Carolyn Jess-Cooke

ce roman hésite entre plusieurs genres et à trop hésiter il se perd et se retrouve cousu de fil blanc. on oscille entre le roman féministe qui dénonce la misogynie de la chasse aux sorcières écossaises ( et d'ailleurs), le roman fantastique qui parfois fait flipper comme un bon vieux X-Files, et le roman SF. Et au final on a un texte un peu bancal, plein d'incohérences et d'aberrations, avec des coquilles assez impressionnantes comme l'erreur de prénom ( un personnage qui n'est pas dans la scène parle, c'est assez fort).

il y a de bons passages dans ce roman, mais au final il y a trop d'incohérences pour qu'il soit convaincant. L'autrice a voulu semer le doute dans nos esprits, mais a par conséquent créé des situations ubuesques qui au final ne trouvent aucune explication logique ( cf Clover qui agit comme si elle était possédée, qu'on nous présente limite comme démoniaque et dont rien n'explique vraiment le comportement après coup). Dommage, car le roman donne l'impression de ne pas être abouti et on se demande vraiment ce qu'on fait les éditeurs pour passer à côté de telles incohérences.

Je voudrais vous parler d'un excellent thriller psychologique : Si tu t'en vas, de C.J. Cooke.



On s'en rend compte dès les premières pages (donc je ne spoile rien), la femme qui échoue sur l'île déserte et Eloïse sont la même personne.



J'ai été captivée par cette lecture, au cours de laquelle on découvre que les choses ne sont pas si lisses qu'elles en ont l'air dans le couple londonien.



Véritable page-turner au suspense très maîtrisé, c'est une belle découverte que je vous conseille si vous êtes amateur du genre. Et comme tout bon thriller psy, la fin est vraiment surprenante.



En clair, j'ai beaucoup aimé.

Alex n'a pas une enfance idyllique. Il grandit sans papa et sa maman peine à faire face. Alors il décide d'être l'homme de la situation du haut de ses 10 ans. Il est en cela aidé par son ami, le démon Ruen. Est-ce réellement son ami ou bien attend-il quelque chose de lui en particulier ? Mystère.



Anya, pédopsychiatre, va être amenée à suivre Alex en tant que patient. Il va lui parler de Ruen. Persuadée que l'enfant est malade, elle va tout faire pour l'aider mais très vite ses certitudes vont vaciller.



J'ai aimé ces personnages fragiles et qui pourtant essaie de tenir bon face à l'adversité. Anya m'a enormément touché et dans sa bouche on comprend que les parents d'enfants schizophrènes sont totalement démunis face à leurs enfants. Ils ne savent que faire pour les aider à moins souffrir et il ne faut pas croire qu'être médecin y change quoi que ce soit.

Si vous aimez les histoires de sorcières d’Écosse, les mystères et les ambiances pesantes… Ce roman est fait pour vous !



Les sorcières du phare, c’est avant tout une histoire très touchante de famille, de sœurs, et d’amour. Dans ce thriller psychologique et paranormal, on navigue entre présent, années 90 et 18e siècle, en suivant des destins liés malgré eux.



Luna, le personnage principal, est une jeune femme qui tente de se construire malgré le drame qu’elle a vécu 20 ans plus tôt : ses sœurs et sa mère ont disparu subitement à Lon Haven, un vieux village perdu sur une île écossaise où elles habitaient. Un jour, l’une de ses sœurs est retrouvée mais quelque chose cloche : elle a toujours 7 ans alors qu’elle devrait en avoir 27.



On passe alors très vite à une histoire qui mêle folklore, légendes païennes, ésotérisme et lourds secrets autour d’une intrigue qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Et ça fonctionne ! J’ai adoré ce livre. Les sauts dans le temps et les changements de narrateur sont très bien gérés, et lorsque tous les éléments s’assemblent on ne peut que savourer ce beau travail fait par l’autrice.



Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, bien au contraire ! J’ai adoré me plonger dans cette ambiance écossaise et mystérieuse, et dans ce qui semble être un hommage à toutes ces femmes injustement et violemment exécutées pour des crimes qu’elles n’avaient pas commis, pour ensuite tomber dans l’oubli.



Je pense que ce livre aura une saveur toute particulière en automne, je le relirai peut-être !


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Belfast - Alex, 10 ans, a comme meilleur ami un démon de 900 ans, Rueen.

Après une énième tentative de suicide de sa mère, Alex devient violent et est suivi par une pédopsychiatre Anya Molokova.

Elle soupçonne une schizophrénie , sujet qu'elle connaît bien, sa fille en ayant souffert.



En prenant comme décor une Irlande du Nord toujours traumatisée par son passé, Carolynn Jess-Cooke nous entraîne dans les méandres de la schizophrénie infantile.

Durant toute la lecture, vous naviguerez entre réalité, thriller, psychose et une touche de paranormal suivant votre interprétation.

On s'attache de suite à Alex et Anya qui ont tous deux vécu un traumatisme.

Anya, en aidant le garçonnet, devra replonger dans des moments douloureux.

En tournant les pages, on ne peut s'empêcher de penser aux parents dont l'enfant a des troubles psychiatriques et l'on comprend leur désarroi et leur impuissance face à la maladie.

Avec ce sujet peu courant, l'auteur nous bouscule et sort des sentiers battus.

Un roman à la fois tendre, dérangeant et bouleversant.

L'originalité de ce livre tient à suivre l'histoire d'une femme devenue son propre ange gardien. Elle revoit chaque épisode de sa vie, souvent tragique, et tente d'entourer la petite fille qu'elle a été, de la guider, de la réconforter. Elle ne peut éviter tous les malheurs, simplement être là, accompagner. Pour qui s'interroge sur l'existence de ces êtres célestes, de ces âmes protectrices, il est intéressant d'en avoir un exemple d'illustration, de ce qu'ils pourraient être et de ce qu'ils pourraient faire pour nous.

Ayant adoré Journal d'un ange gardien de la même auteure, c'est tout naturellement que je me suis intéressée à ce nouveau roman paru en avril dernier.

Dans ce livre, nous retrouvons le domaine dans lequel excelle Carolyn Jess-Coke : le paranormal, sauf que cette fois, nous sommes du côté sombre, les démons.



Alex a 10 ans et vit avec sa mère âgée de 25 ans. Il y'a 5 ans alors que son père est parti, Alex a commencé à voir des démons et plus particulièrement Rueen son ami, un démon pouvant prendre plusieurs formes. Après une énième tentative de suicide de sa mère, Alex va attirer l'attention d'une pédopsychiatre renommée spécialisé dans la schizophrénie infantile qui va tout faire afin de sortir Alex de son monde pour le protéger.



Malgré certaines longueurs à cause de passages trop détaillés, j'ai passé un excellent moment avec ce roman. J'ai beaucoup apprécié le système de narration alternant entre le point de vue d'Anya Molokova, la pédopsychiatre et celui d'Alex à travers un journal intime démarrant par une blague de son choix. Tous les deux très profonds, dynamisent l'histoire bien que j'aurai quand même apprécié avoir le point de vue de la mère d'Alex qui aurait pu approfondir le récit et nous expliquer le pourquoi de son comportement.



Anya et Alex sont deux personnages profondément touchés par des événements qu'ils ont subi. Alex est un enfant sensible, intelligent et plus mature que les enfants de son âge. Alors qu'il doit supporter l'absence de son père il doit aussi supporter sa mère qui cherche à plusieurs reprises à mettre fin à ses jours. Terriblement touchant on a du mal à savoir s'il s'invente un ami imaginaire pour se protéger ou bien si c'est la réalité, bien que très vite, nous avons la réponse ou du moins on se doute.

Anya quant à elle, nous dévoile son histoire et nous parle de la mort de sa fille à travers des souvenirs et des flash-backs, c'est elle que j'ai préféré peut-être est-ce dû à son chemin de vie chaotique et aussi parce que c'est une des raisons pour lesquelles elle a décidé d'exercer ce métier, toujours est-il que que c'est un personnage terriblement attachant.



Un excellent roman mêlant plusieurs grands sujets tels que la mort, le deuil, le paranormal, la psychologie de quoi rassasier les grands esprits en quête de nouveauté, ou à la poursuite des romans de cette auteure talentueuse.


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Roman surprenant tant par son écriture que par les thèmes abordés. Je m'attendais à un roman fantastique et je dois avouer que j'étais un peu déçue. L'écriture et le style du roman m'ont cependant accrochée. Ce roman est le récit de la rencontre entre un petit garçon hanté par des démons qu'il est bien sûr le seul à voir, et une psychiatre qui porte le deuil de son enfant schizophrène. Les personnages sont terriblement attachants et bien cabossés par la vie, y compris le travailleur social, Mickael. Dans l'Irlande du nord, la guerre qui a sévit pendant une génération a laissé des traces plusieurs décennies plus tard sur les descendants des belligérants. Alex, le personnage principal en est la preuve : des événements auquel il a assisté dans sa prime jeunesse l'affectent gravement et mettent sa santé et sa vie en danger. De la tendresse, de l'humour aussi malgré les difficultés incitent à poursuivre la lecture de ce joli roman. La dernière page tournée, je ne suis pas certaine que Ruen n'existait pas....

Au début mal à l'aise et légèrement dubitative par l'histoire, je me suis vite laissée happer par les rebondissements. L'intrigue est originale, surprenante mais parfois lourde aussi à cause des thèmes abordés : mort, maladie psychologique, surnaturel... Petite mise en garde (parce que je suis moi-même tombé dans le panneau), il s'agit bien d'un roman contemporain et non fantastique ;-)
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C’est au travers d’un récit à deux voix (dont celle d’Alex, avec ses mots d’enfant, ses ressentis, son innocence mêlée à grande maturité) que l’on essaye nous aussi de se faire une idée de la vérité, ou plutôt du vrai.

A la manière d’un thriller, assez angoissant (par son sujet) et dérangeant (par les thèmes abordés, le choix des protagonistes et de leur histoire personnelle), l’auteure explore admirablement les méandres de l’esprit humain. De manière simple et directe, et avec sensibilité, elle donne des explications relevant de la psychiatrie et d’un contexte géographique et historique précis (l’Irlande du nord et ses conflits entre catholiques et protestants que l’on connait). Ce texte m’a vraiment captivée, je ne m’attendais pas à autant me prendre d’attachement pour les deux narrateurs et surtout à être prise autant dans cette histoire qui oscille entre imagination et réalité. Il n’est pas aisé de tout comprendre et de se faire une juste idée des choses, le besoin de mettre une explication sur les évènements pousse continuellement à poursuivre, autant que l’envie de voir le jeune garçon s’en sortir et être heureux. Sur fond de Belfast et des traumatismes liés à la guerre, l’auteure pointe le doigt sur certaines zones (à la limite du réel) que la science est incapable d’expliquer. Schizophrénie ou possession, toute la question est là et obsède du début à la fin...........................
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Je garde un très bon souvenir de ce roman qui m'avait intrigué et fasciné ..

Mourir pour devenir son propre ange gardien ,et essayait de modifier son destin

...Un livre qui donne à la reflexion..

et j'avais une deuxième chances ,est ce que je ferai les meme choix ?

C'est un livre qui se dévore en peu de temps. Axé sur l'étude psychiatrique d'un cas, l'histoire nous amène aux frontières de cette maladie en prenant une tournure singulière. Nous suivons tour à tour le patient et le médecin dans une relation touchante et le questionnement du médecin devient limite le nôtre. Très bon livre

Voici un livre qui a mis un moment à se faire lire pour ma part... Je l'ai acheté sans hesitation quand je lus qu'il continuait la lignée de La nostalgie de l'ange d'Alice Sebold, un livre que j'ai adoré sans contestation !

Je l'ai commencé cet automne, et n'eut pas de mal à l'oublier en dessous une pile d'autres livres... puis l'ayant commencé, je me suis dit qu'il fallait quand meme que je le finisse... et je le ressors il y a a peine une semaine... cette fois, plus captivant... il ne fallut que 5 jours pour que je le finisse !

Finalement, ce livre m'a beaucoup plu. Il a réussi à me laisser imaginer que peut etre les anges gardiens existaient... que peut etre j'en avais un, j'essayais d'imaginer quel choix il avait pu me conseiller et m'interdire de faire, que j'ai fait qd meme... je me suis reellement plongé dans l'univers de cette histoire. Captivée par la mission de Ruth, inquiete pour l'avenir de Margot, et de Théo, et de Toby... une fin qui ne se déroule finalement pas comme je l'imaginais mais qui tombait en qq sorte sous son sens.

Finalement, pour un livre qui eut du mal à m'agripper au début, ce fut une lecture qui me plut beaucoup !

Un bémol... mise a part l'idée de l'ange gardien qui voit sa vie, et la vie de ses proches... je n'ai pas trouvé tant de rapprochement avec La nostalgie de l'ange... mais rien a voir avec le livre, ceci etait une critique imprimée sur la 4eme de couverture !

Ce roman raconte l'histoire de Margot Delacroix qui après être décédée est devenue son propre ange gardien, alors renommée Ruth. C'est ainsi que Ruth se voit contrainte d'assister à son ancienne vie et de revivre ses hauts mais aussi et surtout ses bas. D'autant plus que la vie de Margot est loin d'être très rose. J'ai éprouvé beaucoup de compassion et de tristesse devant les épreuves que cette jeune fille si innocente et fragile doit affronter. Tout comme Ruth qui en plus d'assister à la souffrance de Margot revit ses propres souvenirs. Alors forcément, Ruth espère pouvoir faire quelque chose pour changer le cours des choses pour épargner à Margot tout ce qui va seulement encore lui arriver. Car malheureusement, les choses ne vont pas du tout en s'arrangeant pour Margot. A croire que le malheur suit le malheur. Et plus les pages se tournent, plus son désir d'intervenir dans la vie de Margot s'agrandit. Malheureusement, le prix à payer est loin d'être désuet ...



L'idée de ce roman fait beaucoup réfléchir le lecteur. Qui n'a jamais pensé à changer quelque chose dans sa vie ? Nous avons tous au moins une fois, déjà voulu refaire quelque chose autrement. Mais est-ce qu'au final, les choses changeraient beaucoup ? Avons-nous tous un destin réellement tracé ou l'écrivons-nous au fur et à mesure que nous avançons dans la vie ? Je pense que ces questions sont inévitables au cours de cette lecture et c'est vraiment très intéressant car tout comme Ruth, nous réfléchissons au vrai sens de la vie.



Le concept de l'ange gardien m'a beaucoup désarçonnée par contre. D'une part, j'ai eu du mal à saisir toutes les notions comme notamment les lumières, les auras, ... Le thème abordé est déjà loin d'être évident et malheureusement les quelques explications que l'auteure a fournit étaient assez ambigües. Je pense vraiment qu'elle aurait pu aller beaucoup plus loin dans son exploitation du thème. D'autre part, j'aurais aimé plus de rebondissements. Ruth ne tente pas grand chose finalement pour changer la vie de Margot alors qu'elle sait que ce qui va lui arriver sera parfois pire que le présent même. J'avais donc l'impression de subir une histoire que je connaissais déjà. J'ai vraiment été frustrée de voir que rien ne changeait, que Margot revivait plus ou moins exactement la même vie que Ruth. Ca aurait justement été plus intéressant qu'elle diverge plus du chemin tout tracé, selon moi. Et même quand il se passait enfin quelque chose, je suis restée sur ma faim.



Enfin, de manière générale, il se dégage de cette histoire une ambiance vraiment très mélancolique. La vie de Margot est extrêmement difficile, elle traverse une multitude d'épreuves incroyable. L'avantage c'est qu'au moins, chaque lecteur peut s'identifier à Margot à un moment ou un autre .. De plus, chaque personnage rencontré dans ce roman traverse également des moments très durs. Celui qui m'a le plus émue est sans aucun doute Graham, le père de Margot. On peut voir que les difficultés qu'il a rencontrées ont fait de lui un autre homme, abattu et malheureux.



C'est donc vraiment une lecture intéressante de par les thèmes qu'elle aborde mais aussi très triste. Personnellement, je n'ai pas été complètement séduite. J'aurais aimé moins de douleurs et de regrets et plus d'actions justement.
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Luna s'est reconstruite après la disparition de ses deux sœurs et l'abandon de sa mère vingt ans auparavant. Mais, quand la jeune femme enceinte apprend que sa plus jeune sœur a été retrouvée, elle va devoir reconstituer le puzzle de son passé. En effet, sa petite sœur n'a pas vieilli d'une seule année et est restée une enfant. Luna essaie alors de comprendre ce qui s'est passé sur l'île de Lòn Haven, en Écosse, où sa mère avait été engagée pour peindre une fresque dans un vieux phare. Un phare étroitement lié aux chasses aux sorcières du 17e siècle...

Les Sorcières du Phare est un thriller parfois glaçant, où on ne sait plus que croire : les croyances ésotériques des habitants de l'île, maudits par les sorcières brûlées des siècles auparavant, ou bien une autre explication ? Le folklore écossais et la figure du wildling prennent des allures de fable sombre, mêlant paganisme, mystère familial et Histoire.

L’entremêlement de 3 périodes différentes est parfaitement maîtrisé, le récit dénouant peu à peu les nœuds d'un mystère qui semble impossible à résoudre. C'est hautement addictif et parfois profondément dérangeant !

Ce livre parle de maternité, de sororité, de résilience. Il rend hommage aux nombreuses femmes brûlées pour sorcellerie en Écosse au début de l’ère moderne. À travers le récit émouvant de ces vies de femmes plongées dans une ambiance glauque et confinée qui les dépasse, l'autrice évoque évoque le danger de certaines superstitions.

Une femme manésique échoue sur une petite ile grecque, ile quasi déserte où il n'y a que 4 écrivains en retraite annuelle.

A Londres, un mari retrouve ses 2 enfants seuls, sa femme a disparu. L'enquête de police découvrira que le mariage n'est pas aussi parfait qu'en apparence.



Je ne m'attendais pas aux thématiques abordées dans ce roman.

L'ambiance est pesante, malaisante. On ne comprend pas ce qui se passe sur cette île, alors que l'intrigue de Londres semble plus classique, mais en fait, rien n'est ce qu'il parait.

Au fur et à mesure que les personnages se dessinent, on devine quelques révélations mais le suspense est malgré tout bien entretenu.

Je m'attendais davantage à une enquête policière, j'imaginais d'autres mobiles, mais on est vraiment dans un suspense psychologque.



J'ai apprécié de découvrir cette histoire, originale, mais ce n'est pas un roman que je relirai.

Une auteure que je ne connaissais pas du tout, une maison d’édition que je ne lis quasiment jamais mais pourtant le pitch de ce roman m’a donné envie de le découvrir. Cette idée d’écrivains en séminaire isolés sur une île qui voient débarquer une parfaite inconnue est quand même assez tentante non?



On est pas loin de la Crête, à la fin de l’hiver quand une femme s’échoue sur une île où sont installés 4 écrivains assez mystérieux. Ils vont la prendre en charge, veiller sur elle mais pourtant on comprend vite que quelque chose cloche. Ils ne semblent pas vraiment prêts à la laisser partir. Puis ils semblent pouvoir apporter quelques réponses qu’elle même est incapable de donner suite à une amnésie.



Au même moment, à Edimbourg, une mère de famille s’est volatilisée. Elle est partie, sans affaires, sans laisser de mots, sans prévenir personne. Une disparition inquiétante, qui angoisse son époux et ses parents. En tant que lecteur, on imagine vite qu’il y a un lien entre cette femme et l’amnésique de Grèce. On comprend même rapidement qu’il s’agit de la même femme. Mais que fait-elle en Europe ? Que fuit-elle ? Se sentait-elle en danger ?



J’ai trouvé ce roman un peu lent, ça trainait par moment et je perdais un peu le fil et mon intérêt pour l’histoire de cette femme. Néanmoins, j’ai tenu bon et j’ai bien fait. C’est une thriller psychologique réussi, avec un final attendu pour ma part mais qui peut surprendre pas mal de lecteurs je pense. En tant que femme, que mère, j’ai eu pas mal d’empathie pour l’héroïne du roman. Et j’aime cette idée que l’on ne peut rien cacher dans des tiroirs, qu’un jour ou l’autre, tout peut ressurgir.

Alex, dix ans, adore les toasts aux oignons et se balancer sur les pieds de sa chaise. Il a pour meilleur ami Ruen, un démon âgé de 9 000 ans, grand amateur de Mozart, de ping-pong et de pain perdu.

Lorsque, après une nouvelle tentative de suicide de sa mère, Alex commence à se montrer violent, il est suivi par le Dr Anya Molokova, une psychiatre. Mère d’une petite fille, schizophrène, Anya connaît bien ce genre de comportement et essaie de convaincre le garçon que Ruen n’existe que dans son imagination. Pourtant, face à d’étranges coïncidences, elle est prise de doutes : Alex, est-il réellement victime d’hallucinations ?



Anya et Alex nous racontent chacun les événements de manière différentes : Alex à travers un journal qui débute toujours par une blague de son invention, Anya en nous racontant les événements de manière classique.



Pendant tous le livre, on se pose les même questions qu'Anya , Alex dit il la vérité ou pas ? Voit-il vraiment des démons ? Comment sait-il tant de chose sur elle si cela n'est pas le cas ? Faut-il rester le laisser libre ou l'enfermer ?



Ce livre qui traite des maladies infantiles et surtout de la schizophrénie est intéressant mais malgré tout ce qui arrive (ou est ...) je ne me suis pas attachée au personnage, quelques personnages auraient mérité d'être approfondie (comme la mère d'Alex) , vu comment parle Alex en presence de Ruen du haut de ses 10 ans m'a laissé dubitative , il manquait un, je ne sais quoi ... Carolyn Jess Cooke une auteure à suivre !



La dernière page tournée, on peut être sur un fil entre celui du réel et de l'imaginaire ... Est ce dangereux d'avoir un ami imaginaire ? Non aux états unis, c'est même signe d'un bon développement cognitif, en Europe entre 2 et 7 ans cela est même banal, car l'ami imaginaire peut aider l'enfant a faire face à des situations stressantes ou/et à surmonter une difficulté, à le rassurer. L’enfant peut également l’utiliser pour exprimer son désaccord ou vous questionner sur les conséquences des comportements interdits. Par contre on doit commencer à s’en inquiéter si la présence de l’ami inventé devient envahissante au point de compromettre la vie quotidienne de l’enfant, au point où il fait des crises d’angoisse si son ami n’est pas là ou si l'enfant se fait du mal, du mal à quelqu'un via cet ami ou que celui ci s'appelle Ruen ...

En Irlande, la vie de famille Shelley semble bien organisée dans sa routine : Eloïse a levé le pied dans l’association caritative « Enfants de Guerre » qu’elle a créée, association de grande envergure destinée à offrir éducation et soutien aux réfugiés mineurs. Elle se consacre exclusivement à son rôle de mère au foyer pour s’occuper de Max (3 ans) et Cressida (bébé). Lochlan son mari, un self-made-man dans la finance travaille du lundi au jeudi en Ecosse. Mais la disparition soudaine et invraisemblable d’Eloïse va bouleverser leur équilibre familial.



C’est la voisine qui a dû alerter le père alors en déplacement, du danger encourus par les des deux jeunes enfants livrés à eux-mêmes dans la maison. Lochlan, va devoir mettre sa carrière en péril pour remplacer son épouse auprès de leurs deux jeunes enfants. Il va aussi devoir composer avec l’inimitié des grands-parents d’Eloïse.



Se déploie alors une enquête pour rechercher Eloïse, relayée par les réseaux sociaux et les médias. Et pendant que demeure en suspens cette question : « qu’a-t-il pu lui arriver pour à Eloïse ? », une femme frappée d’amnésie est échouée sur une île déserte de Kemonos. On la devine être Eloïse, avec pour seule compagnie le groupe d’un atelier d’écriture avec ce dictat : « la seule façon pour toi de quitter cette île, c’est de retrouver la mémoire ».



En quoi l’étrangeté de cette disparition trouvera-t-elle sa logique ?



MON AVIS



Remerciements : Je remercie vivement Netgalley et la maison d’Edition Bragelone pour la découverte de cette auteure prometteuse dans le domaine des romans psychologiques.



L’auteur, experte dans le domaine, nous offre avec ce roman à suspens une merveilleuse illustration d’une des facettes de la psychologie. Les chapitres alternent la narration des principaux personnages : Eloïse, Lochlan et Gerda. Chacun analyse son ressenti, son vécu avec la disparue, celle qui manque à tous mais que finalement ils ignorent beaucoup…



UNE FAMILLE BOURGEOISE BIEN SOUS TOUT RAPPORT



La réussite sociale d’Eloïse et Lochlan, ce couple qui a « tout pour eux » paraît très enviable. La disparition de la jeune mère de famille. va cependant chamboulé tout leur équilibre familial dans sa totalité.



Avec l’introspection sur sa vie, Lochlan est rongé de culpabilité sur ses erreurs : Investi dans son travail, il a négligé au fil du temps sa famille. Il prend conscience de découvrir sa dernière-née Cressida âgée de quelques mois. L’enquête de la disparition de son épouse soulève des pans oubliés de ses écarts, comme l’amourette éphémère avec une collègue, et la priorité de son travail dérisoire.



La grand-mère d’Eloïse offre le tableau typique de la femme guindée, fortunée sans considération pour ceux qui n’appartiennent pas à son milieu. D’où sa déconsidération pour Lochlan qu’elle tient pour responsable de la disparition. Le décalage entre les espoirs misés sur sa petite fille et les orientations des choix de la jeune femme trouverons leur fondement. Le lecteur le comprend au fil de la lecture.



DES OMBRES AU TABEAU



L’aboutissement du livre nous révèle une autre vérité du vécu réel d’Eloïse. Le passé ressurgit quand on le croit enseveli.



La force du roman nous expose, avec cet éclairage narratif et original, l’impact potentiel et nuisible d’un lourd fardeau psychologique à porter. L’enfouir est alors vital pour supporter la réalité.



SUR L’ILE



La vie, ou survie sur l’île déserte dépend de la seule compagnie Sariah, Hazel, George, et Joe … Bizarrement, leurs comportements et leurs attitudes contradictoires restent confuses pour le lecteur et Eloïse. Celle-ci, plongée dans une amnésie totale et inexplicable devra composer avec ce groupe disparate sensé constituer un étrange atelier d’écriture. L’auteur entretient avec succès un certain mystère sur cette insularité choisie et risquée.



L’interrogation quant à la présence d’Eloïse sur l’île croît avec l’avancée de la lecture, car sa disparition n’en est pas une pour le lecteur. Avec une patience ô combien récompensée, celui-ci y trouvera sa réponse dans les derniers chapitres.


Lien : https://lesparolesenvolent.c..

Chronique d'Elisa:

Je sais qu’à chaque fois je vous embête avec ce point mais, j’apprécie vraiment les romans à la première personne du singulier et celui-ci en est un, donc il marque des points dès les premières pages.

J’ai adoré l’intrigue et le suspens présent tout au long du livre. J’ai presque développé une obsession à vouloir découvrir la raison pour laquelle cette fameuse Eloïse a disparu et s’il y’a un lien avec la femme qu’on a retrouvé échouée sur cette île.

C’est un roman traduit de l’anglais. La traduction ne se fait pas ressentir et il n’y a pas d’accroches.

Par contre, j’ai trouvé qu’il y’avait pas mal de répétions dans les situations auxquelles les personnages étaient confrontés.

La fin, mais alors la fin ! Je n’ai pas les mots pour vous expliquer à quel point elle m’a percutée. Je ne peux pas vous en dire plus, si ce n’est que la chute est incroyable ! 😜

L’émotionnel est réellement présent dans ce livre. J’ai vraiment été touchée tout au long de l’histoire. Tous les personnages ont une particularité qui ne pourra que vous émouvoir.

Je tiens quand même à vous prévenir qu’il y’a des passages un peu rudes et assez violent concernant des enfants. Alors je le déconseille aux personnes qui ne supportent pas de lire ce genre de choses.

Pour conclure, ce livre m’a vraiment plu et je ne peux que vous le recommander.
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