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Critiques de Caroline Jeaneres (25)
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Sur la planète Béryl, il ne fait pas bon vivre. On découvre peu à peu une planète peuplée d'humains, d'ours et de végétaux. Tous dotés de parole, de sensibilité. Sans exception. Et cette population mixte est en guerre. On nous décrit alors la difficulté à s'approvisionner, les bombes incendiaires, la brume toxique. L'auteure nous emmène plus précisément à Hurepoix, dans un immeuble en ruine, où vit un ourson protégé qui porte le nom d'Ursibel. Un ourson qui va devoir quitter son refuge et sa famille dans des circonstances terribles...





Quand j'ai commencé cette lecture, j'ai saisi en quelques pages l'originalité du truc. C'est peut-être quand j'ai croisé un piment vigile de supermarché. Oui, vous avez bien lu. Un piment. La planète Beryl a de quoi surprendre à bien des égards et j'étais très intriguée. Il m'a quand même fallu une centaine de pages pour m'acclimater puis je me suis prise au jeu. Parce que l'intrigue a du sens, parce que le sort de cet ourson m'importait et parce que je me posais de plus en plus de questions.





Quel est le rôle d'Ursibel dans cette guerre qui confronte armées végétales et armées ursido-humaines? Vers qui peut-il se tourner? Un avenir est-il réellement envisageable sur Terre? J'avais un peu peur d'être dépassée par l'originalité de ce monde mais je suis restée intriguée par la direction que prenait le roman. Pas de rythme effréné ici, mais une aventure qui nous apprend beaucoup sur le quotidien de la population, jusque dans ses aspects les plus sombres.





Je n'ai pas encore déterminé si c'était un peu trop perché pour moi, ou si c'était juste du génie. Si ça vous interpelle, je vous conseille de débuter ce récit sans attente particulière. Vous serez de toute façon surpris par l'univers mis en avant par l'auteure et qu'elle maîtrise parfaitement !


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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Abandon (à 27%) !



Merci Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique. Malheureusement, ça ne l'a pas du tout fait pour moi.



En gros, on nous explique que les gentils de l'histoire sont les membres d'un ordre religieux (qui relève plus de la secte) et qui poussent des oursons (donc des enfants) à "l'empeluchement" (donc au suicide puisqu'ils deviennent des peluches sans aucune conscience) en leur promettant que L'Elu les ressuscitera dans un monde meilleur...



Je ne doute pas un instant que l'élu ressuscitera effectivement ces oursons et que tout finira bien, mais en attendant, ça peut mettre des idées très dérangeantes dans la tête des enfants qui sont quand même l'audience première de ce roman.



Notez quand même que les vilains méchants sont choqués de voir ce que les gentils font subir à leurs "protégés".



Au passage, la relation d'Ernest, le "père" humain qui a recueilli les oursons et les traite comme ses fils (et les appelle "mes poilus"...) m'a aussi mis très mal à l'aise. Entre le favoritisme évident envers Ursibel qui est spécial contrairement aux autres (chacun des "enfants" en a bien conscience) et ensuite l'incitation à "l'empeluchement", on nous donne de bonnes leçons de parentalité...



Bon sinon c'est pas désagréable à lire en soi mais les idées sont beaucoup trop malsaines pour que je continue.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Comme toujours, j’essaie d’être la plus honnête possible dans mes chroniques. C’est dans cette optique que je vous avoue que la couverture très particulière de ce roman ne m’avait pas franchement convaincue au premier abord. Mais comme j’ai la chance d’avoir un partenariat avec la collection R, j’ai reçu un exemplaire de cette étrange histoire, et c’est comme ça qu’a débuté mon voyage sur Béryl.



Après des années d’exploitation, la flore s’est rebellée, lançant une guerre contre ses oppresseurs : les ours et les humains vivant en cohabitation. Contraints de se réfugier dans les rares lieux où ils peuvent vivre en paix, et obligés à se rationner, le peuple ursidohumain peine à survivre. Cependant, tout pourrait changer avec Ursibel, petit ourson pas comme les autres, qui pourrait bien être l’Élu, celui qui conduira les hommes et les ours sur la planète Terre, lieu de toutes les promesses et de tous les possibles.



J’ai passé un agréablement moment de lecture en compagnie d’Ursibel et des autres personnages de ce roman malgré quelques lacunes dans le rythme de l’histoire. Il y a en effet du bon et du moins bon dans cette histoire aussi étrange, prenante et très mystérieuse.



Commençons par les personnages. Ursibel, notre héros, est donc un petit ours, et il côtoie des humains, d’autres ours, et des membres de la flore. Certains sont hostiles, d’autres non, et la plupart d’entre eux sont très attachants. Malgré tout, j’ai trouvé que le nombre trop important de personnages empêchait parfois de se prendre d’affection pour eux.



A mon sens, la vraie force de ce roman, c’est l’univers qu’elle développe. L’autrice nous présente un monde assez semblable au nôtre en apparence, bien que la Flore y ait une plus grande place que l’eau. J’ai particulièrement aimé les nombreuses occurrences à la Terre, ses coutumes et les créatures qui la peuplent, malgré des « informations » pas toujours très exactes.



Concernant le rythme de l’histoire, j’ai été embarquée mais j’ai également trouvé que l’action trainait un peu en longueur ou se répétait par moment. Ce premier tome est vraisemblablement une introduction destinée à nous présenter l’univers créé par Caroline Jaeneres, les différents territoires qui peuplent Béryl, mais également les divers arcs narratifs de la série. Les moments d’actions sont donc plutôt rares, ce qui ne les rend que plus palpitants.



Autre vraie force de ce texte : les messages qu’il transmet. Caroline Jaeneres nous offre un véritable conte écologique qui nous incite à réfléchir à la manière dont nous traitons les autres êtres vivants, animaux comme végétaux.



Un conte philosophique et écologique à l’univers foisonnant, qui m’a totalement embarquée malgré quelques défauts. Un roman qui saura séduire les jeunes lecteurs comme les amateurs de fantasy. Il me tarde à présent de découvrir le second volet de la série, et d’en apprendre un peu plus sur cet étrange univers et sur ce qui attend Ursibel et ses amis.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

J'ai adoré et j'ai vraiment hâte de lire la suite !!!

L'univers est incroyable... on plonge dedans dès les premières pages et on ne voit plus le temps passer. Les personnages sont tellement drôles et attachants... Bref, que du bonheur, j'en veux encore !!!
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Peut-être que le bandeau dithyrambique m'a vendu du rêve, peut-être que Robert Laffont a trop survendu ce roman... Dont je trouve d'ailleurs la couverture assez laide.... Toujours est-il que pour moi, la magie n'a pas été au rendez-vous. Je ne saurais trop l'expliquer : l'univers est très bien brossé, il y a de nombreux personnages, tous avec leur caractère et leur personnalité, un monde avec ses propres codes, qui est bourré de trouvailles intéressantes,... Mais j'avoue que ça ne m'a pas suffit. J'ai eu le sentiment de passer ma lecture en bordure de l'histoire, sans réussir à entrer dedans : un monde avec des ours, et des végétaux parlants, et des humains ? Je n'ai pas réussi à y croire. Un culte qui fait s'empelucher les ours pour qu'ils aillent sur terre ? C'est mignon, mais de la même façon, je n'arrivais pas à me représenter les choses.

Alors oui, ce livre est plein d'action et de rebondissements, d'imagination et de merveilleux, et je ne lui retire en aucun cas ces qualités. Mais je n'ai pas réussi à adhérer.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

[...] Ursibel est une petite pépite de la littérature jeunesse. L’univers est très détaillé et les personnages sont attachants. Une pointe de suspense vient saupoudrer le tout, telle la cerise sur le gâteau. Entre humour, mignonnerie, mystère et action ce premier roman n’a rien à envier aux autres, bien au contraire.



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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

--- Un peu – beaucoup ! – de dépaysement ---



La quatrième de couverture fait mention d’une saga-univers d’une folle originalité, et je ne peux qu’approuver. Dans nul autre livre, je n’ai rencontré arbres et légumes doués de parole, ni découvert de religion qui désigne la Terre comme un paradis. Et ce ne sont là que deux exemples parmi une multitude de particularités. Certaines m’ont d’ailleurs fait froid dans le dos, mais j’imagine que les plus jeunes n’y prêteront pas attention ou, tout du moins, qu’ils n’en comprendront pas la portée.



C’est pour moi la preuve que Caroline Jeaneres est parvenue à proposer un double niveau de lecture. Pour autant, j’ai mis du temps à rentrer dans cet univers amplement développé dans les 100 premières pages. En fin de compte, j’ai davantage apprécié les dimensions politique et militaire qui viennent s’ajouter dans la seconde moitié du livre, probablement parce qu’elles me sont familières.



--- De jeunes héros qui m’ont laissée de marbre ---



Si l’on excepte les premières explications de l’auteure quant à l’univers qu’elle a créé de toutes pièces, les débuts de l’histoire sont principalement centrés sur Ursibel. Or, je n’ai pas spécialement accroché à ce héros. Certes, il est intrigant de par ses capacités et cette protection que les plus puissants lui accordent sans qu’il n’en comprenne les raisons, mais pour le reste… Eh bien, il ressemble à n’importe quel enfant, ou plutôt devrais-je dire ourson. Sa plus grande préoccupation est donc d’obtenir l’autorisation d’aller jouer dehors en compagnie de ses frères et de sa sœur. De plus, il a la fâcheuse habitude de faire les mauvais choix, comme de nier les changements qui s’opèrent en lui, au point qu’il en devient prévisible.



Ainsi, en dépit du double niveau de lecture, nombre de passages trop enfantins – voire faciles – m’ont empêchée d’adhérer totalement au scénario. Je n’ai ressenti ni attendrissement, ni véritable intérêt pour ces oursons dont on ne creuse pas vraiment la personnalité. L’auteure se contente selon moi de quelques traits de caractère qui ne suffisent pas à leur donner consistance ou, tout du moins, à les distinguer des simples enfants.



En revanche, j’ai apprécié les enjeux dès lors qu’ils dépassent ceux d’Ursibel, tels que la nécessité de trouver une solution à la mésentente entre la Flore et les ursido-humains ou la persécution envers les ailéistes pour des raisons obscures.



--- Les adultes sont bien plus intéressants ---



Tandis que les plus jeunes vivent au jour le jour, les adultes essaient d’anticiper l’avenir, voire de préparer la guerre qui n’en finit pas. Je l’admets, j’aurais préféré qu’ils soient plus travaillés, cependant j’ai apprécié Drisana et Nicolas pour leur implication ; malgré leur situation stable, ils n’hésitent pas à prendre la route dans le seul but de protéger Ursibel. Quant aux antagonistes, je les ai tout simplement adorés ! Pour l’instant, ils ne dévoilent que très peu leur jeu, mais leurs actions annoncent de sacrés rebondissements dans les volets suivants.



Le plus ironique, c’est qu’ils semblent tous en savoir plus au sujet de l’Élu, mais aucun ne veut parler. J’imagine que l’auteure garde la surprise pour la suite et je la comprends, même si cela rend ce premier volet un brin introductif.



--- Vais-je poursuivre la saga ? ---



Le dénouement promet de nouvelles aventures et plus de révélations quant à ces enjeux qui me passionnent réellement. Pour autant, je ne suis pas totalement convaincue par l’ambiance générale du roman, tantôt enfantine, tantôt dangereuse.



Ainsi, sans être une déception, Fils de la Grande Ourse n’est pas une complète réussite. Si je ne suis pas fermée à l’idée de lire la suite, je n’en ferai pas une priorité.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Foisonnant et drôle. Cette histoire grinçante donne à réfléchir sur le rapport entre nous et la nature. Le hero se transforme tout au long du récit et on s'inquiète pour lui tout comme pour les autres personnages auquels ont s'attache. J'ai adoré les nuances entre "gentils et méchants" et l'humour ajouté par petites touches. Une découverte géniale !







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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Je me sens un peu trahie par la quatrième de couverture où l'on peut lire "dans la lignée de LA PASSE-MIROIR" une des saga que j'ai le plus aimée ... après 464 pages de lecture, je m'interroge encore sur les points de comparaison possibles.

Certes, on ne peut qu'applaudir la richesse de l'univers complexe et original dans lequel évoluent les personnages humains, animaux et végétaux confondus. Il y a dans dans la construction de cette vie sur la planète Béryl quelque chose de moderne, avec un engagement écologique, me semble-t-il ... Mais j'ai trouvé, et je le regrette, cette lecture longue et sans suspens. Je ne dis pas que ce roman est mauvais ou inintéressant, juste qu'il n'a pas répondu à mes attentes qui étaient peut-être trop grandes. Ce livre annonçait beaucoup plus que ce que j'y ai trouvé. A chacun sa sensibilité.. *-*

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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Ursibel vit avec son père adoptifs et ses frères et sœur. Son père ne cesse de lui répéter qu'il est spécial. Dans son monde, la Flore mène une guerre sans fin pour éradiquer la civilisation ursidohumaine et il serait l'Elu, capable de ramener la paix dans le monde.

Je commence par dire que j'ai vraiment adoré le mode créé par Caroline Jeaneres. C'est inventif, riche en possibilités et d'une grande cohérence. La présence de végétaux capable de marcher, de parler, bref, de vivre comme un humain est une chose que je n'avais jamais rencontré dans un livre.

Mais le problème vient de l'intrigue. D'abord, c'est vraiment très long à démarrer. Il faut plus de cent pages avant qu'on ne rentre vraiment dans le vif du sujet. Ensuite, les péripéties d'Ursibel sont convenues. L'ourson a un parcours fait d'aventures, mais s'en tire toujours dans la seconde, a toujours un ami pour lui venir en aide.

De coup, arrivée à la fin, je suis partagée sur la suite, à la fois indifférente à connaitre le sort réservé à Ursibel et ses amis et curieuse de savoir comment l'autrice va exploiter son monde par la suite. Bref, une lecture très mitigée pour moi.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

1 mot suffirait : Excellent.

Lecteurs de fantasy facile et d'histoire d'ados sirupeuses S'ABSTENIR. Cette histoire regorge d'inventivité et d'humour que les moins jeunes ne sauront pas forcément apprécier, à moins d'être accompagnés dans leur lecture par un adulte. On dirait du Pratchett, du Lewis Carol mélangé à du Rowling.

Un must-read !

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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Sur une planète lointaine, dans un temps que l'on a du mal à situer dans le passé ou le présent, les ursido-humain, peuple où cohabitent les hommes et les ours, sont en guerre contre le monde floral. Parmi les hommes et les ours la religion qui consiste en la vénération de la Terre comme planète à atteindre par les rites sacrés, est combattue, telle une secte par d'autres. Ursibel, élevé dans cette religion, se révèle en être l'élément qui pourra faire s'avérer les prédictions...

Je n'ai pas aimé ce livre. Cet univers qui a première vue parait très original ne m'a pas convaincue. Des ours, des hommes, des végétaux... le lien entre ces catégories m'a paru complexe et ne m'a pas "embarquée". Comme il s'agit d'un premier tome j'imagine que les développements vont nous apprendre des éléments clés de l'histoire mais je n'ai pas envie de lire la suite...

Le personnage d'Ursibel, capricieux, colérique, égoïste et qui est central, n'est pas du tout attachant et même assez exaspérant...

La Terre présentée comme paradis perdu ou paradis futur, on ne sait pas, vénéré dans une expression de religiosité extrêmement présente m'a dérangé. Je ne sais pas quoi en penser : faut-il vénérer notre planète ou bien est-ce une critique de certains parti- pris. Dans les deux cas j'ai trouvé cela gênant et cela m'a mise mal à l'aise.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Dans ce genre, je nai rien lu de mieux depuis des années !

L'univers est hyper maitrisé et inventif, les personnages attachants et l'intrigue passionnante. On est d'abord dérouté puis completement emporté. Je pensais qu'aucun auteur ne parviendrai à me harponner autant depuis Harry Potter. Voilà qui est fait. JE RECOMMANDE !!!!
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Il faut noter, une fois de plus, la richesse de l’univers qui est le véritable point fort de ce roman.

Vu le public visé, aucun doute qu’Ursibel arrivera à trouver son public par son côté enchanteur.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Voici le premier tome d’une trilogie à l’univers original et contemporain, dans la lignée de À la croisée des mondes et de La Passe-miroir.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Ursibel est l’œuvre d’un génie.

Loin de nous perdre, l’univers incroyablement créatif de cette planète Béryl nous transporte et nous fait voyager dans un monde où l’enfant qui sommeille en chacun accepte de se réveiller simplement.

Avec une méthode qui lui est propre, l’auteure nous surprend et nous fascine tant le récit est prenant, riche, ses personnages vivants.

Et si tout ceci prédisait une réalité? ...

À quand le tome II?
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Un petit chef d'œuvre de la littérature jeunesse, bien que (à mon avis) ce roman soit plus adapté aux plus de 14 ans qui pourront pleinement l'apprécier. C'est completement nouveau, du jamais lu. Avec un univers à la fois délirant et parfaitement cohérent. Une flore qui parle, des ours intégrés à la société humaine et un enjeu de survie qui m'a totalement accrochée. Les personnages sont très travaillés et diversifiés, bref... Une merveille !
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

J'aime beaucoup cette couverture, mais j'avoue que si je n'avais pas eu ce livre en service presse en #massecritique je ne suis pas sûr que je me serais aventuré à le lire. Et pourtant...



Ce n'est pas un coup de cœur, mais j'ai vraiment adoré.





Au départ, on ne comprend pas forcément tout ce qui se passe, c'est assez long à ce mètre en place.

Mais passer le milieu du roman, il est devenu, plus difficile de quitter le livre temps l'histoire est passionnante.





Il n'y a pas forcément d'action on pourrait dire que ce premier tome et surtout un tome d'introduction, il nous présent les différents territoires de béryl.

On découvre un monde assez similaire aux notres bien que la flore et une place importante.

Bref, l'univers est génial totalement original qui change des autres "fantasy".





L'évolution des personnages et remarquable, ils ont chacun une personnalité différente, je me suis vraiment attaché à ces petits oursons qui traversent bien des difficulté. Ursibel notre petit héros et un Ourson qui ne sais finalement rien de lui. Toute au long de l'histoire nous allons avoir des bribes d'infos, mais pas assez à mon goût sur son passé.

J'ai plus que hâte de lire le prochain tome pour retrouve cette petites familles.
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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse

Je n'étais pas forcément dans de bonnes dispositions pour débuter ce livre (étant en panne d'imaginaire) mais un mail assez pressant m'a fait comprendre que ma chronique devait sortir rapidement donc la voilà.

Déjà merci aux éditions Robert Laffont pour cet envoi. Le côté très original de la quatrième m'a clairement fait sélectionné ce livre.

Je vais commencer par ce qui m'a plu dans ce livre : le style de l'autrice qui est assez simple , malgré la complexité de l'histoire et la multiplicité des personnages, ce qui permet de suivre l'intrigue sans difficulté (même en lecture rapide), l'originalité des personnages (notamment les végétaux, je n'avais jusque là jamais croisé de personnages végétaux dans un univers de SFFF donc une première bienvenue). Les personnages secondaires qui apportent une certaine épaisseur à l'histoire et la sorte un peu du schéma classique, notamment le personnage de Drisana, qui je trouve est la seule qui s'intéresse un tant soi peu à Ursibel, en tant que simple individu et non comme personnification d'un but ultime.

Et maintenant passons aux choses qui m'ont un peu plus dérangées : déjà le personnage d'Ursibel, l'Elu, a tout ce qui m'horripile dans cet archétype de personnage, trop gentil, trop humble, trop tout et en plus de ça le c** bordé de nouilles comme souvent dans les récits d'Elu il a une chance insolente. Les deux "camps", hormis le côté très manichéen décrit d'emblée sont chacun complètement inappropriés pour un récit adolescent et véhiculent des idées clairement limites en termes de morale : une faction ultra militarisée qui sous couvert de libération l'espèce humaine du joug végétal utilisent des enfants soldats, l'endoctrinement et le culte de Marsifal, chef de guerre suprême pour servir ses intérêts, vous me direz, bon soit eux c'est les "méchants" donc pourquoi pas mais le récit est comme même ultra violent : scènes de torture, manipulations mentales et cruauté froide. Mais le soucis c'est que les "gentils" sont pas mieux parce que oui les ailéistes incitent quand même des enfants (oursons) au suicide collectif sous prétexte que l'Elu les ressuscitera une fois sur Terre, y'a pas comme un soucis, surtout que les scènes d'empeluchement sont extrêmement malsaines dans le ton doucereux employé par les adeptes. Le côté religieux est d'ailleurs encore plus présent et pressant lors de la "transformation" d'Ursibel.

Et enfin, le parallèle avec l'univers d'inspiration russe est bien pensé mais trop marqué culturellement parlant, ce qui apparaît plus comme des représentations clichés de cette culture que comme quelque chose de réaliste.

La quatrième nous parle d'A la croisée des mondes ou encore de La passe-miroir mais on en est bien loin. Certes, l'aspect religion et le périple dans des terres gelées peut évoquer de loin Pullman et l'originalité de l'univers se rapporte à Dabos mais la comparaison s'arrête là car tant au niveau des personnages qu'au niveau des descriptions, la qualité et la recherche ne sont pas forcément au rendez-vous (on a l'impression que l'originalité n'est là que pour faire original), quant à l'intrigue, il s'agit d'une quête initiatique basique sans beaucoup d'envergure sur le développement des implications.

Une déception, également entachée par le caractère pressant de la sollicitation par mail pour rendre une chronique. La lecture de ce roman aurait été faite dans un moment plus propice à mon appréciation de l'imaginaire, la note aurait peut-être été plus élevée.

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Ursibel, tome 1 : Fils de la grande ourse



Connaissez vous la communauté ursido-humaine ? La quoi ? La communauté d’ours et d’humains vivant ensemble sur la planète Béryl pardi 😉🐻 ! Dans URSIBEL, nous suivons l’histoire d’un petit ourson ailéiste (religion du roman qui promeut la Terre comme planète sacrée atteignable par un « empeluchage ») évoluant dans sa ville dévastée par la guerre qui oppose la faune et la flore. Car oui, dans ce roman, la flore est vivante ! Gare à celui qui marchera sur l’un d’eux. Ce roman dont je ne peux vous révéler plus sur l’intrigue est véritablement fabuleux ! Dès les premières pages le lecteur est transporté dans l'univers fantastique, riche et incroyablement intelligent de cette autre planète. Tout est réfléchi, ciselé. La recréation est incroyable et si bien ficelée que l’on adhère totalement à cette histoire de prime abord farfelue. Mais, une histoire d’oursons, c’est pour enfants ça, me direz-vous ! Pas que ! D’ailleurs sûrement moins que pour des ados ou des adultes. Les thématiques sont matures, derrière la parabole ursine, peut se lire la guerre, la maladie, l’immigration, la religion, sans pour autant que le roman soit dur à lire car on a l’impression d’être dans un apologue. Seul bémol, impossible ensuite de ne pas penser à ce livre dès que l’on croise un ourson en peluche ;)



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

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