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Critiques de Caroline Hinault (146)
Solak

L'auteur nous plonge sur une base militaire à Solak, au nord du cercle le polaire. Trois hommes y vivent. Un quatrième les rejoins au début du roman et va perturber l'équilibre fragile entre ces hommes qui survivent dans des conditions extrêmes. Quand la Grande Nuit tombe, l'isolement va les mettre à rude épreuve et révéler leur passé.



Le roman ne dévoile que par bribes comment mais surtout pourquoi ces personnages ont été envoyés dans cette immensité glacée.



Dans un style brut mais poétique, ce thriller est intensifié par ce huis clos polaire. Dépouillés des convenances sociales, les personnages sont mis à nu, face à eux-mêmes et à leur humanité ou leur absence d'humanité. On ressent cette atmosphère lourde et la fin est des plus surprenantes. Malheureusement, on ne ressent pas beaucoup d'empathie pour les personnages et le style d'ecriture m'a un peu perturbé par sa rudesse. C'est un bon roman mais je n'ai pas succombé à son charme froid.
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Solak

156 pages pour le format poche, 124 pour le grand format, c'est peu mais celà a suffit à Caroline Hinault pour accoucher d'un texte incroyable, percutant, d'une intensité rare. C'est son premier roman et il m'a mis une claque monumentale.

Presqu'île de Solak, aux confins du cercle polaire, dans un lieu qui ressemble à l'enfer.

Trois hommes vivent isolés du monde, reclus : les militaires, Piotr, le narrateur, le chef en quelque sorte, depuis 20 ans sur ce territoire et Roq, la brute, le chasseur, ici depuis 5 années, le troisième, Grizzly, est un scientifique "plus miel que griffe".

Arrive un quatrième, tombé du ciel, un gamin muet au yeux de glace. Hélitreuillé par un hélico qui ne reviendra pas avant le printemps.

Le récit se déroule d'août à mars et cette poignée d'hommes en survie se prépare à la Grande Nuit Polaire.

Chacun ignore le passé des autres, il y a entre eux comme un accord tacite de ne rien dire. Il règne une tension palpable dès le début et on sent qu'avant la fin, un drame va se produire.

L'autrice narre remarquablement l'hostilité du milieu, l'inutilité de la présence humaine sur ce "caillou" face à l'immensité glacée, l'attente, les gestes du quotidien, les petites joies, la cohabitation souvent difficile.

Son écriture, la fois poétique et brutale, dépeint de façon intense le noir qui côtoie le sublime, l'humain face à lui-même et malgré tout la puissance du vivant.

Un livre coup de poing, remarquable, une mise à nu qui va à l'essentiel. A lire absolument.

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Solak

Sur Solak ,presqu'île située au Nord du Cercle Polaire Arctique, se trouve une base militaire, très éloignée du monde des hommes. Y vivent trois hommes mais au début du roman, un quatrième personnage vient les rejoindre, hélitreuillé par l'hélico qui apporte le ravitaillement chaque printemps polaire. Cette nouvelle recrue va venir perturber l'équilibre précaire qui existait entre ces trois hommes qui survivent ensemble sur ce bout de glace. On va découvrir comment ils vont réussir, ou pas, à traverser ensemble cette nuit polaire « La Grande Nuit » qui s'annonce. Comment ils vont cohabiter dans cet espace très resserré de baraquements, cernés par la nuit polaire, isolés dans cette immensité glacée. Ils vont se retrouver face à eux-mêmes, à leur humanité et surtout à leur passé qui va ressurgir. Parmi ces quatre personnages, trois sont des militaires, Piotr, Roq et le gamin qui ont pour mission/punition de « garder le drapeau » tandis que le quatrième personnage, Grizzly, est un scientifique qui effectue des observations climatiques. Qu'ont-ils donc tous fait pour se retrouver ainsi isolés du monde des hommes ?

L'intensité narrative de ce thriller à la langue brute et poétique est intensifiée par l'immensité glacée de la banquise et la nuit polaire. Dans ce huis clos du bout du monde, les personnages, débarrassés des convenances sociales sont mis à nu, face à eux-mêmes et à la nature hostile .Il n'y a plus de faux semblants possibles.

L'intrigue, qui sourd à chaque page et crée une atmosphère lourde et oppressante se révèle dans une fin surprenante que je n'avais pas vu venir.

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Solak

Avec ce roman court et incisif Caroline Hinault nous montre qu'il n'est point besoin de longues pages pour installer une tension et un malaise.



Nous sommes au nord du cercle polaire, sur une base où quelques hommes ont pour mission de "surveiller" un drapeau. D'eux on sait très peu de choses au départ. Ce que l'on ressent très vite c'est l'extrême promiscuité, le danger extérieur permanent et les heures, les jours qui sont longs et n'en finissent pas.



Lorsque l'un des quatre hommes présents sur le site meurt au début du roman, il est remplacé par un nouvel arrivant au ravitaillement suivant. Cette nouvelle arrivée déséquilibre les rapports établis, dans une atmosphère muette et d'échanges de regards.



Caroline Hinault tisse une toile de tension, non dits, qui va croissante au fil de ce roman noir, jusqu'à l'explosion finale.
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In carna : Fragments de grossesse

À la fois exploration de la maternité comme expérience du corps et comme expérience sociale, Caroline Hinault écrit avec "In carna" un récit dense et vraiment intéressant sur la grossesse. L'autrice développe à partir de sa propre expérience et de ses lectures sur le sujet un regard sur la maternité et sur tout ce qu'elle recouvre. De l'essentialisation à l'instrumentalisation du corps des femmes, elle livre une réflexion passionnante de bout en bout sans dépolitiser son propos. Avec une écriture travaillée, qui sonne juste et qui m'avait mis une première claque dans son roman noir "Solak", l'autrice choisit d'écrire par fragments ses pensées, ses recherches, ses réflexions. Elle va au-delà de sa propre expérience de la maternité en mettant en évidence des rapports de pouvoir, en rendant visibles des ambivalences. Que ce soit avant, pendant ou après la grossesse, on distingue des injonctions parfois contradictoires que la mère rencontre. La sphère intime n'est plus la seule en jeu et des questions plus politiques ou sociales traversent cette expérience. En société par exemple lorsque des conversations autour du sujet émergent, qu'il faut annoncer sa grossesse, discuter de sa vision du sujet, etc. "In carna" est le genre de bouquin que l'on a envie d'annoter tout au long de la lecture (et qui peut ouvrir des discussions autour de soi). Un gros coup de coeur.



extrait : "Chaleur de printemps. Verdict menstruel.

Elle y avait encore cru, la vieille oie blanche.

La tristesse lui a fondu dessus comme un vautour.

Accaparé par un film, Lui a bredouillé quelques mots pour dire qu’il était désolé.

Il était dans son film, Elle dans son corps.

La tension n’a fait que croître.

Elle lui en a soudain terriblement voulu de ce droit à l’insouciance pendant qu’Elle se coltinait, Elle, les montagnes russes de ce corps qui dit oui ou non à sa guise."
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Solak

1 er roman !!!! thriller écolo et féministe

Super roman sur ces naufragés de la glace du cercle polaire.

Peu de personnages mais tous intéressants et intrigants. Pas de liberté dans ce grand linceul blanc mais plutôt prison consentie et obligée au regard des conditions météo qui règnent 6 mois sur 12. Promiscuité forcée avec des personnalités troubles et dangereuses. Le 4eme larron qui arrive sur la base scientifique va servir de catalyseur a toutes les tensions!!! fin féroce l'homme est de trop sur ces territoires. La narration est faite par un des protagonistes dans un style rustre. vous ne le lâcherez pas!
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Solak

Ça commence bien, avec un cadre sévère, des personnages originaux, et le dénouement est surprenant… peut-être un peu trop… Je ne sais pas bien l’expliquer mais il y a quelque chose de trop « voulu » dans cette fin, sans doute pas assez vraisemblable pour moi.

Dommage, mais j’aurai plaisir à lire le suivant.
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Solak

Coup de cœur pour ce roman découvert en me perdant sur Babelio (et coup de cœur aussi pour cette superbe couverture des Editions du Rouergue, elles sont souvent sacrément chouette leurs couvertures).



Dès les premières pages j'ai été emballée par la plume de l'auteur, incisive et poétique en même temps.



Je vais pas vous refaire le topo de l'histoire, elle apparait déjà sur la quatrième de couverture et avant même de commencer à lire ce roman on sait que ça va vraiment mal finir (même si on est d'accord, généralement les romans noirs ça finit jamais au pays des Bisounours).



J'ai adoré le décor et le froid polaire qui se dégage des pages. J'ai adoré suivre le dialogue interne du narrateur, avec cette lecture un peu en apnée, ses phrases à rallonge et cette tension qui monte, qui monte ...



Bref j'aime beaucoup ces histoires un peu sombre qui se déroule dans une nature hostile donc là j'ai été servie, impossible de le lâcher jusqu'à la fin !

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Solak

Quelle solitude, quel désespoir, quelle violence!

Caroline Hinault, dans ce premier roman, décrit les conditions extrêmes dans lesquelles vivent 4 hommes, livrés au grand froid, juste après le suicide de Igor, leur compagnon.

Le quatrième arrivé est un jeune homme muet "le gamin" auquel on ne donnera pas de prénom tout au long de ce livre.

Il y a aussi Roq, le violent, le cynique et Grizzly le scientifique. Le narrateur, c'est Piotr, dont on ne connaîtra pas l'histoire.

Piotr et Roq sont deux militaires au passé trouble.

La présence du gamin, observateur sans voix , qui écrit beaucoup dans ses carnets, exacerbe les rancoeurs.

Il fait de plus en plus froid, de plus en plus nuit dans cette histoire...Et l'on va vers un dénouement inquiétant. Le lecteur sent monter l'angoisse au long des pages.

Ce roman n'est pas sans me rappeler les écrits de Franck Bouysse.
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Solak

A part “Roman noir” je ne sais pas définir ce livre où il n’y a pas d’action, sans histoire tissée, sans réelles relations sociales, juste la nuit, le froid, la haine !



4 hommes cantonnés dans des baraquements pour surveillés un drapeau sur un territoire au-delà du cercle polaire. Des militaires dont nous ne savons rien et ne saurons pas vraiment grand-chose à la fin ! Je n’ai pas réussi à me sentir touchée par les personnages, il manquait le petit quelque chose qui fait qu’on s’intéresse à des personnes mauvaises !



Choisi pour intégrer un challenge mais ma tête en l’air a fait qu’il ne peut pas aller ! Vite lu, il sera vite oublié car je n’ai rien à en raconter !



Challenge Riquiqui 2022
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Solak

QUELLE CLAQUE !!! Une de mes plus belles lectures de l'année, dans un huis clos étouffant. L'intrigue est extrêmement simple et vise à observer l'évolution des relations entre quatre personnages, avec des personnalités et des objectifs radicalement différent, dans le froid, l'isolement, et la Grande Nuit. Mais la simplicité de l'intrigue exige un talent hors norme pour nous livrer des personnages complexes et une ambiance tendue. Et Caroline Hinault a ce talent. Les personnages sont variés, énigmatiques et psychologiquement torturé ; mais surtout leur évolution au cours du roman nous scotchent littéralement. Et que dire de l'ambiance...entre le froid, la Grande Nuit, les ours polaires, l'atmosphère électrique de la station, ce roman est un bijou de tension. La violence est omniprésente et palpable dans cette station, et cela peut exploser à tout moment. Et le dénouement est juste à tomber.... Mais il faut également parler du style de l'auteur qui a cette force de nous offrir des moments extrêmement poétiques pour décrire ce paysage sauvage, qui vont contraster avec la violence extrême des personnages et de cette nature hostile. Pour un premier roman, c'est un vrai coup de maître et je vous conseille de ne pas passer à côté de ce bijou.
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In carna : Fragments de grossesse

Quel magnifique ouvrage que ce livre que nous offre Caroline Hinault, véritable cadeau fait à notre humanité tout entière, femmes et hommes confondus. A la fois journal intime de ses grossesses, enquête et questionnements sociologiques et philosophiques, ce récit nous embarque dans la quête de ce que signifie être une femme, une épouse (ou non), choisir d’être une mère (ou non) dans notre société du XXIe siècle. Le lecteur partage avec bonheur et émotion les joies, les orgasmes, les peines, les angoisses, et les peurs de cette femme à la recherche d’elle-même : percera-t-on ici le mystère de la mort et de la vie ? Le seul regret en refermant ce livre bouleversant reste l’impensé de la femme qui n’a pas choisi d’être mère, ou le refuse, et rejette son enfant. L’amour inconditionnel de cette magnifique mère pour ses enfants ne lui permettait peut-être pas d’aborder ce sujet sombre et douloureux ici et maintenant. Bonne lecture !
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Solak

Le livre nous plonge bien dans son univers de froideur, mais malheureusement, on suscites peu d'intérêt pour les personnages...et il ne se passe pas grand chose de très captivant .Le livre est très bien écrit, mais ne se lit qu'à travers de multiples expressions, ce qui rend le suivi de l'histoire fastidieux...(j'ai 24 ans) Ça ne m'a malheureusement pas plus.











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Solak

Un choix audacieux pour ce premier court roman, un huit clos entre hommes dans le grand nord. C'est dur et laisse peu de place à l'espoir mais cela nous entraine nous aussi et, alors que la chaleur nous environne, on en arrive à presque sentir ces lames de froid. Le twist final est peu être un peu trop appuyé, chacun verra. L'homme est cruel envers lui même et parfois envers la nature qui celui rend bien parfois. Je suivrai avec curiosité le futur roman de cette auteure.
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Solak

Mais quelle œuvre !



Des premiers romans on en trouve de tout style et de tout niveau, mais des premiers romans comme celui de Caroline Hinault se font beaucoup plus rares.



Curieuse de découvrir ce bijoux d'une centaine de pages, je l'ai entamé sans savoir dans quoi je me lançais. Et comment savoir finalement ? Ce huit clos est prenant ; la tension est là, elle rode comme un ours blanc autour de ce camp et des quelques âmes qui y vivent. On s'enlise dans le froid sans parvenir à comprendre ni même anticiper. Tout comme Piotr, nous observons des évènements qui nous dépassent.



L'écriture nous colle à la peau : on suit la voix de Piotr qui nous raconte ce récit et on y plonge. Le style et la plume m'ont d'abord surpris, c'est franc, rude, avec une forme qui feint la nonchalance. Mais qu'est ce que c'est maîtrisé ; ce ton à sa place et il n'y aurait rien à changer.



Jusqu'à la fin le lecteur attend, imagine, suspecte le dénouement ; le début de la fin. Mais pour la découvrir, il faut aller jusqu'au bout du roman.



Je recommande, sans la moindre hésitation.
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In carna : Fragments de grossesse

Quel plaisir de lire un livre tel que celui-ci (magnifique couverture), écrit par une femme cultivée, au vocabulaire riche, ouverte d'esprit.

C'est enceinte de son premier enfant et tout en passant sa thèse de littérature jusqu'à sa troisième grossesse (à un âge où on doit passer un test pour le dépistage de pathologie enfantine qui peuvent justifier une IVG) que l'auteure se penche sur tous les mots (maux ?) de la femme (du couple) qui veut un enfant, du ventre vide au ventre plein, du ventre qui se vide au coeur qui se plaint, de la nouveauté à l'habitude, des avancées médicales en passant par la prise en charge, de la sexualité (future mère/femme désirante), de la place du père à la notion de bonne mère (?) : celle qui abandonne son enfant car elle ne peut ou ne veut pas l'assumer, pour devenir quelqu'un d'autre, qui préfère le confier à d'autre qu'elle, parfois le père, la famille, plutôt que de devenir maltraitante ? On sait qui est la mère et c'est elle qu'on blâmera, le père n'entrant pas toujours dans l'équation. Parentage (le fait d'être parent en dehors de toute structure homme/femme), privipiège de la maternité, du corps de la femme L'auteure se penche sur l'imagerie idéale de la religion : la vierge, Eve la pécheresse, les nanas de Niki de Saint Phalle. de l'insulte "Nique ta mère" à la maternité artistique, ce texte m'a interpellé, questionné. Je m'y suis reconnue. J'y ai retrouvé des textes que j'aime, des auteurs que j'apprécie, toute la complexité du corps d'une femme, de ce temps étrange qu'est la grossesse, de ces conséquences toujours à venir, du pouvoir de donner la vie, au risque de la perdre. Au moment même où certains états américains ferment la porte au droit à l'IVG (contrairement à ceux que peuvent penser certains, on ne s'y résout souvent qu'à contre-coeur et non les femmes ne pensent pas que c'est une méthode contraceptive), nous devons rester vigilante au sujet du contrôle de notre corps : avoir le choix. Quid d'une grève du ventre ?

Je ne rejoins pas l'auteure sur l'amour maternel, mais je respecte son point de vue : certaines femmes n'arrivent à se lier à leur enfant cf "We need to talk about Kevin" de Lionel Shriver par exemple et si malgré tout ce que vous lui avez inculqué votre enfant devient un monstre : l'aime-t-on toujours ? Un questionnement que j'aurais aimé aussi sur cet "amour maternel" qui comme tous les autres peut étouffer, être toxique, dévorant : "Périandre" Harold Cobert. A lire également d'autres textes sur le déni de grossesse et toutes les questions qu'ils posent sur le fait d'être ou non "enceinte".
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In carna : Fragments de grossesse

Je suis très contente d’être enceinte maintenant et d’avoir accès à de tels ouvrages sur la grossesse, c’est précieux !

🤰 Dans « In Carna », Caroline Hinault revient sur l’attente de tomber enceinte, puis aborde mois par mois les émotions qui l’ont traversée pendant ses trois grossesses, par des tranches de vie assez courtes. Elle aborde sa vie personnelle, ses sensations, les rapports avec les professionnels de santé, le rapport au travail (big up d’être allée passer un entretien à 8 mois de grossesse)

💁 C’est un très bel ouvrage que je recommande !
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Solak

Ils sont rares, les romans que je lis d'une traite en une journée. "Solak" entre dans cette catégorie. Je me demandais ce qu'il pouvait y avoir à raconter sur Solak, point géographique fictif ou non, de non retour entre deux passages de brise glace quand il fait enfin jour, que la banquise a fondu, que les tempêtes de neige ont cessé. Quelques lignes, voire quelques mots suffisent pour donner le ton, aussi mordant que le froid polaire. Une fois les yeux plongés dedans, on ne peut plus le lâcher et c'est grandiose. Un roman à couper le souffle, à l'incroyable suspense et au bouquet final explosif signé Caroline Hinault.
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Solak

Un roman vif et nerveux, véritable uppercut littéraire qui vous saisit et vous cloue sur place ! Quel style ! L'écriture est affûtée, sans concession, brute et en même temps, tellement belle et ciselée ! J'ai été très sensible à la cohabitation de la violence et des images poétiques convoquées par Piotr, le narrateur, qui déroule les évènements qui aboutiront à la tragédie pressentie dès les premières pages. A découvrir absolument !
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In carna : Fragments de grossesse

Voyage au cœur de la grossesse à mettre entre toutes les mains humaines !

L'auteure, dans un récit entre essai et fiction, nous dévoile des fragments de vie autour de cet évènement heureux mais aussi douloureux, sensible, salutaire, stimulant, intriguant, qui fait peur. C'est un livre à partager avec son partenaire pour accéder au plus secret du plus émotionnel des évènements de la vie.

Merci à Babelio et aux Editions le Rouergue pour cet envoi lors de la dernière Masse Critique non fiction. Un point bonus pour la première de couverture que je trouve superbe.
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