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Critiques de C. J. Tudor (279)
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L'homme craie

Ils sont amis depuis l'enfance. Passent leur journée ensemble, chez l'un ou chez l'autre, au terrain de jeu ou encore dans la forêt. Eddie, Gros Gav, Mickey Métal, Hoppo et Nicky, la seule fille de la bande. Au cours de cet été 1986, un tragique événement va bouleverser le jeune Eddie. À la fête foraine, un wagon libéré de son manège est allé heurter un stand. Coincée, défigurée, la jambe broyée, la Fille du Manège, comme il la surnomme, va trouver en Eddie et Monsieur Halloran, le nouveau professeur, ses sauveurs. Déjà ébranlé par cet événement, un autre, bien plus tragique, va bouleverser la quiétude de ses vacances estivales...

Trente ans plus tard, Eddie, célibataire endurci qui vit avec une colocataire, va bientôt voir ressurgir les démons de son enfance...



Qui est donc cet homme craie qui hante encore aujourd'hui Eddie ? Peut-on effacer, d'un coup de chiffon, ses erreurs du passé ?

Naviguant entre passé et présent, C.J. Tudor nous offre un premier roman très abouti au suspense croissant. Elle dépeint avec force et subtilité aussi bien les blessures de l'enfance que ses conséquences, une fois adulte. L'atmosphère, tendue, parfois oppressante, fait la part belle aux secrets et la tension psychologique est délicatement décrite. Cette bande d'adolescents est terriblement attachante, chacun avec sa zone d'ombre, chacun semblant porter sa croix. Et l'on retrouve, trente ans plus tard, un Eddie torturé, égratigné tout comme ses amis, qui devra faire face à son passé. Ce roman, à la narration habile, fait montre, incontestablement, d'un avenir prometteur.
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L'homme craie

Hmmm! Le bonheur de parcourir avec frissons et délices les pages d’un bon thriller!

Le procédé est classique : les chapitres alternent à trente ans d’intervalle, les réponses données à une époque créant d’autres questions à résoudre dans une autre temporalité. Adroit. D’autant que ici, les indices offerts à dose homéopathique entretiennent le suspens.



Les personnages très suspects par leur différences affichées et le mystère qui les entourent sont-ils les coupables ainsi que le clame la vindicte populaire? Peut-on faire confiance à l’auteur pour nous donner la solution ou les preuves s’effaceront-elles dans le magma brumeux de la mémoire défaillante des plus anciens personnages (pratique l’Alzeimher , dans les polars!)



Le narrateur est parfait dans son rôle, oscillant entre regrets et remords, et portant le poids d’un passé pas clair, preuve que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Ses amis selon l’action convenue lorsque les réseaux sociaux n’avaient pas introduit une nuance dans la définition, sont des gamins puis des types ordinaires avec leur part d’ombre et leurs secrets. De ceux que l’on ne remarque pas, pour peu qu’une erreur de parcours ne vienne les sortir de l’anonymat.



On est loin du feel-good, mais c’est normal, c’est du noir et CJ Tudor comme la majorité des auteurs de thrillers, prend un malin plaisir à maltraiter ses personnages. Et le pire c’est que c’est cela qui attire le lecteur.





Un mot pour la couverture, réussie, sobre avec son dessin de bonhomme de craie sur un fond noir. C’est suffisamment rare actuellement pour le souligner (à la craie?). Et bravo pour les dernières lignes, j’ai adoré ce qui s’y passe.



Merci à Babelio et aux éditions Pygmalion pour leur confiance et pour m'avoir fait passer d'agréables bien que terrifiantes heures de lectures
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L'homme craie

Ce livre m’a fait passer un bon moment sans néanmoins susciter un enthousiasme débordant. Pourquoi ? J’ai eu le sentiment que l’auteur se comportait en bonne élève qui a suivi un atelier d’écriture et relu certains maîtres du genre. L’histoire d’une bande de gamins racontée avec une alternance passée/présent par le personnage principal. Le mal-être présent de ces enfants devenus adultes. La description d’une petite ville où tout le monde connaît tout le monde, où les ragots vont bon train. La mise à mal du clergé. La maladie d’Alzheimer. Les indices semés au compte-goutte puis une fin qui ressemble à un sprint.



Je me sens un peu sévère face à un premier roman. Disons que le contrat est rempli mais ne laissera pas un souvenir impérissable.

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La disparition d'Annie Thorne

Après l'excellent « l’homme craie », dont nous avions chanté les louanges l'année dernière, on avait hâte de retrouver l'efficacité du style de la britannique CJ Tudor.



Cela tombe bien, elle reprend le flambeau dès cette année avec son nouveau roman "La disparition d'Annie Thorne," des thématiques proches comme les secrets d'enfance et le métier de l'enseignement.



Jo Thorne , un enseignant endetté jusqu'au cou, doit trouver de quoi rembourser ses "créanciers", se trouve menacé de toute part et décide ainsi de retourner dans Arnhill, sa ville natale du fin fond de l'Angleterre, attiré par un message mystérieux concernant la disparition de sa soeur, survenue il y a une vingtaine d'années dans des conditions mystérieuses.



Quel est le rôle de Stephen Hurst, ancien camarade de Joe, devenu homme influent de la ville dont la violence nous effraie ?



Comment Jo va t-il procéder, au milieu d'une cohorte de gens qui le menacent physiquement , pour trouver les réponses à ses interrogations et surtout, pourquoi s'entête t-il à rester à Arnhill, alors que tant de gens semblent lui en vouloir ..



Toutes les réponses à ces nombreuses questions sont divulgées au cours d'un dénouement , sans doute une peu frustrant, mais rassurez vous, ce récit se dévore sans le moindre ennui.



Porté par une écriture aussi simple que terriblement efficace, cette disparition d'Annie Throne est un peu plus qu’un simple thriller.



Une fois de plus, CJ Tudor parvient à trousser un polar qui a une belle vertu : celle de nous laisser... réveillé(s) (sic) toute la nuit tant qu'on n'a pas eu le fin mot de l'histoire
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L'homme craie

L'homme craie, au tableau !



Noir, le tableau, mais d'honneur, ça compense.



Contrairement au meunier, C.J. ne s'est pas endormie sur ses lauriers.

Un procédé narratif alternant deux époques et devenu ultra classique pour dépeindre les sources du mal puis son éradication.



Une bande de gamins insouciants confrontés à la mort.

Une bande d'adultes cyniques et routiniers sortis de leur torpeur journalière par un sordide événement reminiscent.



Lorsque l'on scénarise le quotidien d'une bande de d'jeuns, je ne peux m'empêcher la comparaison avec le Ça du grand King, mon livre poney.

Ici, panard total à la découverte de ce jeune quatuor boutonneux parfaitement crédible.

Souvent, l'une des deux parties passé/présent affiche des faiblesses finalement pénalisantes.

L'homme craie, triple ban pour son grain, fait montre d'un niveau d'excellence forçant le respect.

J'aurais des mains, j'applaudirais.

Réussir le tour de force de passionner le lecteur sur deux cycles, peu d'écrivains peuvent se targuer d'un tel fait d'armes.



L'écriture est alerte, passionnée, mais sait également user du frein à main lorsqu'il s'agit de nous faire languir, la coquinette.

Écrits sur l'enfance, la perte de l'innocence, le présent claudiquant d'avoir trop attendu d'un monde finalement sans éclat, le tout sur un faux rythme lancinant et une bande-son désenchantée à la Saez, l'homme craie pourrait bien vous apporter quelques tourments difficilement abrogeables d'un simple coup d'éponge mémoriel.



Premier roman, premier coup de maître !

En même temps, avec un titre pareil...
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L'homme craie

Livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie Babelio de m'avoir sélectionnée et les éditions Pygmalion pour leur envoi.



Le titre à la fois sobre et intrigant, à l'instar de la couverture, m'a attirée. C'eût pu être L'homme à la craie, moins mystérieux car plus explicite. Mais quid de cet homme craie? Et qu'est ce que ça peut bien être? Tout comme ces petits bonhommes bâtons qui pullulent sur la quatrième.



Le prologue démarre fort, façon chasse au harpon. Une fois lue la première page, qui pose la scène d'un meurtre sordide, difficile de lâcher le volume. Et le développement ne fait que confirmer, un chapitre après l'autre, le ressenti du début. Il n'y a guère que sur le dénouement où je me sens un peu moins enthousiaste. Satisfaite seulement. Qu'a cela ne tienne, ce premier roman se révèle très efficace dans le fond comme dans sa construction narrative.



On vieillit et rajeunit de trente années à chaque chapitre, le récit oscillant entre les faits qui se sont déroulés en 1986 et les révélations progressives en 2016.



Outre l'aspect suspense et thriller du roman, C.J. Tudor met en avant une histoire d'amitié entre des gamins de douze ans. Il est difficile de lire L'homme craie sans penser à la bande de Ça de Stephen King, ou du film Stand by me (également tiré d'une excellente nouvelle du même King). Volontaire ou pas de la part de l'auteure, la réminiscence est loin d'être désagréable à défaut de respirer une grande originalité.

Elle réussit néanmoins à se transposer dans les pensées et soucis de pré ados des années 1980 avec beaucoup de sincérité.



Et reste le mystère du fameux homme craie. Et qui dessine ces bonshommes qui finissent par devenir angoissants à force d'apparition annonciatrice de malheurs? Réponse dans les pages de ce volume palpitant et immersif, qui offre en bonus de pertinentes réflexions sur le passage des années et les conséquences parfois tragiques (la maladie d'Alzheimer par exemple, qui a de quoi effrayer).



Premier roman, première réussite. Vivement le prochain!
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L'homme craie

Promenons-nous dans les bois tant que le loup n’y est pas…. Sud de l’Angleterre 1986. Une petite bande de préado étire son ennui dans cette fin d’été. Eddy, Gros Gav, Mickey Métal, et Hoppo, au cours d’une balade en forêt, découvrent corps atrocement mutilé d’une jeune fille.



Ce fait divers sanglant, trop rapidement élucidé, marque les jeunes garçons. Fini l’insouciance, les enfants vont découvrir que, comme eux, les adultes savent mentir pour protéger leurs misérables secrets…Trente ans plus tard Eddy, Gros Gav, Mickey Métal et Hoppo, devenu adultes, vont devoir assumer les conséquence de leurs actes. Promenons-nous dans le bois tant que le loup n’y est pas…



Bien sûr il y a une bande d’enfants et un chien qui attendent mélancoliquement la fin des vacances d’été, et si nous sommes bien en Angleterre ce n’est pas Enid Blyton qui va nous raconter une histoire.



C.j Tudor n’a pas envie de tromper le lecteur, alors dès les premiers chapitres elle nous plonge dans l’ambiance : un tragique accident dans une fête foraine, vraiment gore l’accident, un jeu de piste morbide, vraiment gore le jeu de piste, le suicide d’un professeur, beaucoup de sang là aussi, et la noyade d’un adolescent, cette fin de saison est plutôt revisitée par Stephen King.



Roman d’apprentissage très très noir, cruelle chronique d’entrée en adolescence, découverte du mensonge et de la cruauté de l’existence. Certains s’en remettront, d’autres resterons blessés, guérit-on jamais ne notre enfance ?



Porté par une écriture aussi simple que terriblement efficace « l’homme craie » est un peu plus qu’un simple thriller.
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L'homme craie

Raconter une histoire c'est refaire le chemin vers le passé, tracer librement un autre chemin vers l'avenir, dans l'avenir, réconcilier et relier les temporalités.

C.J.Tudor excelle dans cet exercice.



L'homme craie est un thriller puissant et brillant sur les faux-semblants qui maquillent chaque existence.

L'auteure britannique devient une véritable orfèvre dans l'art de ciseler les atmosphères en demi-teintes, habitées par le silence et les non-dits.



C. J. Tudor va confronter ses personnages aux sables mouvants de la culpabilité tout au long du roman.

Elle ne leur permet pas d'enterrer leur passé traumatisant sous prétexte que de l'eau a coulé sous les ponts et qu'il faut suivre son chemin.



On comprend assez rapidement que le narrateur ne nous dit pas tout, que sa version de l'histoire est biaisée par ses propres problèmes mais aussi par une part d'ombre enfouie de manière peu profonde, prête à refaire surface.



La narration est calquée sur un rythme assez millimétré où environ toutes les vingt pages une nouvelle information nous fait sursauter nous obligeant à devoir reconsidérer notre analyse sur ce qui s'est vraiment passé.



La reconstitution des événements du passé est amenée avec intelligence et perspicacité.

La plume est très agréable avec de belles phrases et de belles analyses psychologiques des personnages.

L'ambiance d'un petit village avec ses secrets, ses bouc émissaires et ses détracteurs est savamment reconstituée.



Une belle découverte qui m'a offert un joli moment d'évasion.





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L'homme craie

Je viens de quitter avec beaucoup de regrets Éd,Gros Gav, Mickey,Hoppo, et Nicky,cette bande qui,en 1986,se retrouve régulièrement pour profiter de sa .jeunesse,Les vélos,les filles,l'insouciance, les bêtises aussi et parfois les drames .Qui ne se retrouverait avec nostalgie dans cette ambiance,parfois conflictuelle avec les parents,les mensonges,les sous entendus?

Et comme tout passe,on retrouve ces jeunes gens 20 ans plus tard,plus matures peut être mais déjà cassés par la vie,s'interrogeant sur leur passé, leur avenir,ayant connu la rupture avec les parents qu'ils voient disparaître parfois très douloureusement.La vie,quoi,si bien racontée qu'elle pourrait être la notre.Sauf que....Tout le monde,fort heureusement ne voit pas apparaître un cadavre dans sa vie...C'est là que les suppositions,la suspicion,les mensonges brisent les plus belles des ententes....Qui?Pourquoi?Comment?

Ce roman est remarquable par sa construction, alternant présent et passé ,son style fluide et précis ,ses dialogues alertes.

J'ai vraiment passé un très bon moment,poussé sans arrêt par la curiosité, l'envie de savoir,de tourner les pages...

Je ne suis pas un grand détective et je suis souvent bluffé par les dénouements,mais là,franchement,bravo,le final est éblouissant. .

Un grand coup de chapeau.Un premier roman?Il y a des gens talentueux et je suis prêt à renouveler ma confiance à l'auteure sans hésiter.
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L'homme craie

Une belle surprise ! Je ne connaissais ni l'auteure, ni l'édition, mais je me suis lancée et n'ai pas regretté. Le narrateur fait monter le suspense, dans des chapitres alternant le présent, 2016, et la période de ses 11 ans en 1986. De nombreux "accidents" et meurtres passés et non élucidés, une atmosphère oppressante - tout le monde semble suspect - et un final qui surprendra même lecteurs de polars les plus aguerris !
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L'homme craie

Thriller diablement efficace, l’auteure anglaise C.J. Tudor parvient - dans ce livre - à créer un suspens haletant, s’étalant sur une trentaine d’années. Les chapitres alternent entre l’enfance d’Eddie, alors âgé d’une dizaine d’années en 1986 et 2016, où les fantômes de son époque d’insouciance viennent le hanter ainsi que sa bande d’amis.



Eddie grandit dans une petite bourgade anglaise, dans le sud de l’Angleterre, où jusqu’en 1986, les événements les plus marquants étaient des faits divers assez banals dont toute petite ville peut se targuer d’avoir vu se dérouler. Entouré de sa bande d’amis (Mickey, Gav, Hoppo et Nicky), ces gamins d’une dizaine d’années, vont se retrouver pour la première fois face à la mort. Trente ans plus tard, petit à petit, les coupables devront faire face à leurs actes.



Cette histoire racontée du point de vue d’Eddie fait ressurgir ses souvenirs d’enfance et les non-dits qui ont pu avoir de terribles conséquences. Alors que nous posons chaque jour des actes anodins, nous en omettons très souvent les résultats qu’ils peuvent avoir des années plus tard. Les amitiés, les disputes, les peines mais aussi les joies et les moments partagés forgeront petit à petit ce que nous deviendrons.



De plus, les secrets des petites villes ne le restent jamais très longtemps et modifient les regards que les uns portent sur les autres. Chacun des pré-adolescents a sa part d’ombre et les amitiés risquent d’en pâtir. Les mystères les entourent d’un aura, où le lecteur tente vainement d’en trouver le coupable.



L’auteure a bien compris où et quand distiller des menus détails qui tisseront, comme une toile d’araignée, la trame de son récit. Je connaissais vaguement l’histoire et ce bouquin, ce dernier ayant pu bénéficié d’une grande campagne marketing à sa parution en français au début de 2018. Le succès rencontré par ce livre se comprend aisément à sa lecture, tant pour un premier roman, tout y est maîtrisé et vraiment bien ficelé. Même les personnages qui peuvent sembler secondaires aux premiers abords, trouveront et occuperont une place privilégiée où rien n’est inutile.



Un tout grand merci aux éditions J’ai Lu qui vont donner une seconde jeunesse à ce livre par sa parution en modèle « poche » et à BePolar.fr pour l’envoi de ce livre.
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L'homme craie

Il semblerait que j'ai de la chance car je n'ai pas lu "Ca" de Stephen King, qui m'aurait fait passer ce roman pour une pâle copie.

Malgré un début très sombre avec la découverte d'un corps démembré, plutôt glauque, ce livre est très prenant...sur les trois quart du roman.



On alterne entre deux années différentes 1986 et 2016.



1986, Ed, Gros Grav', Hoppo, Mickey et Nicky s'amusent a dessiner à la craie sur les trottoirs pour se donner des rendez-vous en mode espion. Chacun sa couleur pour savoir qui convoque. Mais un jour, des dessins à la craie vont les mener jusqu'à un corps.



2016, on suit essentiellement la vie menée par Ed, prof d'anglais, célibataire, vivant dans la maison familiale en colocation avec une jeune femme. Jusqu'au jour où il reçoit un courrier avec un bonhomme tracé à la craie.



Deux époques mais un seul narrateur : Ed.



Ce qui m'a gêné dans ce roman, ce n'est pas le changement régulier d'époque mais lorsque l'on est en 2016, le narrateur part en digressions ou en cauchemars ce qui est un peu perturbant pour savoir si on est dans sa réalité ou dans son imaginaire ! 🤔

Avec tout ça, des meurtres, des agressions, des accidents, des suicides. Bref, des rebondissements et à la fin je ne suis pas sûre d'avoir toutes mes réponses.



Une lecture en demi teinte, mais blanc et noir ça fait gris ! Fallait-il s'y attendre ?



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Les Incandescentes

Chapel Croft est un village dans lequel 8 villageois ont été brûlés sur le bûcher il y a 500 ans, puis, deux adolescentes ont disparu il y a 30 ans et enfin le vicaire s'est suicidé il y a 2 mois, décidément, il ne fait pas bon vivre dans ce petit village anglais.

C'est pourtant là que vient s'installer Jack Brook , le nouveau révérend, et sa fille Flo, âgée de 15 ans, suite à un scandale dans son ancienne paroisse.

J'ai été captivée par cette histoire où les mystères abondent et où l'ambiance est à la fois étrange, malsaine et angoissante dès le départ.

On y croise des fantômes, des personnages à la personnalité trouble, des secrets et des actes clairement malveillants.

Malheureusement, la fin est invraisemblable et ridicule, on n'y croit pas une seconde tellement c'est tiré par les cheveux, ce qui gâche tout.

Il est à noter quelques erreurs de traduction dont une qui m'a bien fait rire, un des personnage se blesse et ne soigne pas sa blessure, au point que la "cellulite" envahit toute sa jambe et que cela nécessite alors une amputation. Je pense qu'il s'agissait plutôt de la gangrène !

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La disparition d'Annie Thorne

Un thriller fantastique qui m'a beaucoup plu.



C.J Tudor nous confirme son talent avec ce nouveau roman. Une fois encore, l'intrigue est originale, sombre, menée à tambour battant. La première scène annonce la couleur : des policiers découvrent dans une maison le corps d'une femme en décomposition qui s'est tirée une balle dans la tête après avoir tué son enfant, au premier étage.

Puis on suit le personnage principal, un professeur qui revient dans sa ville natale avec une idée de vengeance en tête. On ne sait pas trop de quoi il s'agit, mais on découvre qu'il était étudiant dans le lycée où il va enseigner et qu'il s'est arrangé pour louer la maison du crime.



Pourquoi ? Quel est son lien avec cette terrible histoire et pourquoi revient-il de façon quasi incognito ? Qu'a-t-il fui et que continue-t-il à cacher ?

Ce sont tant de questions qui nous taraudent et dont nous aurons les réponses au fil du récit.



Une intrigue surprenante, angoissante et qui bascule parfois dans le fantastique, ce que j'ai adoré.

On alterne entre passé et présent, les indices tombent peu à peu, et on dévore ce roman sans s'en apercevoir.



C'est encore une fois une réussite, bravo et merci à l'auteure !
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L'homme craie

Je pourrai vous dire que ce livre est absolument excellent mais me croiriez-vous vraiment ?

Je pourrai vous dire qu’il est bien difficile de décrire tout ce qui peut vous passer par la tête lors de cette lecture mais le comprendriez-vous ?

Je pourrai vous dire beaucoup de choses mais rien qui ne puisse être à la hauteur de ce petit chef d’œuvre.

Je vais donc faire assez simple, vous dire juste que: La plume est fabuleuse, les descriptifs sont remarquables. Qu'on y retrouve un petit côté "Stand by me" avec ses amitiés d'enfant à la vie à la mort et ses quatre cents coups aux conséquences plus ou moins dramatiques.

On y trouve aussi des vies, des adultes, des enfants. Une petite ville où tout se sait, où tous se connaissent.

Que "L'homme craie", c'est une trame brillement menée. Une atmosphère lourde et pesante comme on les aime. Que c'est vraiment original, qu'il fait partie de ces livres différents, qui sortent du lot. Qui apportent ce quelque chose en plus.

Que toute l'histoire est narrée au travers des yeux de Eddie, que ce soit adulte ou enfant. Qu'on navigue entre passé et présent. Que "L'homme craie", c'est un meurtre 30 ans plus tôt. Une jeune fille. Quatre enfants qui deviennent adulte, qui restent marqués à tout jamais par des événements qui semble même les poursuivre dans le présent…

Que c'est une de ces histoires simples en apparence où pourtant rien n'est évident. Qu'on découvre au fur et à mesure des pièces de ce qui semble un puzzle bien obscur. Qu'à chaque pièce, on voit apparaître une image qui pourtant se floute. Que ce puzzle pourrait bien avoir plus de pièces qu'il n'en paraît...

Que "L'homme craie" c'est surtout bouleversant, émouvant mais aussi intriguant. Que les personnages sont fabuleux et attachants. Que le final est éblouissant, vraiment...

Que quand le passé te poursuit, te colle aux basques comme un vieux chewing-gum sous ta semelle….ben t’es mal barré...

Quant à moi...au final j'ai largement blablaté 😜
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La disparition d'Annie Thorne

J'ai dans ce récit adoré le personnage de Jo Thorne que nous suivons, celui-ci va revenir dans la ville ou il a grandit et postule en tant qu'enseignant dans son ancien lycée. Son motif de retour semble assez obscur on comprend qu'il s'est passé quelque chose mais sans savoir exactement quoi.



J'ai adoré son caractère, ses attitudes et surtout ses répliques, j'ai aimé son besoin d'aider les autres que ce soit les adolescents en détresse ou les adultes.



Puis la disparition d'Annie est évoqué un peu plus tard dans le récit j'ai aimé au début comment les pièces du puzzle se mettent en place mais au final cela devient de mon point de vue assez confus.



Une lecture que j'ai rapidement lu et un personnage qui fut lui un vrai coup de coeur pour moi, le passé de celui-ci est également très intriguant et on a sans cesse envie d'en savoir plus d'ou les pages qui défilent.



Cependant j'ai un gros bémol sur la partie qui évoque Annie Thorne la soeur du personnage principal.
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La disparition d'Annie Thorne

Arnhill, dans le Nottinghamshire.

Un matin, Annie n'est plus dans son lit, ni dans la maison. La petite fille est introuvable. Elle a disparu. Tout est rapidement mis en oeuvre pour la retrouver. C'est la panique. Tout le monde s'y met pour la rechercher. Mais finalement, au bout de 48 heures l'enfant réapparaît soudainement. La police l'interroge mais n'obtient aucune réponse. Elle semble avoir tout oublié. Alors, on la laisse tranquille. Elle retourne dans sa famille et y retrouve ses parents et son frère, Joe.

La vie reprend alors son cours le plus normalement possible. Sauf que quelque chose ne va pas. Annie n'est plus la même. Physiquement, elle n'a pas changé mais sa personnalité est étrange. Joe, qui chérissait tant sa petite sœur, en a froid dans le dos. Il évite de la croiser. Il en a peur.



Vingt-cinq ans plus tard, Joe est enseignant et vit loin de Arnhill. Mais le passé refait surface le jour où il reçoit un mail anonyme "Je sais ce qui est arrivé à votre sœur. Ça recommence...".



"La disparition d'Annie Thorne" est un thriller frôlant avec le fantastique. L'histoire m'a fortement rappelée "Signal" de Maxime Chattam pour son ambiance lugubre et "L'outsider" de Stephen King pour le contexte.



Joe est le narrateur. Les chapitres alternent entre ses souvenirs et la vie qu'il mène aujourd'hui. Son quotidien est assez triste : piètre professeur, alcoolique, joueur accumulant les dettes d'argent. Le personnage n'est pas très attachant mais l'histoire qu'il raconte nous tient en haleine jusqu'au bout.

Nous découvrons sa personnalité mélancolique. On sent que sa vie actuelle est le fruit du drame qui a eu lieu dans sa jeunesse.



Alors qu'il a fui à plusieurs kilomètres de la ville de son enfance, un simple mail va le replonger dans son passé. Il est obligé de partir là-bas alors qu'il pensait ne jamais y retourner. Une fois sur place, il emménage dans un cottage dans lequel une histoire sanglante vient de se dérouler. Cela ne le dérange pas. Il ne compte pas rester longtemps de toute façon. Très vite, il se met à dos bon nombre d'habitants et de vieilles connaissances qui voient son retour d'un mauvais œil.

Pourtant quelque chose le retient. C'est en rapport avec la mine. Celle près de laquelle, plus jeune, il allait traîner avec ses copains.



L'ambiance est sombre, elle en devient glaciale au fil des pages. On sait qu'il est arrivé un drame dans le passé, un drame qui vient de se reproduire, mais le mystère plane jusqu'au bout. Joe a besoin de comprendre. Le souvenir est trop lourd à porter.



J'ai complètement été absorbée par cette lecture qui m'a seulement pris deux jours. J'ai vraiment adoré l'ambiance et l'intrigue posée. Le suspense est à son comble. Annie Thorne est pour moi une belle découverte. Même si je n'ai pas lu son premier roman, C.J. Tudor est une auteure à suivre.


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La disparition d'Annie Thorne

Encore une belle découverte pour ce thriller à l'anglaise!

J'avais lu le premier roman de l'auteure, me poussant à acquérir celui-ci, par espoir de retrouver ce qui m'avais plu alors. Pas de suspense, je n'ai pas été déçu, La disparition d'Annie Thorne est un excellent thriller.

Le héros, Joe, mec un peu paumé, et en proie aux ennuis, retourne dans sa ville natale du fin fond de l'Angleterre, après avoir été attiré par un mystérieux message faisant allusion au sort tragique de sa sœur, survenu des années auparavant.

A partir de là, l'intrigue se déroule au fil des pages, et de manière fort habile. Les rares questions qui restent sans réponse le sont pour laisser libre court à l'imagination du lecteur. Les rebondissements sont bien dosés, et dans l'ensemble, ce n'est pas tiré par les cheveux. J'ai même beaucoup apprécié les choix d'écriture, et la plume de l'auteur, qui est très agréable.

Les thèmes du remords, de la famille, de la rédemption, et de l'héritage, sont les principaux sujets du roman. Et ils sont traités de façon très habile, d'une façon propre à susciter des émotions. Je trouve aussi que l'auteure a parfaitement su retranscrire l'impuissance des personnages par rapport au destin qu'ils rencontrent.

Du côté des protagonistes justement, j'ai adoré Joe, car il se démarque des habituels héros de thriller. Il est sans scrupules, un peu ordure sur les bords, mais dévoré par la culpabilité, ce qui lui donne une grande profondeur. Les autres ne font pas non plus de la figuration, et sont bien dépeints également.

Pour résumer, une lecture très plaisante, que je ne peux que conseiller.
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L'homme craie

L'homme craie est un thriller avec un Serial Killer qui agit dans l'ombre, mais c'est également un roman initiatique où nous découvrons la jeunesse d'une bande de copains. Le récit est alterné entre deux époques, la jeunesse de nos protagonistes et "maintenant", 30 ans après, une fois adultes et encrés dans la vie active.



Souvenirs et temps présent s'alternent donc en gardant comme fil rouge ces fameux dessins de l'homme craie, dessins qui ont une grande importance dans l'intrigue.

C.J. Tudor, accentue son récit sur l'un des personnages, le récit est une synthèse de ses pensées.



L'intrigue en elle-même est assez simple à comprendre, il n'y a pas vraiment de surprise, mis à part la fin qui est surprenante, on ne s'attend pas à ce dénouement si ce n'est une trentaine de pages avant de refermer le livre.



Les personnages sont intéressants mais pas inoubliables, si ce n'est le personnage principal qui lui nous donne envie de le secouer, mais c'est voulu par l'auteure, cela fait parti du charme du livre. Malheureusement j'ai trouvé quelques longueurs qui auraient pu être évitées en raccourcissant le flux des pensées d'Eddie.



Question plaisir de lecture c'est tout bon, le roman fait passer un bon moment de détente au lecteur et sans prise de tête. Si vous ne savez pas quel thriller lire, vous pouvez y aller, L'homme craie fait le job.



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L'homme craie

J'ai aimé certains aspects de ce premier roman, le thème de l'amitié qui est très présent entre Gav, Mickey, Hoppo et Ed, les 2 temporalités entre leur adolescence et l'an 2016.



Il s'est passé beaucoup de choses pour ces jeunes adolescents à l'époque et des personnages assez mystérieux ou sulfureux naviguent autour de cette petite troupe. Il est assez difficile de faire un avis de ce bouquin sans en dévoiler l'intrigue. Je peux également vous dire qu'il est question de dessin à la craie par cette petit troupe comme évoquée sur le titre et le dessin de la couverture.



Il y a également des morts plus que suspectes et étranges dans ce récit ce qui fait que l'on a très envie de tourner les pages et rapidement et l'auteur à l'art de mettre des cliffhanger à chaque fin de chapitre ce qui fait que l'on fait défiler les pages à toute vitesse.



J'ai cependant aimé lire la plume de l'auteur et j'y retournerai avec plaisir.



Un petit bémol sur la fin un peu facile et convenue donc sans surprise pour le nom du suspect.
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