Caroline Sauvage

« Ils ont bouleversé mon existence. Pour rien au monde, je ne reviendrais en arrière ni ne regretterais mon choix. Nous ne sommes pas conventionnels, j’aime ça. Nous sommes atypiques. »

La solitude permet de se protéger afin de ne pas souffrir. Dommage que je le comprenne trop tard.

Chapitre 2 :

«… — Vous n’avez pas besoin de me rembourser.

— Quoi ? Mais bien sûr que si ! fais-je autant étonnée qu’excédée par son air arrogant et sûr de lui.

— Bien. Remboursez-moi en nature alors !

JE VAIS LE TUER !

— Vous me prenez pour une pute !

Il resserre sa cravate en riant.

Il se marre. Ce connard se marre. Je vais lui faire bouffer sa cravate.

— Si vous tenez tant que ça à me rembourser… Invitez-moi à dîner.

— À dîner ? Et puis, quoi encore ? Je n’ai aucune envie de partager un repas avec vous. J’ai l’estomac fragile.

Il rigole de nouveau.

— Bien. Donc vous n’avez aucun moyen de me rembourser. l’affaire est close.

—…

—J’espère que nos chemins se croiseront de nouveau. ...»

Je ne le déteste pas, non, je le hais !
Je hais cet homme qui me donne l’impression de prendre un malin plaisir à me rendre dingue, à mettre mes nerfs à fleur de peau.

June est le genre de femme qui n’appartient qu’à elle-même et qui suit ses propres règles. Le genre de femme indépendante qui fait ce qu’elle veut.

Quand je me retrouve près d’elle, j’ai l’impression que mon coeur va sortir de ma poitrine. [...] Je sais qu’elle n’est pas prête pour ça. Peu importe : pour elle, je suis prêt à attendre l’éternité.

« Je crois que la vie m’envoie une seconde chance d’être heureux et je ne vais pas la laisser passer. »

Certaines personnes restent endeuillées toute leur vie, tandis que d'autres ouvrent à nouveau leur coeur. Cela s'appelle l'amour... Il n'y a pas de norme.

Tous les jours, j'essaye de me persuader que je vais me réveiller de ce cauchemar, sauf que tous les matins j'ouvre les yeux sur cette réalité qu'est devenue ma vie : le vide.

Parfois, il suffit de fermer les yeux, inspirer profondément, puis les ouvrir à nouveau, afin de découvrir toutes les belles choses qui nous entourent et réaliser que chaque jour compte.

Chapitre 2 :
June
«… Il réduit la distance entre nous. Ma respiration s’accélère lorsqu’il se penche à mon oreille en prenant l’une de mes mèches dans ses mains.
– C’est quoi, ta couleur naturelle ? murmure-t-il.
– Ça… c’est un secret. Je te l’ai déjà dit, il me semble. Et toi, comment tu t’es fait cette belle cicatrice ? l’aguiché-je en passant délicatement mon index dessus.
– J’suis né avec, dit-il d’un ton bourru.
– Tu me fais goûter ta queue après le service ?
J’ose encore plus le provoquer pour le faire sortir de ses gonds.
– Non !
Hein ?!
Comment ça, non ? Deux ans qu’il ne m’a pas vue et il refuse ma proposition indécente…
Il a une régulière ? Je ne lui plais plus ? Pourtant, je me rappelle qu’il était fou de mon corps… et de ma bouche. À trois reprises ! Mon Dieu ! À chaque fois que j’y repense, mes cuisses en tremblent et des papillons se logent dans mon ventre. Nous n’avons couché qu’une seule fois ensemble, mais bon sang… Personne avant lui ne m’avait fait jouir à ce point.
Mais je n’en oublie pas pour autant qu’il m’a trahie, alors, finalement, c’est mieux comme ça.
Qu’il aille au diable !
– Connard !
– Chieuse !
– Va te faire foutre et laisse-moi bosser !
Je lui tiens tête.
– Moi aussi ! Alors, tu sers tes commandes, et si on te met la main au cul, tu fermes ta gueule. J’aimerais finir cette soirée peinard.
– Si c’est ce que tu veux…
Il veut jouer ? On va jouer ! …»

Chapitre 1 :
Tyler
«… Je retire mon blouson, que je lui enfile à la hâte en couvrant sa poitrine. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de m’attarder sur ses deux mamelons percés, que je rêverais de lécher et qui me font de l’œil.
– Tu prêtes ton blouson à une chaudasse, toi, maintenant ? me provoque-t-elle en lâchant un rire sans joie.
– Tu la fermes et tu me suis ! lui ordonné-je en lui attrapant le bras fermement.
– Aïe ! Mais tu me fais mal, couine-t-elle.
Je n’en ai rien à foutre. Je l’entraîne jusqu’à ma cabine, toujours à mon nom, sous les rires de Riley, ainsi que ceux de Will et de Damon, qui viennent d’arriver au club.
– Mais tu vas m’lâcher, oui ! Tu te prends pour qui, hein ? s’énerve-t-elle en me jetant mon blouson dans les mains. Je suis strip-teaseuse, donc il est plutôt logique que je me déshabille.
– Ouais ! D’ailleurs, félicitations ! craché-je d’un ton amer. Il y a autre chose que je dois savoir ?
– Ce que je fais ne te regarde plus depuis le jour où tu t’es barré, alors maintenant, fous-moi la paix ! hurle-t-elle. Tu débarques au bout de deux ans et tu oses me dicter ta loi ? Et puis quoi, encore ?
Elle me repousse, la mâchoire serrée, et je capitule. Je la laisse ressortir de la cabine sans rien dire. Il n’y a rien à dire. Elle ne m’appartient pas. June est le genre de femme qui n’appartient qu’à elle-même et qui suit ses propres règles. Le genre de femme indépendante qui fait ce qu’elle veut. Et elle a raison : je me suis barré et j’ai perdu le droit de lui interdire quoi que ce soit. Mais peu importe : je la veux et je l’aurai. Si je dois péter des dents pour lui faire comprendre que je ne veux pas qu’elle se donne à n’importe qui, alors soit, c’est ce que je ferai.
Lorsque je sors de ma cabine, elle est de nouveau en train d’onduler autour d’une barre, et je n’ai qu’une seule envie : arracher les yeux de toutes les bites qui sont en train de la reluquer.
Elle est à moi ! …»

Cette fille m’obsède, m’intrigue, et ses longues jambes et son petit cul me rendent dingue. J’ai qu’une envie, la posséder. En n’écoutant que mon instinct de mâle dominant, je m’approche d’elle et pose mes mains sur ses bras. Elle frémit et me regarde, les yeux au bord des larmes. Elle essaie d’enlever mes mains, mais je la retiens.
– S’il te plaît, regarde-moi ! Laisse-moi t’approcher. Jamais je ne te ferai de mal, lui affirmé-je d’une voix douce. Tu peux avoir confiance en moi.

Chapitre 7 :
Blake
«… Elle essaie d’enlever mes mains, mais je la retiens.
– S’il te plaît, regarde-moi ! Laisse-moi t’approcher. Jamais je ne te ferai de mal, lui affirmé-je d’une voix douce. Tu peux avoir confiance en moi.
Putain, je recommence avec cette voix à la con !
Je remarque alors qu’elle n’a plus cette crainte dans son regard. Au contraire, j’ai l’impression qu’elle souhaite m’accorder un peu de sa confiance.
– Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai envie de te croire. Tu as l’air sincère.
– Je le suis ! assuré-je en ne lâchant pas ses yeux noirs, qui semblent un peu moins sombres.
Sans que je m’y attende, elle se blottit contre moi et un sentiment de bien-être m’envahit. ...»

Chapitre 1 :
Blake
«… Puis mon regard vient se planter dans celui de la fille. Ses yeux sont à la fois pleins de haine et de désespoir, mais ils sont d’un noir absolument magnifique.
– Pourquoi est-elle attachée ? demandé-je en m’attardant un peu trop sur les yeux de la fille.
J’écrase mon mégot sous ma chaussure en masquant mon trouble.
– Disons qu’elle n’est pas du genre… commode, répond Jared en se raclant la gorge.
– Détachez-la !
Je veux savoir pourquoi mes frères sont amochés. Ils échangent un regard d’appréhension que je ne comprends pas, car ils ne sont pas du genre à hésiter quand je donne un ordre.
– C’est toi l’boss…
Vince soupire et retire les liens des poignets de la fille, aidé par Jared.
À peine est-elle détachée qu’elle balance, d’un coup sec, chacun de ses coudes dans l’abdomen de mes frères. Elle se retourne, écrase son genou dans l’entrejambe de Jared, puis, d’un mouvement vif et rapide, lance son pied vers le visage de Vince, qui l’intercepte. D’un coup, elle saute et son autre pied atterrit violemment contre le visage de mon frère. J’écarquille les yeux lorsqu’elle retombe avec souplesse par terre, au moyen d’une roulade maîtrisée. Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se remet sur ses pieds, prête à asséner un autre coup à Jared, qui se redresse, tordu de douleur, en tenant ses bijoux de famille.
Elle me fait quoi, là ?...»

Le Monstre m'a fait haïr les hommes et je ne supporte pas d'être touchée, encore moins caressée. En revanche, je n'ai aucun problème de contacts physiques lorsqu'il s'agit de me battre. Donner des coups et en recevoir ne me dérange pas, bien au contraire .

À l'instant où j'ai vu Texas, j'ai su qu'elle puait les emmerdes, et pourtant, je n'ai jamais été autant attiré par une gonzesse.

- Tu as très bien compris, chaton ! Sache que j’obtiens toujours ce que je veux et ce que je veux, c’est toi.

Chapitre 2 :

«… «Plongez dans l’expérience unique où les sens seront vos seuls repères. découvrez le monde BDSM à travers les yeux de Milla.»

— Donc votre truc, c’est de vous faire fouetter.

Hein ! c’est qui celui-là ?!

— Je vous demande pardon ? fais-je en me retournant.

— Je vous observais et j’ai vu que vous ne choisissez que des livres érotiques ou BDSM.

Comment ça, il… m’observait ? Un psychopathe… Putain ! Pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi ? Plutôt pas mal pour un psychopathe.

Grand, la trentaine, il doit bien faire un mètre quatre-vingt-cinq. Plutôt bien bâti avec des épaules larges et un costume qui doit coûter un bras.


Non, mais qui met un costume pour aller faire ses courses ?

Et de beaux cheveux bruns épais qui lui tombent légèrement sur les yeux.

Mon Dieu… Ses yeux, vert profond. Un regard sombre, intense et fascinant… Eh oh ! Ici la Terre ! On appelle Carly ! Réveille-toi ma vieille !

— Et donc parce que je lis des livres érotiques, vous en concluez que j’aime me faire fouetter ? Non mais vous êtes un grand malade !

— Je n’en conclus absolument rien. Je constate, tout simplement, dit-il avec un air satisfait et amusé.

— Non mais vous vous foutez de ma gueule !

— Je n’oserais pas, comme vous dites si bien… me foutre de la gueule d’une si jolie créature.

— …

Je crois que mon cerveau a court-circuité. «Jolie créature» ?

...»