Citations de Cali Keys (142)
J'ai ajouté de la décoration et des tableaux sur ses murs, j'ai ajouté de la vie à ses sols tout gris, j'ai saupoudré notre existence de rire, de rêves et de pâtisserie, mais ses vieux démons étaient toujours là, tapis dans l'ombre.
– Est-ce que vous avez déjà lu une romance que vous avez aimée ?
– Roméo et Juliette ? Cyrano de Bergerac ?
– Vous êtes consciente que ces histoires se terminent mal ? D'un point de vue de la classification du genre, il ne s'agit pas de romance puisque celle-ci doit se terminer par un happy-end. J'imagine que vous connaissez les codes...
– Je déteste ce principe.
- Je t'aime...
- Moi aussi, je t'aime.
Je comprenais pour la première fois comment et surtout pourquoi deux personnes qui s'aimaient étaient obligées de se séparer pour continuer, pour ne pas se détester, pour ne pas sombrer.
La personne la plus importante de votre vie, c'est vous-même.
La grande roue, c'est comme la vie. Quand on est tout en haut, il faut en profiter, peu importe le temps que cela dure. On redescendra encore puis on remontera encore.
– Voilà ma dernière création, un cheesecake coulis fruit de la passion avec une touche de chocolat blanc et du citron, m’informe-t-elle en prenant une chaise.
L’odeur douce, sucrée et acidulée du gâteau me donne l’eau à la bouche et je me rue dessus comme si je n’avais rien mangé depuis des jours. C’est un pur régal.
A vrai dire, en y réfléchissant, j’ai toujours été sensible à la sensible à la solitude et à la tristesse des gens que je côtoie, je les repère, je sens leurs blessures et n’ai ensuite qu’une envie : les aider. Bonjour le syndrome du Saint-Bernard. J’ai souvent pensé que la méchanceté et l’agressivité représentaient des signes d’un mal-être profond, mal-être qui pouvait s’atténuer grâce à de la bienveillance, de l’écoute et de la compréhension.
J'ai souvent pensé que la méchanceté et l'agressivité représentaient des signes d'un mal-être profond, mal-être qui pouvait s'atténuer grâce à de la bienveillance, de l'écoute et de la compréhension.
L'autre est la personne qui nous connaît le mieux, qui est la plus proche de nous, qui est censé prendre soin de nous comme on prend soin de lui mais en une fraction de seconde, il peut devenir notre ennemi. c'est encore pire car c'est un ennemi qui sait tout de nous, un ennemi qui a pris toute la place dans notre coeur.
Je sais que notre aventure à Saint-Malo n'est qu'une parenthèse. Une parenthèse où des âmes cassées se recollent et se réparent pour avancer.
Elle se redresse pour me déshabiller à son tour, j'ai besoin de la sentir contre moi, j'ai envie de me brûler à cette flamme qui me dévore de l'intérieur.
Entre déchiquetés de la vie, il y a de fortes chances qu'on puisse s'entraider, non ?
Ce sont les secrets qui sont lourds, vous savez. Tellement lourds parfois qu'ils vous empêchent d'avancer.
Mais, c'est toujours quand on baisse la garde et qu'on profite d'un instant de répit, qu'on oublie qu'il suffit de peu, de très peu pour sombrer à nouveau. D'un instant. De quelques secondes.
Son visage tout entier raconte les vestiges de son bonheur passé.
La vie n'est peut-être pas si pourrie si on peut y ajouter une bonne couche de beurre salé, non ?
Je mets plusieurs minutes à me rendre compte que je pleure. Et que je souris.
Je suis en train de créer un arc en ciel dans mon coeur.
La pluie et le soleil sont capables de créer une merveille. Je suis abîmée mais les couleurs sont toujours là, au fond de moi et la beauté du monde et de la vie apparaît également quand le ciel gris est peuplé d'ombre et de nuages.
Une romancière, une libraire et un bibliothécaire sous le même toit, vous êtes tous liés et soudés par la littérature.
Remettez des couleurs dans votre vie. Savourez les nuances, les ombres et les lumières. Vivez.
« Je voulais juste que tu saches que je serais toujours là pour toi ».
Il ne sait pas les épreuves que je viens de vivre et à quel point son message tombe au bon moment.
« Il n’y a pas de hasard » répétait-il souvent.