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Critiques de Cecile Coumau (7)
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Histoires de chauffeurs

Histoires de chauffeurs - Tranches de vies & anecdotes🚖





Ce petit ouvrage propose le portrait de quelques chauffeurs en activité utilisant l'application Uber. L'auteur, Cécile Coumau tente de nous présenter ses êtres derrière leur volant de manière plus humaine. Le contrat est plutôt réussi.

Via les portraits de Teddy, Mohamed, Redouane, Shirley, Dylan, René, Mounir, Sophie, Mohamed, Niels, Laïla, Thomas, Harry, Fela, Alain et Bruno, nous découvrons des personnalités, des parcours de vie et professionnels différents... ayant en commun le désir de tenter d'exercer un métier dont ils sont le seul patron.

Les témoignages recueillis sont courts et mettent en lumière des parcours de vie variés, des aléas de vie, mais donnent une autre image du chauffeur tant décrié ces dernières années.





Les portraits sont accompagnés de clichés des différents chauffeurs. Le tout est présenté joliment et dans un livre de très belle facture : papier glacé, texte épuré.





Par contre, je reconnais être déçue au final. Les portraits présentés sont très narcissiques, centrés sur le chauffeur, ses aspirations... sa voiture par moment.... MAIS les anecdotes de conduite promises et attendues sont quasi inexistantes ou citées rapidement. J'aurai aimé des portraits plus vivants avec des anecdotes relatées... et pas des allusions à "j'ai pris telle star un jour dans ma voiture". Bref, j'aurai aimé plus d'insolite.





Pour conclure, de beaux portraits sympathiquement présentés dans un ouvrage de qualité.

J'en profite pour remercier les éditions Ateliers Henry Dougier pour cet envoi. 😉

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Vivre

Mourir, cela n'est rien - Mourir, la belle affaire !

- Mais vieillir Oh ! vieillir

Chantait Jacques Brel.



C’est l’intérêt pour un reportage superbe visionné sur Arte « toute la musique que j’ai aimée" concernant les extraordinaires pouvoirs de la musique sur les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs qui m’a poussée à choisir ce livre « Vivre » dans le cadre de masse critique.



Il y a quelques décennies on découvrait que le bébé est une personne, aujourd’hui il semble que l’on prend conscience que « le vieux » est encore une personne. Ce livre en témoigne, commençant en douceur et délicatesse par quelques anecdotes des résidents avec de splendides photos qui en disent plus long et plus profondément que les textes joints, et puis le niveau d’intérêt monte crescendo avec des interviews, les témoignages des soignants, des résidents… et les propositions d’une nouvelle culture de l’accueil et des soins à prodiguer dans le respect de l’individu et surtout dans le but de stimuler l’autonomie en diminuant le recours aux neuroleptiques et autres camisoles chimiques (thérapies non médicamenteuses).



Pour exemple : extrait de l’interview de Gilles BERRUT – Professeur des universités et praticien hospitalier.

« Il est probable que le soixante-huitard désirera plutôt un hébergement regroupé participatif, avec une salle commune pour échanger avec les autres. Après tout, il est l’enfant de la révolution des années 60, de l’éclatement de la ville, du milieu ouvert. Et toute forme d’habitat collectif dont il n’est pas participant constituera toujours pour lui un lieu d’aliénation et d’oppression. »



Un sujet d’actualité qui, avec le vieillissement de la population, va prendre de plus en plus d’importance. Merci aux éditions «ateliers henry dougier » et à masse critique ainsi qu’à la fondation Korian « pour le bien vieillir »

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Histoires de chauffeurs

Un album patchwork de femmes et d'hommes qui sont devenus chauffeurs VTC.

Tantôt drôles, sérieux, réservés, mais toujours haut en couleurs, chacun d'eux explique son parcours et les raisons qui les ont conduits à ce métier.

Des tranches de vies différentes, illustrée de très belles photographies.

Un manière originale de faire le portait de ces personnes que chacun de nous peut côtoyer sur un trajet.

Un beau livre, une belle surprise, un très beau moment.

J'ai adoré.
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Vivre

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique et je remercie l'éditeur "Les ateliers Henry Dougier" et Babelio pour ce beau cadeau. le livre fait de textes et de photos est superbe, très émouvant, mais...



Cécile Coumau pour les textes et Céline Gaille et Fabrice Rondon pour les photos nous font pénétrer dans des maisons dites de "retraite".

Ces lieux où l'on "se retire", où l'on se met "en retrait" ne signifient pas pour autant que tous les liens vont cesser d'y exister avec le Monde.

Soulignant la relation des résidants à la vie, aux autres, aux sens, à l'invisible, l'ouvrage nous assure que même si parfois, physique ou intellect font défaut, ces liens peuvent être maintenus. Tout cela est pleinement rassurant, il est possible de vivre en maison de retraite et d'y maintenir même une certaine qualité de vie.



Cependant, on ne peut et ne doit pas être dupe à la lecture de cet ouvrage. Toutes les maisons de retraite de France sont bien loin de ce séjour idéalisé présenté ici. L'actualité a mis en avant la souffrance et des personnages âgées et des soignants dans ce qu'il est juste d'appeler d'infâmes mouroirs. Les personnels et directeurs des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) manifestent dans les rues et parlent de maltraitance par manque de moyens. Et cette maltraitance n'est pas le seul fait des établissements publics, de nombreux établissements privés restreignent leur personnel et la qualité de leurs soins pour dégager toujours plus de bénéfices.



A plusieurs reprises, je me suis donc demandé si je n'avais pas reçu là un livre publicitaire pour une entreprise privée et c'est semble-t-il le cas ! Je ne la citerai pas mais logos, mentions répétées et remerciements ôtent nos doutes.

Alors le livre fermé, on se dit qu'il est bien dommage que les auteurs n'aient pas été plus impartiaux en dressant vraiment le paysage de ces maisons de retraites où justement "vivre" est si difficile.

Ici, d'anciens cadres supérieurs, des médecins, des hôtesses de l'air... peuvent vivre entourés de gériatres, psychothérapeutes, psychiatres, psychomotriciens, kinés, ergothérapeutes... Mais ailleurs ...



Enfin, un dernier reproche ... mais de taille... de taille des caractères et du corps des textes sûrement pas faits pour être lus par des personnes âgées !



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Histoires de chauffeurs

« Histoires de chauffeurs «  nous présente 16 portraits de chauffeurs Uber : leur parcours, comment ils en sont arrivés à cet métier et des anecdotes de voyage.

Les portraits sont authentiques, positifs et bienveillants.

Qu’ils soient hommes ou femmes, solos ou chefs d’entreprise, jeunes ou âgés, ils ont très souvent le goût de l’autre, un grand sens du service.

Leurs parcours sont très variés.

Que ce soit Mohamed le passionné de musique, Shirley née à Brooklyn, Mohamed qui a baroudé sur toute la planète ...Cécile Coumau a su trouver la particularité de chacun d’ entre eux, et Fabrice Rondon en a fait de superbes portraits photo.

Je me suis laissée embarquer par ces voyages.

Le papier glacé de grande qualité et le très joli format en font un ouvrage très agréable à lire.

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Vivre

Merci à Babelio et à l'éditeur "Les ateliers Henry Dougier (HD)" pour cet ouvrage.



"Vivre" est un ouvrage composé d'un texte écrit par Cécile Coumau, et agrémenté de photographies prises par Céline Gaille et Fabrice Rondon.

Le personnel Korian (la fondation Korian ; pour le bien vieillir) et les résidents ont contribué à l'avancement de l'ouvrage par des témoignages, des interviews, des photos.

Des textes sont traduits en anglais.



Le livre s'attaque à un sujet sensible et touchant l'humanité. Je me suis très souvent posée des questions sur la vieillesse. Après tout, nous passeront par cette étape où nous perdrons certaines de nos facultés, la mémoire, un sens à la vie. Un passage à vide où il faut se reconstruire, retrouver son identité.

J'avais des idées plutôt tranchées sur les maisons de retraite, me disant que vivre ces derniers instants dans un tel environnement devait être plutôt "morbide" ou triste. Mais cet ouvrage nous montre une autre vision des choses.



La fondation Korian existe pour améliorer les dernières années de ces personnes, qui ont déjà vécus tant de choses. Il est assez émouvant de lire des souvenirs ou des pensées qui peuvent paraître totalement anodines, mais qui ont en réalité une valeur sentimentale énorme pour ces résidents.



La plupart sont quelques peu renfermés sur eux-même, persuadés de ne plus avoir de place dans ce monde, de ne plus avoir d'identité. Mais la fondation elle, fait en sorte de leur montrer qu'ils ont une importance, et qu'il ne faut surtout pas s'oublier.



Certains résidents s'accrochent à quelques paroles réconfortantes entre eux, ou à la douceur des aides-soignants.

D'autres désirent seulement mourir, se laisse mourir à petit feu, ou deviennent parfois un peu violent. Ce qu'on peut comprendre ; il est difficile d'avoir le moral quand la mémoire vous fait défaut, ou que vous perdez une forme de dignité (devoir se faire laver par une aide-soignante par exemple).

Chaque résident à son caractère, ses passions, ses objets de grandes valeurs (sentimentale), ses envies.



Ce sont des êtres à part entière qui sont souvent oubliés dans une maison de retraite alors qu'il est important d'être auprès d'eux, leur rappeler que ce n'est pas parce qu'ils sont âgés qu'ils sont déjà morts et oubliés. De plus, ils ont tellement de choses à raconter, des choses passionnantes et souvent émouvantes.



Les aides-soignants eux aussi, semblent être d'une douceur et d'une patience infini. Malgré les différences de générations, d'âge, certains ont des liens très forts avec les résidents. Et quand l'un d'eux part, tout le monde est un peu en deuil.



Les interviews (avec un psychologue, psychiatre, kiné par exemple), sont très courtes mais assez intéressantes. Cela nous permet d'en apprendre d'avantage, avec leur propre expérience.



Un texte très bien écrit qui répond à de nombreuses questions et qui explique ce qu'il faut faire pour "bien vieillir", comme avoir un contact, prendre soin de soin, garder du sens à la vie, la musique, les proches, laisser une trace, préparer le grand départ...



Quant aux photos, elles sont très belles et dégage de par sa prise de vue et de luminosité un aura de vie, de la beauté qu'on ne voit pas forcément à l’œil nue (ou qu'on ne remarque pas).



Un très bel ouvrage, bien qu'assez triste dans le fond, mais qui aspire à la vie et à la compréhension. Une autre vision plus profonde de la vieillesse, des souvenirs et des solutions entreprises pour permettre à nos aînés d'être bien et heureux jusqu'au bout.

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Histoires de chauffeurs

Avant tout, je remercie Masse Critique de Babelio et les Ateliers Henry Dougier pour cette lecture.



Un beau livre au format à l’italienne, une couverture douce et veloutée, des pages de papier glacé, de belles photos, des couleurs… L’objet-livre est beau et nous promet, de par son titre, une immersion aux côtés des chauffeurs VTC, Uber, car c’est bien d’eux qu’il s’agit.



Uber, une entreprise pour une application pour une profession (transport de personnes), devenue un nom commun (ubérisation).



D’ailleurs, savez-vous ce que veut dire le sigle VTC ? Sans doute pas, d’autant que sa signification ne cesse de changer.



Mais derrière ces termes et ces concepts, se trouvent des femmes et des hommes qui ne font pas que vous emmener d’un point A à un point B, en vous proposant bonbons ou bouteilles d’eau.



Ce livre nous dresse le portrait de seize d’entre eux : Alain, Redouane, Shirley, Neils, Laïla, Harry, Mohamed, Teddy, Dylan, René, Mounir, Sophie, Thomas et Bruno.



Ce métier, VTC, c’est le choix d’une vie, fut-il momentané, activité complémentaire ou principale, ou le fruit d’une reconversion professionnelle.



Tous souhaitent être leur propre patron, tous aiment conduire (le b-a-ba, il est vrai !), presque tous recherchent le contact humain, même si, ou plutôt parce qu’il est fugace et peu amené à se répéter, ce qui fait de certaines de ces rencontres un moment encore plus précieux.



Chacun des portraits suit le même schéma, servi par de belles photos : leur vie d’avant, les raisons de leur choix, la manière de conduire et d’être avec leur client, leur voiture, une ou deux anecdotes (souvent la prise en charge d’un client « connu »).



Mais si j’ai aimé l’idée, j’avoue n’avoir pas été beaucoup touchée. Car si toutes ces personnes sont différentes, in fine, toutes se ressemblent dans ce (nouveau) métier, sans beaucoup d’insolite ou de contrastes, voire même de critiques ou difficultés.



L’objectif de ce livre est de donner des visages à cette profession, dont les mots qui l’entourent et la caractérisent, occultent bien trop le rôle, le travail, et surtout l’humanité.
Lien : http://vivrelivre19.over-blo..
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