Catherine Siguret

J'ai rencontré M NEDILKO au salon du thriller à gujan mestras, et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié la personne. Très sympathique, on sent tout de suite que c'est une personne passionnée et bienveillante et qu'est ce que ça fait du bien. Sans surprise c'est cette personne que je retrouve dans ce livre. A mon sens ce genre de témoignage est nécessaire. Et merci d'avoir écrit ce livre. Au delà des enquêtes qui sont passionnantes on voit le côté toxique de ce travail. Ce livre est à lire, pour ce rendre compte des manquements qu'il peut y avoir dans les procédures, mais aussi pour nous donner de l'espoir : tous ne sont pas comme ça et il y a des personnes comme monsieur NEDILKO....merci...

Lecture terminée hier, un auteur qui sera présent à Gujan Thrillers Festival fin septembre et que j'ai hâte de rencontrer tellement j'ai apprécié son passionnant bouquin... « L’obstiné » la biographie d’un enquêteur un peu particulier, un flic qui répare les humains, celle de Raphaël Nédlilko et c’est Catherine Siguret, journaliste et romancière qui a prêté sa plume à l’officier de police judiciaire.

Pas un roman donc mais un témoignage qui se dévore comme un roman policier tant l’intensité, l’émotion et la sensibilité du flic est palpable au travers des enquêtes qu’il décrit. Deux enquêtes qu’il mène après vingt-cinq ans pour la première et dix-huit ans pour la seconde. Deux « cold cases » qu’il nous raconte avec tellement de passion et d’humanité, deux enquêtes qu’il va décortiquer jour après jour, archives après archives minutieusement et sans rien laisser de côté. Deux jeunes femmes oubliées par les institutions judiciaires et policières, deux familles laissées dans l’ignorance pendant de trop nombreuses années. 25 ans c’est long et les archives pas toujours en bon état, c’est donc un travail colossal que Raphaël Nédilko a abattu pendant des mois afin de résoudre ces mystères des deux « disparues de l’A6 » Christelle Maillery et Christelle Blétry.

Ce récit, émouvant et bouleversant met en lumière les années d'errance médicales et de souffrance d'une maman avant de découvrir la bipolarité de son enfant . Le combat de Laetitia Payen est de faire connaître et reconnaître la bipolarité juvénile par les pouvoirs publics . Cette histoire nous rappelle que beaucoup de familles, comme celle de Stanislas, mettent leur vie entre parenthèses pour mener un combat légitime face à une maladie non reconnue

Le résumé de ce livre et le titre m’a tout de suite attiré. J’ai voulu lire ce témoignage sur la jungle de Calais.



Ce livre c’est surtout la découverte de cet espace de non droit à proximité de Calais où les calaisiens ne mettaient jamais les pieds. Cette zone a été rasée. J’ai découvert le camp au travers des yeux de Béatrice.



C’est une ancienne femme de flic, qui vote extrême droite et qui se méfie de ces étrangers. Un jour, elle ramène un migrant à la jungle et découvre les conditions indignes dans lesquelles ces gens vivent.



J’ai aimé voir l’évolution de cette femme au contact de la misère de ces hommes. Elle a aussi vécu des désillusions concernant le comportement de certains volontaires prêt à tout pour s’enrichir. J’ai aussi eu beaucoup de mal avec les poursuites dont elle est victime pour avoir aidé des migrants.



Au travers du regard de Béatrice, on perçoit ce que les médias ne veulent pas nous montrer : la boue, la saleté, la queue pour la nourriture et la douche, le froids et la faim. Je ne m’étais pas fais d’illusion concernant les conditions de vie de ces hommes mais je dois dire que j’ai été profondément touchée par ce qui est décrit.



Le fil rouge de l’histoire c’est l’histoire entre Mokhtar et Béatrice. Tous les oppose et pourtant ils vont s’aimer. C’est là aussi une preuve que par amour Béatrice peut dépasser les limites imposées par son ex-mari.



En bref, j’ai beaucoup aimé ce témoignage qui se lit comme une romance. C’est un livre à mettre entre toutes les mains. Un roman complémentaire de Si la lune éclaire nos pas de Nadia Hashimi. Ce dernier nous raconte le début du long parcours des immigrés et Calais mon amour celle de l’étape clé pour beaucoup d’entre eux.

La jungle de Calais, tout le monde en a déjà entendu parler, Béatrice un soir pour y raccompagner un jeune adolescent migrant s'y aventure pour la première fois. Elle y découvre les conditions de vie, les enfants, la boue qui s'insinue partout. À partir de ce jour, elle décide de s'y investir et devient bénévole. Elle y amène des vêtements, elle y cuisine, elle aide comme elle peut. Deux ans après ces premiers pas dans la jungle, un groupe d'Iraniens se coud la bouche pour dénoncer leurs conditions de vie, cet acte a choqué et interpellé beaucoup de monde. Béatrice y a assisté et ce jour, elle a rencontré Mokhtar. Mokhtar est un réfugié iranien, enseignant dans son pays d'origine, il est arrivé à Calais avec bien entendu comme but, comme tous les autres, de gagner l'Angleterre. Entre eux, c'est le coup de foudre, un coup de foudre qui peut sembler improbable, Béatrice elle-même se dit que ce n'est pas possible, et pourtant... À partir de ce jour tout change, cette aventure entre Béatrice et Mokhtar sera une aventure amoureuse, humaine et elle sera prête à tout pour l'aider.



Je ne lis pas spécialement de témoignages habituellement, mais habitant Calais, je me suis dit qu'il fallait absolument que je lise Calais mon amour et que je découvre l'histoire de Béatrice Huret.



Calais mon amour, c'est donc une partie de l'histoire de Béatrice. Elle partage avec nous son expérience dans la jungle, ses idées qui ont évolué en étant confrontées à cela, ses rencontres avec les bénévoles, les forces de l'ordre et les réfugiés, ou encore la réaction de sa famille ou de ses amis quant à son investissement auprès des migrants. De ses premiers pas dans la jungle, à sa rencontre avec Mokhtar jusqu'aux séjours en Angleterre pour aller le retrouver, elle raconte ses moments, ses instants qui ont parfois totalement bouleversé sa vie.



Habitant Calais, je dois avouer que j'ai déjà été confronté à plusieurs situations, là n'est pas la question, je vous l'accorde, mais en commençant ce livre, j'avais alors une petite appréhension. Une appréhension que celui-ci soit "pro-migrant", mais non loin de là. J'ai trouvé que l'auteure avait trouvé un juste-milieu. Un juste-milieu pour narrer ce qu'elle a vécu, vu, entendu, et ce qu'elle a partagé avec les réfugiés, les associations, la justice et Mokhtar.



Il faut lire ce livre pour découvrir un peu plus ce que "cachait" la jungle de Calais, pour découvrir l'histoire de ces réfugiés qui traversent une partie du monde pour tenter de gagner l'Angleterre, pour découvrir comment la justice aussi réagi parfois face à ceux qui les aident (trop ?), pour découvrir l'histoire de Béatrice et Mokhtar qui fait voler en éclats tous les préjugés qu'il peut exister, pour découvrir ce que l'amour est capable de faire faire pour sauver l'autre et pour simplement se confronter à une part d'humanité souvent méconnue ou passer sous silence.



À travers son témoignage, on sent que Béatrice Huret veut simplement partager cela avec nous. Elle ne cherche pas à donner des leçons, même si elle dénonce certaines pratiques ou situations qui étaient, pour la plupart, déjà connues de tous, elle ne cherche pas à influencer le lecteur non plus. J'ai eu l'impression que Béatrice Huret me racontait elle-même son histoire, je veux dire qu'elle me la racontait de vives voix, car Calais mon amour est écrit avec simplicité, sans vouloir en faire trop.



En fait, Calais mon amour, c'est une histoire d'amour avant tout. Aussi bien, une histoire d'amour qui parait d'abord improbable entre Béatrice et Mokhtar, mais aussi une histoire d'amour qui s'est tissée entre Béatrice et son implication auprès des réfugiés. Peu importe l'avis de chacun sur la question des réfugiés, ce livre, c'est avant tout une petite dose d'humanité qui montre que l'espoir et le courage peuvent faire accomplir de vrais petits miracles. On passera outre la question de la justice ou de l'illégalité d'héberger et d'aider des sans-papiers à passer de l'autre côté de la Manche, car dans ce livre témoignage il y a beaucoup plus à retenir.



Alors bravo à Béatrice Huret d'avoir osé partager son histoire à travers ce témoignage. Calais mon amour est un livre à lire d'autant plus qu'il traite toujours finalement d'un sujet d'actualité.



Calais mon amour de Béatrice Huret est disponible aux Éditions Kero.


Lien : http://ladoryquilit.blogspot..

La narratrice aurait pu être le Petit Prince : les moutons, c’est sa passion.



Elle part en chercher un en Corse et l’impose à la copropriété de son hôtel particulier situé place des Vosges, à PARIS !! Elle souhaite couler des jours heureux auprès de son animal chéri. Oui, mais voilà !! Un mouton, ça bêle, ça tond la pelouse, ça laisse des traces partout et en appartement ça devient fou. Sans omettre les odeurs et autres désagréments que la bande de bourgeois pas du tout bohèmes n’est pas près de supporter. Et quand la narratrice décide de faire circoncire le jeune ovin, car elle-même est juive, la guerre qui menaçait est déclarée. A suivre une cascade d’aventures drôles et de comparaisons osées entre le judaïsme et la corsitude. Car c’est en Corse que se réfugie la propriétaire de Toi – c’est le nom poétique du mouton – avant de tomber dans les bras d’Ange.



Catherine Siguret s’est amusée à narrer les aventures improbables d’un Suffolk blanc à tête noire lâché sous les ors de la place des Vosges : sa description des voisins de l’Inconnu charmant de la place, d’un jeune con nommé Wanda, d’Adrien l’ado accro au shit ou d’Éric Jouffa, marié à un sosie de Fanny Ardant, vaut son pesant de fromage de brebis. Et en parfaite connaisseuse de l’île de Beauté, elle livre en quelques pages bien troussées le mode d’emploi des Corses : porcineries diverses, usage immodéré de la liqueur de myrte, captation des voyelles, silence éloquent, côté franc du collier compris.



Bref, on trouve à boire et à manger dans ce récit loufoque et inclassable qui célèbre l’amour pour un animal autant que les plaisirs plus charnels, la beauté des camaïeux de la mer sur la route des Sanguinaires, tout en bravant interdits et conventions sociales dans un quartier parisien fort huppé pour mieux célébrer le vivre ensemble. Jubilatoire !



Je le recommande vraiment, j’ai passé un excellent moment à lire Catherine Siguret !

Que peut nous apporter une approche scientifique de ce type de l'amour?



Une large partie du livre est destinée a détailler à fournir la vue physiologique de plusieurs étapes allant du désir a la la passion en passant par le plaisir.

Avec dans le premier rôle, la dopamine, sans oublier ses nombreuses sœurs luliberine , Ocytocine.....

Tout ceci agrémenté de quelques expériences ur les rats et les chiens: vers une remise en cause de l'approche littéraire de l'amour de la passion...? Disons plutôt une saine et salutaire contemplation de quelques réalités , qui n'ont pas vocation à reduire l'amour a une phénomène purement physiologique.



Un parallèle avec les stupéfiants est aussi menée : intuitivement intéressante , mais finalement m'a semblé apporter peu de clefs, et en plutôt moins que l'analyse " physique" des réactions du corps mentionnée précédemment.

Quelle vie que celle de nègre. Se mettre dans la peau de l'auteur, du personnage n'est pas des plus simple certes. Je n'ai pas apprécié ce titre plus qu'un autre, je ne sais dire pourquoi . Dommage je m'attendais à beaucoup mieux .

L'affaire Elodie Kulik a marqué tout un pays mais alors que nous avons tous continué nos vies, un père s'est entièrement consacré à l'enquête pour retrouver les auteurs de ce crime qui lui a enlevé sa fille, Elodie, lui qui avait déjà perdu 2 enfants des années plus tôt.

Dans ce livre magistral pour les lecteurs de True crime on y lit la douleur, on y lit la nécessaire patience avant tout procès d'assise. Mais ce qui fait l'exception de cette affaire, c'est qu'elle a fait avancer le droit en permettant de comparer un ADN prélevé sur une scène de crime dans le fichier en faisant également matcher les ADN parents. Cette affaire, c'est l'affaire des fichiers génétiques et des débats de spécialistes, c'est l'arrivée des réseaux sociaux dont l'influence peut permettre à une affaire de ne pas être oubliée.

Monsieur Kulik est un père hors norme et ce livre est une référence à lire et partager.

Passionnant, révoltant, bouleversant, ces 3 mots pourraient resumer cet autobiographie. Passionnant car on a le privilège de suivre la resolution de 2 cold case marquants en France de ces 30 dernieres années au côté d'un sacré policier qui a tout sacrifié pour ces affaires. Révoltant, car R. Nedliko n'hesite pas à balancer sur certains comportements lamentables de ses collègues (qui ont néanmoinsdes circonstances attenuantes, il faut l'avouer). Et bouleversant parce qu'il est impossible de ne pas compatir au sort des familles de victimes souvent traités comme des moins que rien par le systeme judiciaire... Bravo Mr Nedliko, votre livre est un magnifique témoignage du travail ingrat que vous exercez.

Une histoire vraie mais si glaçante qu’on se croirait dans un roman policier.

Raphaël Nedilko, ex du 36 tout juste arrivé à la PJ de Dijon, se retrouve chargé de résoudre un cold case. Passionné et méticuleux, il va se rendre compte que tout a été fait de travers depuis le début (y compris le traitement de la famille de la victime). Il va tout reprendre à zéro, tout en devant gérer à côté son quotidien de policier, sa vie de famille tourmentée et ses relations houleuses avec le reste de l’équipe.

Raphaël Nedliko est très critique dans cet ouvrage et remet beaucoup de choses en cause. C’est tout particulièrement intéressant au regard des événements des derniers jours.

Son côté bon samaritain perfectionniste m’a un peu agacée au début (comme il agaçait malheureusement ses collègues de la PJ) mais finalement, l’officier raconte des faits et on en vient à regretter qu’ils ne soient pas tous comme lui, aussi droits et consciencieux.

Une lecture qui m'a été envoyé dans le cadre des operations "masses critique" de Babelio.



Un grand merci pour ce livre que j'ai dévoré tant l'auteur y retranscrit avec passion son métier d'enquêteur et son besoin d'aider les familles des victimes mais aussi les criminels à trouver la paix.



Il y raconte aussi ses désillusions quand il arrive au sein d'un service où son engagement sera mis à mal, lui qui a tant à cœur de résoudre les colds cases qui lui ont été attribués. 



Entre manque de soutien, manque de budget et manque de considération, il finira par quitter la matière judiciaire qui lui plaît tant.



De ses 2 affaires, il gardera la rancœur de ne pas avoir été soutenu par sa hiérarchie mais par-dessus tout l'affection des familles Maillery et Blétry qui auront attendu une vingtaine d'année avant de connaître les coupables des meurtres de leurs filles et enfin comprendre ce qu'il s'est passé le jour où tout a basculé.



Un récit aussi passionnant qu'émouvant livré avec pudeur par un flic au grand cœur.

Voici le témoignage vraiment passionnant d'un enquêteur qui travaillera au fameux 36 quai des Orfèvres mais aussi à la PJ de Dijon, avec souvent des cold-cases à résoudre. Il nous plonge avec lui au sein de l'institution, où j'ai découvert avec étonnement le fonctionnement parfois illogique.

Soigné et méticuleux, c'est un homme profondément touché par l'humain qui nous raconte son parcours et ses désillusions dans un métier où certains perdent foi en l'humanité et n'ont plus d'empathie, même pour les familles de victimes.

J'ai été vraiment choquée de lire certains passages où certains de ses collègues sont fatigués d'entendre râler les familles de victimes parce que l'enquête n'avance pas. Ces gens ont perdu quelqu'un de la façon la plus atroce qu'il soit, comment peut-on leur en vouloir d'être en colère ?

Il dénonce aussi une façon de travailler assez archaïque, notamment à la PJ de Dijon, où on lui reproche presque le fait d'être si méticuleux. Mais la rigueur est l'élément essentiel d'une bonne enquête, tout le monde le sait, alors pourquoi tant de jalousie et de méfiance envers un collègue qui prend son métier à cœur ?



Nous suivons plus précisément deux affaires (Maillery et Blétry), et entrons dans le cerveau de l'enquêteur.

Je me suis rendue compte en lisant ce livre de l'énorme difficulté pour tous les enquêteurs à faire face à cette violence et au chagrin des victimes mais aussi des familles des accusés.

C'était vraiment une lecture très ludique, intéressante et utile et un beau témoignage.

Coucou mes Mystigris 😉



J'ai lu l'affaire Élodie Kulik ou le combat d'un père de @catherinesiguret Merci aux éditions @pressedelacite pour cet envoi



🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 C'est l'histoire vraie du meurtre abominable d'Élodie Kulik, une jeune directrice de banque habitant Péronne en Picardie. Le 10 janvier 2002, Élodie rentre chez elle après avoir dîné avec un ami. Le lendemain matin on retrouve sa voiture dans un fossé puis son corps abandonné sur un chemin de terre. La vérité est crue, elle a subi un calvaire avant sa mort. Elle a été traquée, violée, suppliciée après avoir appelé les pompiers dans un ultime geste de détresse. L'assassin semblerait être de la région. S'ensuit le début d'une affaire criminelle qui durera 19 ans, cette enquête modifiera la loi sur le fichier des empreintes génétiques. C'est la première affaire à être résolue par la technique de l'ADN par parentèle. Mais c'est aussi le récit d'un homme incroyable qui force le respect, Jacky Kulik le papa d'Élodie. Il ne se reposera pas tant qu'il ne saura pas la vérité.



🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 J'ai été secouée par ce témoignage poignant et bouleversant de ce papa qui se bat depuis plus de 20 ans mais qui ne lâche rien malgré les embûches, les déceptions et les coups durs. C'est un homme exceptionnel entouré de personnes incroyables qui l'entourent et le soutiennent tout au long de cette terrible enquête. J'ai aussi aimé l'envers du décor au sujet de l'ADN, le système judiciaire, les avancées scientifiques depuis 20 ans que j'ai trouvé très intéressantes et instructives.





🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 C'est un témoignage très dur, bouleversant que je n'oublierais pas. Je ne connaissais pas l'histoire d'Élodie Kulik et je ne comprends toujours pas pourquoi l'être humain est parfois si cruel et inhumain envers son prochain. Qu'elle repose en paix 🙏🕊️

En acceptant de déposer un jeune migrant à la jungle de Calais, Béatrice découvre un univers fait de misère. Elle devient alors bénévole, elle, la veuve d'un gendarme qui votait FN. Médusée, elle voit des iraniens avec les lèvres cousues pour exprimer le silence qui entoure leur situation. Comment les aider ? L'un d'eux attire son regard : c'est le coup de foudre improbable.







L'auteur livre là un témoignage sensible sur son histoire d'amour atypique. Elle donne aussi la parole à tous ces oubliés, méprisés, ces hommes, ces femmes, ces enfants, en danger de mort dans leur pays, exilés malgré eux et qui ne vivent qu'avec l'espoir d'aller en Angleterre. Un roman courageux, une femme épatante, des hommes et femmes qui n'ont plus rien mais qui gardent l'espoir. Une belle histoire d'amour bouleversante, une belle leçon de tolérance.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

On dit souvent que l’amour est plus fort que tout. Cette histoire-là, cette belle histoire, en est la preuve.

Quand Béatrice rencontre Mokhtar, sa vie bascule, ses certitudes vacillent.

Elle qui votait FN, elle qui ne se disait pas vraiment raciste,mais…

Elle qui ignorait tout des raisons qui peuvent pousser ceux que l’on nomme « migrants » à quitter pays, famille, racines, va prendre un soir un auto-stoppeur en charge, et le déposer, à sa demande, dans la « Jungle de Calais ».

Elle va ainsi prendre conscience des conditions de vie indignes de ces familles, ces hommes, ces femmes, ces enfants qui peuplent ce no man’s land boueux, où se côtoient la mort et la vie. Où une école naît des décombres, où la couleur épouse la noirceur, où désespoir et espoir composent le quotidien.

Mokhtar, réfugié iranien chrétien, pacifiste et pacifique, professeur de persan dans son pays, fait partie de ceux qui n’ont eu d’autre recours que de se coudre la bouche pour faire entendre leur détresse.

D’un regard échangé entre ces deux cœurs qu’à priori, tout oppose, va naître un amour passionné. Un amour au-delà des prétendues conventions, au-delà des barrières de la langue (j’ai beaucoup aimé les échanges via Google traduction),au-delà des différences culturelles, au-delà du risque encouru mais pas vraiment mesuré, car il est difficilement concevable que l’entraide puisse devenir délit.

« Avec Mokhtar, nos yeux se sont croisés tout de suite. J’ai eu un flash, la véritable impression d’un coup de foudre ».

Par amour, Béatrice va soulever des montagnes, et aider Mokhtar à partir en Angleterre.

Cela lui vaudra une mise en examen pour « aide au passage illégal en bande organisée » (oui, oui, bande organisée !) , placée sous contrôle judiciaire, et … fichée S , mais ne l’empêchera aucunement de traverser régulièrement la Manche pour rejoindre son amoureux.

« On oublie trop souvent que le bonheur le plus simple est parfois le résultat d’un véritable parcours du combattant »

« Calais mon amour » est une magnifique histoire d’amour, made in XXIe siècle, made in Calais.

L’écriture de Catherine Siguret est, comme à son habitude, formidablement solaire et admirablement humaine. Point de pathos, juste ce qu’il faut d’altruisme et de compassion, juste la preuve que « Love is All ».

Une lecture totalement indispensable, une histoire qui fait du bien, pour laquelle je remercie les Editions Kero et Babelio Masse Critique !

Je terminerai en souhaitant de tout cœur tout le bonheur du monde à Béatrice et Mokhtar !


Lien : http://nathdelaude.canalblog..

On savait que la Place des Vosges à Paris était peuplée de bobos, de bourgeois chics et choc, d'artistes ayant plutôt bien réussi et de vieilles personnes qui marchent à petits pas au pied de la statue de Louis XIII avant de se trouver un banc mi-soleil mi-ombre pour regarder jouer les enfants et donner du pain aux pigeons. On s'attend donc à trouver sous les lambris des hôtels particuliers des habitants plus particuliers encore.



Mais tout de même, QUI aurait pu imaginer qu'une copropriétaire, seule, sans chats ni piafs, allait se mettre dans la tête d'y faire vivre un mouton ? C'est pourtant le cas de cette vieille fille qui depuis toujours a un faible pour la gent ovine. De là à en faire venir un de Corse (délicieux moment !) et lui offrir pour prairie la douceur de sa moquette il n'y avait qu'un pas, franchi malgré les réticences du voisinage huppé de l'immeuble.

Et les aventures commencent : Toi — c'est son nom — fait désormais partie des habitants de l'hôtel particulier, avec ses habitudes de mouton bêlant, grignotant et « semant » (dixit la narratrice, nous sommes dans le beau monde, pas de trivialités!) au grand dam de ses voisins bipèdes. Une tendresse sans bornes unit la vieille fille à son ovin qui massacre consciencieusement tout ce qui d'ordinaire fait le décor d'un plaço-vosgien. Les limites sont tout de même parfois franchies en terme de loufoquerie de la dame quand elle se met en tête de le circoncire, de célébrer sa bar-mitsvah (oui, elle est juive et, comme toute bonne mère juive, soucieuse de transmettre). On finit par déposer plainte contre elle ce qui aura pour conséquence délicieuse de devoir solliciter l'aide de son Inconnu de la Place des Vosges, pour qui elle soupire depuis des mois et qui est avocat. Au passage, nous avons droit à quelques « placements de produits » (comme on dit à la télé) : cachemire Bompard , bermudas Vilebrequin (je viens de voir sur Google : 230 dollars pour les plus beaux), tout un programme !



La loufoquerie et la légèreté de ton ne masquent pas un sujet plus préoccupant : les limites à la tolérance dans ce qui s'appelle aujourd'hui le « vivre ensemble », les limites à l'intolérance dans ce qu'on appelle depuis toujours l'exclusion voire le racisme.



Un livre plus sérieux qu'il n'y paraît, un peu long dans sa loufoquerie tout de même.

La petite Bibliothèque Grinçante - Les filles au édtion Chiflet & Cie:

Ce petit livre fait partie d'un collection qui permet de bien se divertir avec des petites blagues et quelques autres dessins humouristiques. Excellent pour passé le temps en salle d'attente, par exemple, ou d'en tout autre endroit, où vous avez 10 minutes à perdre. Car en plus d'être humoristique, il est très pratique par sa petite taille, car on peut l'amener partout où l'on va. Hilarent et pas cher, pourquoi se priver !

La petite Bibliothèque Grinçante - Les filles au édtion Chiflet & Cie:

Ce petit livre fait partie d'un collection qui permet de bien se divertir avec des petites blagues et quelques autres dessins humouristiques. Excellent pour passé le temps en salle d'attente, par exemple, ou d'en tout autre endroit, où vous avez 10 minutes à perdre. Car en plus d'être humoristique, il est très pratique par sa petite taille, car on peut l'amener partout où l'on va. Hilarent et pas cher, pourquoi se priver !