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Citations de Cécilia Correia (51)


Elle détestait vivre chez les hommes. Ils étaient difficiles à supporter et, surtout, elle en avait par-dessus les oreilles de cette guerre. Non contente d'être obligée de se cacher lorsqu'elle sortait après le couvre-feu du travail, elle devait désormais porter un signe distinctif sur le cœur simplement parce qu'elle était juive, tout comme sa mère ! Cette discrimination était totalement absurde. Pourquoi certaines personnes avaient-elles peur des différences au point de haïr les autres ?

(pensées d'une naine gobelin juive pendant la 2nde guerre mondiale).
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N'allez pas croire que j'éprouvais des sentiments pour ce chenapan ! Pour ça, il aurait fallu qu'il soit moins manipulateur, vicieux, fripouille, canaille, arrogant, alléchant, séducteur... Zut ! Passez au paragraphe suivant, s'il vous plaît.
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- Ne me refait plus jamais ça, espèce de... de... fripouille !
Je frappai son torse de multiples coups.
- Oh, franchement ! Je ne mérite pas mieux comme nom d'oiseau, Aliette ?
Je lui adressai un sourire malicieux et récitai en un seul trait :
- Cabot, cornichon, enflure démoniaque, enseigne de cimetière, face de sangsue, râtelier trop aiguisé, pire qu'un singe lépreux en rut... Tu veux que je continue ?
Ces yeux s'écarquillèrent. Je jubilai.
- A mon avis t'as dû être fini au bain-marie, gelé, regelé et démoulé un peu trop chaud ! Le jour où le vent de beauté a soufflé, tu étais allongé avec la tête dans le sable. Que Dieu fasse en sorte que tes fesses te grattent et que t'aies les bras trop courts...
Lawrence posa sa grande paluche sur ma bouche pour m'empêcher de parler.
- C'est bon, j'ai compris ! J'ai tendu la perche à un véritable moulin à insultes ! s'exclama-t-il.
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- Une flamme n'aurait pas autant d'effets sur une bougie !
- Dois-je prendre ça pour un compliment, Mademoiselle Renoir ?
- Ça dépend de quel point de vue on se place, celui de la bougie ou de la flamme.
- Pourquoi ? As-tu l'intention de m'allumer la mèche ?
Oh non... Cette conversation tournait au vinaigre ! Pourquoi lui avais-je tendu la perche, moi aussi ?
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- Alors, comme ça, la raclure est morte ? C'est vous ?
Lawrence resta silencieux et fit non de la tête.
- Parce que ça m'étonnerait que ce soit Aliette. Elle est tellement froussarde qu'elle a même peur de son ombre ! ajouta mon père d'un ton cassant. Mais, que voulez-vous, c'est une femme... On ne peut pas non plus lui demander de savoir utiliser une arbalète ou un pistolet. Déjà qu'elle ne sait pas tenir la maison correctement !
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- (…) J'espère au moins que tu as apprécié la chose, parce que ceci ne se reproduira plus, tu saisis ?
- Loin de moi cette idée ! s'exclama-t-il en me reluquant de haut en bas. Tu n'es pas du tout mon genre !
- Ah oui ? Et, c'est quoi, ton « genre » ?
- Je ne sais pas, bredouilla-t-il. Peut-être... peut-être un peu plus grande.
- Je ne suis pas petite, c'est toi qui es immense !
- Et aussi plus réaliste...
- Dit celui qui pensait réussir à contrôler sa réaction orgasmique...
- En tout cas, moi, je ne suis pas... comment vous dites déjà, les Français ? Un trouillard !
- Au fait, ça me fait penser que petite ou pas, l'autre soir, tu as détalé comme un lapin avec le feu aux fesses, en me voyant avec mon pieu...

(Lawrence et Aliette).
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C'est toujours lorsque vous êtes brouillés avec un ami que vous vous rendez compte à quel point vous y êtes attaché.
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- C'est un peu égoïste, de ta part, tu ne trouves pas ?
Sytry me fusilla du regard.
- Qu'est-ce que tu insinues par là ?
- Tu veux devenir humain, mais tu te moques de ce que les autres ressentiraient si par malheur tu venais à décéder. Par contre, pour Murmur, tu ne veux pas qu'il reste comme ça, parce que tu as peur de souffrir s'il meurt. C'est de l'égoïsme, Sytry.
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Bon, j'avouai qu'en repensant à cette histoire, j'avais peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. L'alcool rend mauvais, comme on dit. Pourtant, en général, j'étais plutôt rigolote, mais là, j'avais vraiment le cafard. Et le cafard associé à la picole, ça ne donne pas forcément un bon résultat le lendemain. Bref, j'allais avoir sacrément mal aux cheveux...
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Agacée, je lui tirai la menteuse.
Plus vif que l'éclair, il saisit mon visage entre ses doigts et me força à le regarder.
- Une langue sert à beaucoup de choses, mais sûrement pas à me narguer. Garde-la bien dans ta bouche, mon cœur, sinon je risquerais de te la voler.

(dixit Sytry)
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Mesdames ! Ne me dites pas qu'entre reluquer un pot de fleurs ou un magnifique torse d'homme viril, rehaussé d'une fine ligne de poils, partant du nombril et descendant sous la ceinture, vos lucarnes choisissent la voie de la chasteté ! Il n'y a pas marqué « pigeonne » sur mon front, non plus !
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- Qu'est-ce que tu veux peser ? Tes cigarettes ? ricanai-je en voyant qu'il sortait son tabac.
- Ta langue bien pendue, elle doit valoir son pesant d'or, fit l'Amerloque en soulevant les sourcils à plusieurs reprises.
Le goujat !
- Je t'avertis tout de suite, le Yankee, je ne suis pas sûre que tu fasses une bonne affaire...
Mon créateur sourit malicieusement tout en roulant sa cigarette et en la coinçant entre ses lèvres.
- Oh que oui ! J'ai déjà tâté la marchandise et crois-moi, une langue aussi pimentée que la tienne risque de donner de sacrées migraines à son acquéreur. Et moi, je m'en tirerais avec un prix plus que raisonnable. Mais tu sais si bien t'en servir pour des choses plus piquantes, qu'il serait dommage de t'en séparer...
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- (…) Pendant que nous sommes là, pourrais-tu nous dire également où se trouve la chambre d'Astarte ?
- Troisième porte à droite, lança Roseline. Et ne revenez pas avant demain soir, le prince est fort occupé cette nuit. Il n'a pas le temps de se consacrer à des moins que rien...
C'en était trop !
- Roseline ?
- Oui, mademoiselle Renoir, répondit-elle en appuyant sur tous les mots avec condescendance.
- Aurais-tu perdu la clef ?
- La clef de quoi ? La clef de la porte ? Ne t'inquiète pas, je vais vite la retrouver, comme ça tu nous laisseras tranquilles !
- Non, je voulais parler de la clef de ce gouffre qui te sert de bouche. Parce que franchement, si tu pouvais la fermer et l'égarer quelque part, ça nous arrangerait bien !
Lawrence et Sytry ne purent s'empêcher de rire.
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Moi aussi, j'ai évolué. (…) Par contre, rassurez-vous, j'ai peut-être le melon un peu plus mûr, mais j'ai toujours la même trogne et le même caractère de cochon. J'aurais bien voulu grandir un peu, mais bon, faut pas non plus demander la lune !
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Lawrence ouvrit ses yeux d'onyx et m'observa, étonnés. Il semblait autant surpris que moi par ce qu'il venait de faire. Je n'osais plus bouger. Son soldat au garde-à-vous était si content, que je le sentais frétiller sur mon bas-ventre.
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- Lawrence... Je... Je n'ai... jamais...
Il esquissa un sourire charmeur.
- Vu un homme nu ? Je sais...
- Comment... ?
Il rit et posa son doigt sur ma bouche, afin de me faire taire.
- Ça se sent dans tes gestes et tes regards, et j'aime ça, ma chipie.
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Je croisai les doigts pour qu'il n'enlève pas le bas. Ou plutôt oui ! À la vue de sa musculature, j'avais presque envie d'en connaître un peu plus sur sa... personnalité.

(Aliette par rapport à Sytry).
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C'était un chouette coin, tout du moins pendant la journée. D'ailleurs, la dernière fois que j'étais venue ici, il me semblait qu'il y avait plus de statues. De ce que je savais, les Allemands les chapardaient un peu partout pour récupérer le métal. Ils devaient sans doute en faire de nouvelles armes, mais le Reich prenait en vérité un malin plaisir à détruire notre patrimoine culturel, notre Histoire, tout ce qui faisait notre fierté. C'était terrible, mais les Français ne pouvaient rien faire à part résister et serrer les dents.
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- Que faites-vous ici ?
- Justement, nous nous posons la même question à votre sujet, répliqua Uphir.
- À votre avis? Je cherche des indices.
- Des indices ? Sur quoi ?
- Eh bien..., baragouina le ministre. Je cherche à savoir où Sytry est parti, bien sûr !
- Avez-vous bien cherché dans les trous de souris ? Parce que visiblement, il n'est pas ici, raillai-je, en me demandant s'il ne dissimulait pas la véritable raison de sa venue ici.
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Les coups de ceinture, moi aussi je connaissais ça, un peu trop à mon goût. Ce n'était pas la même chose quand ma mère vivait encore. À croire que la perte de quelqu'un vous fait oublier toute bonté...
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