Catherine Latteux

Je suis sensible aux albums abordant le handicap, notamment la cécité. La sublime couverture pleine page m’a immédiatement séduite !



Dans son jardin, Lily écoute Moe jouer de la musique lorsque tout à coup, Lily entend de petits cris plaintifs. Elle se fie à son excellente oreille pour retrouver un petit lapereau égaré. Puis elle le ramène à sa famille, en compagnie de Moe.



Un album poétique, délicat et plein de douceur qui invite à tendre l’oreille pour écouter la nature qui nous entoure. Une magnifique ode à la tolérance !



Moe en épouvantail, est la représentation imaginée de la canne qu’utilise Lily dans ses déplacements. En effet, Lily est aveugle et c’est tellement subtile qu’on ne le découvre vraiment qu’à la fin de l’histoire.



Les illustrations sont sublimes et nous offrent une pause enchantée !



Dans la même thématique, j’ai déjà lu la BD « Le cœur en braille », la série BD « Amy pour la vie », le roman graphique « Ours » et l’album « Helen Keller » de la collection Petite & Grande.
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Apprendre à compter jusqu'à dix n'a jamais été aussi facile !



Dix lapins jouent à cache-cache dans les bois. Pépin est allé compter et doit les retrouver. C'est durant le jeu qu'il tombe nez à nez avec un loup. Tous les lapins, Pépin y compris, s'enfuient. Mais Garou veut juste jouer avec eux ! Pépin accepte sous une seule condition : comme il l'a trouvé, c'est à lui de compter !



Cache-cache partie est un livre amusant et ludique, qui permet à l'enfant de jouer lui aussi, en cherchant les petits lapins, tout en comptant jusqu'à 10. L'enfant apprend également la tolérance, que l'on peut jouer avec tout le monde, sans faire de différence.

Le titre et la couverture invitent immédiatement aux rêveries et à la douceur. Ce personnage, les yeux clos, avec un fin sourire dessiné sur le visage, entouré de plantes et de fleurs, entend. Elle entend tout ce qui se passe autour d’elle, des gazouillis des oiseaux aux sons des grillons, des froufrous des feuilles aux froissements légers des roses.



C’est une véritable invitation à faire silence autour de nous pour écouter, et non seulement entendre, ce qui se déroule au-delà de notre propre vision. Lily, puisque c’est le personnage de ce joli album, écoute pour sauver un petit lapin perdu. Grâce à ses capacités d’écoute, elle pourra aider ce jeune compagnon.



Les illustrations de Célina Guiné sont aussi douces que les mots de Catherine Latteux. Ensemble, elles fournissent un livre à savoureux pour prendre le temps.

L'histoire d'une enfant adoptée par une louve. Les illustrations en noir et blanc, tout en traits et pointillés, sont magnifiques, on se perd dans tous ces détails. L'histoire est plutôt courte, parfaite pour l'histoire du soir d'un jeune enfant.

J'ai beaucoup aimé. À noter qu'il existe une suite avec l'enfant devenue adulte.

Un avis mitigé pour un album jeunesse. Les illustration de Camille Tisserand sont magnifique et donne envie de créer, dessiner à notre tour. Le texte de Catherine Latteux est souple, doux. Mais au final la courte histoire de cette enfant sauvage me laisse un goût étrange.

Une jeune femme par sur les chemins pour trouver l'inspiration. La nature a plus de présence que l'héroïne et tous les artefacts humains : finalement la chimère, ne serait-ce pas la voyageuse ?

J'ai trouvé les illustrations très hautes en couleurs magnifiques. Je n'ai pas autant accroché avec le texte, pourtant travaillé pour rimer.

Une histoire accompagnant l'enfant dans sa découverte des nombres de 1 à 10 et touchant au sujet de la différence ! Tout est très bien abordé et le texte en lecture confortable rend plus fluide la lecture de l'enfant.

Des illustrations très jolies !

Ce livre permet aux enfants d'apprendre à compter en jouant. Le texte aux allures de comptine est agréable à lire. Le thème de l'acceptation de la différence est très bien intégré. En somme, une bonne lecture, divertissante et amusante pour les enfants.

Une très jolie histoire d'enfant sauvage. Les illustrations sont très belles, avec l'effet dentelle du dessin et le bleu des yeux qui contraste sur fond noir.

Un album absolument magnifique sur un sujet qu'on ne voit pas souvent en Littérature jeunesse : le syndrome des enfants de la lune, abordé de façon touchante et innocente.



J'ai d'abord été attirée par les illustrations qui sont vraiment très belles : très rondes et enfantines aux premiers abords, mais pourtant très détaillées et qui donnent une atmosphère toute particulière. Le jeu des couleurs est bien trouvé avec des teintes bleutées et clair de lune, on est tout à fait dans le thème.



L'histoire en elle-même est une bonne façon de sensibiliser à ce sujet - pourtant grave - tout en gardant une tonalité assez légère sur fond de rencontre et d'amitié avec un petit garçon. Une histoire mignonne et touchante à souhait, vraiment agréable à lire.

Une jeune louve découvre un bébé emmailloté dans les bois. Elle décide de déposer l’enfant à la porte d’une maison. Mais a-t-elle prise la bonne décision ?

Cet album vaut plus pour les illustrations que le texte. L’histoire est plutôt classique et trop rapide. Dans les teintes de noir et gris, seul le bleu des yeux de l’enfant (et des louveteaux) ressort. Les traits blancs qui dessinent les personnages et le décor créent une richesse incroyable à l’illustration.

Un album tout en subtilité, plein de poésie, dans lequel texte et illustrations se complètent à merveille pour donner vie à Jules, petit personnage adorable que nous suivons sur le chemin de la vie. Magique.

Je tiens à remercier Babelio et Les éditions du mercredi, qui m’ont envoyé un exemplaire en échange d’une chronique honnête.



J’ai fait peu de chroniques de livres jeunesse, en dehors des grandes et longues sagas, mais c’est vraiment un genre que j’affectionne particulièrement. Enfin, comme tous les autres livres, j’affectionne quand c’est bien fait et c’est le cas pour Logos. J’ai adoré ce livre très mignon, avec des illustrations magnifiques d’Olivier Chéné et un message important transmis de façon très claire.



On suit les aventures des dragons de Cavernicole Vallée, qui utilisait jusqu’à alors « l’élixir spécial dragon » à tort et à travers pour chauffer, éclairer, cuisiner, etc. Du pétrole quoi. Malgré les avertissements du jeune Logos, il est inenvisageable pour les vieux dragons que les stocks s’amenuisent. Mais un jour, il leur faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus d’élixir, mais beaucoup de pollution au dessus de la vallée. Logos et ses jeunes amis partent alors en quête d’une solution, de quelque chose qui remplacerait leur élixir. Ils découvrent d’abord le gaz, et se rendent vite compte que c’est une très mauvaise idée… Puis, ils tombent sur des panneaux photovoltaïques.



Une solution est ainsi trouvée mais tout n’est pas magique : s’ils peuvent se chauffer, cuisiner et voler grâce aux batteries chargées par les panneaux, impossible de cracher des flammes avec de l’énergie solaire. Le livre montre qu’il y a donc des concessions à faire, et que la transition n’est pas simple pour tout le monde : ceux qui s’occupaient de créer et distribuer l’élixir doivent se recycler. Le tout est traité avec sérieux, certes, mais avec des passages fort cocasses également : les noms des personnages sont équivoques (Volcano, Cratos, Détritos…) et font sourire, de même que certaines situations. Devant la crise que représente la pénurie de l’élixir, les dragons se réunissent : c’est le G220. Qui devient G215 le temps d’énoncer les funestes accidents et repasse à G220 une fois les naissances (de dernière minute parfois !) comptabilisées.



Un vrai coup de cœur pour ce tout petit livre et du coup, je me plongerai bien volontiers dans les autres livres de la maison d’édition, notamment ceux illustrés par Olivier Chéné – je n’exagère pas, les illustrations sont magnifiques, avec des tons pastels très doux et beaucoup de couleurs.
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Catherine Latteux aborde ce sujet délicat avec beaucoup de finesse et de sensibilité. Ce livre résonne comme un très beau message d'espoir pour tous les enfants à qui la vie impose une lourde épreuve, en les atteignant dans leur santé. La complicité qui s'installe entre les deux enfants l'emporte sur la maladie : le bonheur d'une rencontre, une tendre amitié et le quotidien se teinte aussitôt de rêve et de joie !
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Sur fond de différences sociales, un très bel album tendre et joyeux, dont les illustrations douces et poétiques séduiront tous les romantiques.
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Un texte d'une grande finesse, tout en tendresse accompagné d'illustrations douces et poétiques.

Parfait pour les enfants à partir de 5 ans !

quelle belle découverte !! Une histoire du Petit Chaperon Rouge revisitée... comme tant d'autres ? et bien non ! A travers celle-ci, on découvre les étapes de la réalisation d'un livre. Les illustrations sont magnifiques. Je pense faire une séance sur ce thème avec mes 6èmes à la rentrée prochaine.

La quête du bonheur est peut-être déjà sur le chemin que l'on parcourt avec les rencontres que l'on peut faire. Histoire poétique où l'on suit le petit personnage sur son fil qui se transforme tantôt fi électrique, tantôt ligne de musique mais toujours fragile en pointillé en pleine guerre.

Marilou s'en va porter une galette à sa Mère-Grand... Si le début de l'histoire semble familier, la suite réserve quelques surprises truculentes.

Dans ce conte détourné, on croise un loup velu, un bûcheron retardataire, un maman inquiète, une Mère-Grand irascible et une fillette malicieuse. Sans oublier de nombreuses références à d'autres contes traditionnels connus de tous ainsi que la découverte des différentes étapes d'un livre. Drôle et jubilatoire.



Muriel PIOGGINI