Il a le plaisir de retrouver Groucho (l'employé de maison de Dog, il apparaît à 2 reprises), avec une ou deux réparties à l'humour décalé ou absurde, de voir Dog s'emparer de sa clarinette (mais sans dire de manière explicite qu'il va jouer ou massacrer la sonate des trilles du Diable, de Giuseppe Tartini), de voir la Volkswagen Coccinelle blanche (immatriculée DYD 666) à 3 reprises. Par contre Dog ne prononce pas son juron fétiche (Judas danseur), se contentant juste d'un "Sacré foutriquet".



Pour un lecteur novice en Dylan Dog, il découvre un homme d'une trentaine d'années, bien de sa personne, au regard intense, à la posture évoquant vaguement celle de Sherlock Holmes (quand il reçoit Violet dans son salon), effectuant une enquête en interrogeant diverses personnes, disposant d'une arme à feu dont il ne se sert qu'à une seule occasion. Ce n'est donc pas un récit d'aventures au premier degré, et le personnage principal ne dispose que d'une personnalité superficielle. Le dialogue des fossoyeurs Harold et Freddy les rend humains, mais là encore sans grande personnalité, avec un recours au cliché qu'il s'agit d'une profession dans laquelle on boit beaucoup. Violet est assez mystérieuse avec un caractère marqué, peut-être celle avec le plus de personnalité. Néanmoins, les relations mises en scène relèvent bien d'individus adultes, que ce soit la causticité de l'inspecteur Bloch, le cynisme d'Annabel Sprouth, ou encore le caractère emporté du sculpteur Roman Digor.



Le scénariste s'emploie à développer une atmosphère gothique en utilisant des poèmes de John Donne (1572-1631, poète et prédicateur anglais), pour lesquels une encyclopédie en ligne indique qu'ils s'inscrivent dans la poésie métaphysique. Effectivement, ils apportent une touche macabre au récit. Bruno Enna s'amuse à intégrer un professeur d'université qu'il dénomme T.S. Eliot en référence au poète, dramaturge et critique littéraire américain (1888-1965) du même nom, qui participa à la redécouverte de Donne au vingtième siècle.



L'intérêt du récit réside donc essentiellement dans son ambiance et dans son intrigue plus que dans la personnalité des protagonistes. Le scénariste déroule posément les fils de l'histoire, dans une intrigue linéaire au cours de laquelle Dylan Dog est amené à interroger quelques individus sur le passé d'un ou deux personnages. La structure est classique, le fin mot de l'histoire sort de l'ordinaire et la motivation derrière ces morts dépasse les clichés habituels. Par contre il est un peu difficile de s'investir émotionnellement dans ces personnages manquant de profondeur. Mais l'éditeur a choisi de traduire ce récit, avant tout pour l'artiste.



Le lecteur prend en main une bande dessinée à la production soignée, format bande dessinée européenne, avec un papier assez épais pour qu'on ne voit pas la page suivante (ou précédente) au travers. Nicola Mari réalise des dessins dans une veine réaliste, avec des aplats de noir consistants, sans qu'ils ne tirent les images vers l'expressionisme ou l'abstraction. Pas de doute, Dylan Dog et Groucho sont reconnaissables au premier coup d'œil. L'évocation de l'Angleterre est suffisante pour être crédible : la façade en briques de l'immeuble où habite Dog, l'uniforme du bobby en faction devant New Scotland Yard, l'intérieur du pub servant de lieu de détente aux fossoyeurs, et les pintes de bière. Mari s'avère être un chef décorateur professionnel, qu'il s'agisse du bureau fonctionnel de l'inspecteur Bloch, de l'atelier du sculpteur Roman Digor et des outils qu'il est possible d'y voir, ou encore de la chambre à l'ameublement un peu vieillot de madame Forsythe.



Nicola Mari dessine des adultes au visage marqué. Il n'y a pas de volonté de rendre chaque individu séduisant, ou avec un visage lisse. Cela participe à l'ambiance mystérieuse, les expressions des visages restant interprétables tout en étant juste, le langage corporel étant mesuré, sans être surjoué. Cette approche réaliste rend la narration plus concrète, préservant la plausibilité de l'intrigue. Ainsi quand le lecteur voit au début une statue s'animer, il reste dans le doute de savoir s'il doit prendre l'image au premier degré comme une représentation littérale, ou s'il s'agit de la vision qu'en a la victime, c'est-à-dire une interprétation de la réalité déformée par la peur ou par un esprit embrumé. Ainsi la solidité et la cohérence de la narration doivent beaucoup au juste équilibre trouvé par l'artiste.



Le dessinateur doit donc préserver le doute sur la nature de ces statues (vivantes ou non), en les représentant immobiles, mais aussi en suggérant la possibilité qu'elles peuvent se déplacer. Il rend bien la texture de la pierre et les poses des individus sculptés évoquent de vraies statues avec un thème mortuaire bien respecté. En fonction des séquences, il les nimbe d'ombres mangeant les détails de leur forme, ou il les représente plus vaguement et de plus loin. Du fait de son parti pris figuratif, il n'arrive pas à leur donner cette aura de mystère ou de ténèbres tel que peut le faire Mike Mignola avec ses dessins exagérant les ombres jusqu'à en devenir expressionnistes. Du coup, la part de ténèbres et d'angoisse se trouve ailleurs, dans des éléments plus banals.



La première fois que le lecteur s'en rend compte, il n'identifie pas forcément le phénomène. En bas de la page 9, une case est consacrée à un gros plan sur une sirène en train de sonner pour annoncer l'heure de fermeture du cimetière. C'est si inattendu dans la séquence en question que cette intrusion des règles de fonctionnement constitue une irruption brutale d'une règle à respecter, au beau milieu d'un instant de réflexion. En page 20, Groucho arrive encombré par un sac de fruits et légumes, à nouveau une irruption saugrenue du réel dans une conversation évoquant les morts. Page 30, le lecteur contemple un visage en gros plan, arborant un œil au beurre noir. À nouveau, c'est le contraste de cet élément avec le flux de la séquence qui crée un décalage déstabilisant, faisant prendre conscience au lecteur qu'il n'est peut-être pas assez attentif, qu'il ne voit pas vraiment ce qui est pourtant en train de se passer sous yeux.



Au fil des pages, le lecteur apprécie également l'art de la mise en scène de l'artiste. Alors que le déroulement de l'intrigue repose plus sur une succession de dialogues, la narration conserve une forte part visuelle, grâce à la richesse des dessins, au fait qu'il n'y ait pas de redondance entre les dessins et les conversations, et par des prises de vue élaborées qui évitent les enfilades de cases uniquement composées de têtes en train de parler.



Ce tome contient une histoire à base d'enquête avec une dimension horrifique et une dimension surnaturelle, avec comme personnage principal Dylan Dog, un héros de fiction récurrent des fumetti. L'intrigue est bien troussée, malgré des personnages pas très approfondis d'un point de vue psychologique. Les dessins sont mieux que compétents, avec un soin apporté aux détails (des éléments typiquement anglais, aux aménagements intérieurs), et une utilisation intéressante des aplats de noir. 3 étoiles pour une histoire sympathique sans être mémorable, ou 4 étoiles pour le plaisir de retrouver Dylan Dog dans une ambiance gothique réelle sans être assénée.
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Susine et le Dormeveil, tome 1

« Susine et le Dorméveil » de Bruno Enna et Clément Lefèvre est un conte illustré idéal pour faire rêver les enfants. Paru en deux volumes dans la collection Métamorphoses, il explore l'imagination fertile d'une petite fille : Susine, attristée par la perte de sa grand-mère et effrayée par l'éloignement progressif de ses parents, se réfugie dans son monde rassurant – ou non – le Dorméveil, un univers onirique peuplé de créatures extraordinaires.



Cet univers absurde et surréaliste est un exutoire pour cette petite fille innocente incapable d'affronter le monde impitoyable des adultes. Confrontée au deuil, aux disputes et à l'incompréhension, Susine s'enfuit dès qu'elle le peut vers le Dorméveil, auprès de son ami Pilomar, un minuscule scaphandrier. Pourchassée par une Reine capricieuse, obligée d'esquiver les habitants qui veulent goûter son ombre, mais épaulée par des amis loyaux, elle vit une aventure loufoque et extravagante qui la conduit aux quatre coins du Dorméveil, dans des endroits parfois merveilleux, parfois très sombres. Cette petite fille, perdue parmi les adultes, se construit un univers élaboré et riche qui l'aide à se protéger de la réalité.



Ce conte illustré offre différents niveaux de lecture. Il permet aux plus petits de découvrir une histoire féerique et poétique, pleine de douceur et de tendresse. Les plus grands pourront percevoir sa portée symbolique : ce conte essaie de comprendre les émotions des enfants, leurs souffrances et leurs angoisses et s'interroge sur leur manière de les intérioriser. Le graphisme somptueux et édulcoré de Clément Lefèvre magnifie ce récit initiatique. Il en émane une infinie douceur qui enveloppe le lecteur dans une atmosphère feutrée et délicate.

Un conte réconfortant à lire à ses enfants, ou à savourer seul...
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Susine et le Dormeveil, tome 1

Un autre monde,tantôt enchanteur,tantôt terrifiant que va découvrir Susine. Cet album est tres original et les illustration de Clément Lefèvre sont juste une petite merveille! Cependant,j'ai trouvé que par moment,il y a trop d'éléments,de la confusion de la part de l'auteur,on s'y perd un peu,ce qui peut donner à l'album un petit côté un peu lourd.

Mais ca reste un magnifique album!
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