Citations de Catherine Doyle (92)
... il est très difficile de croire à la magie tant qu'elle ne t'a pas saisi par les épaules et secoué pour te réveiller ...
« C’était ça, le pire : l’océan sous ses pieds. Fionn faisait souvent des cauchemars épouvantables dans lesquels les vagues l’engloutissaient. Il se réveillait en sursaut, trempé de sueur.
L’air marin lui brûlait les poumons et lui mordait la peau. Il regarda le continent disparaître peu à peu. D’abord en une tache verte sur l’horizon gris, puis plus rien.
- Tu as l'air de vouloir sauter dans ce tableau, commenta le roi.
- Je préfèrerais être là-bas plutôt qu'ici, admit Wren.
- Comme ça nous sommes deux, marmonna-t-il en poussant la porte.
Wren le suivit dans la pièce.
- Attends. C'est ta chambre à coucher ? balbutia-t-elle.
- Ne te fais pas d'illusions.
- Pitié. Je préfèrerais me jeter dans la gueule de Borvil.
Et je n'ai vraiment pas besoin qu'un homme vienne me sauver d'une petite bestiole inoffensive.
Mais la magie du sang est une forme de magie tortueuse et complexe, et, quand on prends quelque chose qui ne nous appartient pas, on perd une part de soi-même
Wren
Tor rompit le contact visuel le premier et elle eût l'impression que le soleil lui avait tourné le dos
- Fais attention aux épines.
- Je m'appelle Rose, lança-t-elle sèchement. Je m'y connais en épines.
[...] Depuis le premier jour, elle avait été élevée avec un objectif : voler la vie de sa soeur jumelle.
Au moment de monter dans le carrosse doré, Elske sur ses talons, Rose se retourna vers Anadawn, son palais, et se jura qu’à son retour elle serait une reine aimée de son peuple. Une reine victorieuse. Elle charmerait le pays entier, village par village, maison par maison s’il le fallait.
Edgar Barron ne savait pas à qui il se frottait.
Aucune arme n’est assez tranchante pour nous séparer, petit oiseau. Aucun monde n’est assez cruel pour nous enlever à notre destinée.
À Anadawn, on exécute les femmes soupçonnées de sorcellerie sur-le-champ , et on les interroge après.
"Quand Tor pénétra à son tour dans la salle de bal, son regard trouva presque instantanément celui de Wren. Il observa sa robe, mâchoire serrée. Pendant un quart de seconde, il eut l’air de vouloir la dévorer. Wren sentit la chaleur de ses pieds jusque dans ses joues. Soudain elle se sentait affamée, elle aussi.
-La musique marmonna Chapman en faisant demi-tour. Par le protecteur pourquoi ont-ils arrêté de jouer ?
Il fondit sur les ménestrels, mais Wren était trop occupée à fixer le capitaine pour réagir. Tor rompit le contacte visuel le premier et elle eut l’impression que le soleil lui avait tourné le dos."
- Je ne suis pas sûr de croire à votre récit. On dirait un conte pour enfants.
- Les contes pour enfants se terminent bien.
- Pas à Gevra. Dans nos contes, tout le monde finit dévoré par les loups. Nous préférons terrifier nos jeunes le plus tôt possible. Après tout, un enfant terrifié est un enfant en sécurité.
Il n'y a pas de peur dans l'action... il n'y a de peur qu'avant l'action.
La mer escaladait les falaises et vomissait ses tripes sur la terre.
Il rit, et le vent lui ébouriffa les cheveux comme pour rire avec lui.
Le courage consiste juste à oublier d'avoir peur.
Ses cheveux ondulaient autour de son visage comme des serpents.
Tu souffres probablement de décalage horaire. Ou de décalage temporel.
Ne regarde pas l'île pendant qu'elle se change. C'est très malpoli.