Catherine Lepage

Une sympathique BD autobiographique québécoise où l’on découvre Catherine, une jeune femme qui recherche un « chum » qui pourrait lui convenir. Chaque histoire est entrecoupée d’interludes capillaire qui nous montrent l’évolution de son rapport au monde, tantôt cute, tantôt rebelle. À la fin, on n’en retire pas grand chose mais c’est original et on passe un bon moment.

Pétunia était une vraie princesse. Elle avait appris à toujours rester digne, sage et polie. Même quand elle mourait d'envie de pouffer ou de se gratter le nez! Mais voici qu'un soir, après le souper, la parfaite princesse pète ... Pauvre Pétunia... Ses flatulences, au début inodores et discrètes, deviennent peu à peu gênantes et nauséabondes en plus d'être de plus en plus fréquentes.

Aucun remède ne parvient à enrayer ce fâcheux inconvénient, jusqu'à ce qu'un petit garçon, Gaston, prétende que le grand air, le plaisir, la joie et le jeu viendront aider la petite princesse. Une histoire pleine de rires et de sagesse qui provoque un plaisir tout à fait ... contagieux 🤣

La bande dessinée est courte mais tellement claire et précise sur ce qu’est la dépression, au fil des pages l’auteure nous raconte avec quelques phrases disséminées par-ci par-là son vécu. J’ai trouvé sa créativité très bien, c’est la première fois que je vois un carnet sur la dépression fait ainsi et j’ai adoré. On ressent bien le poids que représente l’angoisse sur son mode de pensée, elle parle de sa météo intérieure, pas vraiment de ce qu’elle a fait pour s’en sortir mais l’important est le petit soleil en dernière page.

Le journal est facilement accessible, pas du tout déprimant et il se lit très vite.

Marivière est un personnage ressemblant à une petite fille dont la chevelure est une rivière. Celle-ci évolue selon le comportement des humains.



Le texte est assez succinct dans cet album qui laisse les images donner le ton. Marivière ne se sent pas bien lorsqu'on lui nuit et inversement. Le message est très clair, les illustrations ont un joli style et le texte est plutôt poétique. Un album tout doux pour faire comprendre aux enfants l'importance de prendre soin de son environnement.

Ça fait du bien de se dire qu'on est pas la seule personne à vivre et ressentir ça. Ça aide à «valider» certaines pensées et certaines émotions. Ça permet de relativiser, un peu, sans toutefois nier ce qu'on vit ...

À faire lire aux proches d'une personne dépressive, pour les aider à comprendre et appréhender ses sentiments.

Comment aborder finement avec de très jeunes enfants , sans pessimisme, les conséquences de notre négligence vis à vis de Dame Nature ? En personnifiant la rivière, en lui donnant les traits d'une adorable fillette aux cheveux azur. Un très joli album aux vertus cathartiques qui délie les langues. Étonnant de constater tout ce que les enfants relèvent de nos propres carences. J'aime le côté réversible de l'histoire qui laisse place à l'espoir... et encourage positivement à la responsabilité

Marivière est une petite fille aux longs cheveux bleus qui vit dans les montagnes. Ses cheveux font le plaisir de tous ceux qui vivent autour d'elle, les animaux qui vont y pêcher et s'y abreuver, les enfants qui y jouent, etc.



Mais un jour, on commence à ne plus prendre soin d'elle, on y jette des détritus, Marivière devient triste, sa chevelure grise et plus personne ne peut désormais profiter de tous les plaisirs qu'elle leur offrait avant.



Cet album est un petit bijou.



Un bijou d'illustrations modernes et épurées avec une délicieuse touche rétro dans le trait et les couleurs.



Un bijou d'histoire, qui peut se lire de manière plus évidente pour parler d'environnement et de l'importance des cours d'eau, tant pour leur rôle social et culturel que pour leur rôle dans l'écosystème. Et qui peut également se lire comme une somptueuse métaphore pour parler de l'intimidation et du harcèlement scolaire.



Je considère aussi ce livre comme l'un des témoins de la grande qualité de la littérature jeunesse québécoise.



À partir de 4 ans et sans limite d'âge. Le texte est relativement court, l'enfant doit être en mesure de comprendre la métaphore entre les cheveux et la rivière pour bien saisir le sens de l'histoire. Il plaira sans aucun doute à tous les enfants d'âge primaire.

Les mots qui me sont venus à l'esprit avoir fermé le livre, sont : "C'est puissant ce livre..." puis j'ai mis du temps à me remettre de la lecture, qui nous remue pas mal de l'intérieur.



C'est un livre qui se lit extrêmement vite et son contenu nous habite bien plus longtemps. Pour ceux qui ne comprennent rien à la dépression, pour ceux qui sont passés par là ou en souffrent, pour ceux qui connaissent quelqu'un qui la vit, pour ceux qui ne sont pas sûr d'être en dépression.



Tout est dans le titre, on suit le parcours, raconté au "je", d'une personne souffrant de dépression, un livre de peu de mots qui dans sa forme est de ce fait une parfaite métaphore à la dépression.



L'ensemble est extrêmement bien travaillé, chaque mot, chaque trait, rien n'est laissé au hasard, rien n'est superflu, et dessin et texte sont parfaitement complémentaires pour créer un tout d'une immense efficacité pour faire comprendre au lecteur ce qu'est la dépression, les émotions et ressentis (et absence de) qu'elle suscite et les différentes étapes vers la guérison. On ne "comprend" pas uniquement, avec le recul je crois que la compassion du lecteur est exploitée par l'auteur, et le lecteur vit probablement une dépression pendant cette lecture, qui pour le coup heureusement, est très courte.



Saisissant! À lire!

Pétunia est une petite princesse comme les autres... sauf que sans aucune raison apparente, elle se met à faire des pets à longueur de journée.

Ses parents ont beau faire venir les savants les plus compétents du royaume ou les devins les plus doués, rien n'y fait.

Et si Gaston, le fils de la servante, avait une solution à leur fournir ?



Il n'y a pas à dire, les enfants adorent! Une histoire mignone comme tout d'une princesse qui fait des prouts, rien de tel pour animer une heure du conte ou faire rire les enfants avant d'aller dormir ou n'importe quand dans la journée, d'ailleurs!

J'ai beaucoup aimé cette histoire de Dominique Demers toute en légèreté, pour la princesse que nous rêvons toutes d'être...

Défi: lire ce livre sans rire!

Une histoire de Dominique Demers publié par Dominique et compagnie et illustrée par Catherine Lepage, ça ne pouvait tout simplement pas ne pas être délicieux. Aucune surprise: j'ai adoré ! Dominique Demers est une valeur sûre, peu importe si vous lisez un de ses albums, un de ses romans jeunesse ou un de ses romans pour les adultes. Vous pouvez tout simplement pas vous tromper.

L'histoire de la princesse Pétunia est hilarante. La pauvre petite fille parfaite qui se met à péter, et ce, de façon bruyante et odorante dans les circonstances les plus gênantes ! Ses parents le Roi et la Reine vont bien tenter de faire appel à toutes sortes d'experts, mais personne ne parviendra à guérir la princesse Pétunia. Jusqu'à ce qu'arrive un jeune garçon qui dit posséder la recette miracle : laisser la princesse Pétunia s'éclater et avoir du plaisir !

Derrière une situation comique qui fera s'esclaffer les enfants se cache donc une bien belle morale : laissez donc vos enfants respirer un peu ! Ils ont pas besoin d'être parfaits en tout et de faire trente-six mille cours, ils sont des ENFANTS ! On peut donc dire que cet album s'adresse autant à certains parents qu'à leurs enfants !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..

D'une écriture fine et concise, Julie Gaudet-Beauregard réussit à passer en revue la plupart des clichés amoureux en 64 pages. Cela m'épate ! Et les illustrations de Catherine Lepage qui accompagnent le texte sont vraiment très jolies. Un petit bijou.