Citations de C. S. Quill (695)
Vas y, continue, j'adore t'écouter me donner des ordres que je ne respecterai jamais
Avant elle, c'était simple : une fille plaît à Donovan, Donovan a la fille. Mais avec Carrie, tout est différent. Fini la belle assurance, je flippe carrément.
C'est le monde à l'envers avec elle, j'ai d'abord craqué pour sa personnalité, et c'est seulement maintenant que je prends pleinement conscience de sa beauté.
Je la détaille dans le miroir, stupéfait d'entende ce ramassis de conneries.
Ok, elle n'est pas tailler comme les starlettes que je fréquente- ce qui n'est pas une référence, en plus - mais elle est loin d'être grosse.
Et quand bien même.
putain, depuis quand est-ce une raison pour se faire larguer ?
- 𝑱𝒆 𝒎'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒖𝒓𝒆́ 𝒅𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒄𝒆𝒓, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒍𝒆. 𝑷𝒐𝒖𝒓𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆́𝒆 𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒅'𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 ?
- 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆, 𝒖𝒏 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒖𝒏, 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒏 ; 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙, 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒎𝒆𝒓𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒙.
Nous... c'est ce que je veux, moi.
- Entre amis, pas de malaise, il susurre en faisant un pas vers moi.
- Dégage !
-Ton ami te trouve très désagréable, il continue en se rapprochant.
- Si tu fais le moindre pas, tu deviendras ma meilleure amie ! je l’avertis en pointant le sèche cheveux vers son entrejambe.
C'est moi qui dicte le rythme et c'est jouissif. J'aime l'espèce de pouvoir que j'ai sur son tempérament de feu et encore plus celui qu'elle a sur moi.
Avec elle, je suis dans une spirale d'excitation qui me fait oublier tout le reste.
Elle est parfaite. Amy est la fille qu'il me faut quand j'ai besoin de mettre en veilleuse la pression perpétuelle qui m'habite.
Elle est imparfaite. Comme un écart de conduite qui assouplit la rigueur que je m'impose et me donne un peu d'air.
Tu ressembles à un vendeur de pipes qui a passé trop de temps dans une tribue louche d'Amazonie.
- Tu voyages gratos.
- Donc je suis condamnée à subir tes goûts musicaux ?
- T'aimes pas ?
- J'en sais trop rien, et de toute façon, c'est toi, le chef à bord, donc bon...
- J'adore quand tu me dis ça.
- Roule et tais-toi.
- Je chante habituellement.
- Ne me pousse pas à bout, Wolinski. J'ai été gentille, jusqu'ici.
- Vraiment ? Merde, ça donne quoi quand t'es méchante ?
- Chante une seule note et tu le sauras.
J’ai déjà subi des moqueries, des jugements, mais moi, je sais qui je suis. J’ai appris à passer au-dessus de ça, à me définir autrement que par ce reflet que les autres pensent percevoir. Tant pis pour ceux qui ne voient qu’un minuscule morceau de moi.
À Vin Diesel, injustement recalé lors de ses essais chez les Campus Drivers.
- Ma fille est têtue comme un mule, pas vrai ? il m'interrompt.
- Oui, monsieur.
- Et je suis son père... Tu vois où je veux en venir ?
- C'est de vous qu'elle tient cette charmante facette de sa personnalité ?
- Tu comprends vite, ça me plaît ! [...]
Il faudra que je demande à Carrie ce qui les excite autant dans un torse huilé et gonflé comme une paupiette cuite à point. Pour moi, le mystère reste entier.
C’est dingue je ne comprends pas comment j’ai pu la côtoyer toutes ces semaines sans ressentir ce besoin viscéral qui m’anime en cet instant.
-Est-ce que tu lui a précisé qu’en plus d’être un crétin désolé, tu es amoureux d’elle ?
Je recrache l’eau et tousse comme un fumeur de gitanes.
-Et que si tu as réagi aussi violemment, c’est parce que tu as peur de tes sentiments, il enchaîne en prenant une horrible voix criarde.
-Comment… je m’étrangle en secouant la tête.
-Lane, Lane, Lane, chantonne Lewis en battant des cils. En trois ans d’amitié, je t’ai vu agir avec les filles, et crois-moi, ce que tu as fait vis-à-vis d’elle ne laisse aucun doute.
-Pourquoi tu crois qu’on a inventé Ramos Fernando ? continue Donovan. Franchement, dès le départ, on a capté que vous n’étiez qu’amour.
-C’est n’importe quoi ! Au début, c’est à peine si on se supportait !
-Lois Lane, mec. Tu pouvais pas lutter, m’assène Adam en haussant les épaules.
-T’es amoureux d’elle, mon pote, répète Carter en souriant. T’es le dernier à l’avoir capté, mais je suis sûr que c’est arrivé à la seconde où tu l’as trouvée dans l’escalier. Comment t’expliques le fait d’avoir laissé une fille squatter ton canapé pendant des mois ? il argue sans se démonter.
-Le canapé, soupire Lewis. C’est une honte.
-Je peux avoir le code Wifi ? elle demande d’une voix douce en enlevant une oreillette.
-JoliesCouilles, répond Carter à ma place.
-Comment ?
-JoliesCouilles, il répète en essayant de rester sérieux. Avec un J et un C majuscule.
-Hum. Je vois.
Elle pianote, fronce les sourcils et relève les yeux vers nous. Carter retient son fou rire, et je dois avouer que moi aussi.
-Au pluriel ? elle reprend en se raclant la gorge.
-Évidemment.
Notre amitié a pris un virage sec, et c'est Lane qui est au volant. Un foutu chauffeur qui ne parle pas, ne me donne aucune indication sur l'itinéraire et la destination finale.
« J’ai envie de l’embrasser. Juste pour savoir si elle est aussi vive et acérée que lorsqu’elle m’énonce des piques bien placés. Tu t’égares,Don. »
- T'es amoureux d'elle, mon pote, répète Carter en souriant. T'es le dernier à l'avoir capté, mais je si suis sûr que c'est arrivé à la seconde où tu l'as trouvé dans l'escalier. Comment t'expliques le fait d'avoir laissé une fille squatter ton canapé pendant des mois ?
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