Pour italiens... A propos de "L'affreux Pastis de la rue des Merles"
Qui est certain d'avoir raison par la force n'a même pas le doute de pouvoir avoir tort en droit.
L'AFFREUSE EMBROUILLE DE VIA MERULANA, Chapitre III.
« Utiliser » l'événement — quel que soit l'événement que Jupiter Salopard, présidant aux nuages, t'a fienté d'vant l'nez, plaf, plaf — pour la magnification d'une activité pseudo-éthique personnelle, en fait protubéremment scénique et salement théâtralisée, est le jeu de quiconque, institution ou personne, veut attribuer à la propagande et à la pêche les dimensions et la gravité d'une activité morale. La psyché du dément politique exhibée (narcissiste à contenu pseudo-éthique) agrippe le crime d'autrui, réel ou supposé, et y rugit dessus comme un fauve couillon et furibard à froid sur une mâchoire d'âne : se conduisant de la sorte pour épuiser (pour détendre), sous la vaine apparence d'un mythe punitif, la sale tension qui le contraint à l'acte pratique : à la pratique quelle qu'elle soit, pourvu qu'il y ait pratique, à la pratique « coûte que coûte ». Le crime d'autrui est « utilisé » afin d'assouvir la Mégère à la crinière enserpentée, la multitude en folie : qui ne se laisse pas assouvir pour si peu : il est offert, le crime, comme bouc ou faon déchiré, aux échevelées qui le détruiront en lambeaux, suaves en leurs bonds par buissons ou mamelons, omniprésentes et voraces dans la bacchanale qui s'enflamme de leurs cris, et s'empourpre du massacre et du sang : une pseudo-justice, une pseudo-vérité, ou la pseudo-habilitation aux diktats acquérant ainsi cours légal.
Chapitre IV.
Ce n'est pas uniquement le prix qui doit nous déterminer pour la transaction, le miroir aux alouettes du prix… la brutalité d'un chiffre.
Chapitre III.
Madame Liliana, de temps à autre, on eût cru qu'elle soupirait. Ingravallo remarqua que, deux ou trois fois, à mi-voix, elle avait dit bah ! Cœur qui soupire n'a pas c' qu'il désire. Une étrange tristesse semblait teinter son visage, dans les moments où elle ne parlait ni ne regardait les convives. Une idée, un souci la retenaient-ils ? se cachant derrière le rideau des sourires, des attentions prévenantes ?
Chapitre I.
Au ciel s’étaient dissipées les vapeurs, les fumées qui montaient par la gorge des cheminées : sous les chaudrons, autour du maigre dîner des pauvres. Elles s’étaient dissoutes comme une bonté montant de la terre, au-devant de l’étoile du soir, dans l’air azuré, de septembre : là-haut, où stagne une lumière blonde, à travers le canal des noirs conduits ; qui se dressent, avec la vigueur de tours, au-delà des ombres, par-delà le bleu des coteaux, derrière les arbres, au faîte lointain des villas.
LE CROCODILE
Le crocodile était d'avis
qu'on l'avait appelé ainsi
pour lui reprocher de croquer.
Petite fable pour dire que quand
on est susceptible, on raisonne faiblement.
L’hidalgo, peut-être, en était à se nier lui-même. A convoquer devant soi les motifs et la connaissance et la vérité de la douleur, plus rien ne restait, du possible. Sous ces violences répétées, tout s’épuisait. Ne demeurait sauf que le sarcasme, des formes et des apparences : tel un masque tragique sur une métope de théâtre.
Incipit :
Étourdissant d'ubiquité, omniprésent à chaque ténébreuse affaire. Tous désormais l'appelaient donc Ciccio, de son vrai nom Francesco Ingravallo, détaché à la "mobile", un des plus jeunes fonctionnaires du bureau des enquêtes, et des plus jalousés, Dieu sait pourquoi.
Les yeux semblaient désirer et tout ensemble repousser une parole de consolation.
"Utiliser" l'événement - quel que soit l'événement que Jupiter Salopard, présidant aux nuages, t'a fienté d'vant l'nez, plaf, plaf - pour la magnification d'une activité pseudo-éthique personnelle, en fait protubéremment scénique et salement théâtralisée, est le jeu de quiconque, institution ou personne, veut attribuer à la propagande et à la pêche les dimensions et la gravité d'une activité morale.