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Critiques de Caroline Gandolfo (8)
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366 féminin

Je remercie Babelio pour mon ’’366 féminin’’ de l’opération masse critique ainsi que l’équipe Thot de la maison d’édition pour l’envoi de ce livre accompagné d’un joli marque-page ; petit détail, grande attention.

Un bel objet ce livre, la page de couverture, si, si, ça compte ! Ce séant vide sur fond apaisé bleu pastel, carrelage noir et blanc qui semblent exprimer la douceur du vivre ensemble.

C’est la page ‘7’ qui en tout début de lecture provoque mon engouement pour ce livre : « à peine franchie la porte de la chambre, c’est le vide de sa présence et le silence qui m’accueillent ». Ça ! ça me plait je me suis dit, car c’est bien une présence qui est perceptible à ce moment précis du récit formalisant le départ impromptu et inexpliqué de Johann ; l’absence, elle, devant s’inscrire dans le temps. Ensuite ça se complique un peu pour moi, quand on fait le 17… un peu trop rapidement à mon sens, mais… C’est Caroline Gandolfo dans sa contemporanéité, c’est jeune, tout frais et moderne, je dirais même, digitalisé. Des phrases courtes, un style quelque peu heurté comme dans un roman sans romance, dans cet atermoiement entre modernité et romanesque. Mais, c’est sans conteste que je dénote un manque de profondeur, voire de construction dans l’aboutissement de l’histoire quand on ne saura jamais vraiment à partir de quelle réalité Johann a décidé de fuir le domicile conjugal. Je trouve dommage par ailleurs que toute cette ambiance soit monopolisée par des femmes sans qu’il soit donné à aucun moment une ouverture sur l’autre, sur la parole au masculin qui pourtant manque à l’appel et provoque un certain désarroi. J’ai pris plaisir cependant à découvrir cet univers d’un jeune auteur qui nous présente une première parution.

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366 féminin

Un roman féminin dans lequel les personnages principaux sont des femmes fortes d'amour, leur persévérance et une belle entraide féminine sont à l'honneur ; les hommes, eux, sont assez absents. Ils disparaissent, abandonnent, fuient...



Le récit débute sur la disparition soudaine de Johan le mari d'Alicia et beau-père d'Esther.

Totalement désemparée, Alicia va creuser dans sa mémoire, puis mener ses recherches, pour essayer de comprendre cet homme peut-être pas aussi lisse et parfait qu'il n'y paraît.



L'histoire m'a tout de suite séduite.

L'emploi du temps présent communique un réalisme, un spectacle "live" comme au théâtre.

Interrogations, doutes et tourbillon de sentiments.



Une enquête à travers le poids du silence au cœur de l'intimité des secrets de famille.

L'héritage des meurtrissures d'un passé rempli de non-dits.



A mon sens, le roman se veut centré sur l'aspect "féminin" de l'histoire, ne pas s'attendre à un polar malgré la "disparition".

Il m'a toutefois manqué un petit quelque chose pour être tout à fait conquise.



Un premier roman singulier réussi.

Découvert grâce à Masse critique.

Merci Babelio !
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366 féminin

Un livre offert par les éditions Thot dans le cadre de l'opération masse critique.



C'est avec plaisir que j'ai ouvert l'enveloppe contenant ce joli livre et un marque page que j'aime beaucoup. Merci.



L'écriture est aérée et aisée à lire. Les chapitres sont courts. Le style facile.



L'histoire d'un secret de famille transgénérationnel.



Alicia aime Johann. Johann aime Alicia. Tout pourrait aller pour le mieux... sauf que Johann va disparaître. A partir de ce moment là une quête commence. Qui est vraiment Johann. Pour se faire, Alicia va trouver de nombreuses alliées féminines. Cette quête va l'emmener en Allemagne, en Ialie...



C'est le premier livre de Caroline Gandolfo. A suivre car ce livre a quelque chose de prometteur. Le secret était bien trouvé.



Par contre je n'ai pas compris ce jeu du chat et de la souris pour le fils. Car si pour le père, cela fonctionnait autant pour le fils, cela ne tient pas. Ou alors il fallait expliquer d'avantage.



De même Alicia qui vivait en petit comité avec Johann et potentiellement sa fille. A tout d'un coup, plein d'amies qui vont l'aider, je n'ai pas compris cette approche. Les amies ça ne tombent pas du ciel.

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366 masculin

Tout d'abord je remercie Babelio et les Éditions THOT de m'avoir envoyé ce roman de Caroline Gandolfo, dans la cadre de la masse critique, ce fut une véritable découverte.

Je ne connaissais pas cette autrice et je n'ai pas lu le premier opus “366 Féminin" qui est le pendant féminin de cette histoire.

C'est l'histoire de Johann, qui, à la suite du décès de sa mère, va plonger dans son enfance, son adolescence, un repli nécessaire pour guérir ses maux et essayer de revenir à la vie. Il quitte sa vie et son statut professionnel confortables, car il éprouve le besoin de se soigner en affrontant ses démons les plus noirs. Il se dégage beaucoup de sentiments de ce récit, de la colère, du dégoût parfois même pour ce qu'il inflige à sa famille, mais finalement tellement d'empathie pour cet homme qui ose se retourner sur lui-même pour comprendre qui il est vraiment, afin de panser les plaies de sa vie. Caroline Gandolfo nous promène de Paris, à Montpellier, en Allemagne, puis en Italie, à Venise plus exactement, et enfin en Bretagne, ma terre natale. Les chapitres sont courts, le texte est fluide et facile, le roman se lit très vite. Selon l’autrice, les 2 tomes se lisent indépendamment l’un de l’autre, peu importe dans quel ordre. J’ai lu d’abord la version de Johann, je pense que je vais le me procurer tome précédent, 366 Féminin, qui est la version de l’histoire du point de vue de sa femme Alicia.

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366 masculin

366 masculin de Caroline Gandolfo.



@carolinegandolfo

@editionsthot



Editions Thot.

Premières phrases : » Mon corps souffre. Mes muscles se crispent. Mon cœur bat trop vite.

Je veux que mon corps souffre. Je veux que mes muscles se souviennent de l’effort. Je veux que mon cœur se dompte. »



Partir, ouvrir la porte, choisir de quitter son confort, son quotidien pour comprendre, pour savoir et avancer.

Johann, ce jour-là, ne sait qu’une chose, c’est que ce soir il ne s’endormira pas dans sa jolie maison, au côté d’Alicia, son épouse.

Johann sait que demain, Catherine son associée ne le trouvera pas au bureau.

Johann doit se retrouver seul, seul face à ses questions, face à ses doutes, face à ses angoisses, seul face à lui-même.

Il sait, le chaos que cela va engendrer, la peine, l’incompréhension, la colère, la stupéfaction que son absence inexpliquée éveillera chez son épouse et chez sa belle-fille.

Mais il sait que s’il n’obtient certaines réponses et s’il ne comprend pas certaines choses alors il n’avancera pas.

Alors Johann claque la porte…

Le premier roman de Caroline Gandolfo marquait pour moi ma rencontre avec les éditions Thot.

L’auteure grâce à une écriture agréable, un style accrocheur et efficace a réussi avec habileté a déclencher chez moi toutes la palette d’émotions que l’on peut ressentir pour quelqu’un, tantôt j’ai détesté Johann, tantôt je l’ai compris, par moment il m’exaspérait au plus haut point et à d’autres j’aurais voulu le réconforter.



Une histoire deux vécus… 366 féminin /366 masculin



Emma aime

-Découvrir la version de Johann

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366 féminin

366 Féminin de caroline Gandolfo

@edition Thot

Merci à Elodie Jacob pour avoir joué les facteurs

PP : » Coucou, c’est moi »

Les mots résonnent dans la maison.

« -Mon chéri, c’est moi. Je suis rentrée »

Rien

Il est votre mari, votre compagnon, votre moitié, votre compagnon.., vous vivez ensemble depuis 10 ans, à cet instant précis il devrait être là. Il est ponctuel et prévenant, vous préviens du moindre retard, à la moindre modification d’emploi du temps, un SMS tinte dans votre smartphone.

Et pourtant la maison est vide.

Vous pensiez le connaitre, vous étiez capable de finir ses phrases, de commander un plat à sa place et de savoir d’un mouvement de ses sourcils ce qu’il pensait de telle ou telle personne et pourtant là ; maintenant c’est l’incompréhension, il n’est pas là …

Alicia, en est là… Johann n’est pas dans le salon ni dans la cuisine ni dans aucunes pièces de la maison, son téléphone la renvoie inexorablement sur messagerie.

Alors soutenue par sa fille Esther et par des amies fidèles et dévouées, elle va explorer toutes les pistes, et tentera de reconstruire l’histoire familiale de l’homme de sa vie afin de comprendre, de poursuivre et peut être de renaitre.

Une écriture juste et maitrisée qui m’a accroché dès les premières phrases.

J’ai par ailleurs eu beaucoup de mal à poser le roman pour vaquer à d’autres occupations, l’intrigue est bien menée et je me suis rapidement retrouvé aux côtés de ses femmes désireuses de comprendre, en quête d’indices.

Un livre que je recommande.

Clin d’œil à cette maison d’éditions qui œuvre pour la lecture de l’autre côté du Drac.

Emma aime

-être pleinement dans l’histoire

-les rencontres

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366 masculin

Ouvrage reçu dans le cadre de la Masse Critique « Littératures ». Je tiens d’ailler à remercier les Editions Thot ainsi que Babelio de m’avoir permis de découvrir et de lire l’ouvrage de Caroline Gandolfo.



Je ne vais pas reprendre le résumé, il est présent sur le fiche du bouquin. Rentrons tout de suite dans le vif du sujet !



Je tiens aussi à préciser que ce n’est pas le genre de lecture que je lis habituellement. Je voulais un peu sortir des sentiers battus. Mon avis reste partagé. Je vous explique.



J’avoue avoir eu des difficultés à comprendre Johann dans sa façon de fonctionner en partant de la sorte sans prévenir une seule fois sa famille. Et même les éléments apportés tout au long du récit ne me font pas comprendre cette absence et cet isolement sur une très longue période. Sa personnalité et ses dires ne collent pas avec ses actions (de mon point de vue bien évidemment).



Autre chose, Johann part des mois et on ne ressent malheureusement pas cette durée. Les mots sont là pour nous le dire mais très souvent je me suis dit : « Ah bon il est déjà parti 3 mois ?! ». Le récit est rapide, les éléments s’enchainent très vite. Et donc tout cela ne donne pas l’impression que son périple dure. Cette rapidité et cette fluidité font aussi que l’on n’a pas toujours le temps de « vivre » les évènements vécus par Johann. C’est dommage car ces évènements sont rapidement chassés pour faire place à d’autres.



Enfin, la fin a été surprenante et j’avoue avoir un peu été déçu par cette voie empruntée par notre héros malgré lui.



Toutefois, c’est un ouvrage que j’ai dévoré (certainement du fait des courts chapitres et du rythme imposé). J’ai beaucoup aimé la manière dont on arrive à l’explication du traumatisme de Johann.

Le tome 366 féminin a d’ores et déjà été commandé afin de voir si ce tome peut apporter des éclaircissements sur cet ouvrage. Je modifierai donc certainement ma critique une fois le 2ème ouvrage terminé.
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366 masculin

La mère de Johann vient de décéder. Il avait une relation très fusionnnelle avec elle et son monde s'en trouve chamboulé. La mort de celle qui aime le plus au monde remet toute sa vie en question et alors même qu'il ne l'a pas mise au courant, il décide de partir ses les traces de son père, sans avertir sa femme. Le voilà parti pour un périple à la recherche de lui-même, de son passé, des maux qui le rongent.



Avec Johann, on voyage beaucoup. D'abord en Allemagne sur les traces de son père puis en Italie mais aussi en France et particulièrement en Bretagne. Toujours pour remettre en perspective son passé.



Même si il a souhaité cette solitude pour se retrouver, si il ne donne aucune nouvelle à ses proches, il pense évidemment à eux. Mais il a besoin de faire face à ses angoisses, il a besoin d'avoir des réponses à ses questions pour pouvoir avancer sereinement.



Pour autant, j'ai eu du mal à rentrer dans ce récit, je n'ai pas été emballée par cette histoire. Je n'ai pas apprécié plus que ça ma lecture et j'avais hâte de la terminer pour passer à autre chose. Je pense qu'il est intéressant d'avoir le ressenti de l'épouse de Johann et ça me donne donc envie de découvrir le second roman de Caroline Gandolfo.
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