J’en ai ras la casquette de ce corps affaibli, de ce corps qui a oublié que je suis encore jeune et pleine de vie. Je repense à toutes ces activités auxquelles je ne participe plus. Alors, ici, ce matin, devant ce miroir, je me fais une promesse : je vais prendre le diable à bras le corps et m’inventer une nouvelle vie. Oui, aujourd’hui j’ai décidé que trop c’est trop ! Je vais redevenir celle que j’étais avant, enfin pas tout à fait, mais une version disons un peu plus glamour que celle que j’observe dans ce miroir !
Et ça commence dès maintenant !
Je l’écoute me parler de ce père qu’elle a tant aimé et tant détesté. C’est le paradoxe de la vie dans toute sa splendeur.
D’ailleurs, cette mini-humaine m’est fort antipathique. Jamais elle ne lève l’œil de son téléphone, jamais elle ne sourit ni ne parle à sa mère. Est-ce que tous les micro-humains agissent ainsi ? Il semblerait que, passé un certain âge, voire un âge certain, ces bipèdes juniors délaissent le monde réel pour le virtuel.
Une nouvelle page se tourne. Je vais retourner en arrière tout en regardant devant et c’est un sacré challenge qui nous attend à notre retour.
Sachez, mon brave monsieur, qu’une femme se sent belle dans le regard des gens qui l’aiment.
Elle est formidable, Louise. Même au milieu du brouillard, elle ne retient que le positif .
C’est pour ces petits bonheurs simples que la vie mérite d’être vécue.