Cécile Bidault

(PR976) Graphismes agréables, une bien belle histoire pour le collège.



(CC976) Au rythme des saisons, la perception du monde à travers le regard d'une enfant sourde. Une BD sans texte aux couleurs pastelles. Beaucoup de douceur. Niveau collège. Coup de coeur

De belles illustrations tout en douceur, des personnages touchants, cette petite fille sourde et muette qui vient vivre avec ses parent à la campagne, y faire de belles rencontres, tout ça est raconté sans le moindre mots. Il y a tout pour faire une superbe histoire, mais pourtant j’ai eu l’impression de passer à côté. Il y a un aspect militant au sujet du langage des signes, mais il faut lire les explications de la fin pour en comprendre l’enjeu. L’histoire oscille entre l’onirisme poétique et le combat sans jamais nous laisser le temps de s’y accrocher. Peut-être un peu trop fleur bleue pour moi, ou un manque d’intensité aussi bien graphique que scénaristique. Sans avoir réussi à rentrer dedans, je ne peux pourtant nier la qualité de cette bande dessinée. Il faudra peut-être que je retente un jour.

une pépite ! Cette BD, presque aussi silencieuse que le monde extérieur pour cette petite fille sourde, est un petit joyau de poésie et de légèreté. Pas de leçon de morale, pas de grande idées bavardes, juste la vie qui pétille et tourbillonne, même si tout n'est pas facile, que la famille vascille, il reste l'enfance, l'énergie, le monde, ce qui fait l'essence même de la vie, et le regard de cette petite fille. Le dessin est à la fois doux, très précis et expressif. On entre comme par une glissade naturelle dans cette histoire, on s'y installe si facilement, on y est ! Vraiment une très belle fenêtre sur le monde intérieur de cette petite fille, j'ai adoré y passer un moment ♥

J’ai découvert le monde d’une petite fille privée de sa voie. Elle perçoit le monde comme un énorme aquarium dont les poissons sont les conversations des personnes qui l’entoure.



Les dessins illustrent parfaitement et simplement le monde de cette petite fille. J'ai adoré le jeux de lumière dans les illustrations mais j'ai trouvé les traits des personnages un peu trop simplifié.



C’est une bande dessinée sans texte ou très peu, dans un premier temps cela m’a troublé. Mais je dois avouer que cela nous aide à comprendre l’univers d’une petite fille incapable de prononcer un mot. 



Le langage est universel pour les enfants. Malgré son handicap, elle va rencontrer un petit garçon qui deviendra rapidement son ami. Ils ne se parlent pas, mais se comprennent quand même, assez pour faire des bêtises. C’est lors de l’une d’elle que la fillette va voler un livre de plonger grâce à laquelle elle va apprendre à signer. 



J’ai adoré en apprendre davantage sur la langue des signes, les dernières pages du document nous dressent un bref historique de cette langue ainsi que d’autres informations qui nous permettent de comprendre la fin de l’histoire. 



En effet, il est question de l’île Martha’s Vineyard où l’utopie des sourds, jusqu'aux années 1950, l'île abritait une proportion très élevée de sourds parmi ses habitants. Dans cette société, les personnes sourdes étaient parfaitement intégrés et tous étaient capables de comprendre la langue des signes, surdité ou non.



C’est un thème qui n’est pas beaucoup traité en règle générale et je trouve ça remarquablement bien pensée. Je recommande vivement ce livre, il me semble pertinent de sensibiliser les enfants à ce genre de handicap pour qu’ils puissent le comprendre et ainsi réagir positivement. 



En somme c'est une belle découverte.
Lien : https://lesdeuxartistes.word..

DE QUOI ÇA PARLE ?

C’est une histoire simple. Ici nous suivons les aventures d’une petite fille qui est sourde, le temps de quatre saisons. Elle n’a que neuf ans et elle essaie de se faire comprendre du mieux qu’elle peut. Ici il n’y a pas de texte, juste des images. À part les deux premières blanches qui contiennent une ou deux phrases narratives, le reste n’est que visuel. On se retrouve perdu de l’ouïe, comme elle.



MON RESSENTIS

J’ai beaucoup aimé le côté sans texte. On a l’impression de s’immerger dans le personnage de cette petite fille. Ne pas avoir de texte nous pousse encore plus à essayer de la comprendre à travers les planches de cette BD. Une histoire pleine d’émotion et de tolérance.



EN CONCLUSION

Vous retrouverez dans cette BD une jolie histoire et un beau message de respect. Un livre jeunesse très adapté pour un jeune public et pour lui ouvrir l’esprit sur ce handicap qu’est la surdité.
Lien : https://lapommequirougit.com..

Comment ne pas s'attendrir en découvrant l'histoire de cette petite fille atteinte de surdité. Le lecteur découvre l'héroïne juste après son déménagement. On entre donc de plein fouet dans sa vie et on dans le monde de la surdité. 



Ce roman graphique destiné aux jeunes lecteurs ne comprend aucun dialogue. Le scénario très prenant se base donc uniquement sur les illustrations. 



Les personnages sont attendrissants et émouvants. Leur fragilité m'a touchée. Il est question d'affirmation de soi, de quête d'identité mais aussi de sensibilisation au handicap.



L'esthétique est douce avec des couleurs pastels. On se sent presque comme dans un rêve. L'ensemble est très beau, c'est un délice pour les yeux. L'atmosphère qui se dégage de ce livre est donc vraiment spéciale.

Cette très jolie bande-dessinée nous immerge dans le récit d'une petite fille qui essaye de s'affirmer autrement que par la parole. Elle est en réalité atteinte de surdité sévère. La petite fille déménage et trouve refuge au pied d'un arbre.





Elle ne comprend donc pas le monde qui l'entoure et vit dans une époque où le langage des signes est interdit. Sa mère est désemparée et son père est absent. L'histoire, tout comme la petite fille, est muette : il y a très peu de choses écrites (uniquement au début du livre).





Rien qu'en observant la couverture, j'ai su que j'allais aimer ce livre. Bien que je ne sois pas adepte de la bande-dessinée, j'ai totalement accroché avec l'univers que ce livre nous donne à voir. Les illustrations, au fil des saisons, me plaisent beaucoup de par la délicatesse de leurs couleurs et du trait de crayon. On plonge totalement dans l'univers de cette petite fille et de ses émotions.
Lien : http://www.lapinoufamily.fr

C’est l’été. Le temps des vacances est revenu. C’est moment de prendre la voiture, de monter à l’arrière, d’observer les paysages qui défilent, de s’émerveiller des couleurs de la nature, de ressentir les vibrations de la voiture. A l’avant, papa conduit et maman est assise sur le siège passager. Ils parlent en regardant une carte routière mais mon regard est attiré par un chat qui court se cacher dans la forêt. On a dû lui faire peur avec notre grosse voiture rouge.

La voiture freine. On doit être arrivé. Aujourd’hui, on emménage dans notre nouvelle maison à la campagne. C’est grand et puis il y a un arbre magnifique juste à côté de la maison. J’irai le voir demain. Mais aujourd’hui, je reste avec mes parents. Maman me parle. Je ne l’entends pas. Je suis sourde. Depuis toujours.

C’est l’histoire de cet été où tout à changer, où mon refuge est devenu cet arbre dont j’aime caresser l’écorce rugueuse. C’est la détresse de ma mère qui ne me comprend pas et que je ne comprends pas. C’est l’histoire de mon père qui n’est jamais là. C’est l’histoire de laquelle j’avance dans le silence espérant qu’un jour, je pourrais rencontrer quelqu’un qui acceptera de plonger son regard dans le mien et qui, patiemment, m’aidera à comprendre le monde dans lequel je suis née.



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Le coup de cœur est venu dès que j’ai vu la couverture. « Ça ne présage » de rien me direz-vous (et vous avez raison) pourtant ici, la première impression était la bonne. Le fait de pouvoir plonger dans les yeux de cet enfant au sourire discret, le fait de la voir ainsi assise au milieu des feuilles rouges de l’automne… c’est à cet instant précis que la rencontre s’est faite. Ouvrir le livre, entrer dans l’histoire à pas feutrés, balayer du regard ces planches muettes, puis revenir au début, prendre le temps de scruter détails et visages. On est très vite aux côtés de cette fillette. Et très vite, on voit que son rapport au monde est différent du nôtre.

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L'avis complet sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2017/10/06/lecorce-des-choses-bidault/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..

Un album doux (comme le toucher de la couverture), presque sans texte, dont la moindre des qualités n’est pas la découverte d’un nouvel auteur, Cécile Bidault qui signe là son premier album.
Lien : http://www.actuabd.com/Cecil..

Une BD onirique sur le quotidien d'une petite fille sourde, en lien avec la nature. L'histoire n'est pas folichonne et on a du mal à saisir qu'elle est sourde.

Cet album nous fait partager le quotidien d’une petite fille sourde.

Elle n’entend pas les mots prononcés par les personnes qui l’entourent mais elle perçoit leurs intentions ainsi que les ambiances autour d’elle.

Les auteurs nous font partager ce qu’elle ressent à travers les dessins, sans dialogues en bulles. Ce choix est judicieux : il nous permet d’appréhender (un peu) les effets de l’absence d’un sens et nous amènent à nous concentrer sur les images, souvent fort expressives.



Les perceptions, images mentales, et ressentis d’une enfant sont bien représentées. Un bémol cependant sur la dernière partie, dans laquelle la frontière entre la réalité et l’imaginaire de la fillette est tellement floue que le lecteur ne sait plus ce qu’il doit comprendre.



Le texte d’introduction et les explications sur la langue des signes sont très instructifs : ils montrent que l’inclusion des personnes handicapées est une préoccupation très récente en France. Il y a encore beaucoup à faire, mais l’intention explicite de laisser à l’écart des personnes handicapées s’est significativement amoindrie, au moins pour certaines catégories de handicaps (les handicaps physiques étant souvent mieux acceptés – tolérés ?! - que les handicaps psychiques…).

Un BD pour un public jeunesse, mais pas que !

Tout en justesse et en finesse.

Les pages, sans texte, nous invite à entrer dans un monde de silence. Celui de notre jeune héroïne, qui n'a jamais pu entendre.

En traversant une année à ses côtés , nous partageons et ressentons à travers elle, les crises et les tempêtes qu'elle rencontre.

L'univers graphique est de toute beauté, poétique et intimiste . Les illustrations permettent de nous porter avec tendresse vers une ouverture sur l'autre et sa différence.

Une oeuvre utile et nécessaire

Un doux moment de lecture *-*

Pour sa première bande dessinée, Cécile Bidault impose son trait épuré dans des cases sans contour. De quoi se laisser bercer par le quotidien et les rêves de sa jeune héroïne.
Lien : http://bdzoom.com/121080/bd-..

Un très très jolie Bande-dessinée, pleine de douceur et de poésie.

Une BD quasiment sans texte qui raconte le quotidien d'une petite fille sourde, dans sa petite bulle, les histoires qu'elle se raconte, ce qu'elle perçoit du monde.

Lors d’un été, une fillette, atteinte de surdité depuis la naissance, emménage avec ses parents dans une maison à la campagne. Au fil des pages silencieuses, on rentre dans la tête de cette jeune héroïne et on découvre son quotidien sur une année, au gré des saisons.



Des journées ponctuées par l’exploration de son nouvel environnement, par une rencontre avec son voisin qui marquera le début d’une amitié ainsi que par des disputes entre ses parents.



Enfermée dans sa bulle insonore, la fillette tentent de comprendre les personnes qui l’entourent mais, du fait de son handicap, elle perçoit le monde différemment.



Le récit se situe dans les années 70, en France et, à cette époque, l’apprentissage du langage des signes est encore interdit. Par conséquent, il est difficile pour cette famille de communiquer et les parents se retrouvent souvent démunis face à leur enfant.



J’ai eu un coup de coeur pour les illustrations de ce magnifique album. Les couleurs sont douces et le crayonné délicat de Cécile Bidault m’a complètement charmée. Malgré la quasi-absence de texte, les émotions passent avec succès. Ma seule réserve concerne le dénouement de l’histoire qui m’a laissée un peu perplexe.



Une bande-dessinée pleine de poésie qui a su me toucher par son superbe univers graphique. Un récit doté d’une héroïne attendrissante qui aborde le monde de la surdité avec sensibilité.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

Nous voici dans le monde silencieux d'une petite fille. L'enfant est sourde et les seules paroles que nous lisons sont celles de sa narration interne, aussi muette qu'elle. Dans la nouvelle maison où ses parents ont emménagé, elle fait du grenier le plus formidable espace de jeux, parfois partagé avec un voisin de son âge qui n'a cure de son handicap. Face aux difficultés de couple de ses parents, la fillette fait de son mieux et c'est le passage des saisons qui lui apporte de nouvelles possibilités de bonheur.



Que cette œuvre est belle ! Les sols fleuris sont des prairies magiques où je voudrais m'étendre longtemps ! Avec délicatesse et poésie, Cécile Bidault met en image la différence et la solitude qu'elle peut créer, mais aussi les façons de les dépasser. Il est évidemment difficile de résumer une histoire presque sans texte, mais je vous assure que vous passerez un très beau moment en tournant les pages de cet album qui mérite encore de nombreuses récompenses !

L'écorce des choses de Cécile Bidault est un livre qui raconte l'histoire d'une petite fille sourde qui s'installe avec sa famille à la campagne.





Il n'y a de dialogue, mais quelques petites lignes nous suggèrent que l'héroïne ne comprend pas les voix. Une bonne mise en ambiance.





Son imagination trépidante dans ce monde de silence est fascinante.



L'héroïne se lie d'amitié avec un autre enfant et ensemble, ils vivent des aventures au fil des saisons. C'est avant tout une petite fille comme les autres.



Le style graphique est très poétique.



Le récit est marqué par des tourments, mais se termine par une fin fantastique.



Cette immersion dans ce monde silencieux est très touchante et rappelle le poids de l'interdiction de l'enseignement de la langue des signes pour les jeunes sourds. Toutefois, la surdité n'est pas abordé d'un point de vue historique dans cet ouvrage. L'écorce des choses est un album que je recommande.
Lien : https://www.tiktok.com/@ink_..

Une très jolie bande-dessinée, quasiment sans texte, racontant comme une petite fille privée de son perçoit le monde qui l’entoure. Au fil des saisons, le lecteur découvre son quotidien et les rencontres qu’elle fait. La distinction entre réalité et fiction est parfois floue, notamment lors de la fin du récit, où tout est immergé. Je suis encore assez perplexe quant au dénouement de cette histoire mais cela ne m’empêche pas d’avoir apprécié ce récit plein d’émotions.

A lire : Des dessins et des couleurs magnifiques. Un découpage efficace.Un scénario moins convaincant, dommage !

L’Écorce des choses présente en un récit sensible l’isolement dans lequel se trouve cette petite fille que ses parents, désemparés et à une époque où la Langue des Signes était interdite, incitent à oraliser sans chercher de réelle alternative pour communiquer avec elle.

Pourtant, malgré cette interdiction et la difficulté de ses parents à la comprendre, cette petite fille se crée un univers, communique autrement : dessin, signes pour la plongée sous-marine, ou simplement des regards.



L’auteure, Cécile Bidault, réussit ici à transporter le lecteur dans le monde et dans la subjectivité de cette petite fille qui n’entend pas. La bande dessinée, art visuel, le permet : l’image devient encore plus importante ici que dans une bande dessinée classique.

De plus, Cécile Bidault s’affranchit d’un autre code majeur de la bande-dessinée : la bulle. Dans L’Écorce des choses, pas de dialogues, les bulles restent vides, et l’image de l’aquarium renforce cette idée de monde silencieux. On se retrouve ainsi réellement à la place de l’héroïne, suivant ce récit sans mot mais très limpide, images après images.

Les seuls textes sont ceux du début, plantant le décor : « Je n’ai jamais pu entendre, quand j’avais 9 ans, mes parents ont déménagé à la campagne », qui n’étaient peut-être même pas nécessaires ; et les dénominations de chapitre par saison, dont le mot est indiqué également en Langue des Signes.



L’ouvrage se termine par trois courtes pages donnant les clés principales de l’histoire de la Langue des Signes, puis une bibliographie sur la culture sourde : un mini-dossier instructif et complétant parfaitement cette histoire belle et touchante de L’Écorce des choses.
Lien : http://www.culture-handicap...